Définition de la Sexualité et Santé Sexuelle

Study Notes

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la sexualité comme un aspect central de la personne humaine, incluant le sexe biologique, l'identité et le rôle sexuels, l'orientation sexuelle, l'érotisme, le plaisir, l'intimité et la reproduction.
La sexualité est vécue sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d'attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations.
La sexualité est influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels.

La santé sexuelle est définie par l'OMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en relation avec la sexualité.
Cet état implique l'absence de maladies, de dysfonctionnements ou d'infirmités.
La santé sexuelle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité, incluant des expériences sexuelles agréables et sûres, sans contrainte, discrimination et violence.
Le respect et la protection des droits sexuels de tous les individus sont essentiels pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle.

Les études archéologiques révèlent des gravures sur pierre et sculptures représentant des scènes sexuelles, la masturbation, le voyeurisme, la sodomie, l'homosexualité, des pénis, des vulves et des fesses.
Ces représentations suggèrent que la sexualité avait plusieurs fonctions dans la Préhistoire : reproduction, domination et plaisir.

La sexualité était présente dans la mythologie grecque et l'art.
La pluralité de l'amour était reconnue, incluant l'amour familial (storgê), l'amitié (philia), l'amour désintéressé (agapè) et l'amour passionnel (éros).

Les sociétés antiques étaient patriarcales.
L'idéal masculin était la virilité et la gestion du désir, tandis que l'idéal féminin était la chasteté et la modestie.
Le concept d'orientation sexuelle n'existait pas.
La sexualité était régulée par le statut social et le rôle actif ou passif dans l'acte sexuel.
Le viol, l'inceste et l'adultère étaient condamnés par le droit romain.

La sexualité était phallocentrée.
La pédérastie, une relation sexuelle entre un homme adulte et un jeune garçon, était une institution morale et éducative en Grèce antique.
L'éphébophilie était considérée comme naturelle et banale.
La masturbation était considérée comme honteuse.

L'essor du christianisme vers les années 300-400 après J.C. a mis fin à la relative permissivité sexuelle de l'Antiquité.

Le Kama Sutra, un texte d'amour écrit en sanscrit par Vātsyāyana, explore la sexualité dans ses multiples facettes.
Cette œuvre, datant du 6ème ou 7ème siècle, offre un aperçu des pratiques sexuelles et des philosophies de l'amour dans l'Inde antique.