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RAL1016 Cours 1-2024: Imagerie Médicale (PDF)

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SpiritualForeshadowing

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Université du Québec à Trois-Rivières

2024

Dre Marie-Christine Torchon, podiatre

Tags

medical imaging radiology medical technology

Summary

Ce document PDF présente des notes du Cours 1 d'imagerie médicale (RAL1016) pour l'année 2024. Le texte comprend une introduction, le plan du cours, la présentation de la radiologie, et d'autres sujets associés à la technologie médicale.

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1 RAL1016 COURS 1 : IMAGERIE MÉDICALE Dre Marie-Christine Torchon, podiatre 2 PLAN Présentation du plan de cours Présentation de la radiologie Présentation des vues Angulation Description d...

1 RAL1016 COURS 1 : IMAGERIE MÉDICALE Dre Marie-Christine Torchon, podiatre 2 PLAN Présentation du plan de cours Présentation de la radiologie Présentation des vues Angulation Description des clichés 3 Professeure : Marie- Christine Torchon PLAN DE Ouvrage obligatoire: COURS Christman, R. (2014). Foot and ankle radiology. Lippincott Williams & Wilkins. 4 TECHNIQUE D’IMAGERIE Radiographie Échographie Imagerie par résonance magnétique Scintigraphie Tomodensitométrie Caractères et indications spécifiques 5 PRÉSENTATION DE LA RADIOLOGIE 6 LES RADIOGRAPHIES STANDARDS Incontournable Réalisées en première intention. Permet de diagnostiquer Piste La numérisation des images accentue leurs possibilités diagnostiques. 7 INTRODUCTION L'éventail de connaissances requises en radiographie et radiologie podiatrique peut être divisé de manière pratique en quatre parties principales : 1- Base physique et équipement 2- radioprotection 3- Radiographie 4- Radiologie 8 BASE PHYSIQUE ET ÉQUIPEMENT 9 NATURE DE L'IMAGE RADIOGRAPHIQUE Classiquement, l'image était produite par les rayons X traversant un objet (le patient) et interagissant avec l'émulsion photographique sur un film, pouvant résulter en un noircissement du film. https://expresserabilene.com/blog/digital-x-rays-vs-traditional-x-rays-which-is-better/ 10 POURQUOI L’APPELER RAYON X ? Dr. Wilhelm Conrad Roentgen va utiliser l'inconnue mathématique « X » pour nommer ces rayons. Dr. Wilhelm Conrad Roentgen était un mathématicien et physicien allemand. 11 TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE Le film a été Les portions du récepteur progressivement numérique qui sont remplacé par une variété frappées par les rayons X de récepteurs apparaissent noires sur numériques permettant la l'image générée par création d'une image au l'ordinateur. niveau d'un ordinateur. 12 La radiologie à projection digitale (numérique) CR: computed or computer assisted radiography (détecteur à balayage) technologie analogique DR : digital radiography (détecteur-plan matriciel) Avantages de la numérisation : Donne accès à des techniques simples de traitement permettant de modifier et d'améliorer le rendu final versus de la radiologie conventionnelle ou classique. 13 TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE (CR) Utilisation d’une plaque scintillante ou écran à mémoire (imaging plate) Photostimulable phosphor plate (PSP) Plaque de phosphore photostimulable Cassette CR Apparence similaire aux cassettes traditionnelles Boîtier fait de matière comparable Protège la plaque contre les bris et non contre la lumière ! Note de cours biophysique Julie-Marthe Grenier, DC, DACBR 14 DR : digital radiography : technologie numérique avec fil Digital radiography Détecteur-plan matriciel Radiographie « vraiment » digitale Récepteur digital est attaché à l’ordinateur ou non Procédure : 1— Exposition 2— Évaluation de l’image sur l’écran 15 DR : DIGITAL RADIOGRAPHY : TECHNOLOGIE NUMÉRIQUE SANS FIL 16 LA MACHINE À RAYON X 17 LA MACHINE À RAYON X 3 composantes : 1. Tube à rayon 2. Console (pupitre de commande) (tableau de réglage) 3. Générateur de haut voltage √TUBE A RAYON X : 18 TUBES DE COOLIDGE 1. Une cathode émet des électrons due à un filament en tungstène chauffé par le passage d’un courant électrique 2. Les électrons ont été accélérés par une différence de potentiel élevée de 10 à 150 kV en direction d’une cible constituée d’une anode en métal en tungstène. 3. Le freinage des électrons par l’anode crée un rayonnement 4. Les rayons X sont émis par la cible. 19 TUBE Émission continue de rayons X à partir d’un tube à rayons X. Le chauffage du filament libère des électrons qui font ensuite l’objet d’une accélération vers l’anode. L’arrêt abrupt Des électrons produisent les rayons X. 20 EFFET THERMO-IONIQUE Le rayonnement créé n’est qu’à 1 % des rayons X, le reste n’est que de l’énergie thermique En résumé, 99% de l’énergie est perdue en chaleur et 1% est converti en photon. « Production de rayonnement de freinage (ou bremsstrahlung). Lorsque le faisceau d’électrons incident passe près d’un noyau, il subit une forte déviation qui entraîne une perte d’énergie et l’émission de photons » GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) Collimateurs 21 (Diaphragme à ouverture variable) Plaquettes de plombs ajustables incorporées dans un réceptacle situé à l’avant du tube. Champs d’exposition variables (illimités) 22 Le collimateur (ampoule) : Réduit le rayonnement secondaire (scatteré diffusion) LE TUBE Protège le patient d’irradiation excessive RADIOGRAPHIQUE TABLEAU DE BORD RÉGLAGE 23 Console Pupitre de commande Permet la sélection de l’intensité du courant, du voltage et qui permet de faire une exposition. 24 TABLEAU DE BORD RÉGLAGE 25 PARAMÈTRES TECHNIQUES 26 TABLEAU DE BORD RÉGLAGE Le kilovoltage (kV) = tension envoyée ("puissance") ✓Machine podiatrique : entre 40 et 80 kVp Les milliampères.s (mAs) = quantité d’ampères envoyée sur le patient ✓ Machine podiatrique : entre 10-20 mA Les millisecondes (ms) = temps d'exposition ✓Machine podiatrique : 0,1 à 30 mAs KILOVOLT PEAK (KVP) 27 kVp détermine la qualité du faisceau. La pénétration des rayons X est régie par la mise en kVp. kVp contrôle le contraste de l'image radiographique. Le contraste est la différence de densité des structures adjacentes sur l'image. Plus vous augmentez le KVP, plus le CONTRASTE diminue. (Christman 2015) 28 KILOVOLT PEAK (KVP) Plus vous augmentez le KVP, plus le CONTRASTE diminue, pourquoi ? Si nous diminuons le kVp, nous augmentons la longueur d’onde et l’objet apparaît plus blanc comparé au fond Donc kVp et le contraste sont inversement proportionnels. Un haut Kvp (débit) est plus rapide Si la vitesse est lente (petit kVp), plus elle prend du temps, plus elle donne de détails. La taille du patient affectera le KVp 29 PARAMÈTRES TECHNIQUES kVp Augmentation de 15 % du kVp Double l’exposition du patient Joue un rôle important sur le contraste de l’image Tension aux bornes du tube à RX Suffisant pour déplacer entièrement le nuage d’électrons formé au niveau du filament de la cathode Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) PARAMÈTRES TECHNIQUES 30 kVp Effet du choix du kVp sur la densité de l’image radiologique et l’échelle de contraste Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 50 kVp 60 kVp 70 kVp 31 MAS (MILLIAMPÈRE EN AMPÈRE En augmentant le nombre de photons, le film deviendra plus noir. Cependant, le mAs affecte la densité du fond proportionnellement à la densité de l'objet. Donc, mAs ne peut pas être utilisé comme une mesure de contraste. mAs trop bas = image trop blanc mAs trop haut = image trop noire 4mAs vs 2 mAs (Christman 2015) PARAMÈTRES TECHNIQUES 32 mAs Effet du mAs sur la densité de l’image montré à l’aide d’un pénétromètre avec kVp fixe mAs de base 13% 25% Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) Pour observer une modification sur l'image radiographique, le mAs doit varier d'au moins 25 % (lorsque les autres paramètres demeurent constants) 33 LA RÈGLE DE 15% Une augmentation de 15 % de kVp causera le même changement de la densité radiographique que doubler le mAs Une diminution de 15 % dans kVp aboutira à un changement de la densité semblable à la diminution du mAs de moitié. Ceci est mentionné comme la règle de 15 % (Christman 2015) 34 OMBRES RADIOGRAPHIQUES L'ampleur du noircissement de l'image générée par l'émulsion ou par l'ordinateur dépend de la quantité de rayons X atteignant le film ou le récepteur numérique, ce qui dépend par conséquent de la densité de l'objet. 35 OMBRES RADIOGRAPHIQUES La quantité de rayons X stoppés (ou atténués) par un objet détermine la radiodensité des ombres : Les ombres blanches ou radio-opaques sur l'image représentent les différentes structures denses au sein de l'objet qui ont entièrement stoppé le faisceau de rayons X 36 OMBRES RADIOGRAPHIQUES 2- Les ombres noires ou radiotransparent représentent les zones où le faisceau de rayons X est passé à travers l'objet sans avoir été atténué ; 37 OMBRES RADIOGRAPHIQUES Les ombres grises représentent les zones où le faisceau de rayons X a été atténué selon des degrés différents : 38 OMBRES RADIOGRAPHIQUES Formation de l'image : Après avoir traversé le corps, les rayons X frappent un détecteur (anciennement un film radiographique, maintenant souvent numérique), qui enregistre l'image basée sur la quantité de rayons X qui l'atteignent. Les parties du corps qui absorbent plus de rayons X apparaissent plus claires sur l'image, tandis que celles qui en absorbent moins apparaissent plus sombres 39 DENSITÉ DE L’OMBRE EST AFFECTÉE 1-Le type de matériau spécifique constituant l'objet 2-L'épaisseur ou la densité du matériau 3-La morphologie de l'objet 4-L'intensité du faisceau de rayons X utilisé 5-La position de l'objet en lien avec le faisceau de rayons X et le récepteur d'image 6-La sensibilité et le type de récepteur d'image. 40 QUESTION? Si nous augmentons le mAs de 15 %, qu’est-ce qui se passe par rapport au contraste ? 42 RADIOPROTECTION Exposition de la population aux rayonnements 43 Sources et distribution de l'exposition moyenne aux rayonnements de la population mondiale (OMS, 2008) Source : Santé Canada, 2010 Source : APIBQ, 2008 44 SENSIBILITÉ DES ORGANES Bleu : faible sensibilité Rouge : moyenne sensibilité Jaune : forte sensibilité Le plus sensible : haut taux de renouvellement : cellules sanguines et lymphocytes (spermatozoïde) Le moins sensible : faible taux de renouvellement : cellules nerveuses et cellules de muscle http://rayonsx.scoliose.free.fr/Radiol ogie_Securite.php 45 LIMITES DE DOSE La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) Les recommandations de la CIPR constituent les fondements des pratiques de radioprotection au Canada La CIPR a établi les limites de dose recommandées pour les travailleurs exposés aux rayonnements et pour la population générale. La plupart des organismes préconisent le principe ALARA (« as low as reasonably achievable », ou viser les doses les plus faibles que l’on peut raisonnablement atteindre GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 46 RAYONNEMENTS IONISANTS : QUANTIFICATION Calculer la dose de rayonnement « Le terme exposition correspond aux ions produits par un champ de rayonnement dans un volume d’air donné » « Le terme dose absorbée, mesurée en gray (Gy, où 1 Gy = 1 joule/kg), renvoie à la quantité d’énergie absorbée par unité de masse. » « Pour rendre compte des effets biologiques des rayonnements, on utilise donc le terme dose équivalente. Mesurée en sievert (Sv), il s’agit de la mesure la plus précise pour comparer les effets radiobiologiques de différentes interventions médicales. » « On retrouve également des unités et des termes qui n’appartiennent pas au SI (système international d’unités), comme le rad (« radiation absorbed dose », dose de rayonnement absorbée), le roentgen et le rem, mais leur utilisation est aujourd’hui déconseillée » GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 47 PRINCIPES GÉNÉRAUX DE RADIOPROTECTION Temps Durée de l’exposition des personnes soumises à l’environnement de RX Concerne la/le podiatre et son personnel Limiter le temps de présence des intervenants à proximité du faisceau de RX Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 48 PRINCIPES GÉNÉRAUX DE Distance RADIOPROTECTION Intensité des RX varie selon l’inverse du carré de la distance – Exemple 10 mGy à 10 cm → 2,5 mGy à 20 cm 2 fois plus loin = 4 fois moins de radiation ! Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 49 PRINCIPES GÉNÉRAUX DE Barrières de protection RADIOPROTECTION Radioprotecteurs Absorbent les RX Tabliers – Murs – Portes etc. Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 50 TABLIERS PROTECTEURS Avec Pb – sans Pb (Sb+W) Efficacité Équivalent Pb à un kV déterminé Art. 186, chapitre L-0.2, r. 1, Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux (…) – Le personnel effectuant un examen radiologique doit se protéger des rayons X en se tenant dans une cabine de contrôle, ou derrière un écran, ou en portant des vêtements protecteurs Les tabliers protecteurs doivent produire une atténuation du faisceau équivalente à celle produite par 0,5 ou 0,25 mm de plomb selon les besoins 51 TABLIER DE PLOMB Pour éviter d’endommager le tablier de plomb, l’habillement doit être stocké correctement. Les tabliers craqueront si nous ne prenons pas soin durant la prise de radio et le rangement, particulièrement si les tabliers sont pliés. La radiation pénètre facilement par les fissures dans le tablier. Placez toujours le tablier sur un cintre de tablier après chaque utilisation pour empêcher des dégâts. (Christman 2015) 52 QUESTION? Une femelle de 21 ans sexuellement active qui ne prend pas de contraception vient voir un podiatre pour un oignon, quand est- ce que c’est sûr de prendre une radiographie ? En cas d'une grossesse incertaine, vous pouvez utiliser la règle de 10 jours qui stipule que 10 jours après le début du saignement, il n'y a aucun risque d'être enceinte parce que l'ovulation arrive seulement 14 jours après le premier saignement, pour un cycle de 28 jours 53 PROTECTEUR DE THYROÏDE EST-IL IMPORTANT EN PODIATRIE ? 54 PROTECTION DU PUBLIC Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux (…) Art. 193 L’opérateur d’un appareil à rayons X doit s’assurer que des caches plombées protègent les gonades des personnes en âge de procréer, sauf si ces caches interfèrent avec l’objectif premier de l’examen CIPR/ICRP Publication 118, 2012 – CIPR recommande Protéger la poitrine, les gonades et/ou la thyroïde lorsqu’ils se retrouvent à moins de 5 cm du faisceau primaire Lorsque cela est possible, et ce – Sans nuire à la collecte des informations diagnostiques requises 55 CEPENDANT FLUOROSCOPIE /RADIOSCOPIE/ FLUOROSCAN https://www.orthoscan.com/products/surgical/fd- pulse-mini-c-arm/ https://www.itnonline.com/article/mobile-c-arms- going-digital 56 FLUOROSCOPIE /RADIOSCOPIE/ FLUOROSCAN Radiographie en mouvement 57 PRINCIPES FONDAMENTAUX DE Justification RADIOPROTECTION Radioexposition à des fins médicales Doit présenter un bénéfice suffisant Par rapport au préjudice individuel qu'elle pourrait provoquer – Dépend d’une décision médicale Peut-on envisager une substitution ? Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 58 PRINCIPES FONDAMENTAUX DE Optimisation RADIOPROTECTION Dépend des utilisateurs Maîtriser les doses ALARA : As Low As Reasonably Achievable – Maintenir les doses au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible ALADA : As Low As Diagnostically Acceptable – Maintenir les doses à un niveau acceptable compte tenu de l’âge du patient et des informations diagnostiques recherchées 59 LIMITES DE DOSE PAR LA CIPR( COMMISSION INTERNATIONALE DE PROTECTION RADIOLOGIQUE) GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 60 LIMITES DE DOSES Exposition médicale : Patients Exposition intentionnelle aux RX Pas de limite de dose (NRD) Doit être justifiée Exposition professionnelle : Travailleurs – Exposition qui considère toutes les irradiations subies au travail quelle qu’en soit la source – Limite de dose permise (TSR 20 mSv/année) Exposition du public – Englobe toutes les expositions autres que l’exposition professionnelle et médicale (1 mSv/année) Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 61 DOSIMÈTRE « En vertu des lois provinciales de sécurité du travail, l’usage du dosimètre est obligatoire dans toutes les provinces canadiennes pour les personnes considérées comme courant un risque élevé d’exposition professionnelle » GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 62 DOSIMÈTRE « Les dosimètres permettent de mesurer les doses absorbées par chacun des membres du personnel médical pour vérifier qu’elles demeurent sécuritaires et que les limites de dose mensuelles, trimestrielles et annuelles ne sont pas dépassées. » GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 63 DOSIMÉTRIE INDIVIDUELLE Dosimètre par luminescence stimulée optiquement (DLSO) ▪ Seuil de déclaration 0,1 mGy ▪ Position de port Indiqué sur le DLSO À la taille ou à la poitrine Devant le tablier protecteur Sensible à la lumière intense Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 64 QU’EN EST-IL AU JUSTE DES DOSES TRANSMISES EN PRATIQUE PODIATRIQUE Radiographie du pied ? – 3 incidences D  340 mGy → 0,34 mGy E = 0,34 x WT (0,01) = 0,0034 mSv Radiographie des poumons 2 incidences D = 0,40 mGy E = 0,40 x WT (0,12) = 0,048 mSv Note de la formation de l’ordre des padiatres juin 2018 par Gilbert Gagnon t.i.m. (E) 65 RADIATION DANS NOTRE QUOTIDIEN https://www.ottawahospital.on.ca/en/documents/2017/01/are-nuclear-medicine-procedures-safe-2012.pdf/ 66 SCAN AÉROPORT 0,0001 MSV 67 CARTE POUR LES PATIENTS (PRODUITE ETATS-UNIS) 68 MESURES DE RADIOPROTECTION EN CLINIQUE Les murs et les portes des salles de radiologie sont doublés de plomb. Les portes des salles de radiologie sont fermées avant tout examen. Les fenêtres d’observation entre les salles de commande et d’examen sont faites de verre au plomb. Les aires réservées à la radiologie sont clairement indiquées, leur accès est limité au personnel autorisé. Des tabliers plombés, des blouses de protection, des gants plombés et des protecteurs thyroïdiens sont facilement accessibles. L’intégrité des protecteurs de plomb doit être assurée par des tests d’assurance qualité conformes au Code de sécurité 35 de Santé Canada. GUIDE D’INTRODUCTION À L’IMAGERIE MÉDICALE : UTILISATION ET SÛRETÉ DES RAYONS X, Association canadienne des radiologistes (CAR) 69 Panneau de mise en garde contre le rayonnement X 70 PROTECTION DU PUBLIC Permis de radiologie (Code des professions) Permis de laboratoire de radiologie spécifique (LSPQ) Soumis au Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux (…), Section II Art. 144 L’équipement doit être maintenu dans un bon état de fonctionnement Art. 149 Vérification du blindage et calibration de l’appareil à rayons X et de la sécurité des installations doit être effectuée tous les 2 ans par un physicien 71 PROTECTION DU PUBLIC Soumis au Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux (…), Section II Art. 171 Le titulaire du permis est responsable de la qualité de tout le travail effectué à l’intérieur d’un laboratoire de radiologie diagnostique spécifique Art. 186 Le personnel effectuant un examen radiologique doit se protéger des rayons X en se tenant dans une cabine de contrôle, ou derrière un écran, ou en portant des vêtements protecteurs 72 PRÉCAUTIONS ET SÉCURITÉ Exposition aux rayons X : Bien que les rayons X soient une forme de radiation, la dose utilisée dans une radiographie est généralement faible. Toutefois, il est important de minimiser l'exposition, surtout pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. 73 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2048203/tablier-plomb- abandon-radiographies-radiation 74 15 MINUTES 75 PRÉSENTATION DES VUES ANGULATION Description des clichés 76 √VUES DU PIED Dorso-Plantaire (DP) Latérale Isolation digitale Médial oblique (MO) Avec, sans charge Latéral oblique (LO) Avec, sans charge Sésamoïde axiale Calcanéenne axiale Harris Beath Ischerwood Broden 77 DORSO-PLANTAIRE Tube 15° Cible : (RAYON CENTRAL) Base du 3e meta Un pied à la fois Angle de poids de charge Voir: Phalanges Sésamoïdes Métatarses Os tarsiens 78 DORSO-PLANTAIRE DES ORTEILS TUBE 0° (POURQUOI ?) Cible: Le rayon central est dirigé vers le deuxième orteil au niveau de la phalange proximal, si nous voulons voir tous les orteils Si non, le rayon central est dirigé vers l’orteil en question si c’est un seul orteil. (Christman 2015) 79 LATÉRALE Tube 90° Cible: Cuboïde / cunéiforme lat Angle de poids de charge Voir: Talus Naviculaire 1er cunéiforme 1er met Calcanéum Cuboïde 80 ISOLATION DIGITALE Tube 90° Cible: Phalange isolée KvP 55 Ma 0.6 (normale Kvp 55 Ma 1.0) Voir: Fracture hallux Fracture phalange distale Exostose subonguéale 81 MÉDIAL OBLIQUE (AVEC CHARGE) Tube 45° Cible: Base 4e met Angle de marche + genou fléchi Voir: Phalanges Sésamoïdes Métatarsiens Tarse 82 MÉDIAL-OBLIQUE (SANS CHARGE) Tube 0° Cible: Base 3e met Pied angulé à 45° Voir: Phalanges Sésamoïdes Métatarsiens Tarse 83 LATÉRALE OBLIQUE (AVEC CHARGE) Tube 45° Cible: 1er cunéiforme Hanche abductée. Genou fléchi Pied en PF Voir: Phalanges Fractures 1er met Avulsion naviculaire 84 LATÉRAL-OBLIQUE (SANS CHARGE) Tube 0° Cible : 1er cunéiforme Pied angulé à 45° Voir: 1er MPJ Fracture 1er met Ostéoarthrose digitale Naviculaire 85 CLARIFICATION Dans une vue médiale oblique ou latérale oblique, la vue est nommée en relation de la partie du pied qui touche le récepteur d’image (cassette) quand la vue est sans charge (Christman 2015) 86 LA DISTORSION La déformation ou l’altération de la taille, de la forme, ou les relations positionnelles de structures enregistrées. Il est important d'avoir la zone d'intérêt, le rayon centrale (CR) du tube et le film dans l'alignement approprié pour éviter l'altération de forme, ou des changements positionnels. Idéalement, le tube devrait être perpendiculaire au récepteur d'image et la partie du corps étant examinée 87 LA DISTORSION Comment sait-on que c’est une médiale oblique ? MO sans charge VS MO avec charge CR : 0 ° pied 45 ° CR: 45 ° pied 0 88 MÉDIAL-OBLIQUE (SANS CHARGE) CR (Tube) 0° Cible: Base 3e met Pied angulé à 45° Voir: Phalanges Sésamoïdes Métatarsiens Tarse 89 MÉDIAL OBLIQUE (AVEC CHARGE) CR (TUBE) 45° Cible: Base 4e met Angle de marche + genou fléchi Voir: Phalanges Sésamoïdes Métatarsiens Tarse 90 QUESTIONS Comme il y a de la distorsion lorsque le pied est en charge lors des vues médiale et latérale oblique, est-ce que c’est toujours plus avantageux d’effectuer les vues sans charges pour éviter la distorsion ? Si non, quels sont les avantages de ces deux vues avec charges ? Le grossissement (déformation de la taille) et la déformation de la forme de l’image résultent des techniques de positionnement oblique avec charge. La distorsion de l’objet peut être souhaitable dans une tentative de mieux visualiser une pathologie particulière. Si tel est le cas, la projection oblique en charge doit être effectuée de manière complémentaire en tant que technique spéciale 91 QUESTIONS 1 - Pourquoi lors d’une médiale oblique sans charge, la cible est la base du 3e métatarse, alors que pour la médiale oblique avec charge, la cible est la base du 4e métatarse? La cible de ces deux vues ne devrait pas être la même, comme elles permettent d’observer la même chose ? Plus de distorsion 2- Pour la vue calcanéenne axiale, il y a plusieurs angles pour le tube. Donc, est-ce la vue en tant que telle correspond à trois clichés distincts (Un à 25° et deux à 45°), ou nous devons choisir quel angle prendre selon notre patient ? - Habituellement 25 degrés 92 QUESTIONS 3- Pour un cliché latéral du pied sans charge, est-ce que, comme pour avec charge, c’est le côté médial du pied qui doit toucher la cassette ? Ou, comme la latérale de la cheville, c’est le côté latéral qui est sur la cassette lorsque c’est sans charge? Position du pied : Pour un examen du pied droit, le patient se trouve sur le côté gauche du corps et vice versa. L’aspect médial du pied est positionné contre le récepteur d’image. Le pied doit être presque perpendiculaire à la jambe inférieure. Direction du rayon central : cunéiforme latéral/cuboïde. 93 PLANTAIRE AXIALE/ SÉSAMOÏDE AXIALE Tube 90° Cible : surface arrière orthoposeur Pied sur bloc de positionnement Orteils surélevés Têtes mets sur plaque de plastique Talons surélevés Voir: Aspect inférieur des têtes mets Sésamoïdes 94 PLANTAIRE AXIALE/SÉSAMOÏDE AXIALE 95 CAS 96 CALCANÉENNE AXIALE Tube 25°, 45° Cible: Calcanéum postérieur Renverser le tablier de plomb (pas dans l’image) Pied en DF à la cheville : Genoux fléchis CR à 25° Patient penché à 30° CR à 45° Patient debout à 0° CR à 45° entre le bout des malléoles médiales G+D Voir: Fracture du calcanéum Fixation tarsienne STJ post +milieu Apophysite (enfant) 97 HARRIS-BEATH (SKI JUMP) Tube 35°, 45°, 55° Cible: Calcanéum postérieur Renverser le tablier de plomb (pas dans l’image) Genoux fléchis Chevilles à 15-20° Voir: Coalition STJ (post-milieu) 98 VUE MOINS UTILISER DU PIED Ischerwood Cliché de Canale et Kelly 99 MÉDIAL-OBLIQUE ISCHERWOOD (SANS CHARGE) CR (TUBE) 10° Cible: Cuboïde Pied en rotation: Interne 30° (tube 10°) facette moyenne Interne 45° (CR (tube) 0°) (Facette antérieure) Externe 30°, tube 10° (lateral oblique) facette postérieure Voir: Coalitions tarsiennes Fractures Fractures de Jones (+ avulsion) Articulations STJ (ant- milieu-post) ISHERWOOD : ARTICULATION 100 SUBTALAIRE Vue Isherwood Vue Isherwood Vue Isherwood Médial oblique Médiale oblique axiale Latérale Oblique axiale (Facette antérieure) (Facette moyenne) (Facette postérieure) Pied : 45 degrés interne Pied : DF + inversion (30 Pied : DF + éversion (30 Tube : 0 degrés degrés) degrés) Tube : 10 degrés vers le Tube : 10 degrés vers le proximal proximal - CIBLE NAVICULAIRE 101 ISHERWOOD : ARTICULATION SUBTALAIRE 102 ISCHERWOOD MÉDIAL-OBLIQUE TUBE 0° Cible: Entre malléole latérale et cuboïde Christman 2015) Pied et jambe en rotation : Interne 45° Pied à plat contre la cassette Voir: Coalitions tarsiennes Fractures Fractures de Jones (+ avulsion) Articulations STJ (facette antérieure) ISCHERWOOD 103 MÉDIAL-OBLIQUE AXIALE TUBE 10° Cible: Entre malléole latérale et Cuboïde Pied et jambe en rotation: Interne 30° Pied dorsiflexé et inversé. Talon seul touche la cassette Voir: (Christman 2015) Coalitions tarsiennes Fractures calcanéennes Articulations STJ (articulation milieu) ISCHERWOOD 104 LATÉRAL-OBLIQUE AXIALE Tube 10° Cible: Entre malléole médiale et naviculaire Pied et jambe en rotation : Externe 30° Pied dorsiflexé (à 90°) et éversé. Talon seul touche la cassette Voir: Coalitions tarsiennes (Christman 2015) Fractures calcanéennes Articulations STJ (articulation postérieure) CLICHÉ DE CANALE ET KELLY. Tube : 15° Cible: Le col (cou) du talus Pied en plantarflexion et pronation de 15 degrés Voir: Évaluation de la fracture du cou du talus Image: https://musculoskeletalkey.com/radiology-in- foot-and-ankle/ 105 106 LATÉRALE Tube 90° Cible: Cuboïde / cunéiforme lat Angle de poids de charge pour le contralatéral L’avant pied touche la cassette , le médiopied est parallele à la casette et le talon est décollé une petite distance de la casette Voir: Talus Naviculaire 1er cunéiforme 1er met Calcanéum Cuboïde 107 VUES DE LA CHEVILLE Antéro-postérieure cheville Latérale cheville Latérale oblique cheville Médial oblique cheville Mortaise cheville 108 ANTÉRO-POSTÉRIEUR CHEVILLE Tube 90° Cible: Entre les malléoles med et lat Pied à 90° (droit devant) Voir: Plafond tibial Espace entre malléole médiale et talus Christman 2015 109 MORTAISE CHEVILLE Tube 90° Cible: Centre de la cheville Pied adducté de 15° Voir: Articulations talo-tibiales Talus-tibia (méd) Talus-péroné Christman 2015 (lat) 110 LATÉRALE CHEVILLE (AVEC CHARGE) Avec charge Tube : 90° Cible: Malléole latérale Pied médial contre le film Voir: Surface dôme du talus Articulation talo- tibiale 111 LATÉRALE CHEVILLE (SANS CHARGE) Sans charge Tube : 0° Cible: Malléole médiale Pied en rotation de 90° Voir: Surface dôme du talus Articulation talo- tibiale Radiographie en milieu hospitalier https://www.youtube.com/watch?v=wUIzFBDaHAQ MÉDIAL (INTERNE) 112 - OBLIQUE CHEVILLE TUBE 90° Cible : Malléole latérale Pied et jambe en rotation interne 45° : Talon touche à la cassette Voir: Articulation STJ (facette postérieure) Dôme talaire Malléole latérale Christman 2015 114 MOINS UTILISER Broden Latéral Oblique Broden Médial-Oblique Cheville sans charge 115 BRODEN LATÉRALE OBLIQUE TUBE 15-18° (dirigé postérieurement et supérieurement Cible: Bout de la malléole médiale Pied + jambe en rotation: Externe 45°, Voir: Articulations STJ Talo-tibiale (Christman 2015) MÉDIAL-OBLIQUE CHEVILLE 116 SANS CHARGE (BRODEN) CR (TUBE): 10°, 20°, 30°, 40° Cible: Malléole latérale Pied angulé à 45° Voir: Différents aspects du STJ (post) BRODEN 117 MÉDIAL-OBLIQUE CR (TUBE): 10°, 20°, 30°, 40° (dirigé postérieurement et supérieurement) Cible: Malléole latérale Pied + jambe en rotation: interne 45° Voir: Articulations STJ (facette postérieure) Calcanéum (fractures) 118 VUE BRODEN Vue Broden Image: https://musculoskeletalkey.com/radiology-in- foot-and-ankle/ 119 Inversion forcée Cheville Tiroir antérieur VUE DE STRESS Cheville (PÉDIATRIQUE PAS PRÉSENTÉ) Dorsiflexion forcée Cheville Lisfranc : stress abduction 120 INVERSION FORCÉE CHEVILLE Tube : 90° Cible: Centre de la cheville Patient en semi-charge Gants de plomb gardent le pied en inversion Voir: Entorse ligamentaire: 121 TIROIR ANTÉRIEUR Tube : 90° CHEVILLE Cible: Malléole latérale Patient debout ou assis Voir: Plafond tibial  espace médial entre malléole médiale et talus  espace latéral entre malléole latérale et talus 122 DORSIFLEXION FORCÉE Tube : 90° CHEVILLE Cible: Cuboïde / Cunéiforme latéral Patient debout Genoux fléchis Cheville en DF au maximum Voir: Équinisme osseux (talus contre tibia) 123 LISFRANC : STRESS ABDUCTION DP ABDUCTION 2-5 COMPÉTENCES TECHNIQUES DE LA 124 PRISE DE RADIO COMPÉTENCES TECHNIQUES DE LA PRISE DE RADIO 1. Nettoie ses mains avant et après la radiographie avec l’antiseptique 2. (Demander si patiente est enceinte) 1. Mets le tablier de plomb au patient – position adéquate 1. Guide le patient en position correcte pour effectuer la radiologie Qu’est-ce qui est 1. Positionne correctement la cassette en fonction de la vue souhaitée important d’avoir, mais qui ne tient pas d’une 1. Vérifie l’angulation du tube et réajuste au besoin compétence technique ? 1. Effectue la collimation 1. Nettoie le champ d’exposition et le tablier de plomb après chaque patient 1. Choisis les paramètres d’exposition adéquats de la machine en fonction de la vue 1. Identifie correctement le patient : nom, date de naissance et numéro de dossier 1. Identifie le site radiographié (pied droit ou gauche) directement sur la cassette à l’aide des marqueurs métalliques ou dans le logiciel au cours du développement numérique 125 CRITÈRE DE QUALITÉ RADIOLOGIQUE Centrage : région ciblée au centre du cliché, visible en entier (non coupées) Netteté de l’image Contraste suffisant Absence de superposition de corps étranger (Margerie-Mellon and Coustet 2015) 126 EN PRATIQUE Avant de faire une radiographie : déterminer ce que l’on attend de la radio Quelles sont les questions que vous vous posez. En fonction de ce que vous cherchez, vous pourrez choisir les meilleurs clichés (vues ou incidences) pour répondre à votre question clinique (confirmer ou infirmer un diagnostic) La principale précaution à prendre est de vérifier si la patiente est enceinte. 128 RÉFÉRENCE Margerie-Mellon, C. d. and B. Coustet (2015). Imagerie médicale pratique. Paris, Estem. Nègre, A. and F. Rouquet (1980). Précis de technique radiologique. Paris, Doin. Christman, R. A. (2015). Foot and ankle radiology. Philadelphia, Wolters Klumer. Berquist, T. H. (2012). "Imaging of the Foot and Ankle." Note de cours biophysique Julie-Marthe Grenier, DC, DACBR https://car.ca/fr/soins-aux-patients/lignes-directrices-relatives-aux-demandes- dexamen/ 129 RÉFÉRENCE ▪ BRP, Code de sécurité 35, Grands établissements, Santé Canada, 2008. ▪ CCSN, Effets biologiques du rayonnement, 2015. ▪ Daniels, C., Furey, E., The effectiveness of surface lead shielding of gonads outside the primary x-ray beam. Journal of Medical Imaging and Radiation Sciences, 39 (4), 189-191, 2008. ▪ Éditeur offiiel du Québec, chapitre L-0.2, r. 1, Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux, la conservation des organes et des tissus et la disposition des cadavres, 2018. ▪ ICRP, Recommendations of the International Commission on Radiological Protection, Genève, 2007. ▪ ICRP Publication 118, ICRP Statement on Tissue Reactions : Early and Late Effects of Radiation in Normal Tissues and Organs – Threshold Doses for Tissue Reactions in a Radiation Protection Context, Ann. ICRP 41(1/2), 2012. ▪ Paquette, B., Risque de la radiation ionisante à faibles doses, Université de Sherbrooke, 2017. ▪ Santé Canada, Les effets du rayonnement ultraviolet sur la santé, 2017. https://www.canada.ca/fr/sante- canada/services/securite-soleil/effets-rayonnement-ultraviolet-sante.html ▪ UNSCEAR, Report 2008, Volume 1, New York, 2008. ▪ https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Sante/radioprotection/radioprotection-travailleurs/surveillance- travailleurs/Pages/8-rayonnement-cosmique-compagnies-aeriennes.aspx?dId=1a4b6175-bd0d-4d8e-bb93- 978f1d9b132d&dwId=f9ff798c-b874-44d9-868f-10d8e9f0329e#.W5kRXqZKjMV

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