Crypto-monnaie étatique et enjeux internationaux

Study Notes

La crypto-monnaie a émergé à la fin des années 1980, mais la première monnaie digitale, le Bitcoin, n'est apparue qu'en 2009.
Ces monnaies virtuelles sont décentralisées et reposent sur la cryptographie, un système de cryptage.
Les États souhaitent encadrer ou contrôler les monnaies digitales.
L'encadrement de la FinTech par les États est récent, mais la FinTech est de plus en plus utilisée par les banques centrales.
La Chine a annoncé le développement de la première crypto-monnaie étatique, ce qui soulève des inquiétudes.
On s'interroge sur la ressemblance avec les crypto-monnaies décentralisées existantes et sur la position de la France et de l'Europe face aux monnaies virtuelles.

L'idée d'une monnaie virtuelle a émergé à la fin des années 1980.
Le Bitcoin est la première monnaie digitale majeure, apparue en 2009.
Les premières monnaies virtuelles sont décentralisées et échappent au contrôle des autorités.
Elles s'appuient sur la cryptographie pour la sécurité.
Les États cherchent à réglementer ces nouveaux moyens de paiement.
La FinTech, initialement utilisée par les startups, devient un outil pour les banques centrales.

La Chine a adopté une nouvelle loi en octobre 2019 pour encadrer les crypto-monnaies.
Cette loi est une évolution significative, passant d'une interdiction à une régulation.
La Chine craignait le risque d'usage illicite de ces crypto-monnaies.
L'interdiction des ICOs en Chine en 2017 reflétait la volonté de contrer les escroqueries et les fraudes.
La nouvelle loi vise la sécurisation et le développement de la cryptographie, mais ne se concentre pas directement sur la monnaie crypto.
Elle crée une Agence Centrale de Cryptographie pour surveiller le marché.
La Chine développe potentiellement une monnaie numérique étatique, le crypto-yuan, qui remplacera le Yuan.
Le développement du crypto-yuan est en cours et se distingue des autres crypto-monnaies car il est soutenu par une banque centrale.

Le crypto-yuan pourrait remettre en question le rôle dominant du dollar américain dans les transactions internationales.
L'annonce du crypto-yuan inquiète certains experts, notamment en raison de la possibilité pour certains gouvernements de contourner le système financier actuel.
L'éventualité pour la Chine de contrôler les sanctions financières pourrait avoir des conséquences pour le commerce international.
La crise sanitaire du COVID-19 peut influencer le développement des paiements électroniques.
Le crypto-yuan vise potentiellement à remplacer la monnaie-fiat du Yuan.

Le Bitcoin est une monnaie virtuelle décentralisée reposant sur la blockchain.
Sa valeur est spéculative et fluctuante, et n'est pas reconnue par les États.
Il est bilatéral, distribué et sécurisé par une preuve de travail cryptographique.
Le Bitcoin remplit les conditions pour être considéré comme une crypto-monnaie.
Libra est un projet de monnaie virtuelle lancé par Facebook en 2019, qui est plus centré sur la rapidité des transactions que la décentralisation.
Le crypto-Yuan est une monnaie digitale émise et contrôlée par la Banque centrale chinoise.
Le crypto-Yuan se distingue des autres crypto-monnaies par le support d'une banque centrale.

La France et l'Union Européenne essaient de se positionner dans le domaine des crypto-monnaies en établissant des réglementations.
La France a inscrit dans sa législation la possibilité d'utiliser la blockchain depuis 2016.
La loi PACTE de 2019 a introduit un régime juridique pour les ICOs et les actifs numériques.
L'AMF suit de près l'évolution de la digitalisation de l'économie et s'inquiète des risques pour les investisseurs.
La création d'un crypto-Euro est envisagée en Europe.
Les stablecoins, malgré leurs avantages, posent des problèmes de protection des consommateurs, de fiscalité et de cyber-sécurité.