Révision Gestion des institutions financières Intra PDF

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These notes provide an introduction to financial institutions management with a focus on topics such as savings, debt, and the role of financial institutions.

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lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières Intra Gestion des Institutions Financières (HEC Montréal) Scan to open on Studocu Studocu is not sponsored or endorsed by any college o...

lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières Intra Gestion des Institutions Financières (HEC Montréal) Scan to open on Studocu Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Séance 1 : Introduction aux systèmes financiers Définitions : Epargne : Différence entre le revenu et les dépenses sur une période donnée. On épargne pour ?  Précaution  Transmission du patrimoine On épargne sous quelle forme ?  Bien réel  Sous forme financière Pour attirer l’épargne, le secteur financier doit inspirer confiance : (3 facteurs) 1) Liquidité (capacité à rembourser rapidement) 2) Capitalisation (capacité à absorber les pertes) 3) Compétences et intégrité des gestionnaires Attention, faire la différence entre épargne forcée (prélèvement de salaire …) et l’épargne discrétionnaire (décidée par les personnes elle-même) Problématique de l’endettement des ménages - Comment bien mesurer l’endettement des ménages ? o Dette sur revenu (Dette/revenu) o Dette sur actif (Dette/actif) o Service de la dette sur revenu (Service de la dette/revenu) - Causes de l’endettement ? o Prix élevé des maisons o Surconsommation o Normes de crédit trop laxistes - Conséquences de l’endettement o Problème personnel o Fragilisation du secteur financier Les institutions financières, leurs fonctions : - Fournir un système de paiement - Collecter l’épargne - Allouer le capital - Faciliter la gestion des risques - Produire et diffuser de l’information Les imperfections de marché potentielles  Cout de transaction ; cout d’information ; cout de participation ; cout d’agence ; risque moral. Séance 2 : Gestion bancaire Objectif de la gestion bancaire : Hypothèse de base : Maximiser la richesse des actionnaires : 3 facteurs 1) Rendement 2) Risque 3) Croissance Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra)  Le rôle du gestionnaire est de trouver la combinaison de ces trois facteurs qui maximise la valeur (qui peut varier selon la conjoncture économique) Approche à la création de valeur 1. Le choix des activités financières : l’exploitation de l’avantage comparatif dans la chaîne de valeur. Avantage comparatif : Théorie qui défend l’intérêt pour une entité de se spécialiser dans l’un production d’un produit ou service dans lequel elle détient le meilleur avantage par rapport à la concurrence. 2. L’optimisation du niveau de différenciation des services : le modèle de compétitivité de Porter. a. Pouvoir de négociation des clients b. Menace de nouveaux entrants c. Pouvoir de négociation des fournisseur d. Menace de produits de substitution e. Concurrence  Stratégie 1 : Différenciation de produit si possible  Stratégie 2 : Politique de prix concurrentiel basé sur des coûts de production bas. 3. La gestion des risques associés aux activités financières o Identification des risques (de marché, de crédit, de taux d’intérêt, de liquidité…) o Mesure des risques o Contrôle des risques Analyse des résultats Structure du bilan : Liquidité Dépôts Prêts Autres dettes Autres actifs Capital Actif total Passif et Capital Structure de l’état des résultats Revenus d’intérêt Coûts d’intérêts Revenu net d’intérêt Provision pour mauvaises créances Revenu net d’intérêt après provision Revenus autres que d’intérêt Revenus totaux Frais d’opération Revenu avant impôt Impôt Profit Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Mesure de la création de valeur  Valorisation des actifs o Ratio de la valeur au marché/la valeur au livre (M/B) o Il aide les investisseurs à trouver la valeur d’une entreprise en comparant la valeur comptable de l’entreprise à sa valeur marchande. o Si le ration est faible il peut signifier que le marché évalue le capital de l’entreprise à un prix inférieur à sa valeur comptable  Valorisation des bénéfices o Ration Cours/bénéfice (P/E) o Compare son prix actuel par action au bénéfice par action. o Plus le ratio est élevé, plus l’entreprise est considérée comme chère par rapport à ses bénéfices (= surévaluation) o Formule de prévision du ration P/E : Avec : Hypothèse 1: Hypothèse 2: Variable Symbole Formule g? P/E prévu= PE P/E prévu si g=6.5% Observé Ratio de distribution Dividende D 2.84 2.84 Bénéfice B 8.96 8.96 Ratio de distribution d D/B 31.7% 31.7% Taux de rendement requis Taux sans risque prévu Rf 1.75% 1.75% Bêta (5A mensuellement) b 1.12 1.12 Prime de risque de marché P 0.08 0.085 Taux de rendement requis k Rf+b*P 0.1071 0.1127 Croissance attendue g 0.0774 (calculé) 0.065 k-g 0.0297 (calculé) 0.0477 Ratio P/E P/E prévu P/E d/(k-g) 10.68 6.65 (calculé) P/E observé 10.68 10.68 Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Séance 3 : Mesure du marché avec le concept de la valeur à risque (VAR) Valeur à risque  Elle fournit de l’information sur l’exposition au risque de marché  La probabilité de perdre plus de (montant $) est au maximum de (niveau de confiance)  Permet d’allouer le capital en fonction des risques  Permet de définir des limites de prise de risque Différentes approches : 1) Paramétrique o Les rendements suivent une distribution théorique connue 2) Non paramétrique o On ne fait pas d’hypothèse concernant la forme théorique de la distribution des rendements. (On utilise alors des distributions historiques ou empiriques pour évaluer la VAR) 3) Direct o La distribution de rendements de l’actif risqué est utilisée « directement » 4) Indirect o La distribution d’un indice de référence est utilisée et on obtient « indirectement » la VAR via un coefficient de sensibilité qui relie l’actif risqué à un indice plus global. Calcul :  VaR paramétrique direct o VaR = μ + N-1 [1-⍺] o Avec le tableau 1-⍺ et N-1 [1-⍺], donné. (Pour chaque niveau de alpha, trouver son N -1 [1-⍺] correspondant  (Pour savoir si une distribution est normale : Test de Jarque Bera  JB = (n/6) (S2 + 0,25*K2) où n : nb d’observations S : le coefficient d’asymétrie K : le coefficient de kurtose excédentaire  Calculer la probabilité de JB selon la loi Khideux avec 2 degrés de liberté P = Loi.Khideux (JB,2)  Rejeter la normalité si P < 1 – α où α est le niveau de confiance du test, qui est généralement de 95%  VaR pour un portefeuille (de 2 titres)  VaRp = [VaR12 + VaR22 + 2 ρ12 VaR1 VaR2]0.5  ρ12 = corrélation entre les rendements des deux titres  VaR paramétrique indirect o VaRAction = Position * βêta * N-1 [1-⍺] * Indice o VaROblig = Position * Durée mod * N-1 [1-⍺] * Tx d’int  VaR non-paramétrique ou rang de la VaR = Quantile * nombre d’observation Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Comparaison des deux approches - Approche indirecte donne des VaR plus petites (en valeur absolue) parce que le risque non systématique est éliminé par la diversification présente dans l’indice de référence - L’approche non-paramétrique donne des VaR plus grande (en valeur absolue) car elle tient mieux compte de la présence de valeurs extrêmes. Formule de la VaR avec un horizon > 1  VaRt jours = VaR1 jour * t0.5 Séance 4 : Utilisation de la VaR pour le contrôle interne et externe du risque du marché Pour le contrôle externe :  Standards qualitatifs : o Existence d’une unité de gestion des risques o Tests obligatoires  Backtesting  Evaluer les performances d’une stratégie d’investissement en utilisant des données historiques  Stress Testing  Simulations de conditions pour évaluer comment une institution réagirait à de telles situations. o Intégration du modèle de VaR dans la gestion de l’entreprise  Standards quantitatifs : o VaR Pour le contrôle interne  Choix relatifs à la modélisation o Choix de l’horizon (1 jour) o Choix du niveau de confiance (99%) o Choix du modèle o Choix de la profondeur des données Forces de la VaR Faiblesse de la VaR - Facile d’interprétation - Ne donne pas le niveau de risque optimal - Méthodologie structurée - Peut sous-estimer le risque - Très répandue - Elle ne respecte pas la condition de sous- additivité et donc n’est pas une mesure de risque théoriquement fiable. La CVaR  Elle mesure l’espérance de perte, conditionnellement au dépassement de la VaR (Niveau de confiance 97,5%) o CVaR paramétrique = µ - n(N-1(1-⍺))/(1-⍺) Où : µ : moyenne des rendements Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) ⍺ : niveau de confiance n : fonction de densité de la distribution normale standard N-1: distribution cumulative standard inverse o CVaR non paramétrique  On peut calculer la CVaR en faisant la moyenne des observations inférieures à la VaR Forces de la CVaR : Faiblesses de la CVaR - Mesure de risque cohérente - Difficulté de faire du backtesting - Donne une meilleure idée des pertes potentielles Moins de stabilité (VaR) Séance 5 : Analyse au niveau d’un prêt Risque de crédit : Possibilité de subir une perte financière si un débiteur n’honore pas entièrement ses engagements contractuels. Il comprend le risque de contrepartie qui découle des activités de négociation et des activités autres que de négociation 2 types d’approche pour vérifier le risque de crédit 1) Approche relationnelle o Crédibilité du client (Son passé, sa côte de crédit…) 2) Approche transactionnelle o Jugeant seulement sur les transactions 2 modes d’évaluations du risque de crédit 1) Approche traditionnelle (5C) o Character (valeur morale) o Capacity (Revenus) o Capital (Valeur propre) o Collateral (Garanties) o Conditions (Conditions) 2) Approche moderne : le crédit scoring (si score > seuil, alors crédit est accordé) Modèles d’équilibre (pour la modélisation)  Modèle d’arbitrage sans garantie o Le banquier est neutre face au risque  Les rendements espérés obtenus sur les deux marchés doivent être égaux Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra)  Valeur espérée sur le marché des titres sans risque E(V) = 1+i  Valeur espérée sur le marché des prêts avec risque de défaut E(V) = (1-PD) x (1+k) + PD x 0 où PD : Probabilité de défaut k : taux du prêt  Relation d’équilibre (1+i) = (1-PD) x (1+k)  Taux d’intérêt ajusté pour le risque lié à la probabilité de remboursement (1-PD) (1+i) = (1-PD) x (1+k) (1+k) = (1+i) / (1-PD) k = (1+i) / (1-PD) – 1  Relation entre la prime de risque et la probabilité de défaut (1-PD) = (1+i) /(1+k) PD = 1 – (1+i)/(1+k) PD = ((1+k)-(1+i))/(1+k) PD = (k-i) / (1+k) (k-i) = PD x (1+k)  Modèle d’arbitrage avec garantie o (1+i) = (1-PD) x (1+k) + PD x g x (1+k) où g est le taux de garantie o (1+i) = (1+k) x (1-PD + PD x g) o k = (1+i) / (1-PD + PD x g) – 1  Conclusion : k et g sont substituables Il existe plusieurs combinaisons de k et g qui permettent d’obtenir l’équilibre. Le prêteur et l’emprunteur peuvent donc négocier sur la surface d’équilibre  Modèle d’interaction Dans ce modèle, la proba de défaut affect le taux du prêt et à son tour le taux du prêt peut affecter la proba de défaut en augmentant le service de la dette Où : p = f(k) et k = g(p) Modèles professionnels  Modèle du type Merton Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) o La firme n’a qu’une seule forme de dette qui est une obligation à escompte venant à échéance à T, à valeur nominal F o Faiblesse :  Sous-estimation de la volatilité  Le modèle ne tient pas compte de la structure à échéance des dettes (il ne considère qu’une seule obligation)  Sous-estime la probabilité de défaut pour les grandes distances au point de défaut.  Modèle de type KMV o Il modifie les faiblesses du modèle de Merton  Définition du point de défaut (DPT)  où o DPT = Point de défaut o STD= Dette à court terme o LTD = Dette à long terme  Calcul de la distance au point de défaut  où o DD = Distance au point de défaut o E(V) = Valeur espérée des actifs o DPT = Point de défaut o σ = Volatilité de la valeur des actifs  Conversion de la distance au défaut (DD) en une fréquence de défaut espérée (EDF)  Modèle de type CreditMetrics o Il tient compte du risque de défaut mais aussi du risque de décote Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Ici, on veut acquérir l’entreprise car la somme des gain espéré est positif (2,02) Note sur la matrice de transition Standard and Poor’s - Plus les compagnies ont des notes risquées moins elles sont stables  Le modèle de migration est surtout utilisé pour mesurer le risque de l’ensemble du portefeuille.  Le modèle KMV est surtout utilisé pour évaluer le risque au niveau de chacun des emprunteurs. Séance 6 : Analyse au niveau du portefeuille Analyse de la performance d’un portefeuille de crédit  Rendement : analyse volume-taux : o Variation totale du revenu = Variation dû au taux + variation dû au volume o  Risque : indicateur ex-ante o Il s’agit d’analyser la structure du portefeuille selon différentes dimensions  Proportions ménages vs entreprises  Répartition géographique  Diversification sectorielle  Risque : indicateur ex-post o Deux indicateurs importants  Proportion de prêts douteux  Dotation à la provision pour mauvaises créances  Analyse de la croissance o Faite en comparant les soldes de prêts d’une année à l’autre Sujets spéciaux  Crédit hors bilan – marges de crédit Une marge de crédit est un engagement de la part de la banque à fournir du crédit à son client jusqu’à concurrence d’un certain montant à l’intérieur d’une certaine période de temps. A quoi sert le crédit hors bilan? Il permet de réduire le risque de crédit pour des tiers et permet de réduire les coûts de financement Risque liés au marge de crédit : - Elles exposent la banque à divers risques dont principalement le risque de crédit et le risque de liquidité. o Donc = REMUNERATION EN CONTREPARTIE Gestion active des prêts Downloaded by NC work ([email protected]) lOMoARcPSD|11767446 Révision Gestion des institutions financières (Intra) Objectifs : - Obtenir de la liquidité, gérer le risque de crédit, libérer ou utiliser du capital, modifier le niveau de risque de taux d’intérêt Risques commerciaux liés à la vente de créance - La vente d’un prêt commercial doit être divulguée à l’emprunteur - La banque qui achète le prêt peut en profiter pour tenter de s’accaparer l’ensemble des affaires de ce client Les instruments de la gestion active  Transactions privées o De gré à gré, avec ou sans recours quant au risque de crédit  Transactions publiques (titrisation) o Processus consistant à transformer un actif non-liquide en un titre facilement transigible dans un marché secondaire liquide  Titres hypothécaires  Obligations hypothécaires garanties CMO SWAP de crédit Un swap de crédit est un contrat par lequel un acheteur de protection paie une prime périodique à un vendeur de protection qui paiera à l’acheteur une indemnisation en cas d’incident de crédit de l’actif sous-jacent. (incident = défaut ou un décote de crédit) Les types de swap 1) Swap de défaillance : seulement en cas de défaut 2) Swap de rendement total : soit pour décote soit pour un défaut Synthèse sur la gestion du risque de crédit Downloaded by NC work ([email protected])

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