Croissance Économique et Mesures

Study Notes

La croissance économique est une augmentation soutenue du produit réel global sur une longue période.
Le PIB peut augmenter de 3%, et les prix de 1%, ce qui donne une croissance de 2%.
L'IDH évalue le développement d'un pays en tenant compte de l'espérance de vie, de l'accès à l'éducation et du PIB par habitant.
Un IDH plus élevé indique un meilleur développement.
La croissance dépend des facteurs de production (capital et travail), des progrès techniques et de l'accumulation du capital.
Les néoclassiques soulignent l'importance de l'augmentation de la quantité de travail ou du capital, ou des deux, pour stimuler la croissance et la production.

François Perroux a défini la croissance comme une augmentation soutenue du produit réel global sur de longues périodes.
L'augmentation doit être mesurée au-delà des variations des prix.

Les facteurs qui contribuent à la croissance économique incluent les facteurs de production (capital et travail), l’innovation, les progrès technologiques et l’accumulation du capital.

Le progrès technique est une source importante de croissance économique.
Initialement considéré comme exogène, il est maintenant vu comme endogène.
Il est lié à l'innovation et à plusieurs facteurs comme les nouveaux produits, les nouveaux marchés, les nouvelles techniques de productions, les nouvelles sources d'énergie, et les nouvelles formes d’organisation des entreprises.
Schumpeter souligne l'importance des périodes d'intense innovation comme moteur de la croissance.
Robert Solow a pu démontrer l'impact du progrès technique sur la croissance.

Les institutions (politiques, juridiques et sociales) jouent un rôle clé dans la croissance à long terme.
Des institutions stables favorisent les investissements et l'innovation, alors que l'incertitude juridique ou politique nuit à la croissance économique.
Douglas North a mis en avant le rôle déterminant des institutions.

Les économistes classiques ont identifié des limites à la croissance, y compris des limites démographiques (loi de la population), naturelles (épuisement des ressources naturelles) et économiques (demande insuffisante, épuisement du progrès technique).
Malthus mettait l'accent sur la croissance démographique qui est plus rapide que la production de nourriture, ce qui crée une pression sur les ressources et limite la croissance.
Ricardo a souligné la loi des rendements décroissants, où l'exploitation de terres de plus en plus infécondes limite la production.
Keynes a souligné l'importance de la demande et a observé que la croissance démographique pourrait être limitée par le vieillissement de la population et la demande insuffisante.

La croissance économique est fortement reliée aux problèmes environnementaux.
Le rapport du Club de Rome a mis en lumière les conséquences possibles d'une croissance rapide et non durable, et a proposé l’idée d’une croissance zéro.

La croissance endogène est un concept qui apparaît dans les années 1980.
Il souligne que le progrès technique est créé par l'activité économique elle-même, où l'accumulation de capital (physique, technologique, et connaissance) crée la croissance.
Des modèles expliquent comment la croissance est auto-entretenue grâce à l'accumulation de la connaissance et la circulation des idées innovantes.
Les connaissances, la R&D, et le capital humain sont des facteurs importants pour la croissance économique selon cette théorie.
Robert Lucas et Robert Barro ont étudié les externalités positives du progrès technique et du capital public sur la croissance.