Justice selon Platon PDF
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This document explores the concept of justice as presented by Plato. The text examines different perspectives on justice, including the views of Thrasymachus and Glaucon. It also explores the idea of a just society and the nature of human beings.
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[I- La justice selon Platon] 1\) Le lien du juste et de l'injuste Nous savon déterminer ce qui est injuste sans pour autant l'expliquer Le sens commun dit que le bien et le juste ont une superposition s'efforcer un comportement juste contribue à la possibilité d'une vie bonne Le sens commun va...
[I- La justice selon Platon] 1\) Le lien du juste et de l'injuste Nous savon déterminer ce qui est injuste sans pour autant l'expliquer Le sens commun dit que le bien et le juste ont une superposition s'efforcer un comportement juste contribue à la possibilité d'une vie bonne Le sens commun va apparaître tiraillé dans une aporie car il peut reconnaître qu'une vie bonne est juste et en même temps faire une apologie de l'injustice **L'éloge de l'injustice : Thrasymaque et la thèse de Glaucon** → présenté comme des personnages qui sont convaincus que la justice est bonne en elle même, mais ils se disent insatisfaits de cette position car ils n'ont jamais entendu un argumentaire qui démontre la vérité de cette position Trouver un argumentaire comme quoi la justice serait un bien Glaucon dit qu'il y a 3 types de biens : Rp II 357b 1^er ^: ex plaisirs innocents ; on les aiment pour eux même 2^e ^: biens qui valent pour eux même et ce qui en découle ex : être en bonne santé 3^e ^: biens qui sont neutres ou pénibles par eux même mais qui sont valables par ce qui en découle Glaucon est convaincu que la justice fait partie du 2^e^ type de biens les biens compris comme des trucs qui sont biens 358a : Glaucon dit que la masse des gens pensent la justice comme partie des 3^e^ biens Glaucon va défendre cette thèse malgré qu'il n'y croit pas jusqu'au bout pour que PL le réfute et essayer de trouver des arguments pour sa thèse de base la doxa considère que la république est un bien de 3ème type, pour réfuté cette thèse Glaucon utilise celle de Thrasymaque qui est un sophiste qui est reporté au livre 1 de la république en 336c, en 338d-c, pour Thrasymaque parle de la loi du plus fort, chaque gouvernement le plus fort impose ces lois pour asseoir son pouvoir, ce qui amène un paradoxe, en disant que l\'injustice est le contraire en p.72, l\'homme juste a partout le dessous par rapport à l\'homme qui est injuste, ici l\'injustice est elle même une injustice car la justice ne fait que profité les plus forts ? P.80 348b \'l\'injustice parfaite est plus profitable qu\'une justice que serait parfaite\', l\'ordre légale est donc soumis au plus fort ici dans cette thèse. C\'est donc à cette thèse que Glaucon va redonné une seconde jeunesse, cette thèse découle de l\'opinion, Glaucon veut polir cette thèse. P.98 358e, il y a ici un avantage à commettre l\'injustice car il affranchi de la limite que donne les lois par exemple ne pas payer ses impôts, en même temps le sens commun n\'apprécie pas subir un désavantage l'existence humaine devient craintive si on a peur de tout \- état de nature : JJR premier à identifier l'état de nature comme celui d'avant des civilisations, donc à y apporter une dimension historique concept avant ça : état dans lequel les H sont en rapport les uns avec les autres seulement par les modalités de leur nature (pas la loi et autre) \- état civil : situation des H où leurs relations sont médiatisées par les lois guerre civile = situat° d'état de nature état de nature ne se trouve pas dans la Rp mais on parle de qqchose de similaire plutôt que de ne faire jamais confiance à personne et vivre dans la crainte, les H se sont mis d'accord pour vivre en communauté, ne plus ni subir l'injustice ni la commettre la naissance des lois et des conventions est le fait que les H (Rp, 359a), ont tempérés ce qui est le mieux pour eux = commettre l'injustice pour éviter le pire = subir l'injustice La société permet de rester dans une situation moyenne où personne n'est heureux d'être au dessus par injustice mais aussi pas malheureux puisque personne ne les soumets par injustice. Cet état indique une mollesse de l'H moyen qui n'a pas l'énergie de commettre l'injustice. Glaucon propose une exp de pensée sur l'H juste et injuste par l'histoire de l'anneau de Gygès : l'H juste l'est seulement par peur de la loi et si il avait la possibilité de s'y soustraire, alors il le ferait. « personne n'est juste de son plein gré, mais parce qu'il y est contraint, persuadé que cela n'est pas un bien pour soi personnellement, puisque chaque fois que quelqu'un croit qu'il sera en mesure de commettre une injustice, il la commet » Gygès n'a de compte à rendre à personne et neutralise toutes les mœurs il n'a plus besoin de se cacher des autres, il n'a plus besoin de se cacher à lui-même, l'invisibilité fait que les craintes et les contraintes que la vie sociale fait peser pour nous sont libérées et notre volonté a libre cours à sa folie. Selon la doxa personne ne pourrait y résister, les H sont justes par opportunité, l'exp de pensée fait dire que nul n'est juste de plein gré et que la justice rapporte moins. Glaucon se pose la question de qui a raison entre le Juste et l'Injuste, il va dresser le portrait de ce que serait deux existences : celle du Juste qui serait laissé à sa J tout le temps et l'Injuste qui serait injuste tout le temps Rp, 360d-362a (entre crochets) : H injuste et H juste parfait H injuste commet toutes les injustices sans se faire prendre et paraît pour le plus juste et les avantages qui va avec H juste est juste pour le juste et en ce sens il n'a aucune reconnaissance car si les gens le voyaient pour ce qu'il était, alors on pourrait penser qu'il ne fait ça que pour les éloges. Le Juste mène une vie que mériterait l'Injuste et inversement, le Juste paraît donc la plus malheureuse qui soit. Tout le monde reconnaîtra qu'il ne faut pas être juste mais donner l'impression de l'être aliénation (en phi politique) : quand qqun se trouve dépossédé de lui même que se soit à cause d'un travail éreintant (comme ce que parle Marx) ou autre Nous avons l'impression que les lois nous aliène puissent qu'elles se mettent dans le chemin de nos Ds, donc si nous les acceptons c'est parce qu'elles semblent utiles → c'est un simple calcul. Glaucon pose implicitement la Q, qu'est ce qui amène les H à respecter la J, qu'est ce qui fait qu'ils trouvent leurs compte. 3\) Selon PL, la justice est l'essence de l'âme. Âme = arétè en grec → excellence traduit littéralement traduction usuelle = vertu cad que l'âme de l'H juste est une âme humaine poussée dans la perfection 11/10/24 La justice est ce par quoi l\'âme excelle, seule une âme juste accompli véritablement ce qu\'est le fait d\'être une âme, pour démontrer ce qu\'est une âme juste Platon va faire une comparaison/analogie qui est la considération d\'une cité car la justice est un concept que l\'on conçoit dans une cité. P114 368b-368e, eidos = le sens du juste, une chose doit être X quand on la qualifie comme X, la cité et l\'homme doivent avoir l\'eidos. 435a-435b P.229, Glaucon dit qu\'un homme juste et une cité juste sont semblables. genre=genos espèce=eidos, une définition selon Aristote on donne le genre de l\'espèce qui diffère entre chaque espèce avec la différence spécifique, les humains sont rationnels par exemple ce qui est leur genre, or un ange et Dieu sont rationnels, on trouve alors une différence spécifique entre eux. Il y a une similitude nous dits Socrate en république IV à la participation à l\'eidos de la cité de l\'homme; c\'est cependant un présupposé. Prenons une cité qui se construit et voyons si elle se construit justement, les hommes s\'assemblent par le besoin et que les actions se complètent avec une fonction propre avec des travaux différents 369b-c, si une cité se créer avec des individus qui ont des besoins et que chacun assument des fonctions qui nous sont affectés par nature (là où on est excellent). P.225 433a-433b, Platon caractérise ce qu\'est la justice: s\'occuper de ses propres affaires dans la cité, cela ne veut pas dire que je reste replié sur ce qu\'on fait mais l\'inverse, chacun donc d\'entre nous s'occupe de ce que l\'on fait pour que nos intérêts se mélangent aux autres et puissent produire un marché, on ne fait qu\'accomplir notre nature dans la fonction sociale afin de nous liés avec les autres, seul les philosophes s\'occupent des autres fonctions pour les harmonisés, la cité à l\'origine est constitué de 3 espèces de citoyen, ça traduit genos et on parle de race mais sans connotation raciale ou voir classes qui sont définis exclusivement par rapport aux fonctions propres de la cité, analyser de façon rationnelle ce que doit compter une cité pour survivre de façon autonome, il faut assigner à chacun un rôle pour avoir une cité juste avec des relations tissées entre des classes qui s\'harmonisent ensemble. Il faut que chacune de ces fonctions soient exercées dans leur excellence. P.90 353b-353d une chose qui ne remplie pas sa fonction est viciée (cécité à la place de la vision), la 1ère fonction est celle de l\'économie qui est inférieur qui servent des besoins inférieurs (faim, corporelle), ces fonctions peuvent être excessives (surproduction, accumulation,\...). Un état sociale s\'agrandie au niveau de sa population et ces terres, pour gagné des terres il faut en conquérir, il faut donc avoir des gens pour protéger, la 2ème classe est donc les guerriers protecteurs/gardiens auxiliaires, il faut sélectionné ceux qui vont êtres aux commandes, toute cité suppose une fonction de commandement. Il s\'agit pour le moment de savoir qui va occupé cette position et protégé la cité des ennemies de l\'intérieur et de l'extérieur, République 5 à 7 l\'apprentissage à donné au philosophe roi pour qu\'il soit gouvernant, la gouvernance est obtenu par la philosophie car pour gouverné il faut avoir un savoir et le seul qui détient ce savoir c\'est les philosophes. La manière dont ces 3 fonctions vont se coordonnées est en rapport aux 3 fonctions de l\'âme. Le philosophe roi donne une cité sans droit car le philosophe représente le droit en lui même. Le philosophe roi pourra dire quel type d\'éducation chaque enfant fera, ce qui donne une mobilité \'parfaite\' de la cité. La conséquence obtenue dans un tel état où chacun s\'occupe de ces affaires → p.208 423d \'\'chacun s\'appliquant à une fonction unique qui lui serait propre serait un et non plusieurs et ainsi la cité tout entière croîtrait en étant une et non plusieurs\'\' Chacune des fonctions à une excellence et donc chaque fonction, une cité qui est l\'unité de chaque fonction pour que chaque fonctions soient unis et que chacun accomplisse ce qui lui est propre afin que l\'unification de ces fonctions rendent la cité uni et donc que la cité devienne une. Paideia est le terme grecque de l\'éducation (éduquer/élever) latin educare ducere qui vient de conduire, on conduit l\'enfant hors de son enfance. 14/10/24 La justice est le caractère par lequel une âme excelle, l'arétè de l'âme. Quand une chose a une propriété, elle participe à l'eidos. Justice = distribution fonctionnelle d'une cité par genos, trois types de citoyen sont nécessaires : producteurs, soldats, dirigeants/philosophes Une égalité absolue des enfants dans leur futur social, en plus de ne pas avoir de différences entre les hommes et les femmes prattein = agir → praxis = action où l'agent cherche un but immanent = activité morale → poiesis = action où le but est extérieur à l'agent, comme action productive le philosophe roi : pas cet écart entre praxis et poiesis et c'est pour ça que Aristote pas d'accord dès lors que les trois fonctions atteignent l'excellence, alors la cité devient le meilleur possible, il atteint la fin Les vertus des trois classes : - La sôphrosunè = la modération (en tant que manière d'être producteur) → elle est d'abord l'excellence de la fonction productive car elle se soumet à la direction pour savoir ce qu'il doit faire au lieu de faire de la prod pour la prod. Accepter d'être l'élément le moins bon et se soumettre au meilleur (philosophe) Aristote : si les H ont pu commencer à philosopher, c'est grâce aux esclaves Les vertus doivent se soumettre à la vertu supérieure - La andreia = la virilité (le courage), acquis dans l'éducation la csc d'un danger et le courage de l'affronter (ni témérité ni lâcheté), les soldats ont aussi la modération - l'excellence de la sophia = connaissance spécialisée dans la garde, qui se trouve chez les dirigeants, celui qui sait sauvegarder la cité. Justice dans la cité, excellence distributive de chacune de ses trois fonctions et harmonie qui en résulte les trois parties distinctes = désirante, irascible, et pensante ils condamnent les peintres qui imitent des imitations l'âme juste doit être une image de ce qui s'accomplit dans la cité, une eicon une sorte d'image de la justice → eicon dans l'image il y a moins que l'essence mais il y a le même ordre celui qui est cordonnier a raison d'être cordonnier comme l'agriculteur a raison d'être agriculteur les parties de l'âme doivent trouver une harmonie / hiérarchie entre elles, la J en l'H résulte dans chacun d'entre nous de la hiérarchisation harmonique partie désirante : épithumetikon partie passionnée : thumoides → excellence = andreia partie rationnelle : logistikon, celui qui fait usage du logos → excellence = sophia (sagesse)