Cours 7 : Oubli et Mémoire Autobiographique

Supprimer intentionnellement des informations de la mémoire.

Une méthode qui implique de demander aux participants d'oublier des informations spécifiques.

Une méthode qui implique de demander aux participants d'oublier une liste entière d'informations.

L'effet observé lorsque les participants ont un meilleur rappel des informations qu'ils étaient censés se rappeler par rapport à celles qu'ils devaient oublier.

Le niveau profond de traitement d'une information facilite son rappel; l'oubli intentionnel peut être la conséquence d'un traitement moins profond.

La mémoire autobiographique est le système de mémoire qui stocke nos souvenirs personnels et nos expériences de vie. Elle nous permet de nous souvenir de notre passé, de notre identité et de nos relations.

La méthode du sondage de la mémoire est une technique utilisée pour étudier la mémoire autobiographique. Elle consiste à donner un indice aux participants (par exemple, un mot, une date) et à leur demander de se souvenir d'un événement autobiographique associé à cet indice.

L'effet de cohorte est un biais qui peut affecter les résultats des études sur la mémoire autobiographique. Il se produit lorsque l'effet de l'indice dépend du groupe auquel appartiennent les participants. Par exemple, l'indice "bal de fin d'année" aura une signification différente pour quelqu'un qui a grandi dans une petite communauté que pour quelqu'un qui a grandi dans une grande ville.

Les personnes ont souvent des difficultés à se souvenir d'événements basés sur des indices temporels précis. Par exemple, il peut être difficile de se rappeler ce que vous faisiez il y a exactement un mois.

Tendance à se souvenir davantage des souvenirs positifs que des souvenirs négatifs.

Ce biais s'intensifie avec l'âge.

Les souvenirs désagréables perdent en intensité affective avec le temps, contrairement aux souvenirs positifs.

La mémoire autobiographique (MA) active différentes régions du cerveau impliquées dans la mémoire épisodique.

La ligne médiane postérieure du cerveau est essentielle pour re-stimuler les détails visuels d’une expérience passée.

Un biais cognitif qui survient lorsque des informations préexistantes influencent la perception et l'interprétation de nouvelles informations.

La tendance à se souvenir plus facilement des événements qui sont conformes à nos attentes préexistantes.

La façon dont une question est formulée peut influencer la réponse d'une personne.

Un type d'interférence qui survient lorsque des informations apprises après un événement spécifique font interférence avec la mémoire de cet événement.

La tendance à se souvenir plus facilement des informations qui sont apprises dans un état émotionnel similaire à celui dans lequel elles ont été apprises.

Les témoins oculaires ayant un niveau d'intelligence et de mémoire de travail plus élevés sont plus résistants à la désinformation.

Certains témoignages suggèrent que la mémoire originale reste intacte, même après avoir été exposée à des informations contradictoires.

Le niveau de coopération et de dépendance aux récompenses, ainsi que la peur d'une évaluation négative, peuvent influencer la résistance à la désinformation.

L'anxiété et le stress peuvent réduire la précision des témoignages, en particulier concernant les détails des événements.

Les victimes se concentrent souvent sur l'arme ou d'autres éléments inattendus de la scène, créant un effet de vision en tunnel.

La mémoire des éléments centraux est renforcée par la violence, tandis que la mémoire des détails périphériques est affaiblie.

Des divergences sur les détails périphériques peuvent affecter la confiance dans les témoignages.

L'attention étant captée par l'arme, nous regardons l'arme davantage que les autres détails.

La capacité des gens à se rappeler des visages est limitée. Par exemple, 23% des témoins ont choisi un passant innocent qui se trouvait dans la zone et 29% en ont choisi un autre qui était dans la section des fruits et légumes.

Le fait de décrire un visage après l'avoir vu réduit la capacité à le reconnaître plus tard.

La tendance à mieux se souvenir et à percevoir les visages de sa propre ethnie.

L'effet de l'appartenance à une autre race est probablement dû à une différence de perception plutôt qu'à un biais social.

Une bonne séance d'identification inclut la présence d'un suspect avec des personnes non suspectes qui partagent des caractéristiques similaires.

Pour améliorer une séance d'identification, il est crucial de prévenir le témoin que le suspect peut ne pas apparaître dans la ligne-up.

L'effet Dud se produit lorsque le suspect se démarque trop des autres participants de la séance d'identification et augmente les fausses identifications.

La capacité du témoin à identifier correctement le suspect (ou à ne pas l'identifier) est affectée par la manière dont les suspects sont présentés dans une séance d'identification.