Bac 3 VT 2019-2020 Microbiology Chapter 10 PDF

Summary

This document covers bacterial genetics, focusing on mutation and DNA repair mechanisms, and how bacteria develop resistance to antibiotics. It also discusses the creation of genetic variability through horizontal gene transfer and transposition. This is an undergraduate-level microbiology textbook chapter, not an exam paper.

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LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 La concentration en AB atteinte sur le site de l’infection doit-être suffisante, donc il faut travailler sur la dose, la voie d’administration, la vitesse d’absorption et la vitesse de métabolisation/ excrétion. 1. Mutation et réparation de l’ADN : Les bactéries s...

LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 La concentration en AB atteinte sur le site de l’infection doit-être suffisante, donc il faut travailler sur la dose, la voie d’administration, la vitesse d’absorption et la vitesse de métabolisation/ excrétion. 1. Mutation et réparation de l’ADN : Les bactéries sont soumises à des mutations spontanées ou induites par des mutagènes. Ces cellules ont des mécanismes de réparation de l’ADN. Ces cellules ont plus de mécanismes de réparation de l’ADN que nous. Par exemple : certaine bactéries sont capables d’utiliser des mécanismes tel qu’utiliser la lumière et certaine enzyme pour réparer des dimères de thymine. ➔ Donc, les bactéries ont des mécanismes de réparation de l’ADN qui peuvent-être, pour certain, plus avancés que les notres. Il y a une particularité dans les mécanismes de réparation qui est qu’une bactérie, contrairement à nous, quand elle a son génome abimé, elle ne va pas apoptoser. Alors que lorsque nos cellules sont soumises à un stress qui vient endomager leur génome, elle vont avoir un choix qui sera de soit réparer leur génome, soit de se suicider. Souvent, lorsque le génome de la cellule est vraiment abimé, et bien la cellule choisit de se suicider pour le bien de l’organisme en entier puisque on ne veut pas accumuler des cellules défectueuses. 107 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Une bactérie n’a pas se choix et ne va pas se sacrifier pour l’organisme en entier puisqu’elle est unicellulaire. Dès lors, les bactéries ont une : i. Réponse SOS : C’est une réponse qui fait que la bactérie va quand même répliquer son génome même s’il y a beaucoup d’erreur et vera bien ce que ça donne à la fin. Cela est basé sur un système particulier de polymérase de translesion capable de répliquer l’ADN endommagé. Elles vont en fait copier l’ADN à partir d’un modèle. Et quand ces polymérases sont en face du nucléotide qu’elles doivent copier et qu’en fait il n’y en a pas, elles vont inventer un truc, créer et fixer une mutation. Cela explique que parfois, le taux d’erreur dans les génome bactérien est plus grand. Ici nous avons la création d’un site abasique. Le G a disparu. Et bien, cette séquence avec un trou sera quand même complémenté parce que la polymérase de translesion passe et mets quelque chose au hasard. Les mutations et le système SOS sont donc des sources de variation génétique. 2. Création de la variabilité génétique I. Variabilité génétique par transfert horizontal de gènes : Ce qui nous intéresse c’est ce concept de transfert horizontal (transfert qui se passe même entre des sps totalement différentes) de gène. 108 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 C’est possible chez des organismes éloigné phylogénétiquement à condition qu’ils partagent la même niche écologique. Ce transfert horizontal de gène entre des bactéries qui peuvent être totalement éloignées phylogénétiquement permet l’échange de gène de résistance aux antibiotiques. II. Variabilité génétique par la transposition : Dans le génome de bactérie, il y a des éléments génétiques mobiles qui savent se copier et se coller ailleurs. Cela participe aussi à la diversité génétique. 3. Création de la variabilité génétique par transfert horizontal de gènes : 3 grands mots importants : 1. conjugaison: ADN transféré lors d’un contact physique direct et temporaire entre 2 bactéries par ce pili sexuel. 2. transformation: transfert d’ADN nu. → Une bactérie va capter de l’ADN dans son milieu extra-cellulaire. Il n’y apas de lien phylogénétique entre la bactérie qui récolte et le matériel génétique. 3. transduction: transport d’ADN bactérien par des virus bactérien. Nature de l’ADN exogène : Ce qui est transferé est soit du plasmide, soit de l’ADN non plasmide. Devenir de l’ADN transferé : L’ADN transferé va soit se maintenir sous forme de plasmide, soit être intégré dans le genome du receveur, soit être dégradé (la bactérie peut choisir de ne pas intégrer cette information génétique). 109 LIKIN Salomé i. Bac 3 VT 2019-2020 Conjugaison : C’est un bactérie qui vient envoyer un plasmide dans une autre bactérie. La base de cette conjugaison est orchestrée par le plasmide F (F pour fertilité) contenant tous les gènes codant pour la construction de ce pilus sexuel qui est un tube qui va venir envoyer le matériel génétique d’une bactérie à une autre. Ce plasmide F dans la bactérie donneur va se répliquer et un brin sera injecté dans la cellule receveuse via le pili sexuel. Le plasmide F sera donc copié dans la nouvelle cellule qui devient, elle aussi capable de transmettre cette information à d’autre bactérie. Réplication en cercle roulant du plasmide F par le relaxosome : Lors ce qu’une bactérie transmet son plasmide, il n’y a qu’un seul des 2 brins du plasmide qui est transmit. Ici nous avons plasmide de la cellule receveuse, il y a une cassure dans la séquence. Comme il n’y a qu’un seul des 2 brin qui est synthétisé et transmis par les pilis, la complémentarité se fera dans la cellule receveuse. 110 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Il y a sur un plasmide tous les gènes codants pour le pili sexuel, des séquence IS (séquence permettant au plasmide de s’insérer dans le chromosome bactérien) → grâce à cela le plasmide sait rentrer et sortir du chromosome bactérien. Le plasmide est capable, grâce à ces séquence de rentrer dans le chromosome et est quand même toujours capable de coder pour le pilli sexuel. Et là, ce que la bactérie peut faire, c’est répliquer/ transmettre, non pas seulement du plasmide mais aussi une section de l’ADN chromosomique. Donc, quand le plasmide est intégré, la bactérie sait donner à la bactérie receveuse une partie de son génome. La bactérie receveuse, quant à elle choisi d’accepter ou non cette information génétique. Conjugaison F’ : 111 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 On parlera de conjugaison F’ quand ce plasmide F est rentré dans le génome. Parfois, quand il en sort il prends avec lui un fragment du génome chromosomique de la bactérie. À partir de là, il peut se copier et se retrouver dans la bactérie receveuse. ii. Transformation : La transformation est la capacité d’une bactérie à aller choper le matériel génétique qui nage autours d’elle (plasmide, fragment d’ADN). Ce mécanisme est régulé par la bactérie. La bactérie est dite compétante quand elle est capable d’absorber de tels fragments. Une bactérie peut choisir d’être compétante. Imaginons qu’elle ait détruit, par une bactériocine ses voisines et donc autours d’elle il y a une soupe d’ADN et de plasmide et donc, la bactérie peut choisir de coder pour le transformasome qui va la rendre compétante à piquer du matériel génétique autours d’elle. Le transformasome : L’ADN qui flotte autours de la bactérie ne rentre pas dedans par magie. Non, elle utilise le transformasome. Au labo on utilise assez couramment cette technique de transformation. Donc, quand on veut faire rentrer un plasmide dans une bactérie. On utilise 2 approche : On peut les faire rentrer par électrochoc : 112 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 On va venir cultiver nos bactéries qui doivent-être en phase exponentielle. On va les culoter et on va mélanger à nos bactéries le plasmide que l’on veut faire rentrer dans une cuvette. Ensuite on va mettre la cuvette entre 2 électrodes où on va créer une différence de potentiel. Entre les 2 électrodes il n’y a pas de courant qui passe, c’est une différence de charge parce que si non on va toaster nos bactéries. Cette différence de potentiel va permettre au plasmide de se faire rentrer dans la bactérie et de coder pour des protéines qui nous intéresse. Le choc thermique en présence de chlorure de calcium : 113 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 On cultive nos bactéries que l’on suspend dans une solution de chlorure de calcium. On les mets en présence de notre plasmide et on chauffe ces bactérie en leur faisant subir un choc thermique qui va permettre au plasmide de rentrer dans la bactérie. Le chlorure de calcium vient compenser les charges négatives de notre plasmide pour lui permettre de rentrer dans la bactérie. iii. transduction : Les bacteriophages sont de très bon véhicules pour échanger le matériel génétique entre les bactéries. ! Cet échange se fait entre des souches bactérienne très proche alors que la transformation permet des échanges entre des souches bactériennes éloignée phylogénétiquement. Le phage va en fait utiliser la bactérie pour se répliquer lui. 114 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Donc il insère son ADN génomique qui va coder pour la production de nouveau phage. À l’intérieur de chacun de ces phages, il y a un nv génome de phage. Il y a un peu d’ADN de la bactérie qui est encapsidé dans le phage. Quand le phage vient se répliquer, il vient découper l’ADN de la cellule. Cet ADN rentre parfois dans la capside au lieu du génome du phage. Cela pose problème parce que le phage, lorsqu’il va infecter une autre bactérie, il va injecter du génome bactérien mais pas du génome du phage. Donc c’est une impasse pour le phage. Le phage, malgrés lui, vient échanger de l’iinformation génétique entre bactérie. Certain phage ont une partie de leur cycle de vie qui n’est pas lutique. On parlera de cycle lisogénique. - Cycle lytique : certain phage infecte, produisent des phages et lyse. Cycle lisogénique : alors que d’autre on la capacité de ne pas tuer directement leur hôte. Ils vont faire pénétrer leur génome dans le chromosome de la bactérie. On appellera ça un prophage. Le prophage : c’est le génome du phage qui s’insère dans le génome de l’hôte. Et de là il profite la division de l’hôte pour se diviser lui. À un moment donné, le phage peu s’exciser du génome chromosomique pour reproduire des phages. 115 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Transduction spécialisée : Parfois le prophage, en s’excisant, il fait le travail à moitié. Au lieu de repartir avec seulement la séquence du phage, il vient embarquer de la séquence génomique de notre bactérie (bleu). Il va coder des nv petits phages contenant de la séquence génétique du phage et de la bactérie. Il apportera donc de la séquence bactérienne aux cellules qui seront infectée. 4. Création de la variabilité génétique par transposition : Les éléments transposable = transposons = petites séquences d’ADN qui savent sse déplacer dans le génome de manière autonome. Il y a 2 types de transposition : - Simple : la séquence se coupe à un endroit et s’insère dans un autre. Ces transposons sont un gène de la transposase qui va permettre à une séquence d’aller se couper et se coller ailleurs. 116 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Certain transposons sont dit composite ou complexe : cela veut dire qu’en plus de cette transposase, ils ont, par exemple, un gène de résistance pour un AB. Donc ce transposons pourra éventuellement se couper d’un endroit, aller s’insérer éventuellement dans un plasmide puis être donné à une autre bactérie. - Copier-coller : elle se duplique et s’insère à différents endroits du chromosomes. Ils ont aussi la capacité d’aller se copier dans les plasmides. Le transposons fait une espèce de petite boucle et à l’extrémité de cette séquence, il y a une transposase qui va faire des coupure dans l’ADN receveur pour l’insérer dedans. Les éléments transposables peuvent : - Provoquer des mutations. - Allumer ou éteindre des gènes. - Favoriser l’insertion de plasmides dans le chromosome. - Apporter des gènes de résistance aux antibiotiques. Les transposons et les plasmides se combinent donc pour créer de la variété. 5. Taxonomie microbienne : - 117 Taxonomie = science de l’identification, la nomenclature (système binomial) et classification des organismes vivants Les rangs taxonomiques sont structurés comme un arbre qui est arrangement hiérarchique. = Nommer et classer les organismes LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 vivants. On utilise, pour classer ces éléments vivants, des analyses génétiques (séquençage du génome, etc) et des tests phénotypique. C’est ainsi que l’on arrive à tracer notre arbre phylogénétique chez nos bactéries. - Le concept d’espèce s’applique mal au bactéries parce qu eles bactéries et les archées n’ont pas de reproduction sexuée. - Une espèce archéenne ou bactérienne est une collection de souche aillant des propriétés stables communes et qui différent des autres espèces. - Une souche est une variante génétique d’une espèce. - Sérotype : quand on arrive à identifier cette souche avec un anticorps. - Écotype = souche retrouvée dans des conditions environementales particulières. Comment définir une espèce bactérienne ? On utilise une définition opérationelle, une technique. Pour cela, nous avons des critères : - Le contenu en Cg du génome : ➔ Pour que 2 bactéries soient de la même espèce : il faut que leur contenu en CG du génome , ne soit pas différent de 5° lorsqu’on fait fondre leur génome. Plus le contenu en CG est grand et plus la température de dénaturation est élevée parce que les liens entre le C et le G sont 3 ponts hydrogène, alors qu’entre le A et T il n’y en a que 2. - L’hybridation ADN : ADN entre 2 bactéries doit être qu’au 70% pour dire que ces 2 bactéries sont de la même espèce = Le pourcentage d’hybridation de leur ADN. ➔ On prends 2 bactéries. On colore l’ADN d’une en vert et de l’autre en rouge. On le découpe en morceau et puis on mélange ces morceaux. Ensuite, on regarde ce qui n’a pas hybridé et on quantifie cela. Si le rouge et le vert s’hybride, cela veut dire que c’est la même séquence. Si le pourcentage d’hybridation est d’au moin 70% → validation de ce critère. - 118 Il doit y avoir au moins 97% d’homologie entre 2 bactéries pour dire que ces 2 bactéries sont de la même espèce. LIKIN Salomé - Bac 3 VT 2019-2020 On utilise aussi les similitudes physiologiques, morphologiques et écologiques. ➔ Ici on va utiliser des similitude morphologique dont l’utilisation de certaine sources d’energie, etc. Tout cela permet de classer et différencier les bactéries. On remplace de plus en plus ces critères là par le séquençage de tout le génome. Ensuite on peut comparer le génome d’une bactérie avec d’autre souche. Ici on vient cibler certain gène très conservé pour ce séquençage parce que si on prends en compte tout le génome on serait embêté à cause du transfert horizontal de gène qui viendrai tbrouiller la reconstitution de notre arbre phylogénétique parce que ce transfert horizontal de gène se fait entre les bactéries et les archées. Ces transferts viennent donc complexifier la reconstruction de notre arbre phylogénétique. Dès lors on vient se baser que sur un « set » de gène très conservé pour reconstituer notre arbre. Nous savons que les biologistes reconstruisent le lien entre les espèces en utilisant un arbe phylogénétique. Parce que c’est ce que Charles Darwing a commencé à dessiner. Donc, les biologistes sont tellement imprégné de cet arbre qu’ils sont obligés de reconstituer les liens phylogénétique avec un arbre. Et bien, certain pensent qu’il y a moyen de montrer les liens entre les différentes sps et famille de bactérie avec autre chose qu’un arbre. - 119 À retenir : La définition d’un espèce bactérienne n’est pas évidente et ne coule pas de sens – Il y a des définition opérationnelle de la notion d’espèce bactérienne/archéenne → On utilise des techniques pour dire que les bactéries font partie de la même espèce. Difficultés en raison du transfert horizontal de gènes intra-et inter-espèces. LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 6. Résistance aux antibiotiques : i. Mécanismes de résistance – Tuyaux : = Comment les bactéries font pour résister aux AB. Il y a 4 grandes stratégies : 1. Modification de la cible de l’AB : si l’AB n’a plus la cible sur laquelle agir, cela va moins bien fonctionner. 2. Produire une enzyme qui vient dégrader les AB : certaine bactéries sont capables de venir couper les AB, les détruires ou les modifier chimiquement pour le rendre inopérant. 3. Expulsion de l’AB du cytoplasme via des pompes d’efflux qui permettent cela. Les plasmides de résistance peuvent contenir plusieurs gène de résistances différents Imaginons que l’on applique une pression de selection avec un AB. On se dit qu’on applique qu’une très forte sélection avec notre AB (par exemple une tétracycline) et du coup, on ne voit pas pourquoi on irait favoriser le résistance contre les pénicilline puisque ce sont 2 AB différents qui fonctionnent différement. Parfois, les gènes se retrouvent sur les mêmes plasmides, donc on séléctionne ce gène avec une tétracycline et on entraine une résistance à la tétracycline et peut-être à d’autre AB aussi. 1. Modification de la cible de l’AB : on modifie la cible de l’AB qui ne fonctionnera donc plus. Ce mécanisme de résistance d’une bactérie à un AB est parfois une petite mutation mais parfois bien plus compliqué que cela. Ce genre de mécanisme existe depuis des millions d’années !! Ce n’est pas apparu du jour au lendemain. 2. Modification de l’AB : la bactérie possède des enzymes qui viennent changer la formule chimique des AB qui ne fonctionneront plus. 120 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 3. Les pompes d’efflux : certaines pompes sont spécialisées dans l’esport des AB. ii. Origine de transmision de la résistance : Cette ligne du temps représente, au dessus, l’utilisation des AB et en dessous la date des première antibio résistance. On a de l’antibiorésistance pour tous les AB. Parfois, ces antibio-résistances apparaissentt très rapidement. Les mécanismes de résistance apparaissent très vite. ➔ Ce schéma représente le nombre de betalactamase identifiée au cours du temps. On remarque qu’on en truve de plus en plus. D’où vienennt ces gènes de résistances aux AB ? La pluspart des elements de résitances circulent dans la population bactérienne depuis des millénaire. Ils n’éxistent pas parce que nous utilisons des AB. 121 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Les bactéries n’aillant jamais vu d’AB, qui ont été séquencés possèdent tout de même une collection de gène codant pour la résistance aux AB. Ces bactéries qui n’ont jamais vu des AB sont donc quand même résistants à certains AB. Les AB sont très anciens, on ne les a pas inventés puisque nous les avons piqué à des bactéries et des champignons. Comme les bactéries se battent avec les AB depuis des millions d’années, elles ont développé des gènes de résistance à ces AB. Par exemples : les betalactamases existent depuis 2 milliards d’années. Les microorganismes ont donc des gènes de résistances aux AB pour se protéger de ceux-ci. De nombreux gène bactériens codant pour une résistances ont été « capturés »/échangé lors d’un transfert génétique horizontal de gène entre le producteurs de l’AB vers le nonproducteur. Exemple : la streptomyces qui produit la streptomycine a une arme contre ses streptomycines qui font que quand l’organisme la produit, à l’intérieur de son cytoplasme, la streptomycine n’est pas actif et ne le devient que lorsqu’il sort du cytoplasme et qu’il est déphosphorylé. Pourquoi on retrouve ces gènes de réssitances ? Parce que nous avons séléctionné leur transfert dans des bactéries qui, jusque-là, n’en avait pas besoin. L’utilisation des AB n’a fait qu’importer ces gènes dans les bactéries qui n’était pas, jusqu’alors, exposé à ces AB. Si on source un AB dans un champignon, on sait que la solution à cet AB existe déjà et que dans qlq temps cette solution parviendra à la bactérie → Cela n’est pas une bonne nouvelle. iii. Bactérie multirésistantes Il y a une liste des bactéries pas cool pour lesquelles de nouveaux AB sont urgemment utilisés. Dans cette liste on peut retrouver des bactéries que la pluspart d’entre nous sont porteur sur la peau ou dans la cavité nasale. Le fait est que certaine version de ces bactéries sont multi-résistante : elles sont résistante à la pénicilline, etc. On se retrouve donc avec des bactéries qui, jusqu’à l’heure, étaient traitables super facilement et qui maintenant se retrouve sous des versions multirésistante contre lesquels on commence à avoir plus beaucoup d’AB qui agissent. 122 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Pour l’instant, cette multirésistante fait déjà quelques dizaine de millier morts par ans. Si on continue ainsi, en 2050 il y aura 10 millions de morts par ans. Un éleveur et sa famille ou un vétérinaire contaminé par une bactérie a beaucoup plus de chance que cette bactérie soit multi-résistante que le reste de la population à cause de la présence de ces bactéries dans son environnement immédiat (animaux -> bactéries résistantes -> environnement -> éleveur/vt). Exemple : staphylococcus aureus qui est une souche multirésistante et virulente est présent chez 30% de la population générale. Les version multirésistante se retrouvent beaucoup plus chez les éleveurs, les vétérinaires ou les personnes qui travaillent dans la santé humaine. ➔ Ces professions là sont plus porteurs de la version multirésistance de la bactérie parce que dans ces milieux là, ces gens utilisent beaucoup d’AB. iv. - - Stratégies de lutte contre la résistance Contrôle stricte de l’emploi des AB (spécialement pour les antibiotiques à large spectre). Si possible, identification du pathogène, de sa sensibilité et usage d’un antibiotique à spectre plus étroit. Suivi complet du traitement et dosage suffisamment élevé Interdiction de l’utilisation d’AB comme prometteur de croissance en élevage (en Europe depuis janv2006). Traitement ciblé de l’animal malade plutôt que de traiter tout le troupeau (nécessite l’identification précise et l’isolement des animaux malades, difficultés dans élevage intensif) Essayer de trouver des nouveaux AB. Aux USA, en 2014 il y a une utilisation de 9,4 millions de kg d’AB / an pour les élevage. Parmis ces 9 millions de kg, 6.7 sont utilisés pour la production et les indications thérapeutiques (traitement, contrôle et prévention de maladie). → AB administré à des animaux qui ne sont pas malades. Il y a 9.2 millions de kg d’AB qui n’ont pas besoin de préscription pour être acheté. Quand on administre des Ab à des souris, on va changer la diversité des microbiotes de la souris. Cela a pour impact de rendre nos cellules obèses. C’est cela qu’il se passe avec nos animaux d’élevage. 123 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Aux USA, les antibiotiques autorisés en tant que promoteur de croissance, dans la mesure où les taux résiduels dans la viande sont inférieurs aux seuils légaux. Cela est interdit en Europe depuis le 01/01/2006. Le fait est que nos bactéries circulent, donc si on va aux USA on ramènera des bactéries multi-résistante. Chez nous, on essaye de diminuer la quantité d’AB utilisée en élevage. D’année en année, la quantité diminue. Mais en Belgique, il y a encore du boulot parce qu’on utilise encore trop d’AB. Pour essayer de diminuer cette utilisaiton d’AB et pour éviter d’utiliser des AB utiles à la santé humaine, l’AMCRA a classé les AB en 3 couleurs : - Jaune : AB importants que les VT peuvent utiliser. - Orange : On doit expliquer pourquoi on veut utiliser ces AB. - Rouge : pour utiliser ces AB il faut pouvoir prouver que l’on a plus d’autre moyen que pour utiliser ces AB. Le but de cela est d’éviter le développement d’antibiorésistances à ces AB pour éviter que l’on ait de la résistance dans des bactéries affectant l’homme. Cela permet de garder les AB tuant les bactéries affectant l’homme pour soigner les homme. En plus de ça, il y a une loi qui impose de déclarer l’administration d’AB en élevage. 124 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Et là aussi il y a des réstriction concernant les AB critiques (rouge) et il faudra justifier leur utilisation. Ces bases de données permet de montrer la quantité d’AB utilisés / kg de biomasse. Les résultats de ces basers de donné sont : - Pour produire un kg de veau, on a utilisé 337mg d’AB. - Porc: 103 mg AB / Kg de biomasse (23 tonnes d’AB). - Poulets: 49 mg AB/ Kg de biomasse (110 tonnes d’AB). L’AMCRA publie des directives pour chaque infection. Par exp : pour e.coli, on a la liste des AB utiles et les codes associés à ceux-ci. L’AMCRA s’intéresse à l’utilisation des AB chez les éleveurs et viennent donner, chaque année, un rapport à l’éleveur en leur disant la quantité utilisée d’AB et elle leur dit à quel niveau il se situ par rapport aux autres. → Bientôt, cela se fera peut-être aussi pour les vétérinaires. Le glyphosphate : Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé au monde. Ce biocide inhibe en fait une enzyme particulière qui est utile pour la synthèse des aa aromatiques. S’il y en a pas, on a pas d’aa aromatique et la plante meurt. Le fait est que cet enzyme est présente chez les protistes et les bactéries. → Son spectre d’action est très large et c’est donc aussi un AB. Le glyphosate est surtout utilisé dans les plantes génétiquement modifiée pour que les plantes résistent au glyphosate. Les plantes génétiquement modifiée contiennent en fait un gène résistante au glyphosate.Il y a +/- tous le soja produit qui est du soja transgénique. Lorsqu’on récolte ce soja OGM et qu’on dose les résidus de glyphosate, on en retrouve dans la plante. Il reste +/- 15 mg/ kg de soja du glyphosate. Avant le niveau résiduel maximum de glyphosate était d’une quantité bien moindre élevée ! → Normalement, on ne peut donc pas commercialiser ce soja donc la limite a été changée. À l’heure actuelle, on ne sait pas si le glyphosate est dangereux car 2 avis s’opposent : - Il est mutagène et cancérigène pour l’animal et donc pour l’homme. - Il est sans danger pour l’homme. Le fait est que le glyphosate est soupçonné de participer à l’ABiorésistance. 125 LIKIN Salomé Bac 3 VT 2019-2020 Le premier brevet du glyphosate déposé par mansoto disait que c’était un AB. Le mode d’action du glyphosate peut tuer, entre-autre, un grand nombre de bactérie. Cela peut poser problème parce qu’en exposant les bactéries au glyphosate on remarque que celui-ci augmente les pompes d’efflux des bactéries. D’autre ont montré l’effet du glyphosate contenu dans les tourteaux de soja sur les microbiotes des animaux. Assez récemment, on a montré que le glyphosate diminue la quantité et la diversité des bactéries intestinales chez nos abeilles. Le message ici est de ce dire que quand on balance des millions de tonnes d’un biocides dans un environnement , d’une manière ou d’une autre ça finira par nous impacter. 1. Relation symbiotique entre microbes et hôte : i. Types de symbiose : Nous sommes fait de milliards de cellules mais nous habritons encore plus de bactéries. 126 - Mutualisme: les 2 membres bénéficient de l’interaction ex: nos bactéries intestinales ont un environnent chaud, humide, riche en nutriments et l’hôte absorbe les précurseurs de vitamines et autres nutriments relâchés par ces bactéries. Ex : les thermintes mangent du bois mais ont recours à des protozoaires pour le digérer. - Commensalisme: un membre bénéficie de la relation sans négativement affecter l’autre. ex: Staphylococcus epidermidis est présent sur notre peau (~mutualisme si on le considère comme microbiote de barrière). - Parasitisme: un parasite/pathogène bénéficie de sa relation avec un hôte en l’affectant négativement.

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