Confiance et persuasion en psychologie sociale

La route périphérique est une voie de persuasion qui est utilisée lorsque les individus sont très motivés mais à la fois peu informés sur le sujet.

Des indices sociaux indirects, tels que les expressions faciales, peuvent influencer la perception de fiabilité d'une personne.

Il existe un consensus général sur ce qui constitue un visage ‘fiable’, ce qui a permis de créer des algorithmes capables de prédire la fiabilité d'un visage.

La propension à la confiance est une caractéristique stable qui reflète les croyances générales d'une personne sur la fiabilité d'autrui.

Les premières interactions dans l'enfance contribuent à la formation de la propension à la confiance, en apprenant à l'individu à généraliser ses attentes de fiabilité face aux autres.

La confiance est la tendance à faire confiance aux autres en l'absence de raisons claires ou fortes de ne pas le faire, même dans des situations ambiguës.

Une situation ambiguë est une situation dans laquelle il n'y a pas de preuves claires ou fortes pour soutenir une opinion ou une action particulière.

La route périphérique, en persuasion, désigne un mode de traitement de l'information qui s'appuie sur des indices périphériques, tels que la confiance ou l'attrait.

Les indices périphériques sont des éléments qui n'ont pas un lien direct avec le message persuasif, mais qui influencent la décision du destinataire.

La confiance est un trait stable de la personnalité qui se développe généralement durant l'adolescence et peut évoluer lors des transitions de vie.

Le biais de confiance est un penchant naturel à faire confiance aux autres, même en l'absence d'informations suffisantes.

La propension à la confiance peut évoluer au fil du temps en fonction des expériences et des interactions. Elle est donc en partie stable, et en partie situationnelle.

La propension à la confiance, mesurée en pré-test, est un facteur prédictif positif pour un comportement confiant, comme appuyer sur un bouton.

L'appartenance à un groupe commun peut influencer la confiance, car elle crée un lien social et une perception positive de l'autre.

L'effet d'interaction Trustor x Trustee décrit comment la confiance envers une personne dépend de la perception que l'on a de la personne elle-même et de la relation entre les deux.

La première impression, intuitive, repose souvent sur des biais de perception. Elle est cependant susceptible d'être modifiée par les interactions ultérieures.

Une trahison peut être considérée comme un acte volontaire ou involontaire.

Attribuer la cause d'une trahison à des facteurs internes, stables et contrôlables par la personne qui a trahi.

Les attributions internes, stables et contrôlables augmentent la colère, l'érosion de la confiance et diminuent les chances de pardonner.

Distinguer les facteurs internes liés à la personnalité de la personne qui a trahi, des facteurs externes liés à des influences sociales.

Deux types de facteurs externes : la situation qui a mené à la trahison et le blâme que la personne se porte à elle-même.

Une attribution à des facteurs idiosyncratiques est plus susceptible de provoquer une réaction de colère et de rupture, tandis qu'une attribution à des facteurs groupales est plus susceptible d'entraîner une réaction de vengeance.

Une attribution à la situation ou au self-blame est plus susceptible de provoquer une réaction de confrontation ou de pardon.

La communication joue un rôle crucial dans la reconstruction de la confiance après une trahison, en permettant aux parties impliquées de partager leurs points de vue et de trouver des solutions pour aller de l'avant.

L'effet des fausses promesses au début d'une interaction implique une diminution significative de la confiance.

Au troisième tour, les promesses non suivies d'excuses ont un impact négatif sur la confiance.

Les excuses, même lorsqu'elles suivent des promesses non tenues, peuvent compenser partiellement la perte de confiance.

Les excuses ont un impact positif sur la confiance, même lorsqu'elles sont présentées sans promesses.

La confiance est mesurée par le niveau d'argent qu'un participant est prêt à confier à un autre dans un jeu de confiance.

Dans un jeu de confiance, les fausses promesses ont un impact négatif sur la confiance des participants.

Les promesses tenues, accompagnées d'excuses, augmentent le niveau de confiance.

L'étude de Schweitzer et al. (2006) révèle l'impact des promesses, des fausses promesses et des excuses sur la confiance.

La nature de la violation de la confiance (compétence vs. intégrité) influe sur les stratégies de restauration de la confiance.

Les excuses sont plus efficaces pour restaurer la confiance lorsqu'il s'agit d'une violation d'intégrité, tandis que le déni est plus efficace pour restaurer la confiance lorsqu'il s'agit d'une violation de compétence.

La confiance est restaurée plus facilement lorsque la violation concerne l'intégrité, par rapport à la compétence.

Une violation de la confiance est un acte qui viole une attente ou une croyance concernant l'honnêteté ou les compétences d'une personne.

Dans une situation ambiguë (où la culpabilité d'un individu est inconnue), les excuses sont plus efficaces pour restaurer la confiance que le déni, quel que soit le type de violation (compétence ou intégrité).

Les stratégies verbales pour restaurer la confiance impliquent d'aborder la violation et de passer à autre chose dans la relation. Des excuses, des justifications ou des explications peuvent être employées.

Les déclarations verbales, telles que les excuses ou les justifications, peuvent être utilisées comme stratégie dominante pour restaurer la confiance après une violation.