Catalyseurs et Enzymes en Chimie

Un catalyseur ne peut pas initier une réaction qui n'est pas thermodynamiquement possible.

Un catalyseur ne modifie pas l'équilibre d'une réaction, il accélère simplement sa vitesse d'atteinte.

Un catalyseur est efficace à une concentration très faible par rapport aux réactifs.

La catalyse enzymatique est un type de catalyse organique où les enzymes agissent comme des catalyseurs biologiques.

Les enzymes augmentent la probabilité de collision efficace entre les substrats en les orientant correctement, réduisant ainsi l'énergie d'activation nécessaire à la réaction.

La vitesse de réaction est mesurée par la vitesse de formation du produit final et peut être déterminée en suivant l'accumulation de ce produit en fonction du temps.

Une augmentation du nombre de collisions efficaces entre les réactifs correspond à une production plus importante du produit et donc une vitesse de réaction plus élevée.

Les enzymes augmentent la vitesse des réactions en accélérant la formation du produit, ce qui se traduit par une augmentation de l'accumulation du produit en fonction du temps.

Modèle dynamique qui décrit l'ajustement de la conformation spatiale d'une enzyme lors de la liaison d'un substrat. L'enzyme s'adapte au substrat pour une meilleure interaction et catalyse.

Molécules ou atomes qui participent directement à la réaction enzymatique. Ils peuvent être inorganiques (ions) ou organiques (coenzymes).

Cofacteurs organiques complexes, essentiels pour la réaction enzymatique. Ils ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme et doivent être apportés par l'alimentation.

Molécules organiques indispensables à l'organisme en petites quantités. Souvent, elles servent de précurseurs à la synthèse de coenzymes.

Le site actif d'une enzyme s'adapte à la forme du substrat lors de la liaison, modifiant sa conformation spatiale pour une meilleure interaction et catalyse.

Les cofacteurs peuvent transporter ou compléter un substrat, accepter un produit ou participer à la structure de l'enzyme.

Un substrat se lie au site actif d'une enzyme, induisant un ajustement de sa conformation spatiale pour une meilleure interaction et catalyse.

Les animaux, y compris les humains, ne peuvent pas synthétiser tous les coenzymes.

Composés organiques présents dans les membranes cellulaires, caractérisés par une extrémité hydrophile (attirant l'eau) et une extrémité hydrophobe (rejetant l'eau).

Les lipides membranaires sont des molécules organiques principalement composées de carbone, d'hydrogène et d'oxygène.

Les lipides membranaires se replient en une double couche (bicouche lipidique) au sein des membranes cellulaires.

Type de lipides membranaires les plus abondants (environ 55% des lipides membranaires), formés par l'estérification du glycérol par deux acides gras et un acide phosphorique.

Les phospholipides constituent la base structurelle des membranes cellulaires, assurant la séparation entre le compartiment intracellulaire et le milieu extracellulaire.

Le cholestérol est un lipide stéroïde présent dans la membrane plasmique, contribuant à la fluidité et à la stabilité de la membrane.

La fluidité de la membrane plasmique est influencée par la nature des lipides qui la composent. La présence de phospholipides insaturés augmente la fluidité, tandis que les phospholipides saturés la rendent plus visqueuse.

Plus les chaînes d'acides gras sont courtes et contiennent des doubles liaisons, plus la membrane sera fluide.

Le cholestérol est une molécule qui influence la fluidité de la membrane plasmique. Il s'intercale entre les phospholipides et rend la membrane plus rigide.

La présence de cholestérol dans la membrane plasmique permet de réguler sa fluidité et de l'empêcher d'être trop fluide.

Un excès de cholestérol peut rendre la membrane trop rigide, ce qui peut conduire à des problèmes cardiovasculaires.

Une membrane trop rigide peut empêcher le cholestérol de s'intercaler entre les phospholipides. Le cholestérol revient alors dans le sang et peut former des plaques d'athérome, augmentant le risque d'athérosclérose.

Les protéines membranaires sont des molécules qui traversent la membrane plasmique et jouent un rôle crucial dans différentes fonctions cellulaires.

Le transport transmembranaire est le mouvement de molécules à travers la membrane plasmique grâce à l'aide des protéines membranaires.

Les récepteurs sont des protéines membranaires qui captent des signaux venus de l'extérieur de la cellule.

La reconnaissance cellulaire est le processus par lequel les cellules se reconnaissent l'une l'autre grâce à des protéines membranaires.

Les protéines peuvent être impliquées dans l'adhérence des cellules entre elles, formant des tissus et organes.

L'inhibition de contact est un processus par lequel les cellules cessent de se diviser lorsqu'elles entrent en contact les unes avec les autres.

Les protéines membranaires peuvent avoir une activité enzymatique, catalysant des réactions chimiques à la surface de la cellule.

Les protéines membranaires peuvent avoir des rôles structuraux, contribuant à la forme et à l'organisation de la cellule.

L'activation de l'amino-acyl ARNt par le GTP et les facteurs eEF1, la liaison de l'amino-acyl-ARNt au site A du ribosome, le transfert du peptide du site P au site A (transpeptidation), la libération de l'ARNt du site P et la translocation du site A au site P avec eEF2 et l'hydrolyse du GTP.

Un codon stop (UAA, UAG, UGA) signale la fin de la traduction. Le facteur eRF se lie au codon stop, provoquant l'hydrolyse du peptidyl-ARNt, libérant ainsi le peptide dans le cytoplasme.

Le cytosol contient des composants dédiés à la reconnaissance des séquences d'adressage des protéines.

Les facteurs d'adressage des protéines trient et dirigent les protéines vers leur destination finale dans la cellule.

Le GTP (guanosine triphosphate) est une molécule énergétique qui est utilisée par les facteurs d'élongation (eEF1, eEF2) pour activer l'élongation de la chaîne polypeptidique.

Les facteurs d'élongation, tels que eEF1 et eEF2, sont des protéines qui aident à la liaison et à la translocation des ARNt pendant la traduction.

Le ribosome est une structure cellulaire qui lit l'ARNm et synthétise les protéines.

L'ARNt (acide ribonucléique de transfert) transporte les acides aminés vers le ribosome pendant la traduction.