3-4 Anisakidose et Toxocarose

L'anisakidose est une maladie parasitaire causée par des vers ronds appelés Anisakis sp. et Pseudoterranova sp., qui affectent principalement les mammifères marins. L'homme est un hôte accidentel et l'infection se produit lorsqu'il consomme du poisson cru ou mal cuit contenant les larves du parasite.

L'Anisakis sp. et Pseudoterranova sp. vivent dans le tube digestif des mammifères marins et pondent des œufs microscopiques qui sont libérés dans l'eau. Ces œufs contiennent des larves qui se développent et sont ingérées par des animaux marins comme le krill. Ce krill est ensuite consommé par des poissons, devenant ainsi le deuxième hôte intermédiaire. La larve traverse ensuite la paroi du tube digestif du poisson et s'accroche à sa chair. Ainsi, lorsque l'homme consomme du poisson cru ou mal cuit, il ingère la larve du parasite.

Le parasite Anisakis sp. et Pseudoterranova sp. se retrouve dans les océans du monde entier, avec des espèces différentes et des poissons hôtes variables selon les zones géographiques.

L'homme n'est pas l'hôte final d'Anisakis sp. et Pseudoterranova sp., il est un hôte accidentel. Le parasite n'arrive pas à se reproduire chez l'humain et meurt généralement. Cela signifie que l'homme ne va pas expulser le parasite dans ses selles.

La chaleur de la cuisson tue les larves d'Anisakis sp. et Pseudoterranova sp.. Il est donc très important de bien cuire le poisson pour éviter l'infection.

La larve d'Anisakis sp. et Pseudoterranova sp. se trouve dans des poissons de mer crus ou mal cuits. L'homme devient infecté en consommant ces poissons contaminés.

La maladie provoquée par l'ingestion de larves d'Anisakis dans du poisson cru ou mal cuit.

La pénétration des larves d'Anisakis dans la paroi du tube digestif, souvent dans l'estomac ou le duodénum.

Les larves d'Anisakis provoquent une réaction inflammatoire avec un afflux de cellules immunitaires, notamment des éosinophiles.

Une petite boule de tissu qui se forme autour de la larve d'Anisakis enkystée pour l'isoler.

Le cycle de vie de l'Anisakis est interrompu dans l'organisme humain car la larve ne peut pas se développer en adulte.

Douleur intense dans l'estomac qui peut évoquer une perforation d'ulcère, se manifestant environ 4 à 6 heures après l'ingestion de poisson contaminé.

Les symptômes sont moins prononcés que dans l'estomac, car l'innervation du duodénum est moins importante.

L'Anisakis peut mourir naturellement dans l'organisme humain.

On peut traiter l'Anisakidose pour accélérer la mort de la larve d'Anisakis et soulager les douleurs.

La toxocarose est une infestation parasitaire causée par les larves du nématode Toxocara canis ou Toxocara cati. Ce parasite est présent dans le monde entier et affecte principalement les animaux de compagnie (chiens et chats) mais peut également infecter les humains.

La toxocarose est une infection qui se contracte en consommant des œufs de Toxocara. Les larves libérées des œufs migrent à travers le corps et provoquent différents symptômes, en particulier une inflammation locale.

La toxocarose est une infection qui est rarement grave. Dans la majorité des cas, elle est asymptomatique ou se manifeste par des symptômes légers comme de la fatigue ou des réactions allergiques.

La toxocarose peut affecter plusieurs organes, comme les muscles, les yeux, le foie et le cerveau. Cette forme sévère de la maladie est due à une infection massive par les larves.

Les complications de la toxocarose peuvent affecter la vue et le système nerveux. L'inflammation causée par les larves peut entraîner une perte de vision et des troubles neurologiques.

La congélation à -20°C pendant au moins 7 jours est recommandée pour éliminer les parasites potentiels dans le poisson cru.

L'éviscération rapide après la pêche réduit le risque de contamination parasitaire.

Couper le poisson en tranches fines permet de détecter plus facilement la présence de parasites.

Même coupée en deux, une larve d'Anisakis peut pénétrer dans la paroi du tube digestif.

Les œufs de Toxocara sont invisibles à l'œil nu et se retrouvent dans les fèces de chiens et de chats.

La contamination se produit via l'ingestion d'œufs de Toxocara présents dans le sol, les végétaux ou les aliments contaminés.

Les larves de Toxocara migrent dans l'organisme après l'ingestion d'œufs, pouvant causer des dommages aux organes.

La toxocarose est une impasse parasitaire chez l'homme, le cycle du parasite ne se termine pas chez nous.

Le lavage des salades ne suffit pas à éliminer les œufs de Toxocara, il est important de bien cuire les légumes.

Chez l'homme et les petits animaux, les larves de Toxocara canis peuvent se retrouver dans la circulation artérielle et se loger dans différents tissus, comme les muscles. Cependant, elles peuvent aussi atteindre des organes sensibles comme l'œil ou le système nerveux central, provoquant des réactions inflammatoires et des symptômes plus visibles.

Une infestation massive par Toxocara canis peut se produire dans les zones défavorisées avec un système d'hygiène défaillant, car l'exposition aux œufs de Toxocara canis est plus importante.

Le syndrome de larva migrans viscérale (LMV) est une infection grave causée par la migration des larves de Toxocara canis dans l'organisme. Elle se produit lorsque l'on ingère une grande quantité d'œufs de Toxocara canis, ce qui entraîne une diffusion des larves dans tout l'organisme, provoquant des symptômes sévères.

Les larves de Toxocara canis restent en latence dans les tissus de l'homme ou des petits animaux pendant environ 3 à 4 mois. Elles finissent par mourir, mais la réaction inflammatoire autour d'elles crée un granulome.

L'homme et les petits animaux sont des hôtes paraténiques pour Toxocara canis. Cela signifie que les larves de Toxocara canis restent en latence dans leurs tissus en attendant d'être consommées par un hôte définitif, comme un chat ou un chien, pour que le cycle puisse continuer.

L'infection par Toxocara canis se produit par la consommation de végétaux contaminés par des œufs de Toxocara canis ou de viande infestée par des larves.

Le traitement d'une infection par Toxocara canis n'est pas toujours nécessaire, surtout si les larves sont asymptomatiques et finissent par mourir naturellement au cours du cycle parasitaire. Cependant, il est important de consulter un médecin en cas de symptômes.

La séroprévalence de Toxocara canis en France est plus élevée en zone rurale (40%) qu'en zone périurbaine (15%) et en zone urbaine (5%). Cette différence est liée à une exposition plus importante aux animaux et aux potagers personnels en zone rurale.

Le Pica est un comportement alimentaire anormal caractérisé par l'ingestion de substances non comestibles comme la terre, le sable ou le papier. Il peut être associé à une infestation par Toxocara canis, car l'ingestion de substances souillées par des fèces de chat ou de chien peut exposer à l'infection.

Toxocara canis est présent dans le monde entier, car les chats et les chiens sont des animaux domestiques communs. Les infestations massives sont plus fréquentes dans les zones défavorisées et dans les cas de Pica.