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Première année pharmacie Histologie spéciale NAJIB MERYEM LE COMPLEXE HYPOTALAMO-HYPOPHYSIAIRE : L’hypothalamus : responsable de la production d’hormone ou de neurohormones ; on peut distinguer deux systèmes de neurosécrétion : - Le premier est en rapport ave...

Première année pharmacie Histologie spéciale NAJIB MERYEM LE COMPLEXE HYPOTALAMO-HYPOPHYSIAIRE : L’hypothalamus : responsable de la production d’hormone ou de neurohormones ; on peut distinguer deux systèmes de neurosécrétion : - Le premier est en rapport avec le lobe postérieur de l’hypophyse, comprend les neurones qui produisent la vasopressine et l’ocytocine. - Le deuxième comprend les neurones qui agissent sur le lobe antérieur par l’intermédiaire des hormones hypophysiotropes. Localisation : l’hypophyse est constituée de deux lobes, le lobe postérieur (neurohypophyse) et le lobe antérieur (adénohypophyse). L’hypophyse est logée dans une dépression de l’os sphénoïde. Anatomie microscopique : - Neurohypophyse et l’hypothalamus : s’étend du chiasma optique aux corps mamillaires, il est en relation directe avec le lobe postérieur. - Adénohypophyse ou antéhypophyse : comprend le lobe antérieur (pars distalis), lobe intermédiaire (pars intermédias) et le lobe tubérale (pars tubéralis). NOTES : lobe tubérale + tige neurale = tige pituitaire → communication entre l’hypothalamus et l’hypophyse. Le lobe postérieur de l’hypophyse élabore la vasopressine et l’ocytocine, le lobe antérieur de l’hypophyse élabore les hormones hypophysiotropes. Vascularisation : Artères hypophysaires supérieures (A.H.S) et artères hypophysaires inférieures (A.H.I). Noyaux hypothalamiques : les noyaux en relation avec la glande hypophysaire sont : noyau supra optique du groupe antérieur, et le noyau para ventriculaire du groupe moyen. L’HYPOTHALAMUS ET LA NEURO-HYPOPHYSE : Neurohypophyse : région où se font le trajet et la terminaison des noyaux supra-optiques (NSO) et para ventriculaires (NPV) Les neurones du NSO et du NPV : noyau de type magnocellulaire, neurones dont les péricaryons sont de grande taille. Ils possèdent des axones non myélinisés qui cheminent la partie interne de l’éminence médiane, puis la tige neurale, le lobe postérieur pour terminer en contact des capillaires sanguins. Au ME : le péricaryon contient tous les organites d’une cellule sécrétrice. Rôle endocrine de la neurohypophyse : action antidiurétique et hypertensive, contraction utérine chez la femme gestante, éjection du lait chez la femelle en lactation. Nature des substances post hypophysaires : la vasopressine et l’ocytocine. L’ADENOPHYPOPHYSE : glande qui sécrète des hormones. On distingue 3 types cellulaires qui sont en charge de ces sécrétions : Les cellules chromophobes, les cellules acidophiles, et les cellules basophiles. Cellule Somatotropes Mélano- Mammotrope Thyréotropes Gonadotropes corticotrope Hormone GH : hormone ACTH (MSH) PRL TSH FSH (agit sur secrétée de croissance (production l’ovaire) de lait chez la LH (agit sur le femme) testicule) L’hypothalamus hypophysiotrope : sécrétion d’hormone hypophysiotropes : TRH , somatostatine. Rapport hypothalamo-adénohypophysaire : rapport vasculaire par l’intermédiaire du système porte. Conclusion : LA GLANDE THYROÏDE : glande endocrine volumineuse, se situe au niveau du cou. Elle élabore les hormones thyroïdiennes et la calcitonine (hormone qui agit sur le métabolisme du calcium). Structure de la vésicule : L’épithélium : uni stratifié, contient deux types de cellules : les cellules folliculaires ou principales, les cellulaire claires ou C ou para folliculaires. La colloïde : masse visqueuse qui remplit la vésicule, elle est constituée par une glycoprotéine iodée : la thyroglobuline. Variation morpho fonctionnelle de la vésicule : Les cellules thyroïdiennes ont une double activité sous contrôle hypophysaire par l’intermédiaire de TSH. La synthèse des hormones thyroïdiennes : se fait selon 5 étapes : la captation et concentration de l’iodure, l’oxydation de l’iode, la synthèse et l’iodation de la Tbg, la protéolyse puis la libération hormonale. La calcitonine : hormone sécrétée par les cellules C ou para folliculaires. Les cellules à calcitonine proviennent des crêtes neurales. LES GLANDES PARATHYROIDES : la source d’une hormone qui règle le taux du calcium dans l’organisme : la parathormone (PTH) La glande est entourée d’une capsule qui envoie des travées à l’intérieur des organes, entre les travées il y a les cordons cellulaires entre lesquels il y a un riche réseau capillaire. Cytologie : les cordons cellulaires sont constitués par deux catégories de cellules : les cellules principales (claires et sombres) et les cellules oxyphylles. Cellules sombres : contiennent des organites développés, des gouttelettes lipidiques, peu de glycogène et des granulations (cytoplasme granuleux) → Sécrétion de la PTH Cellules claires : pauvre en organite, riche en glycogène, peu de grains de sécrétion (cytoplasme claire) →Forme évolutive des cellules sombres Cellules oxyphylles : rares chez l’enfant, riches en glycogène en gouttelettes lipidiques et en mitochondries. LE COMPLEXE SURRENALIEN : c’est une glande double : La corticosurrénale : siège de la production des hormones stéroïdes. La médullosurrénale : lieu de synthèse de l’adrénaline et accessoirement de la noradrénaline. Organisation générale : Cytologie : Microscopie photonique : Taille Forme Noyau Cytoplasme Vacuoles Pigments lipofuscine Cellule Plus Polyédrique Volumineux, Basophile Grand nombre + (quantité fasciculée grande nucléolé et d’où l’aspect augmente cellule excentré spongieux avec l’âge) Cellule Moyenne Polyédrique Volumineux, Acidophile Petit nombre glomérulée central +mottes - basophiles Cellule Plus Polyédrique Petit Se colore Petit nombre +++ aspect réticulée petite excentré par la sombre fuchsine Microscopie électronique : REL abondant, RER rare mais de nombreux ribosomes libres, AG de petite taille, Mitochondries à crêtes tubulaires (caractérise les cellules stéroïdes) et liposomes. La médullosurrénale : on y distingue deux types cellulaires : Cellules hyalochromes ou A : stockent l’adrénaline Cellules rhagiochromes ou N : stockent la noradrénaline Hypo physiologie de la corticosurrénale : Hormone de la Glucocorticoïde : Minéralocorticoïde : Androgènes corticosurrénale cortisol aldostérone surrénales : testostérone Lieux de synthèse Réticulée + Glomérule Fasciculée + Fasciculée +++ Réticulée +++ LE PANCREAS ENDOCRINE : glande amphicrine, dont la partie endocrine est représentée par les îlots de Langerhans. Etude morphologique : structure générale : Etude cytologique : On distingue 4 types de cellules : Cellules A et B : A : périphérie des îlots, non argyrophiles, granulations acidophiles (riche en tryptophane) B : centre des îlots, non argyrophiles, granulations basophiles Cellules D et PP : D : périphérie de l’îlot, argyrophiles PP : périphérie de l’îlot, surtout au niveau de la tête du pancréas. L’APPAREIL DIGESTIF : Tube auquel sont annexées des glandes, on peut le diviser en deux segments : Le segment sus-diaphragmatique : revêtu par un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé (ESPNK). Le segment sous-diaphragmatique : revêtu par un épithélium prismatique simple. Le tube digestif : constitué de quatre couches fonctionnelles : la muqueuse (varie principalement selon les régions), la sous muqueuse (tissu conjonctif lâche, vascularisée), la musculeuse (2 couches musculaires lisses : interne circulaire et externe longitudinale) et l’adventice (idem muqueuse + épithélium pavimenteux simple). LA CAVITE BUCALE : La muqueuse : Épithélium (ESPNK) : couche génératrice formée de cellules cubiques ou peu prismatiques, cellules polyédriques (corps muqueux de Malpighi) … Chorion : papille faire d’un tissu conjonctif lâche très vascularisé, contient des infiltrats leucocytaires, des formations nerveuses et parfois de petites glandes muqueuses ou mixtes. La langue : composée de deux régions séparées par le V lingual. Région antérieure : muqueuse de type buccale sur la face inférieure, sur la face supérieure la muqueuse présente des différenciations : Papilles filiformes : nombreuses, situées sur des lignes parallèles au V lingual. Constituée par un soulèvement du chorion recouvert d’un épithélium stratifié. Papilles fungiformes : moins nombreuses, situées entre les papilles filiformes. Le chorion présente quelques replis secondaires. Papilles caliciformes : une douzaines, disposées selon les branches d’un V, elles sont bien isolées, entourées par une dépression circulaire : le vallum. Région postérieure ou amygdalienne : dans la muqueuse, on trouve une infiltration lymphocytaire : amygdale linguale, recouverte par un ESPNK qui présente des invaginations dans le chorion (cryptes amygdaliennes). De la part et d’autre de ces cryptes, il y a des nodules lymphoïdes. Dans l’épithélium de surface il y a de nombreuses cavités de lymphocytes appelées thèques intraépithéliales. L’amygdale est entourée par une condensation du tissu conjonctif constituant une capsule facilitant le clivage. Le cercle amygdalien de Waldeyer : comprend l’amygdale linguale, les amygdales platines, les amygdales tubaires, les amygdales pharyngiennes. Les glandes salivaires : organisées comme suit : la parotide (glande séreuse pure), les sous maxillaires (glandes mixtes à prédominance séreuse), les sublinguales (glandes mixtes à prédominance muqueuse), les accessoires (labiales et jugales et les glandes du palais membraneux – muqueuses –, linguales – muqueuses et séreuses --). L’ŒSOPHAGE : Muqueuse : Epithélium : EPSNK Chorion : papillaire, constitué d’un tissu conjonctif lâche, contient les plexus vasculaire et nerveux, des infiltrats lymphoïdes, ainsi que des glandes. Glande : On distingue deux types : Les glandes œsophagiennes proprement dites : situées au niveau de la sous-muqueuse, de structure tubulo-acineuse (tubes contournés et ramifiés). Elles débouchent dans la lumière par des canaux extérieurs à paroi pseudo stratifiée. Les glandes œsogastriques : situées dans le chorion de la muqueuse, elles sont muqueuses, tubulaires ramifiées et contournées débouchant dans la lumière par des canaux à paroi mucipare. L’ESTOMAC : Muqueuse : constituée de 3 zones : Zone des cryptes (dépressions revêtues par un épithélium simple prismatique). Zone glandulaire. Couche lymphoïde. Sous le revêtement épithélial, se trouve un chorion (tissus conjonctif lâche). La région fundique : Crypte : larges et peu profondes. Epithélium : épithélium simple, prismatique et uni stratifié, constitué de cellules à mucus Glande : sont en tubes droits, à lumière étroite, débouchent dans le fond de la crypte, comportant quatre sortes de cellules : cellules du collet (cubiques, cellules à mucus), cellules principales du corps (polyédriques), cellules bordantes ou pariétales arrondies, cellules argentaffines. La région pylorique : Crypte : étroites et profondes. Epithélium : idem région fundique. Glande : tubuleuse contournée, constituée par deux types de cellules : les cellules muqueuses et les cellules endocrines Muqueuse d’autres régions : Cardia : passage œsophago-gastrique, c’est le passage de l’épithélium de type œsophagien (PSNK) à l’épithélium de type gastrique (unistratifié avec des cellules à mucus) avec la présence de glandes très contournées. Infundo pylorique : glandes de types fundique. INTESTIN GRÊLE : Structure de la paroi intestinale au niveau du Jejuno Iléon : Muqueuse : Constituée de trois couches : Couche des villosités : la villosité est un repli de la muqueuse revêtu par un épithélium simple prismatique reposant sur un axe de villosité. a) épithélium : comporte trois types de cellules : les entérocytes ou cellules à plateau strié (cellules prismatiques) les cellules caliciformes ou cellules à mucus à pôle apical ouvert (situées entres les cellules à plateau strié) les cellules entérochromaffines ou argentaffines. b) l’axe de la villosité : tissu conjonctif lâche, renferme des fibres de collagène et de réticuline, le chylifère central (capillaire lymphatique), le muscle de Brücke, et des éléments vasculaires. Couche des cryptes ou glandes de Lieberkühn : glandes tubuleuses droites, formées de quatre types de cellules : cellules à plateau strié, cellules caliciformes, cellules de Paneth, cellules entérochromaffines du système APUD. Couche lymphoïde : nappe lymphoïde qui infiltre le chorion, avec la présence de nodules lymphoïdes qui s’accompagne avec la modification de l’architecture de la muqueuse : à leur niveau il n’y a ni villosité ni glande, l’épithélium de revêtement ne contient que des cellules à plateau strié où les bandelettes obturantes sont rares, vers la fin de l’iléon, les nodules sont nombreux et forment les plaques de Peyer. Duodénum : Sous les glandes de Lieberküm, on note la présence des glandes de Brunner, ce sont des glandes tubuleuses contournées et disposées en deux couches : intra muqueuse et inter musculeuse. LE GROS INTESTIN (COLON) : Muqueuse : absence de villosités et de valvules conniventes, les glandes de Lieberküm sont plus larges et plus profonde. Contient 3 types de cellules : cellules caliciformes, entérocytes, cellules entérochromaffines. Chorion : Tissu conjonctif lâche, riche en nodules lymphoïdes. LE FOIE : glande amphicrine, formé de lobules hépatiques en forme de polygones limité par des travées. Espace de Kiernan : espace conjonctif situé aux angles adjacents à plusieurs lobules, on y trouve les éléments suivants : branche de la veine porte (qui se ramifie pour donner les veines périlobulaires, qui donnent à leur tour des capillaires radiés), la branche de l’artère hépatique, les canaux biliaires inter lobulaires (limitées par un épithélium unistratifié cubique), des fentes lymphatiques (capillaires lymphatiques, ne pénètrent pas dans le parenchyme hépatique). Parenchyme hépatique : formé de travées de Remack : lames cellulaires (constituées d’hépatocytes) entres lesquels il y a des canalicules biliaires. Les travées de Remack sont séparées par les capillaires radiés. L’ensemble est supporté par des fibres de réticuline. Hépatocyte : cellules polyédriques, dont certaines sont binucléés. Elles possèdent des pôles vasculaires (en rapport avec les capillaire sinusoïdes), et des pôles biliaires (en rapport avec les canalicules biliaires). Canalicules biliaires : ils n’ont pas de paroi, ils se situent entre deux hépatocytes ou travées cellulaires. A la périphérie, le canalicule aboutit au canal périlobulaire par l’intermédiaire du passage de Hering (canal limité par un épithélium cubique). Capillaire radié : constitué de quatre types de cellules : cellules endothéliales (constituent la paroi du capillaire, elle est percée par de large pores. L’endothélium est séparé du pôle vasculaire des hépatocytes par l’espace de Disse) – les cellules de Kuppfer (macrophages, reposent sur les cellules endothéliales dont le lysosome contient un nombre important de lysosomes) – les cellules périsinusoïdales (localisées dans l’espace de Disse, renferment des globules contenant la vitamine A) – les cellules à granules ou pits cells (grands lymphocytes, ont une localisation variable dans la lumière au contact des cellules endothéliales, cellules de Kuppfer et l’espace de Disse) Fibres grillagées : fibres de réticuline constituant un tissu de soutien. LES VOIES BILIAIRES : on distingue : Les voies biliaires intra-hépatiques : constituées de canalicules biliaires qui se jettent dans le passage de Hering (paroi formée de cellules cuboïdes) qui se jette dans les canaux périlobulaires (tapissé par un épithélium cubique simples) qui se jettent dans les canaux interlobulaires (situés dans l’espace porte de Kiernan, tapissés par un épithélium cubique, avec des cellules dans le pôle apical comporte de nombreuses microvillosités). Les voies biliaires extra-hépatiques : constituée de : Canaux hépatiques, canal cystique (relie le foie aux voies biliaires) et le cholédoque (relie le duodénum aux voies biliaires : dont la muqueuse comprend un épithélium de type intestinal avec des cellules à mucus, des entérocytes et des cellules entérochromaffines. Le chorion contient des glandes séreuses et muqueuses. La vésicule biliaire : sa muqueuse est constituée d’un épithélium simple prismatique, d’une membrane basale, et d’un chorion riche en vaisseaux sanguins et lymphatiques et en glandes muqueuses. L’APPAREIL RESPIRATOIRE : Les voies aérophores extra lobulaires : Poumon : le poumon droit contient 3 lobes, le gauche contient 2 lobes. Trachée : se divise en deux bronches souches chacune pour un poumon. Au niveau du hiles, ces bronches souches donnent des bronches lobaires, qui vont se diviser pour donner des bronches sus-lobulaires qui vont pénétrer dans le lobule pulmonaire. Le lobule pulmonaire : il est limité par des cloisons. Cloison : cloisons conjonctives périlobulaires, où circulent les veines périlobulaires qui ramènent le sang oxygéné vers le cœur gauche. Ces veines se rejoignent au niveau de l’apex pour former la veine de la bronche sus lobulaire. Les cloisons contiennent également des vaisseaux lymphatiques. Conduits aérophores intra lobulaires : quand la bronche sus lobulaire pénètre dans le lobule elle devient la bronchiole intra lobulaire puis bronchiole terminale, qui se divise pour donner des bronchioles respiratoires au niveau desquelles s’ouvrent les alvéoles pulmonaires. A l’extrémité de la bronchiole respiratoire s’abouchent trois ou quatre canaux alvéolaires. Le canal alvéolaire se termine par le sac alvéolaire formé d’une dizaine d’alvéoles. Structure des bronches : Description : bronches de gros calibre Muqueuse : Epithélium : pseudo stratifié qui repose sur une membrane basale, comprend les 4 types de cellules : cellules prismatiques à cils vibratiles, cellules à mucus (semblables aux cellules caliciformes de l’intestin), cellules de remplacement, cellules de Kulchisky. Chorion : tissu conjonctif lâche très vascularisé. Muscle lisse : à la périphérie du chorion, il y a des fibres musculaires lisses. La sous muqueuse : tissu conjonctivo-élastique contient des glandes séreuses, et une armature faite de pièces de cartilage hyalin. La péribronche. Variations : Trachée et bronche souche : la muqueuse n’est pas plissée, faite d’un épithélium pseudo- stratifié et un chorion qui contient des glandes séro-muqueuses. Ce chorion est le siège d’infiltrations lymphatiques. Les bronches de moyen ou petit calibre : lumière plissée, épithélium simple, prismatique. A mesure que les bronches deviennent petites, les cellules à mucus deviennent de plus en plus rares, il n’y a plus de glandes de la sous muqueuse, les pièces cartilagineuses deviennent plus petites puis disparaissent. Structure des bronchioles : Bronchioles terminales : Muqueuse : Epithélium : simple prismatique, puis devient cubique dans les petites bronchioles. On distingue : les cellules à mucus (rares), cellules cubiques, cellules ciliées et cellules de Clara. Les cellules de Clara : non ciliées, un noyau volumineux, un pôle apical en dôme, cytoplasme riche en glycogène, et de nombreux grains de sécrétions au pôle apicale. Ce sont l’équivalent des pneumocytes granuleux, et sécrètent du surfactant. Chorion : peu épais, fait de fibres de collagènes et élastiques. Le muscles lisse est bien développé constitué de fibres spiralées. Bronchioles respiratoires : Epithélium : cubique non cilié. Chorion : très mince, fait de fibres de collagène, fibres élastiques et quelques muscles lisses. Canal alvéolaire : fait suite aux bronchioles respiratoires. L’épithélium est fait de cellules cubiques en continuité avec l’épithélium alvéolaire. Structure de l’alvéole pulmonaire : sa paroi est faite de fibres de réticuline et de fibres élastiques, et constituée des éléments suivants : Capillaires sanguins : contient des cellules endothéliales, pourvues en organites et contiennent de nombreuses vésicules de pinocytose. L’endothélium repose sur une lame basale. Tissu interstitiel : constitué de : substance fondamentale amorphe faite de protéoglycanes, de fibres, de fibres de réticuline, de cellules septales. Epithélium de revêtement : épithélium alvéolaire, simple et très aplati, contient deux types de cellules : les cellules alvéolaires de type I ou pneumocytes membraneux (recouvre 96% de la surface alvéolaire, et représente 40% des cellules. Ils recouvrent les capillaires pour former la barrière air-sang) et les cellules alvéolaires de types II ou pneumocytes granuleux (sont plus nombreuses, contiennent des grains de sécrétion. Ils restaurent l’épithélium par multiplication et différenciations en pneumocytes membraneux). On peut aussi trouver des cellules à poussière. Film liquidien. L’APPAREIL URINAIRE ET LES VOIES URINAIRES : Fonction : épuration du milieu intérieur ainsi qu’une fonction endocrine. Le rein : enveloppé par une fine capsule conjonctive, on peut le diviser en deux régions : La région périphérique (la corticale) et la région interne (la médullaire). Il est constitué par un grand nombre de tubes urinaires comprenant des néphrons. Les néphrons : formation tubulaire constituée des éléments suivants : Corpuscule de Malpighi Tube proximale. Anse de Henlé. Tube distal. Corpuscule de Malpighi : formation arrondie comprenant un pôle vasculaire (lieu d’arrivée et de départ des artérioles afférentes et efférentes) et un pôle urinaire. Ce corpuscule est formé de deux parties : Le glomérule (peloton) : entouré par la capsule de Bowmann. Il est formé des éléments suivants : Capillaires : comporte une lame basale commune à l’endothélium et l’épithélium du feuillet viscéral, et des cellules endothéliales (cellules aplaties dont le cytoplasme est percé de nombreux pores) Podocytes : grande cellule sépare de l’endothélium par la lame basale. De son corps cellulaire partent des prolongements cytoplasmiques : les pieds, d’où partent des prolongements plus fins : les pédicelles qui enserrent les capillaires. L’axe du lobule ou espace mésangial : La capsule de Bowmann : formée par un feuillet pariétal (épithélium simple pavimenteux reposant sur une membrane basale qui le sépare du tissu conjonctif environnant) et un feuillet viscéral (formé de cellules épithéliales ou podocytes) Tube proximal : fait suite au corpuscule de Malpighi au niveau du pôle urinaire. Paroi : épithélium cubique simple. Le pôle apical des cellules est muni d’une bordure en brosse. Le pôle basal est strié, ces striations correspondent aux bâtonnets de Heindenhein. Anse de Henlé : constitué d’une branche descendante grêle et la branche ascendante large. Tube distal : lumière plus large que celle du tube proximal (dû à l’absence de bordure en brosse) avec des limites cellulaires peu visibles et une striation basale moins nette. Tube collecteur : délimité par un épithélium cubique simple, qui devient prismatique au niveau du canal papillaire. L’épithélium est constitué de deux types cellulaires : cellules claires et cellules sombres. L’appareil Juxta glomérulaire de Goormaghtigh : situé au pôle vasculaire du corpuscule de Malpighi, il est constitué de : cellules épithélioïdes ou granuleuses, cellules du Lacis, la macula densa de Zimmermann et de fibres nerveuses amyéliniques. Tissu conjonctif interstitiel : au niveau de la cortical, il s’agit d’un tissu conjonctif lâche fait de fibres de collagène et réticuline, dans le médullaire, il est plus riche en fibres de collagène. NOTE : LE LOBE correspond à la pyramide de Malpighi, LE LOBULE correspond à la pyramide de Ferrein. GOOD LUCK Najib Meryem

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