Chapitre 1 : La Préhistoire de la Santé Publique

Théorie antique basée sur l'équilibre de quatre éléments corporels (sang, bile jaune, bile noire et phlegme) pour expliquer la santé et la maladie.

Médecin grec du Ve siècle av. J.-C. connu pour ses observations sur les maladies et ses écrits médicaux.

Médecin romain du IIe siècle ap. J.-C. qui a développé la théorie des humeurs et étudié l'anatomie.

Concept introduit par Galien, selon lequel certains individus sont plus susceptibles de développer certaines maladies en raison de facteurs individuels.

Lien entre les conditions de vie et la santé, souligné par des penseurs comme Sénèque, qui ont observé l'impact des conditions de vie sur la santé.

Réflexions sur l'impact de la planification urbaine sur la santé, mettant en évidence l'importance de l'environnement.

Mesures et initiatives visant à améliorer la santé publique, qui n'ont pas toujours tenu compte des concepts d'environnement et de santé.

L'évolution des idées sur la santé publique depuis l'Antiquité jusqu'à la peste noire, qui n'a pas toujours impliqué une collaboration entre médecins et urbanistes.

Au XIIIe siècle, l'idée que le corps humain est un microcosme reflétant l'ordre du macrocosme (l'univers) était répandue. Le corps était vu comme une représentation miniature de l'univers, organisé selon les mêmes lois.

Au XIIIe siècle, la santé est devenue une préoccupation de plus en plus importante dans l'organisation sociale. On en voit un exemple dans les rythmes de vie des congrégations religieuses, qui s'organisaient autour de considérations médicales.

Ce chapitre ne présente qu'une esquisse de l'histoire de la santé publique. Il ne traite pas des échanges entre l'Europe antique et le monde arabe.

L'histoire de la santé publique ne peut être complète sans tenir compte des influences mutuelles entre l'Europe antique et le monde arabe.

L'auteur recommande des livres pour approfondir l'histoire de la santé publique, notamment ceux de Sylvia Chiffoleau, Danielle Jacquard et Françoise Micheau, Saïd Mestiri, et Hippocrate.

Des maladies qui résultent des modes de vie associés au progrès social, comme la sédentarité et la mauvaise alimentation.

L'urbanisme peut contribuer à la santé publique en améliorant l'accès à l'eau potable, en optimisant l'orientation des bâtiments et en favorisant les espaces verts.

Un canal permettant de transporter l'eau d'un point à un autre, un élément important de l'infrastructure d'une ville.

Prendre en compte des facteurs comme l'orientation et la ventilation lors de la construction de bâtiments pour améliorer la santé des habitants.

Malgré les observations des médecins sur les liens entre santé et environnement, il manquait de collaboration entre les urbanistes, les médecins et les politiques.

Une théorie médicale ancienne qui expliquait les maladies par un déséquilibre des quatre liquides corporels : le sang, la lymphe, la bile jaune et la bile noire.

Un concept lié à la théorie des humeurs qui ajoute une dimension morale à l'explication des maladies.

L'épidémie de peste noire de 1348 a révélé la vulnérabilité des populations et a mis en évidence la nécessité de comprendre les liens entre la santé et l'environnement.

Selon la théorie hippocratique, le corps humain est composé de quatre humeurs : le sang, la bile jaune, la bile noire et le phlegme. L'équilibre de ces humeurs est essentiel pour la santé.

Les Anciens Grecs pensaient que le corps humain était lié au cosmos et influencé par les forces naturelles, comme les saisons. L'équilibre des humeurs pouvait varier en fonction des changements environnementaux.

Hippocrate et Galien ont mis en avant l'importance de l'environnement sur la santé. Les conditions de vie, comme l'air, l'eau et les saisons, pouvaient influencer l'équilibre des humeurs et la santé générale.

La peste antonine a été une épidémie de variole qui a frappé l'Empire romain au IIe siècle après J.-C. Elle a soulevé des questions sur la prédisposition aux maladies et les causes de la contagion.

Galien utilisait le terme « germes de pestilence » pour expliquer la propagation des maladies. Ce concept est l'équivalent moderne de la notion de contamination.

Selon les penseurs romains comme Juvénal et Sénèque, la qualité de l'air pouvait affecter la santé. L'air vicié des villes pouvait causer des maladies.

La ville de Rome au IIe siècle après J.-C. a été un lieu de réflexion sur les liens entre les maladies et les conditions de vie. Des penseurs ont étudié les causes des maladies et les facteurs environnementaux qui pouvaient les influer.