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Summary

This document provides an overview of psychology and psychoanalysis. It contains notes on topics such as communication, complementary relationships, and the concept of hysteria. It refers to work by Freud and other theorists, with a focus on analysing unconscious processes influencing behavior.

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Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Il est difficile d’avancer sur le point de vue du contenu tant que la relation ne se définit pas. → Tant qu’elle ne se définit pas, nous aurons des pathologies de la communication....

Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Il est difficile d’avancer sur le point de vue du contenu tant que la relation ne se définit pas. → Tant qu’elle ne se définit pas, nous aurons des pathologies de la communication. Ce qui est normal c’est une variabilité au sein de la relation : dans une amitié, la majorité du temps il y a la relation symétrique mais il arrive parfois qu’il puisse avoir une relation complémentaire → si notre ami est compétent en informatique et que j’ai un problème d’ordi, alors il m’explique car il est + compétent que moi → Si nous n’acceptons pas cela, ça veut dire que nous avons des problèmes à accepter la relation complémentaire et nous avons une complémentarité rigide Alors qu’il y a des relations + tordues, il y a également la relation méta complémentaire : je fais croire à l’autre qu’il est supérieur à moi et je lui fais croire que j’accepte cette situation mais en réalité, au fond, je ne le pense pas (je ne pense pas que ’il est supérieur à moi) : → c’est le mythe de la relation Reine-Roi → La reine devait s’arranger pour faire croire au roi que c’était lui qui avait la couronne mais elle estimait tjrs que laisser le sort du royaume au roi était dangereux et donc elle s’arrangeait pour pousser le roi pour qu’il puisse prendre les bonnes décisions, de manière subtile → En apparence, on croit que c’est le roi qui a le pouvoir mais, dans les coulisses, c’est la reine qui prend les décisions. → La question de la complémentarité doit se produire de manière détournée, analogique, ce qui suscite une relation qui commence à devenir compliquée. La ainte exprime deux contraintes qui s'opposent → Quoi que nous fassions, du point de vue pragmatique, on fera une expérience négative → Gregory Bateson l'exprime ainsi : "vous êtes damné si vous le faites, vous êtes damné si vous ne le faites pas" 2. Psychanalyse | Freud Voir : (1910) « D’un type particulier de choix d’objet chez l’homme », dans : Œuvres Complètes, vol. X, Paris : PUF, 1993, pp. 191-200 Voir : « La décomposition de la personnalité psychique », dans : S. Freud : Nouvelles conférences sur la psychanalyse, Paris, Gallimard, 1970, pp.80-110. Voir : (1921) « Psychologie des masses et analyse du moi », dans : Œuvres Complètes, vol. XVI, Paris : PUF, 1991, pp. 5-72 Voir : Zizek, Slavoj : Comment lire Lacan, Basse Normandie, Nous, 2011, pp.7-28 (Introduction + chap 1 : « Gestes vides et performatifs : Lacan face au complot de la CIA »). Objet de la psychanalyse : l’inconscient (Ics) Méthode de la psychanalyse : Principe « pathoanalytique », càd, le pathologique nous montre la structure de l’esprit (métaphore du cristal, il faut qu’il soit cassé pour voir structure) → le normal n’est pas étudiable directement car tout se présente en synthèse → il va falloir faire resurgir tous les processus inconscients pour les comprendre de manière consciente 22 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein a) Le symptôme [1 L’hystérie et le symptôme Les symptômes de cette névrose étaient incompréhensibles pour la médecine de l’époque (fin du XIXe). Ex : une femme fait une crise d’hystérie et le médecin s’intéresse à ce qui aurait pu provoquer cette crise. La patiente identifie un élément qui aurait pu la déclencher : Pomme pourrie par terre ? → La médecine répond qu’il n’y a à priori pas de sens entre le stimuli (voir une pomme pourrie) et la réponse (crise d’hystérie). → Si le stimuli avait été : voir un serpent, on aurait pu comprendre le déclenchement de la crise (angoisse) mais là il y a impossibilité de comprendre la relation entre le stimuli et la crise → A l’époque, l’hystérie supposait nécessairement un trouble nerveux Principe Freudien : Demander au malade ce qu’il a à dire par rapport à son symptôme à travers l’association libre Freud interroge les choses autrement : peut-être que l’on se trompe en posant l’idée que ce qui suscite l’angoisse et ensuite la crise serait l’objet en tant que tel et donc cette pomme pourrie → Si le déclencheur est l’objet (la pomme pourrie) on pourrait comprendre que la crise n’ait pas de sens mais, au fond, est-ce qu’il ne serait pas plus pertinent de concevoir que ce n’est pas la pomme qui déclenche la crise mais bien des représentations de cet objet o représentation POMME o représentation POURRIE Technique de l’association libre : Freud demande à la femme de dire tout ce qui lui vient à l’esprit quand elle entend chacun de ces mots (pomme et pourri). → Pour le mot « pomme », elle pense à sa grand-mère, aux fêtes de Noël, à la tarte aux pommes etc. (tous les éléments des évènements familiaux et donc, quelque chose de plutôt positif) Cet associatif se déploie en une structure en arbre. → Pour le mot « pourri » (autre courant associatif), la patiente répond qu’elle se souvient de son opération (hôpital) et elle se souvient de l’odeur de pourri ; puis après elle pense à l’infirmier qui était désagréable,… Il y a également ce déploiement (structure en arbre) qui va finalement mener au souvenir du traumatisme d’un abus sexuel On pourrait donc comprendre que ce qui déclenche le symptôme ce n'est pas l’objet, la pomme pourrie mais le fait que cet objet et sa condition pourrie vient par voie associative titiller une expérience traumatique Le symptôme est alors la tentative pour que ce mauvais souvenir (abus sexuel) NE REVIENNE PAS ! → Pour éviter que ce souvenir revienne la patiente fait un symptôme. → Le symptôme apparait comme étant la possibilité de se couper de cette possibilité de retour de cet élément traumatique à la conscience. → On comprend bien que ce n’est pas que la pomme pourrie (en tant qu’objet) qui l’amènera au déploiement jusqu’à tomber sur ce mauvais souvenir ; elle pourrait également lire un livre qui toucherait à la sphère de son malaise, ce qui sera suffisant pour enclencher une crise [2 Théorie de l’étiologie traumatique de la névrose Freud invente un concept : le refoulement, qui serait une opération psychique qui permet de déloger une expérience et la rendre inconsciente. → Le traumatisme, les souvenirs (représentations et affects) ont été refoulés. → Mais le refoulé n’est pas oublié, il insiste pour se représenter. → Ceci mobilise l’angoisse (qui vient de la résistance de la conscience à l’accueillir) face au retour du refoulé 23 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Le refoulé, le traumatique, fonctionne comme un corps étranger : phénomène déjà décrit par la physiologie, Freud dit que l’hystérique se refoule, mais ce n’est pas un mécanisme qui fonctionne tout le temps : il y a des moments où cela se fissure et donc le traumatisme réapparait parce qu’il y a quelque chose qui vient titiller le traumatique par voie associative. → Il y a toujours un retour de refoulement, parce que le refoulement ne marche pas parfaitement. Ex : une femme était avec son mari qui l’avait humilier devant d’autres personnes et à cause de ce contexte social, elle n’a pas riposté à l’humiliation de son mari → Elle va ainsi intériorisé la peine qu’elle a vécu → Quelque jour plus tard, elle perd la sensibilité dans une de ses joues (symptômes d’hystérie) → Ce symptôme s’est montré à cause de l’intériorisation de l’humiliation → Son expérience douloureuse refoulée est à l’origine de son symptôme [3 Théorie de l’étiologie fantasmatique de la névrose Désirs ics refoulés → angoisse → résistance (angoisse) → formation d’un symptôme/rêve Freud comprend que l’origine de la névrose, n’est pas toujours issue d’un traumatisme vécu, mais d’un fantasme qui peut avoir un caractère traumatique, donc non -assimilable, pour le Moi → Il y a des choses qui nous font accéder à des modalités de satisfaction qui nous sont invivables Un fantasme ce n’est pas quelque chose que j’ai fait ou qui a eu lieu dans ma vie. Un fantasme c’est une formation du désir et donc dire que l’on refoule des fantasmes renvoie à quelque chose d’inouï : l’humain peut refouler des choses qu’il n’a jamais fait parce que ses désirs sont noués à une forme de satisfaction qu’il ne peut pas accepter en lui Exemple de Freud : À la puberté, des patients ont connu le phénomène naturel qui consiste à investir des objets d’amour extérieurs à la famille. → Cependant, lorsqu’il y a cet investissement de la libido, ces jeunes vont connaître dans la famille des empêchements : les adultes mettent des empêchements, des barrières à ces jeunes. → La libido (considérée comme une énergie) en est alors affectée : elle essaie de trouver une autre voie. → S’il y a un empêchement à la libido, il y aura psychiquement chez ses jeunes hommes une régression. → Cela signifie que la libido va emprunter un chemin antérieur : ces jeunes se verront investir des objets d’amour déjà connus et donc des objets de la famille, ce qui mène à la formation progressive des fantasmes incestueux. → Le jeune le vit évidemment comme une catastrophe et ressent de l’angoisse vis-à-vis de ces fantasmes. → Comme il y a du fantasme, le jeune fait un refoulement du fantasme, parce que ce fantasme lui parait comme un désir inacceptable, honteux, ce qui lui procure un sentiment fort d’angoisse → Symptôme : il ne peut pas avoir de relation sexuelles avec d’autres femmes, car il ne peut pas investir car ça l’angoisse : il refuse à accomplir un acte équivalent à l’inceste (investir dans quelqu’un qu’il aime) Libido → Empêchement réel → Régression → Investi des objets familiaux → angoisse → refoulement Une énergie Par les De la Désir d’objet Désir Ne fonctionne parents libido d’amour inacceptable pas à 100% 24 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein [4 Le rêve La formation des rêves met en évidence la même logique → Le rêve manifeste : formation de comprimés qui déforme partiellement le rêve latent o Scénario du rêve tel qu'il apparaît dans le souvenir que le rêveur en garde. Le contenu manifeste des rêves des adultes est souvent confus et absurde. o Le sens du contenu manifeste n'apparaît que par sa mise en relation avec un contenu latent caché dont il est la manifestation symbolique o conscient → Le rêve latent : désir représenté par le rêve o Ensemble des pensées refoulées qui sont à l'origine du rêve mais dont le rêveur n'a pas immédiatement conscience. o Le contenu latent est restitué à partir du contenu manifeste grâce à l'association libre des idées. o Le contenu latent est le sens du contenu manifeste o inconscient Rêves latents → Travail d’élaboration → Rêves manifeste Ces deux parties du rêves sont séparées par la censure : sorte de couvercle posé sur l’inconscient empêchant les idées dérangeantes, interdites, etc. d’émerger Puisque le Moi s’angoisse face au désir ics, il transforme les représentations du rêve à travers les mécanismes du processus primaire (type de travail de l’esprit qui fonctionne avec des opérations distinctes de celle que l’on utilise lorsque nous somme réveillés qui ne connaît ni la négation, ni la contradiction, ni l’espace, ni la causalité et n’obéit pas à la logique) et de l’élaboration secondaire (« réécriture » ou « scénarisation », qui permet le souvenir du rêve et son récit), donnant lieu à la formation du rêve manifeste. → Le rêve réalise le désir (même si le sujet n’en sait rien et qu’il trouve éventuellement que son rêve est absurde) et aussi les exigences de la censure. → Le rêve est donc une formation de compromis, comme le symptôme → Le sujet réalise son désir sans en avoir conscience Le rêve manifeste peut aussi être considéré comme ayant la structure d’un rebus (formation signifiante et imagée dans laquelle on montre des images que l’on doit tenter de lire) : → le rêves manifeste peut décrire en images le rêve latent et donc le désir → il faut aller chercher à identifier toutes ces images du rêves qui sont en réalité des symboles → il faudra analysé chaque élément de ce rêve individuellement par la libre-association C’est la structure de toutes les formations de l’inconscient : symptômes, rêves, lapsus, actes manqués, et d’autres. Freud va ensuite appliquer cette idée à l’analyse des productions culturelles, tel que l’art, les croyances primitives, les mythes, le folklore, etc. Le travail du rêve : Le travail du rêve correspond à tout ce que fais la censure pour déguiser les désirs et pulsions de l’ics : pour transformer le contenu latent en contenu manifeste Pour ça, le rêve latent subira certaine transformations qui vont rendre les choses plus acceptable au conscient → Condensation : quelque chose vient créer des raccourcis entre les représentations → Déplacement : rendre les choses importantes moins importantes dans le rêve (pour ça que les éléments les plus insuffisants peuvent cacher un contenu latent très important) → Symbolisation : tout est transformé en images, qui est le langage du rêve → Absence de négation 25 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Les topiques : La division de l'appareil psychique chez Freud est essentielle : elle correspond à la première et deuxième topique qui sont complémentaires. Première topique Conscient : notre conscience ne représente que 1/10 de notre personnalité Préconscient : correspond à tout ce qui n’est pas conscient mais qui peut le devenir, renvoie à tout ce que j’ai oublié mais qui ne produit pas des effets, ne détermine pas des comportements ou des symptômes Inconscient : forme et détermine des aspect du sujet → C’est une force explicative du comportement et de la personnalité (traits de caractères par exemple). → Il est une force et pas seulement une non-conscience → On y retrouve tous nos désirs inconscients qui ont été reparessé Seconde topique Ça : lieu où naissent les pulsions, le réservoir à libido, il s’affirme aveuglément selon le principe de plaisir → Je veux faire ça tout de suite Surmoi : représente la barrière de critique auto-imposée, intériorisée, il renvoie aux éléments culturels (interdits, parricide, inceste, héritiers du complexe d'œdipe). Il est l'instance à l'origine de la culpabilité parce qu'il critique et juge le MOI → Toutes les restrictions qui s’imposent à nous → Il est à la fois conscient et inconscient → Ce n’est pas bien de faire ca La personnalité, le MOI va émerger d’un conflit entre le ça et le surmoi → L’un veut quelque chose et l’autre le limite Moi : renvoie à l'unité du sujet, de sa personnalité → il se caractérise par la raison (la pensée) et le narcissisme (idéal du moi) → le moi est le responsable des mécanismes de défense inconscients → Nous permet de rentrer en contact avec la réalité intérieure et extérieure → On va trouver un compromis Fort MOI : on arrive à bien faire la balance entre le ca et le surmoi = personnalité saine Faible MOI : → déséquilibre du surmoi = sociopathe → déséquilibre du ça = névrosé, tous nos instincts sont reprimés Le refoulement est un filtre que le Surmoi propose, et que le Moi utilise 26 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein b) Le complexe d’Œdipe [1 Configuration préœdipienne Relation duelle mère-enfant : Il y a de toute évidence un lien psychique mère-enfant très différent au lien psychique père-enfant, qui se manifeste dans un tas de phénomènes. Par exemple, une mère le soir, au moindre bruit du bébé (même un bâillement), se réveille tandis qu’un bruit fort, elle ne l’entend pas. Stern appelle cela la configuration maternelle. Dans ce contexte, ce qu’on observe c’est que les enfants sont prêts à être ce que l’autre désire, il est l’objet qui comble le désir de sa mère La mère veut quelque chose et donc l’enfant fera tout pour essayer de correspondre à ce qu’elle veut, même si cela est une position cauchemardesque : l’enfant préfère cela plutôt que l’on soit indifférent à lui Cette configuration donne lieu à une satisfaction narcissique pour conserver une unité, une plénitude → Le narcissisme impliquera toujours la recherche d’être l’objet qui comble l’autre pour former une unité Exemple : Patiente qui vient le voir car elle « se casse tout le temps » (traduction littérale = « me quebro », je me mets à pleurer) et qu’elle pleure à des moments bizarres (symptôme problématique) → elle parle de sa vie et dit qu’elle est adoptée (l’a toujours su), qu’est contente de son travail de sa vie, etc. mais a tendance à rester à la maison malgré sa vie sociale, car elle s’est fracturé presque tous les os (lien avec « me quebro ») → Au fur et à mesure ils se rendent compte qu’elle a été investie par sa mère → Quand elle était petite, à 7ans, elle a découvert une vitrine de poupées de porcelaine dans le grenier et sa mère lui explique qu’elle faisait une collection jusqu’à ce qu’elle soit arrivée → La patiente a compris cela, comme si elle était la dernière poupée qui venait clôturer la collection → En se rendant compte de cela, elle se rend compte également que sa mère l’a toujours traitée comme une poupée en porcelaine (inquiète, l’emmène chez le médecin tout le temps, toujours aujourd’hui) → Il y avait ici une sorte de dialogue inconscient : la patiente voulait être l’objet qui comble le bonheur de sa mère et être sa dernière poupée en porcelaine Appréhension de sa propre image : Exemple : Lorsqu’un bébé humain (Pierre) passe devant un miroir et qu’on lui demande « Où est Pierre ? », le bébé signale l’image du miroir. Appréhender sa propre image est spécifique de l’humain. L’enfant ne fait pas qu’une appréhension intellectuelle, en vérité, l’enfant ressent une jubilation. Il passe son temps à se regarder dans le miroir et, ce faisant, il capte son image dans le miroir. → Pourquoi une jubilation : car l’enfant n’a pas une expérience unitaire de son corps, de lui-même → Lorsqu’il se voit dans un miroir, il comble et arrive à cette unité manquante et satisfait son narcissisme EN GROS le MOI est une unité, un idéal, une perfection et nous passons beaucoup de temps à essayer de conserver cette unité pour satisfaire notre narcissisme MAIS il y aura toujours des ratages de cette illusion narcissique, → ex pour la relation mère-enfant : l’arrivée de frères/sœurs, l’indisponibilité de la mère, tous les indices qui pourraient indiquer au sujet que la mère à un désir investis ailleurs Le narcissisme : Culture → contraintes sociales (éléments extérieurs à nous) -> nous pousse au refoulement MAIS il y également une force interne du sujet : le Narcissisme → Pour Freud c’est la force fondamentale qui va conduire au refoulement du désir → Relation conflictuelle entre désir et narcissisme du sujet 27 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Ex : Femme qui perd de l’intérêt pour son boulot : pas de motivation, pas envie de se lever le matin, perdre de l’appétit, irritabilité → Elle était angoissée de ce que cet état peut avoir su conséquences sur les autres → Fait un rêve qu’elle marche dans un pré o Lui rappelle la scala de milan => rêve de petite fille de danser là → Ce désir de danser n’est rien devenu → Elle avait dit a 13 ans à sa maman qu’elle voulait être danseuse : sa maman lui a dit qu’il n’en était pas question o Or elle avait une place investie dans le désir maternel → Apres ca elle n’en n’ont plus parlé : comme si cette envie de danser n’existait plus o Elle a refouler son désir de danser parce qu’il menace sa place dans le désir maternel o Le désir aurait poussé à la perte de quelque chose o Narcissise = désir d’être ce que l’autre veut que l’on soit Narcissisme secondaire : se constitue dans le rapport à l’autre → Dans une quête de l’unité Narcissisme primaire : libido de la représentation corporelle du moi → l’enfant est fasciné de découvrir l’image de son propre corps dans le miroir → Il a également une structure relationnelle [2 Configuration œdipienne Apparition du tiers dans la structure : L’Œdipe implique l’apparition du tiers dans cette structure duelle du lien Ce qui importe c’est qu’il y ait un préœdipien. père dans le contexte mais pas → Dans le modèle concret de l’Œdipe, ce tiers est le père. nécessairement un père dans la → Mais le père qui est découvert comme investi par le désir de la mère famille ou du moins une fonction (l’enfant savait qu’il y avait un père mais il ne savait pas qu’il avait paternelle/maternelle. La cette signification) fonction tierce suffit : il y a des → Ceci est fondamental car, désormais, le père existe pour le sujet mères ou des familles autrement, car le désir de sa mère pour lui, change la valeur du père monoparentales qui font exister cette fonction (par le travail, une L’enfant sait qu’il y a un père dans la famille mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’il autre personne, etc.) est désiré par notre mère. Cette découverte, qui se fait tôt ou tard, change l’avis, l’identité, la place. → Si la mère désigne le tiers (le père), cela suscite en moi un choc : tout ce que ma mère m’a dit (« tu es tout pour moi ») s’avère être en réalité faux. → On se pose alors une question identitaire dans le sens où toutes les identifications du moi qui se sont construites jusque-là vont faire crise existentielle : quelle est ma signification, ma place ? → De ce fait, je vais devoir me construire une autre modalité pour répondre à la question « Qui suis-je ? » Ex : durant toute sa vie, le père d’une patiente n’avait pas trop compté et il a dû partir 3 mois à l’étranger pour son travail. La patiente ne ressent pas forcément l’absence du père mais ressent un choc quand il se rend compte que la mère appelle son père pendant des heures pour lui demander de revenir. → La patiente avait entretenu un mythes (paradigme) ou la mère ne désirait pas le père et ce mythe s’est brisé 28 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Crise identitaire : La cirse Œdipienne est une crise identitaire, ou les repères du Moi vacillent → Produit une rupture : le complexe de castration → L’enfant ne sait plus très bien quelle est sa place → Peut provoquer de l’angoisse, de la douleur et ainsi prendre des proportions énormes → Cette question de saisir ce que l’autre désir chez l’autre implique tout un travail qui amène des conséquences sur la manière de se représenter Puisque ça peut provoquer de l’angoisse, il est tout à fait concevable que l’enfant essaye de refouler cette angoisse et ainsi chercher à la nier → « ce n’est pas vrai, ma mère ne désire rien sauf moi. » Restructuration de l’identité du sujet : Le sujet est conduit à construire son « identité », sa position, autrement : → ne pas être l’objet du désir de l’autre, → mais avoir ou pas ce que l’autre désire Sur les plan des identifications, il se produit un passage de l’être à l’avoir La différence des sexes : Fascination du tiers : Qu’est–ce que le père a qui intéresse autant ma mère ? On peut comprendre que même dans le cas où il est vu comme un rival, le tiers nous parait fascinant : il a quelque chose qui fait que maman s’intéresse à lui, ce qui suscite une curiosité, une inquiétude à l’enfant. → Qu’est-ce que le tiers a qui suscite le désir de maman ? (expérience de la jalousie). → Il se pose cette question pour tenter d’avoir la qualité qui suscite le désir de maman pour son père, afin de se l’approprier et de « reconquérir » maman. L’enfant trouvera une réponse à toutes ces questions par la différence des sexes La différence : L’enfant se rend bien compte qu’il y a une diversité mais ça ne veut pas dire qu’il remarque la différence des sexes → les enfants, à un certain âge, quand on leur demandait de dessiner des Hommes nus, 80% d’entre eux les dessinait avec un pénis. La différence des sexes ne vient pas d’emblée à l’esprit des enfants. D’un point de vue logique, quelle est la manière la plus simples de faire une différence entre les hommes et les femmes ? En regardant le sexe → L’enfant va se rendre compte que certains ont le phallus et d’autres ne l’ont pas : il va organiser psychiquement la manière infantile de différencier les sexes Si on est dans le déni, on part du principe que notre mère a tout, elle ne désire rien : même pas un phallus puisqu’elle l’a déjà → Le déni permet de NIER la différence des sexes entre Homme et Femme et se dire que ma mère a déjà tout : elle n’a pas besoin de son père, elle ne le désire pas → C’est un déni de la fonction du père En sortant de l’hypothèse du déni : L’enfant va désirer ce qui lui manque et va faire une identification à la fonction paternelle. De par le fait d’être là, le tiers produit une coupure (phénomène de castration) du lien qu’il y a entre la mère et l’enfant 29 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Fantasme et interdit de l’inceste : L’Interdit est variable : → Il y a des cultures qui, par exemple, n’interdisent pas le meurtre. On pourrait donc dire que l’interdit de l’inceste, comme tous les autres interdits, est variable ! → MAIS, Levi Strauss met en évidence le fait que l’interdit de l’inceste est le SEUL interdit universel L’interdit de l’inceste participe à quelque chose qui a l’air culturel mais qui, en réalité, relève de la nature. → C’est en cela que l’on dit que l’interdit de l’inceste marque la passage du stade de la nature à la culture → L’interdit de l’inceste est comme une charnière entre nature et culture. L’Œdipe est une situation complexe : l’interdit de l’inceste est un modèle culturel de frontière symbolique pour transmettre le rapport à la loi : → La loi force à un renoncement à travers l’interdit → La loi permet de sortir de la position d’objet de et pour l’autre [3 Liquidation du complexe d’Œdipe : formation du Surmoi L’œdipe se termine avec une identification à un trait qui va fonctionner comme un symbole de l’autre et qui va aider à former le SURMOI (condenser toutes les réalités normatives pour réguler nos relation aux autres) Ex : à un certain âge, l’enfant va arrêter de crier quand on le contrarie, car il désire préserver l’amour de l’autre et donc obéit → Il est marqué par la norme (manière de ne pas perdre l’amour) → les enfants désirent préserver l’amour de l’autre et donc, obéir est une manière de s’assurer de ne pas perdre l’autre et son amour pour moi → ainsi ils intériorisent les interdits Les interdits vont constituer le SURMOI mais il n’est pas fait que d’interdits, il est aussi fait d’idéaux (idéal du moi) → Les idéaux sont des dérivés du narcissisme → L’interdit : interdits, tu ne dois pas → L’idéal : impératif, tu dois Le totémisme : Totémisme = la manière la plus primitive d’organisation sociale → Organisation des groupes sociaux autour d’un totem → Le totem est une marque d’appartenance et en meme temps le fondement de toute loi, de toute norme Dans son livre Totem et Tabou, Freud aborde la question du lien social par un autre biais. → Il interprète l’origine du lien social comme un prolongement de l’origine du Totémisme Freud remarque que dans ces clans totémique, il y avait un grand nombre d’interdits « absurdes », simplement parce que le totem l’avait commandé ainsi → Ex : interdit de manger l’animal totémique, sauf une fois par an, lors de la fête rituelle du clan → il voit dans le totem un équivalent social du SURMOI : une formation symbolique qui opère comme le fondement de la Loi et de l’interdit 30 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein La horde primitive Robertson Smith propose que le totémisme n’est qu’une solution à un état d’organisation préalable, que Freud appelle la horde primitive. → Avant de devenir totémiste, les hommes auraient vécu avec un modèle de fonctionnement semblable aux primates supérieurs (gorille). → Il y a un mâle dominant du troupeau : un père originaire qui aurait été une forme de tyran qui dictait la Loi. → Entre autres, il aurait infligé aux humains de ce groupe une privation : la privation de l’accouplement avec les femelles du troupeau qui lui était donc réservées → Il a ainsi produit une privation, ce qui aurait suscité une révolte parmi les frères de ce troupeau originaire. → Cette révolte aurait conduit à tuer le père (parricide) et le manger. Le père présente une ambivalence : il est mort mais idéalisé par sa force et son pouvoir Remarque : pourquoi manger le père ? Dans toute l’Antiquité, on trouve des traces de cette idée qu’une fois que nous avons tué l’ennemi, respecté par sa force, nous devrions manger une partie de son corps, afin de récupérer un peu de cette force que nous admirons. Ainsi, en mangeant le père, on s’en approprie les caractères que nous admirons : sa force, son courage, sa puissance Une fois que l’on aurait tué et mangé le père : comment fait-on pour vivre ensemble ? → Remettre un autre à la place n’aurait rien changé, car la structure du pouvoir serait resté identiques → Coup de génie des hommes : création du totem Le totem représente le père mort et opère comme le fondement de toute loi → C’est une structure symbolique → Étant mort, ce père est beaucoup plus efficace pour l’organisation sociale parce que ce père mort peut susciter la soumission par le totem qui lui, peut susciter l’adhésion à la Loi. Ex : La C° américaine écrite par les Pères Fondateurs est l’une des plus dures Constitutions à modifier → La modifier est comme donner un coup de canif au totem, c’est interdit et sacré Lien entre totémisme et complexe d’Œdipe : Freud ne manque pas de saisir l’analogie de structure de ce processus du formation de Totem avec la formation du Surmoi, au niveau de l’individu, que l’on a appelé jusqu’à présent le Complexe d’Œdipe : → On a un tiers qui par sa seul fonction, fonde des interdits et des règles → Refoulement du meurtre orignal du père = lien avec le complexe Totem = surmoi collectif, du clan Surmoi = totem intérieur, formation au centre de nos interdits Horde primitive Complexe d’Œdipe Tyran (père originaire) Père (tiers) Privation (de la jouissance des femmes) Interdit de l’inceste Révolte et parricide Révolte et fantasme de parricide Manger le père mort Identification au père “mort” Création du totem Formation du surmoi 31 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein [4 L’approche du social En plus de l’analyse du Totémisme comme origine du lien social, Freud tente un autre approche en essayant de comprendre les comportements des foules → La « Psychologie des masses et analyse du moi » est une tentative de comprendre ce sur quoi repose le lien social. → Ce n’est pas la suggestion qui explique le comportement unifié d’une foule, mais l’identification au leader , mis à la place de l’idéal de chacun. L’idéal commun soude la masse, fait lien. Psychologie des foules : Il va s’inspirer de Gustave Lebon et sa psychologie des foules → L’individu a l’air de perdre ses compétences morales qu’il a habituellement. → Or, dans la foule, ces compétences ont l’air d’être abolies. La raison, la réflexivité, l’intelligence sont abolis : on n’est plus en mesure de négocier rationnellement. → On a affaire à quelqu’un qui se permet de faire des choses qu’il ne ferait jamais seul et peut accomplir le pire → De ces foules, il émerge toujours un Leader, quelqu’un qui se met à mener ce groupe. Si on regarde les comportements des gens dans ces foules, on a l’impression que le leader a une influence très puissante dans le comportement de la foule → Freud se met donc à réfléchir en se disant qu’en partant de là, comment peut-on expliquer ce phénomène ? L’hypnose : L’hypnose, qui était très en vogue à l’époque, a servi d’inspiration pour comprendre l’hypnotisation de la foule par le leader. L’hypnose ne marchera qu’à condition que l’hypnotisé regarde l’hypnotiseur. → Il se passe un processus d’influence : l’hypnotiseur ne fait que parler et dans ce processus, l’individu entre dans un état psychique particulier. → Dans cet état modifié de conscience, l’individu est capable de répondre à des injonctions particulières. Il fait des choses qu’il ne ferait jamais seul, avec sa conscience. Il a un comportement extrêmement assujetti à l’hypnotiseur. On sait en même temps que la capacité des hypnotiseurs d’hypnotiser dépend de ces facteurs. → Il y a des gens qui ont un grand degré de suggestionnabilité et d’autres pas. Dans les foules, nous devenons suggestionnables par rapport au leader et aux autres qui sont dans la foule. → La foule commence à fonder une unité psychique : chacun devient la quête de résonance d’une autre personnalité collective qu’est la foule. MAIS pour Freud, ce n’est pas un bon raisonnement, car on ressoud l’énigme par une autre énigme → Les hommes agissent comme ca en foule à cause de leur suggestionnabilité → Mais c’est quoi la suggestionnabilité ? C’est de la tautologie : une phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne puisse être que vraie → On essaye d’expliquer un comportement humain en postulant un comportement qui est déjà à la base → Ex : il est violent car il a un instant violet Concept d’identification : Inspiration du concret : Un pensionnat féminin de Vienne se réveille en pleurs : « Hystérie dans le pensionnat à Vienne » apparait comme gros titre dans les journaux. Freud trouve des indications que certains journalistes donnent : une des filles (Marie) avait reçu une lettre de son fiancé lui annonçant la fin de ses fiançailles, ce qui la fait pleurer. Le lendemain, tout le pensionnat pleure. N’y a-t-il pas un lien entre ces deux phénomènes ? → Freud fait donc l’hypothèse suivante : les filles se sentent identifiées aux pleurs de la fille. C’est une identification symbolique. 32 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein → Inconsciemment, cela veut dire qu’elles aussi ont eu un fiancé. Marie devient en quelque sorte un leader (« moi aussi j’ai eu un fiancé ») parce qu’elle avait un Idéal : avoir un fiancé. → Quand tout le monde pleure, cela veut dire que les membres de la foule mettent Marie à la place de l’idéal du moi. → Il y a une identification entre les filles au niveau de l’idéal et NON PAS DU MOI. Les filles partagent à ce moment-là le même idéal. Elles éprouvent une satisfaction rétrospective du désir. Le concept Lorsque nous sommes tous porteurs du même idéal, se produit alors cette expérience de se souder et être proche les uns des autres. Pas parce qu’on se mimétise les uns les autres mais parce qu’on partage le même idéal. → Chacun va venir s’identifier au Leader comme un idéal du Moi : le leader fait ce que nous aimerions faire → Quand tout le monde partage un meme idéal, on se soude et la foule se forme Types de foules : Cas particulier de l’armée L’armée est une institution singulière parce qu’elle est particulièrement hiérarchisée. Quand quelqu’un rentre à l’armée, il doit apprendre à différencier les statuts de tous les membres de l’institution. → Les comportements, au départ, très hétérogènes et éclatés, commencent petit à petit à s’uniformiser à l’image de l’uniforme. → Aussi, les personnes, psychiquement, commencent à se souder comme une troupe. Comment se produit ce processus ? → On est soumis à un processus où les leaders sont identifiés d’emblée. → Tout le monde est attendu à s’identifier à eux. Tout est fait pour : chansons, textes, cris, images accompagnées de phrases que certains héros auraient dit, servent à consolider l’identification : mettre le leader à la place de l’idéal c) Le déni Si je veux que quelqu’un arrête de nier je dois l’aider à mettre des mots sur son angoisse Le rôle des blague = diminuer l’angoisse → Sorte forme de déni → l’humour nous aide à minimiser les enjeux et rendre les choses plus approchable Le déni, bien qu’étant un mécanisme qui entrave notre rapport à la réalité, qui empêche et diminue nos capacité d’action, est indissociable à nos vies → il est impossible de vivre sans un peu de déni → C’est ça la complexité de la chose 33

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