Chapitre 1 - Croissance potentielle et politiques

La période caractérisée par une inflation modérée, une faible variabilité et une cyclicité économique limitée.

Le taux d'intérêt naturel est le taux d'intérêt équilibrant l'offre et la demande d'épargne et d'investissement sans provoquer d'inflation. La stagnation séculaire est une baisse continue du taux d'intérêt naturel.

Un outil anti-fragmentation utilisé par la BCE pour acheter de la dette d'État afin de prévenir la fragmentation du marché financier de la zone euro.

Un mécanisme permettant aux banques centrales de déterminer le taux d'intérêt optimal en fonction de l'inflation et de la croissance économique.

Un scénario où les agents économiques préfèrent conserver leur épargne sous forme liquide plutôt que de l'investir, même lorsque les taux d'intérêt sont très bas.

Un dispositif qui rend la monnaie européenne plus attractive, en augmentant la valeur des actifs financiers existants et encourageant ainsi la consommation.

Un outil de communication utilisé par les banques centrales pour communiquer la direction future de leur politique monétaire, notamment en indiquant que les taux d'intérêt seront durablement bas pour éviter que les agents économiques anticipent une hausse des taux.

Une hausse de la productivité dans le secteur des biens échangeables (exportés et importés) peut entraîner une augmentation des coûts et des prix dans le secteur des biens non échangeables (services).

Un type de politique monétaire adapté à la situation spécifique de chaque économie, tout en préservant l'indépendance de la banque centrale.

Une initiative de l'Union européenne pour mobiliser des financements privés dans les domaines de l'éducation, des infrastructures, de la recherche, de l'innovation et des PME.

Un système financier qui opère en marge du système bancaire traditionnel, comprenant notamment des institutions financières non bancaires, des fonds spéculatifs et des fonds de pension.

Des actifs financiers numériques basés sur la technologie blockchain, tels que les cryptomonnaies et les jetons non fongibles (NFT), qui attirent un intérêt croissant du public.

Un système destiné à résoudre les crises financières qui pourraient survenir au sein des banques européennes, avec l'objectif d'éviter les renflouements publics.

Une initiative visant à créer une union économique et monétaire plus forte, avec un contrôle prudentiel et une surveillance des établissements financiers à l'échelle européenne.

Un projet d'accord commercial ambitieux entre les États-Unis et l'Union européenne, visant à établir un marché unique entre les deux zones.

Une situation où une entreprise vend ses produits à l'exportation à un prix inférieur au prix pratiqué sur son propre marché intérieur.

Un instrument financier utilisé pour régler les différends entre les investisseurs et les États, qui a été critiqué pour son manque de transparence et sa capacité à favoriser les intérêts des entreprises aux dépens des États.

Un accord commercial qui vise à promouvoir le commerce mondial en simplifiant les procédures douanières et en harmonisant les normes.

Une situation où le déficit public augmente en même temps que le déficit du compte courant, ce qui peut poser des problèmes de soutenabilité économique.

La capacité des agents économiques à accéder au financement sur les marchés financiers sans restrictions, ce qui permet à un pays d'emprunter à l'étranger plus facilement.

Un mécanisme de financement qui permet aux banques d'émettre des obligations adossées à des actifs, tels que des prêts immobiliers, afin de les vendre à des investisseurs.

Des obligations émises par les États qui sont garanties de manière solidaire par l'ensemble des pays de la zone euro, ce qui permettrait de réduire le coût de l'endettement de certains pays et de renforcer la solidarité financière.

Une situation où une entreprise est capable de produire des biens et des services à un coût plus élevé que ses concurrents, ce qui donne un avantage aux entreprises qui peuvent innover et produire des biens et des services différenciés.

La qualité des stabilisateurs automatiques, comme l'assurance-chômage ou les allocations familiales, a un impact important sur la stabilité de la croissance économique.

L'augmentation des dépenses publiques peut entraîner une diminution de l'investissement privé, car l'État se procure le financement nécessaire à ses dépenses en émettant de la dette, ce qui peut faire augmenter les taux d'intérêt et réduire les opportunités d'investissement pour le secteur privé.

L'endettement public peut avoir des effets positifs sur la consommation et le partage des risques entre les générations, mais il peut aussi entraîner des effets négatifs sur la croissance économique à long terme si le niveau d'endettement devient trop élevé.

La capacité de l'État à financer ses dépenses en fonction de son niveau d'endettement et de sa croissance économique : la dette publique est considérée comme soutenable lorsque la croissance économique permet de rembourser les intérêts de la dette et de maintenir un ratio dette/PIB stable.

Un mécanisme de garantie des dépôts bancaires qui vise à protéger les citoyens des risques de faillite des banques, en assurant le remboursement des dépôts jusqu'à un certain montant.

Un rapport qui analyse l'état de l'UMC et propose des recommandations pour son approfondissement, en visant une meilleure intégration financière et une meilleure coordination économique.

Un accord commercial qui vise à promouvoir le commerce libre entre les pays de la zone euro, en supprimant les obstacles aux échanges de produits, de services, de capitaux et de personnes.

Un concept qui met en avant les avantages d'une plus grande intégration des marchés financiers des États membres de la zone euro, permettant une allocation plus efficace du capital et une diversification des risques.

Un système de règles et directives qui vise à renforcer le contrôle prudentiel et la surveillance des établissements financiers à l'échelle européenne, en visant à garantir la stabilité financière de la zone euro.

Un accord multilatéral important qui a pour but de réduire les obstacles tarifaires à l'importation des produits des nouvelles technologies de l'information, permettant ainsi un commerce plus ouvert et plus compétitif dans ce secteur.

Un système de préférences commerciales qui accorde des avantages aux pays en développement, en réduisant les droits de douane applicables à l'importation de leurs produits vers l'Union européenne, permettant ainsi de stimuler leur économie.

Un document qui répertorie toutes les opérations économiques et financières entre les résidents et les non-résidents d'un pays ou d'une zone économique, permettant de comprendre l'état des relations économiques externes de l'économie.

Le modèle de Solow-Swan est un modèle économique qui explique la croissance économique en fonction de l'accumulation de capital, du progrès technique et de la force de travail. Il suppose que les entreprises investissent pour réaliser des profits et que la rentabilité du capital est le principal moteur de l'investissement.

Les externalités de réseau sont des effets indirects positifs sur le bien-être des autres agents économiques lorsque un individu utilise un bien ou un service. Par exemple, la connexion d'un individu à un réseau de télécommunications accroît l'utilité pour tous les membres du réseau.

La loi Pacte de 2019 vise à simplifier les procédures de création d'entreprise en France, notamment en centralisant les registres en un registre national des entreprises et en créant une plateforme unique pour les formalités.

Le CIR est un crédit d'impôt qui est accordé aux entreprises qui investissent dans la recherche et le développement.

L'indice Herfindhal-Hirschmann mesure la concentration d'un marché. Plus l'indice est élevé, plus le marché est concentré.

Le canal de la prise de risque est un mécanisme par lequel les politiques monétaires accommodantes peuvent encourager les investisseurs à prendre plus de risques, ce qui pourrait conduire à des bulles financières.

Le canal du crédit est un mécanisme par lequel la politique monétaire est transmise à l'économie réelle en influant sur l'offre de crédit des banques. La variation de l'offre de crédit, en plus de la demande, influence la transmission monétaire.

La théorie quantitative de la monnaie est une théorie économique qui explique la relation entre la masse monétaire, le niveau des prix et la production. Selon cette théorie, une augmentation de la masse monétaire entraîne une inflation si la production reste constante.

La thèse du "goût pour la diversité" est une explication du dynamisme de la croissance économique. Selon cette thèse, la croissance est alimentée par la recherche permanente de nouveaux produits et services par les consommateurs.

L'indice PISA (Programme for International Student Assessment) est une évaluation internationale des compétences des élèves de 15 ans dans trois domaines : la lecture, les mathématiques et les sciences.

La courbe de Kuznets est un modèle économique qui décrit la relation entre la richesse d'un pays et son niveau d'inégalité. Elle prend la forme d'une courbe en U inversé, montrant que l'inégalité augmente généralement pendant les premières phases de développement puis diminue ensuite.

Le taux de refinancement est le taux auquel les banques commerciales peuvent emprunter de l'argent à la banque centrale.

Le desserrement monétaire est une politique monétaire qui vise à stimuler l'économie en réduisant les taux d'intérêt et en augmentant la masse monétaire.

Le taux de change est le prix d'une monnaie exprimé dans une autre monnaie.

L'appréciation de la monnaie est une augmentation de la valeur d'une monnaie par rapport à une autre.

La dépréciation de la monnaie est une diminution de la valeur d'une monnaie par rapport à une autre.

Le taux de change réel est le taux de change nominal ajusté en fonction des niveaux des prix des deux pays.

Le privilège exorbitant est un avantage que possède les États-Unis du fait que le dollar est la monnaie de réserve mondiale. Cela leur permet de s'endetter à des taux d'intérêt plus faibles et de bénéficier d'un accès plus facile au financement.

Le compte courant de la balance des paiements enregistre les transactions liées aux exportations et importations de biens et services.

Le compte financier de la balance des paiements enregistre les transactions d'achat ou de vente d'actifs tels que devises, obligations, actions et terrains.

Le compte de capital de la balance des paiements comprend les transactions conduisant à des transferts de richesse entre pays non enregistrés précédemment, telles que les acquisitions ou cessions d'actifs non financiers comme droits d'auteur, brevets, marques commerciales.