CHAP 4 : Éco

L'intensification des échanges entre les pays dans tous les domaines, comme l'économie, la culture, les technologies et les échanges humains.

La situation où les pays ne font aucune barrière au commerce international, permettant aux produits de circuler librement.

La situation où un pays se ferme au commerce international et ne commerce pas avec d'autres pays.

Un impôt ou un prélèvement appliqué sur les produits importés, augmentant leur prix et rendant les importations moins attractives.

Des restrictions sur la quantité de produits importés d'un certain type.

Des avantages ou des soutiens financiers fournis aux entreprises par le gouvernement, ce qui peut créer une distorsion de la concurrence.

La pratique de vendre des produits à l'étranger à un prix inférieur au coût de production, ce qui peut être considéré comme une forme de concurrence déloyale.

L'état où les échanges commerciaux se font principalement entre les pays développés.

La capacité d'un pays à prendre ses propres décisions sans ingérence extérieure.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est une organisation internationale qui réglemente le commerce mondial.

L'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) était un accord international précédent l'OMC, qui traitait du commerce des biens.

Le cycle de Doha est un cycle de négociations commerciales de l'OMC lancé en 2001.

Les négociations bilatérales sont des négociations commerciales entre deux pays.

Les négociations plurilatérales sont des négociations commerciales entre plusieurs pays.

Les pays en développement sont des pays qui sont en transition vers un développement économique.

La théorie de Ricardo soutient que le libre-échange est bénéfique à tous les pays, car il permet une spécialisation et une production plus efficace. Cette théorie est basée sur le concept d'avantage comparatif, selon lequel chaque pays devrait se concentrer sur la production des biens et services pour lesquels il a un coût d'opportunité inférieur.

La théorie HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson) se concentre sur les différences de dotation en facteurs de production (travail, capital, terre) entre les pays. Elle explique que les pays ont tendance à exporter les biens qui utilisent intensivement les facteurs de production dont ils sont abondamment dotés.

Le protectionnisme est une politique qui vise à protéger les industries domestiques de la concurrence internationale en utilisant des mesures telles que les droits de douane, les quotas et les subventions. Cette politique est souvent justifiée par la nécessité de protéger les emplois nationaux ou de développer des industries naissantes.

La théorie de la protection des industries naissantes est un argument en faveur du protectionnisme. Cette théorie soutient que les industries naissantes ont besoin d'une protection temporaire contre la concurrence internationale pour avoir le temps de se développer et de devenir compétitives.

L'avantage comparatif se produit lorsque les coûts d'opportunité d'un pays pour la production d'un bien sont inférieurs à ceux des autres pays. Cela signifie qu'un pays peut produire un bien à un coût inférieur par rapport aux autres biens qu'il pourrait produire.

Les économies d'échelle se produisent lorsque le coût de production par unité diminue à mesure que la quantité produite augmente.

Les mesures protectionnistes, comme les droits de douane, sont souvent interdites par l'OMC. Cependant, elles sont encore pratiquées par certains pays, ce qui entraîne des litiges commerciaux.

Friedrich List, un économiste allemand, était un fervent partisan du protectionnisme. Il plaidait en faveur de la protection des industries naissantes afin de les aider à devenir compétitives sur le marché mondial.

La théorie de l'échange inégal d'Arghiri Emmanuel suggère que le commerce international peut être défavorable aux pays en développement car ils sont souvent contraints de se spécialiser dans les produits primaires dont les prix sont bas.

La spécialisation dans la production de biens primaires, tels que les produits agricoles, peut entraîner une dépendance technologique vis-à-vis des pays riches.

Le « malaise hollandais » est un phénomène économique qui survient lorsqu'un pays se spécialise dans l'exploitation de ressources naturelles, ce qui peut entraîner une stagnation des autres secteurs économiques.

La spécialisation excessive dans l'exploitation de ressources naturelles peut épuiser ces ressources et conduire à une dépendance économique.

La théorie des avantages comparatifs a dominé la pensée économique et a été largement acceptée par les économistes, tandis que les idées de List ont été largement ignorées jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Un modèle économique qui privilégie l'exportation de biens manufacturés à bas prix pour conquérir les marchés étrangers, tout en maintenant un contrôle sur la demande intérieure pour préserver la compétitivité et la cohésion sociale.

L'avantage de coût de production est un élément clé de la stratégie d'exportation. Il permet à un pays de vendre ses produits à des prix plus bas que ses concurrents, augmentant ainsi sa compétitivité sur les marchés internationaux.

La limitation de la demande intérieure est une stratégie pour maintenir l'avantage de coût du travail en évitant une inflation des salaires. Ainsi, le pays peut continuer à exporter des produits à bas prix.

La cohésion sociale est un élément important du modèle de développement chinois, car il s'agit de maintenir l'harmonie sociale et de garantir la stabilité politique.

L'investissement dans des secteurs porteurs, comme la technologie et les infrastructures, est essentiel pour soutenir la croissance économique à long terme.

Le modèle de développement économique proposé par Walt Rostow qui suggère que les pays progressent à travers des étapes distinctes, allant de la société traditionnelle à la société de consommation de masse.

Un groupe de pays d'Asie du Sud-Est qui se sont développés rapidement à partir des années 1970, remettant en question le modèle de Rostow et le modèle occidental de développement.

Un ensemble de politiques économiques recommandées par les institutions internationales (notamment la Banque mondiale) aux pays en développement, axées sur la libéralisation des marchés, la privatisation et l'intégration à l'économie mondiale.

Un modèle de développement économique en opposition au Consensus de Washington, inspiré par l'expérience de la Chine, mettant l'accent sur le rôle de l'État dans le développement économique, la promotion des industries nationales et le contrôle des flux de capitaux.

Les politiques mises en œuvre par les pays en développement pour obtenir des prêts de la Banque mondiale, en particulier en suivant les principes du Consensus de Washington.

L'ouverture d'un pays au commerce international, permettant aux entreprises de commercer librement avec des partenaires étrangers.

L'ouverture d'un pays aux investissements étrangers, permettant aux entreprises étrangères d'investir dans le pays.

Des entreprises multinationales qui opèrent dans plusieurs pays et qui peuvent investir dans des pays en développement.

Ce sont des mesures qui n'ont pas d'impact sur le prix, mais rendent les importations plus difficiles, comme les quotas, les normes et les mesures administratives.

Préconise un protectionnisme éducatif pour aider les industries naissantes à devenir compétitives.

L'augmentation du coût de production suite à une augmentation de la demande de ressources, ce qui peut entrainer une augmentation du prix des produits domestiques.

La situation qui survient lorsqu'un pays se spécialise dans la production de biens et services pour lesquels il a un avantage comparatif, ce qui peut entraîner une augmentation de la production et des gains de productivité.

L'effet qui se produit lorsqu'un pays se spécialise dans la production d'un bien et exporte ce bien, ce qui peut conduire à une augmentation de la production et à une baisse des prix pour les consommateurs.

Les consommateurs sont rationnels et préféreront acheter des produits domestiques moins chers, même si des produits importés similaires existent.

Un pays qui adopte une politique de protectionnisme vise à protéger ses propres industries de la concurrence internationale en utilisant des moyens comme les taxes sur les importations, les quotas ou les subventions. Il s'agit donc d'une protection de l'économie nationale.

Le libre-échange décrit une situation où les pays n'imposent aucune restriction au commerce international, permettant aux produits de circuler librement entre les frontières sans taxes ou quotas.

L'histoire montre que de nombreuses grandes puissances économiques ont utilisé le protectionnisme pour favoriser leur développement économique. Elles ont protégé leurs marchés intérieurs, encouragé leurs exportations et limité les importations des produits qu'elles pouvaient produire elles-mêmes. Cependant, après avoir atteint une certaine puissance, ces pays ont souvent préconisé le libre-échange.

Le libre-échange, bien que dominant dans la pensée économique actuelle, est remis en question par les analyses économiques. Des études statistiques ont démontré qu'il n'existe pas de corrélation directe entre l'ouverture commerciale d'un pays et son développement économique.

La régulation des échanges commerciaux signifie établir un cadre légal pour les échanges entre les pays. Ce concept est relativement récent, car avant la Seconde Guerre mondiale, les échanges internationaux étaient régis par des règles internes et les litiges commerciaux se réglaient de manière informelle.

Le développement des institutions internationales comme l'OMC après la Seconde Guerre mondiale a été motivé par le besoin de réguler le commerce mondial et de prévenir le retour du protectionnisme, qui a contribué aux crises économiques et au nationalisme entre les deux guerres mondiales.

L'un des objectifs principaux de la régulation des échanges commerciaux est de lutter contre le protectionnisme et de promouvoir le libre-échange. Cela implique de limiter les barrières commerciales et de favoriser la concurrence équitable entre les pays.

L'histoire des échanges montre que les pays ont souvent recours au protectionnisme pour soutenir leur développement économique. Mais les analyses économiques récentes remettent en question les effets positifs du libre-échange, et il est important de noter que les pays doivent travailler à l'établissement de règles internationales pour réguler les échanges et garantir une concurrence équitable.