Chapitre 3: Emploi et Chômage

L'augmentation du taux d'activité des seniors a contribué à l'augmentation globale du taux d'activité au début des années 2000.

Une théorie économique qui explique le chômage par le manque de demande de travail des entreprises.

La croissance économique n'est pas toujours synonyme de réduction du chômage. La croissance peut être plus ou moins riche en emploi.

Une période de croissance économique où le chômage reste stable ou augmente, malgré une forte croissance.

Une période de croissance économique où le chômage diminue significativement.

L'évolution de la population active, les politiques de l'emploi et les gains de productivité de travail peuvent influencer la richesse en emploi de la croissance.

Une analyse libérale qui attribue le chômage à la protection sociale des travailleurs et aux salaires élevés.

L'analyse libérale du chômage suggère que la réduction des salaires et de la protection sociale pourrait réduire le chômage.

L'idée que les salaires élevés sont la cause du chômage. Les libéraux soutiennent que les coûts du travail élevés en France conduisent à un chômage élevé, en comparant la situation avec des pays ayant des coûts salariaux plus élevés mais un taux de chômage inférieur comme les pays du Nord de l'Europe.

L'analyse qui compare les tendances économiques sur une période donnée, par exemple en comparant les salaires français aux salaires des autres pays sur les dernières décennies.

L'analyse qui se focalise sur un moment précis pour comparer les situations, comme la comparaison des coûts salariaux entre différents pays à un moment donné.

L'idée que la protection sociale contribue au chômage en dissuadant les travailleurs de chercher un emploi et en rendant les entreprises moins enclines à embaucher.

L'argument selon lequel la protection sociale, en offrant un filet de sécurité, incite les personnes à rester au chômage volontairement, car elles ont des revenus alternatifs.

Les procédures administratives et les charges associées à la protection sociale qui peuvent rendre le coût du travail moins transparent pour les entreprises.

Les licenciements collectifs pour raisons économiques, impliquant la suppression d'un nombre important d'emplois.

La période de difficultés économiques caractérisée par une baisse de l'activité et de l'emploi.

Le gouvernement français a mis en place une mesure pour empêcher les licenciements abusifs, les entreprises devaient demander une autorisation à l'inspection du travail pour licencier des employés.

La suppression de l'autorisation administrative de licenciement pour promouvoir la flexibilité du marché du travail, c'est-à-dire la capacité des entreprises à embaucher et à licencier plus facilement.

Les licenciements qui surviennent lorsque l'entreprise traverse une période difficile, perd de l'argent et doit réduire ses coûts.

Les licenciements qui résultent d'une restructuration de l'entreprise, comme des fusions, des acquisitions ou des changements organisationnels.

Les licenciements qui sont motivés par l'amélioration de la productivité et des profits, même lorsque l'entreprise est performante.

La théorie qui explique que les produits se déplacent à travers le monde en fonction de leur cycle de vie et de l'évolution des technologies.

Lorsque la production d'un produit se déplace d'un pays développé vers un pays intermédiaire, généralement à cause de coûts de production plus bas.

Les pays développés, intermédiaires et sous-développés forment les trois catégories principales dans la mondialisation économique.

Le cycle de délocalisation des produits commence dans les pays développés puis se déplace vers les pays en voie de développement. Pendant ce temps, les pays développés se concentrent sur le développement de nouveaux produits.

La théorie du cycle de vie du produit suppose que lorsqu'un produit se déplace vers un pays en développement, un nouveau produit est créé dans le pays développé, compensant ainsi la perte d'emplois. Cependant, cette théorie est de moins en moins applicable.

La délocalisation se produit maintenant plus rapidement et directement vers les pays en voie de développement, ce qui laisse moins de temps aux pays développés pour créer de nouveaux emplois.

Les multinationales, cherchant à maximiser leurs profits, contrôlent la durée de vie des produits, rendant le cycle de délocalisation plus court et l'impact sur l'emploi plus important.

Une politique économique où le gouvernement met l'emploi au centre de ses priorités, en utilisant des mesures pour stimuler la création d'emplois et lutter contre le chômage.

Une politique économique visant à réduire le chômage en stimulant la demande, par exemple en augmentant les salaires, les investissements publics et les dépenses sociales.

Une politique économique qui met l'accent sur les mécanismes du marché, en réduisant les interventions de l'État, les impôts et les réglementations, pour créer un environnement favorable à l'investissement et la croissance économique.

Des emplois créés par l'État, avec des salaires subventionnés en partie ou en totalité, pour fournir davantage d'opportunités d'emploi aux jeunes et réduire le chômage.

La période entre 1976 et 1981 où le gouvernement Barre a restreint l’indemnisation du chômage pour préserver l’équilibre financier de l’assurance chômage. Des mesures ont été prises pour encourager les femmes à rester au foyer et pour inciter les immigrés à retourner dans leur pays d'origine.

La période entre 1983 et 1997, marquée par des réformes de l’assurance chômage qui ont restreint les conditions pour toucher le chômage. Cette période correspond également à l’invention des emplois aidés, financés sur le budget de l’État.

La période à partir de 2002, caractérisée par des réformes de l’indemnisation du chômage et une réduction des emplois aidés.

Une tendance qui vise à rendre le marché du travail plus flexible, par exemple en modifiant le droit du travail, en facilitant les licenciements et les embauches, et en utilisant des contrats de travail plus flexibles.

La réduction des coûts du travail, notamment en diminuant les salaires et en réduisant la protection sociale.

Un modèle économique qui vise à combiner la flexibilité du marché du travail avec une forte protection sociale pour les chômeurs. Il est souvent cité comme exemple de ce qu'on appelle la 'flexisécurité'.

Une mesure qui vise à rendre acceptables les sacrifices demandés aux salariés en contrepartie de la flexibilisation du marché du travail. L'argument principal est que ces sacrifices sont nécessaires pour lutter contre le chômage.

Une période où la productivité a augmenté de manière significative, ce qui a entraîné une intensification du travail et une croissance économique moins riche en emplois.

Ces emplois ne doivent pas entrer en compétition avec d'autres emplois existants et l'innovation consiste à se concentrer sur des activités qui répondent aux besoins de la société, des activités que les emplois classiques ne couvrent pas.

L'objectif était de créer des emplois pour les jeunes qui ne seraient pas en concurrence directe avec les postes tenus par les travailleurs plus expérimentés.

La réduction du temps de travail a été mise en place par les lois Aubry en 1998 et modifiée en 2000. La loi sur les 35 heures a réduit le temps de travail à l'année.

Les gains de productivité ont permis de réduire le temps de travail sans diminution du salaire.

L'idée est de redistribuer le temps gagné par la diminution du temps de travail pour des activités sociales, familiales ou éducatives.

Pour éviter la résistance des entreprises face à la réduction du temps de travail sans compensation financière, l'État a mis en place un système d'exonérations et de baisses des cotisations sociales, compensées par des versements de l'État à la sécurité sociale.

L'objectif de créer 700 000 à 1 million d'emplois n'a pas été atteint. La loi des 35 heures a créé environ 350 000 emplois. La création d'emplois n'était pas une condition pour bénéficier des exonérations de la seconde loi.

La loi des 35 heures a été mise en place pour créer des emplois afin de réduire le chômage. L'objectif était que les entreprises bénéficient d'exonérations et de baisses des cotisations sociales en échange de la réduction du temps de travail. Le succès de la loi a été mitigé.