Psychologie de l'Enfant et de l'Adolescent PDF

Summary

This document presents an overview of the psychology of children and adolescents, focusing on various aspects of intelligence and memory. It covers different components of intelligence, including verbal skills, visual-spatial processing, attention, and memory. The document also delves into the different types of memory, such as working memory and long-term memory.

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Psychologie de l'enfant et de l'odelescent Présentation première partie 1. Psychologie : intelligence 2. Les différents composants de a. La compétence verbale b. Le traitement visuospatial c. L’attention au travers de la vitesse de traitement d. La...

Psychologie de l'enfant et de l'odelescent Présentation première partie 1. Psychologie : intelligence 2. Les différents composants de a. La compétence verbale b. Le traitement visuospatial c. L’attention au travers de la vitesse de traitement d. La mémoire Présentation deuxième partie 1. Zoom sur le bilan psycho-intellectuel de l’enfant 2. L’intelligence troublée 3. L’intelligence empêchée 4. L’intelligence de l’enfant avec autisme 1.Qu’est ce que l’intelligence Définition de l’intelligence: -L’intelligence désigne le potentiel de capacité cognitives ou mentales dont dispose un individu, qu’il s’agisse d’un animal ou d’un humain, lui permettant de s’adapter à son environnement ou de résoudre un problème Quelques définitions Selon Jean Piaget (1896-1980): “l’intelligence, ce ,’est pas ce que l’on sait mais c’est ce que l’ont fait quand on ne sait pas” David Wechsler (1896-1981): “l’intelligence est la capacité globale et complexe de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser de manière rationnelle et d’avoir des rapports utiles avec son milieu” Alfred Binet (1857-1911) : “c’est ce que mesure mon test !” Définition de l’intelligence Le psychologue va typiquement s'intéresser à l’intelligence au travers de 5 attitudes cognitives de grande étendue, qui permettent d’évaluer les capacités intellectuelles globales d’un individu : -La compétence verbale -le traitement visuo-spatial -la vitesse de traitement -La mémoire -le raisonnement fluide 1-La compétence verbale: La compréhension verbale est l’aptitude qui recouvre tous les aspects de la communication par le moyen du langage. Cette aptitude joue un rôle capital dans la réussite scolaire. On pourrait aussi l’appeler l’intelligence cristallisée, c'est-à-dire l’ensemble des connaissances acquises tout au long de l’existence. Arthur Rimbaud 2-Le traitement visuo spatial: -C’est l’intelligence visuo-spatiale: -Les fonctions visuo-spatiales nous permettent de nous orienter dans l’espace mais aussi de percevoir les objets de notre environnement et de les organiser. Le traitement visuo-spatial est un processus complexe, qui implique plusieurs composantes. Nous distinguons: - La composante visuo-perspective: “Elle est impliquée dans le traitement et la reconnaissance des éléments visuels (formes et couleurs) et est prise en charge par la voie ventrale occipito temporale.” Emile SCHMEZ et Laurence ROUSSELLE - La composante visuo-motrice, qui permet de programmer et d'ajuster les mouvements d'après les informations perçues par la vision - Ainsi, dans la réalisation d’un dessin, une difficulté peut être liée à un déficit spécifique des aptitudes visuo-perceptives (par exemple, la reconnaissance des objets), visuo-motrices (par exemple, l’organisation et la coordination des éléments visuels dans une réponse motrice). - Le traitement visuo spatial comporte donc à la fois des aptitudes perceptif et l’activité motrice coordonné (Korkman et al, 2003) - La coordination visuo-motrice renvoie ainsi à “la capacité d’un organisme à transformer des données visuelles en mouvement adaptés” (Jeannerod, 1994, p.217) 3-Le raisonnement fluide - Le raisonnement fluide est une composante de l’intelligence. Il se définit comme la capacité à résoudre des problèmes nouveaux, sans qu’il soit possible d’utiliser ses connaissances. - Le raisonnement fluide désigne donc la capacité à analyser les différents éléments d’un problème, à comprendre les relations entre ces éléments et à utiliser son raisonnement logique pour résoudre ce problème - On peut l’appeler l’intelligence fluide. Elle s’oppose à l’intelligence cristallisée, qui est la capacité à utiliser son réservoir de connaissances 4-La mémoire - Il existe deux grand types de mémoire : - La mémoire de travail: appelé également “mémoire à court terme”: c’est tout ce que à quoi on pense à un moment donné - -La mémoire à long terme: c’est tout ce que l’on sait mais que l’on mobilise pas pour le moment On distingue la : - Mémoire procédurale: elle permet de réaliser des tâches répétitives - Mémoire sémantique : elle contient nos connaissances - Mémoire épisodique: elle stocke les informations de notre vie personnelles - Des scientifiques ont tenté de comparer notre mémoire à un disque dur. Ils ont conclu que nous aurions une capacité de stockage d’un million de milliards d’octets soit mille disques durs externes d’un téraoctet ! - Mais, en fait, seuls les stocks de la mémoire à long terme ne seraient jamais saturés. Notre cerveau peut créer en permanence de nouvelles connexions, c’est ce que nous appelons LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALES Arrêtons nous un petit moment sur le fonctionnement de la mémoire… -Notre mémoire de travail à court terme est par contre restreinte. Elle est limitée et exige un effort constant pour fonctionner -On sait qu’on ne peut traiter plus de 7 unités de sens à la fois -Mais on peut s’organiser l’information pour ce qu’il soit plus facile de “jongler” avec, mais il est impossible d’augmenter le nombre d’unités (une unité= un chiffre ou une lettre), de “balle” - Le psychologue ALAN BADDELEY a montré que nous traitons l’information verbale indépendamment de l’info visuelle - Pour l’information visuelle nous avons un tableau intérieur pour traiter les scènes et les lieux, c’est le calepin visuo-spatial - Pour l’information verbale nous avons une voix intérieure pour traiter les sens la boucle phonologique → Sa théorie explique certaines particularités concernants le traitement des CHIFFRES par la mémoire de travail: A cause de la façon particulière dont on traite les sons… Il est plus difficile de retenir certains nombres en anglais “Ten thousand” “one hundred” qu’en chinois “WAN”, “BAI” → Mais aussi celui des Lettres : On oublie plus facilement une série de lettres phonétiquement proches (T B C P V D G T) que des lettres aux sonorités plus distinctes (R J Q X A F Y) → Il a aussi mis en lumière d’autres limites cognitives: c’est assez facile d’écouter quelqu’un parler tout en dessinant, mais c’est beaucoup plus dur d’écouter quelqu’un tout en écrivant des mots Quand nous pensons qu’une information nous sera utile plus tard, nous déplaçons de la mémoire de travail vers la mémoire à long terme. - Mais ce processus de déplacement n’est ni systématique, une grande partie de votre vécu n’est jamais encodé (Ex : Comment j’étais habillé quand la France a gagné la coupe du monde de football en 1998), ni précis, souvent ce qui est “encodé”, transmis, ne l’est pas dans le détail (je me souviens très bien que la France a gagné la coupe du monde 1998, mais je ne me souviens plus qui était l’avant centre de l’équipe de France?? Stéphane Guivarc'H) -Même si un souvenir a été correctement encodé dans la mémoire à long terme, on a parfois du mal à le retrouver plus tard ( comment s’appelait ma professeure de français en sixième?) - L’oublie fait partie des capacités mnésiques. Il n’est pas l’ennemi, mis au contraire un précieux allier Les moyens mnémotechnique -Malgré tout, ce système est très efficace. Plus on s’efforce d’associer des idées entre elles et plus il est facile de les retrouver ensuite - Si vous voulez retenir que je m’appelle LUCIE, imaginez que je mange des FLAMBY, que j’adore BAMBY et que je vends des TAPIS TAPIS >> BAMBY >> FLAMBY >> LUCIE Les athlètes de la mémoire utilisent souvent des techniques (mnémotechniques) pour développer leurs capacités à se souvenir. Au fur et à mesure qu’ils sont encodés, nos souvenirs à long termes forment des réseaux d’associations que les psychologues appellent “les réseaux de neurones” - Les idées sont donc interconnectées dans notre cerveau: Lorsqu’on active une partie du réseau, alors d’autres parties qui lui sont connectées vont également s'activer? Ce qui facilite la remémoration. - Exemple : “ quand je me parfume, ça active Parfum - rose - rosier - maman… Me parfumer me fait penser a ma maman. C’est ce que l’on appelle L’EFFET D'AMORÇAGE - Penser à certaines choses amorce le souvenir d’autres choses… parce que dans notre cerveau celles-ci sont associées les unes aux autres. Cet effet intervient dans toutes nos expériences cognitives: quand nous voyons, entendons et sentons Avec le temps, nos réseaux de neurones peuvent devenir très complexes. Heureusement notre cerveau continue à parfaire ces réseaux EN RENFORÇANT LES LIENS QUE L’ON UTILISE PLUS Nous pouvons les renforcer davantage en les travaillant En fait, plus ON SE DONNE DU MAL pour se souvenir … et PLUS IL NOUS REVIENT FACILEMENT ENSUITE En effet, on a montré que tester ses connaissances aide à les remémorer plus durablement que réviser longuement son cours. - Expérience: 1-On a fait apprendre un ensemble de donnés à des étudiants 2- la moitié du groupe a réalisé des exercices d'entraînement, tandis que l’autre moitié a bénéficié d’un peu plus de temps pour réviser. 3 - Résultat : alors qu'À COURT TERME le temps de relecture supplémentaire semblait UTILE, À LONG TERME CE FUT LE CONTRAIRE. COURT TERME (5 minutes plus tard) : 80% d’éléments retenus pour étude et 75% pour exercice LONG TERME (1 semaine plus tard) : 40% pour étude et 55% pour exercice En renforçant certains liens on en affaiblit d’autres. Ainsi, l’oubli fait partie du fonctionnement de notre mémoire - Oublier certaines choses, ne veut pas dire qu’elles sont disparu, mais seulement qu’il est devenu plus difficile d’y accéder parce que d’autres souvenir gênent le passage - C’est ainsi qu’il arrive qu’on pense avoir oublié quelque chose… et que certains indices le fassent ressurgir d’un seul coup. 6-La vitesse de traitement La vitesse de traitement des tâches est l’une des composantes de l’intelligence. La vitesse de traitement est le temps que nous prenons entre le moment où nous recevons la stimulation et ou nous répondons - C’est la capacité que nous présentons à traiter les informations de manière automatique et rapide - Elle nous permet de travailler vite, sous la pression du temps, en faisant un minimum d’erreurs - Elle implique la concentration, l’attention, mais aussi la capacité d'inhibition. Il existe de nombreuses formes d’attention: attention sélective, auditive, visuelle…

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