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Texte à apprendre en 15 min La ventilation pulmonaire La ventilation est à l’origine d’échanges gazeux entre les alvéoles et l’air ambiant; elle implique qu’il existe un gradient de pression entre les alvéoles et l’atmosphère. La ventilation pulmonaire est assu...

Texte à apprendre en 15 min La ventilation pulmonaire La ventilation est à l’origine d’échanges gazeux entre les alvéoles et l’air ambiant; elle implique qu’il existe un gradient de pression entre les alvéoles et l’atmosphère. La ventilation pulmonaire est assurée par les mouvements d’ampliation et de retrait de la cage thoracique qui se fait en 2 temps. L’inspiration est active, automatique et sous contrôle nerveux : l’ensemble poumon/paroi thoraco- abdominale s’agrandit. La pression alvéolaire diminue et un gradient de pression s’établit entre l’atmosphère et les alvéoles, permettant à l’air d’entrer dans le poumon. En respiration calme, seul le diaphragme intervient : le muscle digastrique est en forme de coupole et sa contraction entraîne un abaissement du centre phrénique qui conduit à un agrandissement de l’axe vertical du thorax et une surélévation des arcs costaux inférieurs. Son contrôle nerveux est assuré par les nerfs phréniques L’expiration est passive en respiration calme, due à l’élasticité propre du thorax et de l’abdomen (30%) et à la tension des liquides recouvrant bronches et alvéoles (70%). Elle devient active si la ventilation doit être accélérée, par exemple au cours de l’exercice musculaire. Elle est alors due à l’action des muscles expiratoires qui diminuent le volume thoracique (muscles intercostaux internes) et augmentent la pression abdominale (muscles de la paroi abdominale, principalement le muscle transverse). Texte à apprendre en 15 min La ventilation pulmonaire La ventilation est à l’origine d’échanges gazeux entre les alvéoles et l’air ambiant; elle implique qu’il existe un gradient de pression entre les alvéoles et l’atmosphère. La ventilation pulmonaire est assurée par les mouvements d’ampliation et de retrait de la cage thoracique qui se fait en 2 temps. L’inspiration est active, automatique et sous contrôle nerveux : l’ensemble poumon/paroi thoraco- abdominale s’agrandit. La pression alvéolaire diminue et un gradient de pression s’établit entre l’atmosphère et les alvéoles, permettant à l’air d’entrer dans le poumon. En respiration calme, seul le diaphragme intervient : le muscle digastrique est en forme de coupole et sa contraction entraîne un abaissement du centre phrénique qui conduit à un agrandissement de l’axe vertical du thorax et une surélévation des arcs costaux inférieurs. Son contrôle nerveux est assuré par les nerfs phréniques L’expiration est passive en respiration calme, due à l’élasticité propre du thorax et de l’abdomen (30%) et à la tension des liquides recouvrant bronches et alvéoles (70%). Elle devient active si la ventilation doit être accélérée, par exemple au cours de l’exercice musculaire. Elle est alors due à l’action des muscles expiratoires qui diminuent le volume thoracique (muscles intercostaux internes) et augmentent la pression abdominale (muscles de la paroi abdominale, principalement le muscle transverse).

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