Analyse du personnage principal dans le récit

Le Popol Vuh est un texte sacré maya quiché qui raconte l'histoire de la création du monde, des dieux et des hommes. Il s'agit également d'un récit de la généalogie des rois mayas, retraçant leur descendance jusqu'aux souverains mayas. Cette partie du livre ne s'attarde pas sur la mythologie, mais se concentre sur l'histoire.

Le Popol Vuh témoigne non seulement des croyances et des légendes sur les origines des Quiché, mais aussi du processus de métissage qui commençait à s'opérer à cette époque, mêlant les croyances préhispaniques à la révélation chrétienne.

Le Chilam Balam est un ensemble de manuscrits mayas contenant des informations variées. On y trouve des textes religieux, historiques, chronologiques, astronomiques, médicaux, des descriptions de rites et de cérémonies.

Le Chilam Balam contient des textes religieux, notamment des prières mariennes, le Credo et le Notre Père, ainsi que des extraits de l'Ancien Testament, comme le Deutéronome, le Livre de Josué et l'Exode. Il y a également des commentaires liturgiques.

Les textes religieux du Chilam Balam illustrent l'adaptation de la religion du « Vieux Monde » par les Mayas de l'époque coloniale. Ils montrent comment les Mayas intégraient les croyances européennes à leur propre culture.

Les textes religieux du Chilam Balam offrent des informations précieuses sur la circulation des représentations et des discours du monde européen-chrétien au sein des missions et au-delà.

Le Chilam Balam est une source importante pour retracer l'histoire des livres religieux envoyés d'Espagne au Yucatan et pour comprendre les méthodes utilisées par les missionnaires pour influencer la pensée des Indiens.

Le Chilam Balam contient des chroniques historiques qui utilisent le système maya de la « cuenta corta », couvrant une large période. Le livre du Chilam Balam de Tizimín, notamment, retrace les principaux événements de la civilisation maya du VIIe au XIXe siècle, en se concentrant sur la période allant du XIIIe siècle au XIXe siècle.

Le terme "dzules" est utilisé pour décrire les Espagnols dans un texte maya du XVIe siècle, reflétant une compréhension différente de celle des conquérants comme des dieux.

Ce texte maya du XVIe siècle témoigne de la destruction du monde maya et de la célébration de la vie avant l'arrivée des Espagnols.

Le récit de la conquête de Quezaltenango est une œuvre de théâtre en langue espagnole qui vise à expliquer la conquête aux Quichés.

"Elegía : apu Inca atahualpa" est un poème anonyme du XVIe siècle qui exprime la douleur et le désespoir des Incas après la mort d'Atahualpa.

L'auteur anonyme de l'Elegía compare la cupidité des Espagnols à une bête féroce, décrivant leur désir insatiables d'or.

Le poème décrit la mort d'Atahualpa et exprime la souffrance des Incas, soulignant la perte de leur identité et de leur culture.

La mort d'Atahualpa a marqué la fin d'une ère pour les Incas, la fin d'un règne et d'un monde.

Le poème utilise des images poétiques pour décrire la mort d'Atahualpa, comparant son âme à une colombe et évoquant la séparation et la douleur.

La chronologie des chroniqueurs péruviens est divisée en trois catégories : les chroniqueurs du découverte, les chroniqueurs militaires et de la conquête et les chroniqueurs des Indes. De plus, ils sont classés en fonction de leur période d'activité : avant le vice-roi Toledo (1569–1581), pendant son règne ou après.

Cieza de León a écrit une chronique complète du Pérou, incorporant les témoignages de l'histoire orale incaique et les aventures de Francisco de Pizarro.

José de Acosta a peint une réalité physique, culturelle et historique du Nouveau Monde dans son ouvrage.

Les chroniqueurs post-Toledanos se sont concentrés sur des détails spécifiques de la vie quotidienne.

Cusi Yupanqui nous offre une perspective unique sur l'histoire du Pérou, du point de vue des vaincus.

L'Académie Antártica de Lima est un exemple de communauté de poètes qui s'est réunie au Pérou pendant la période coloniale.

Le thème central de la poésie de cette époque est l'amour, les jalousies, la solitude et la souffrance.

L'amour courtois médiéval a influencé la poésie de cette époque, avec son idéalisation de la femme et la thématique du déchirement amoureux.

Caupolicán était un chef Mapuche qui a résisté à la conquête espagnole du Chili. Il a été capturé et exécuté par les Espagnols, mais sa résistance a inspiré d'autres mouvements de résistance contre les envahisseurs européens.

Le poème décrit Caupolicán comme un homme courageux et fier qui affronte sa mort avec dignité. Il est présenté comme un héros qui représente la résistance des Mapuches contre la domination espagnole.

La scène de la mort de Caupolicán est décrite de façon dramatique et poignante. Le poète souligne la cruauté de la sentence et la force intérieure de Caupolicán. On peut voir l'importance de la résistance face à la domination.

Le poème utilise un langage poétique et descriptif pour peindre un tableau vivant de la mort de Caupolicán. Les images sont fortes et évocatrices, ce qui rend la scène particulièrement poignante.

Le poème retrace la figure de Caupolicán en tant que symbole de la résistance Mapuche contre les Espagnols. Il met en avant la bravoure et la dignité de Caupolicán, et condamne les cruautés de la conquête espagnole.

L'honneur est basé sur les mérites personnels, pas sur la noblesse de sang, ce qui différencie Lope de Vega des conventions de son époque.

Les pièces de Lope de Vega suivent les conventions de la comédie espagnole, mais il y ajoute une dimension morale, mettant en avant la piété et l'amitié sincère.

Lope de Vega donne à ses personnages des qualités comme l'intelligence, la courtoisie et la bonté, plutôt que la bravoure, la rudesse et la galanterie, ce qui crée un portrait plus humain du sens de l'honneur.

Lope de Vega excelle dans la maîtrise du langage et de la versification, la moralité, la discrétion et l'équilibre, ce qui le distingue de ses contemporains.

En atténuant l'intensité des situations dramatiques typiques du théâtre espagnol, Lope de Vega humanise ses pièces et anticipe certaines tendances du romantisme.

Lope de Vega construit ses comédies avec soin, chaque scène étant liée logiquement à la suivante, ce qui crée un récit cohérent.

Les personnages de Lope de Vega sont plus importants que l'action, ce qui se traduit par des comédies se déroulant dans des environnements familiers et intimes.

L'accent mis sur l'analyse psychologique et le développement des personnages qualifie le théâtre de Lope de Vega de "théâtre de caractères".

Juan del Valle y Caviedes était un poète péruvien du XVIIe siècle, considéré comme le premier satirique à avoir une vision de la littérature nationale, criolle.

Caviedes n'a pas seulement écrit de la poésie satirique, il s'est également essayé à la poésie amoureuse, religieuse et morale. Il était aussi l'auteur de "bayles" et d'entremeses poétiques.

L'œuvre de Caviedes est marquée par un penchant pour le grotesque, l'exagération et l'invention verbale. Il utilisait des jeux de mots pour souligner la vérité, même si cela blessait les personnes ciblées.

La satire de Caviedes se concentrait souvent sur les médecins, critiquant leur pratique et leur manque de compétence. Il était un critique social intransigeant, n'hésitant pas à dénoncer les injustices de son époque.

La poésie de Caviedes évolue, passant d'une tonalité satirique à une expression plus personnelle lorsqu'il aborde la poésie amoureuse ou religieuse, témoignant peut-être d'un repentir tardif.

Le « Lunajero » est un texte de Caviedes défendant Góngora, un poète espagnol critiqué pour son style élaboré. Caviedes, en tant qu'Américain, voulait démontrer que l'éloignement géographique n'empêche pas l'accès à la culture et à la connaissance.

L'œuvre de Caviedes est marquée par un langage riche et raffiné, témoignant de sa culture approfondie et de sa maîtrise de la langue.

Caviedes représente un moment crucial de l'évolution de la satire et du costumbrismo en Amérique latine, préfigurant les courants littéraires qui se développeront par la suite.