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CHAPITRE 4 Microéconomie approfondie : concurrence, imparfaite, défaillance de marché et analyse stratégique SECTION 1 : économie industrielle et des structures de marché 1. Objet, histoire et méthode de l’économie industrielle. 1.1 L'économie industrielle se concentre sur l'analyse du comportement...

CHAPITRE 4 Microéconomie approfondie : concurrence, imparfaite, défaillance de marché et analyse stratégique SECTION 1 : économie industrielle et des structures de marché 1. Objet, histoire et méthode de l’économie industrielle. 1.1 L'économie industrielle se concentre sur l'analyse du comportement des entreprises selon le niveau de concurrence qui règne sur le marché. 1.2 Adam Smith, Richesse des nations , pb posé par le monopole : pouvoir de marché « l’impossibilité pour l’entreprise de ne pas céder à la tentation de monter ses prix tant qu’il existe un consommateur prêt à payer » . À l’inverse, la grande vertu de la concurrence est « d’obliger les entreprises ou les entrepreneurs d’accepter moin en terme de prix. Frédéric, Bastiat, Sophisme économique, 1845, « pétition des marchands de chandelles » (pamphlet) , Bastien, imagine une lettre fictive des marchands de chandelles, se plaignant de la concurrence déloyale du soleil, demandant aux députés d’interdire les fenêtres pour lutter contre cette concurrence, Bastiat ridiculise ainsi les arguments protectionnisme, en soulignant leur absurdité, et en mettant en avant les avantages de la libre concurrence. Pour lui, une intervention de l’État visant à limiter la concurrence serai tjr néfastes, « tuer la concurrence, c’est détruire l’intelligence. » Ensuite, la théorie néoclassique a mis en place un modèle de CPP, mais les premiers travaux en économie industrielle sont effectués par des ingénieurs de l’école des Mines qui ont étudié des cas où la concurrence imparfaite pouvait être justifié à l’instar (comme) des travaux de Dupuy, qui ont montré que dans le cas des transports publics (premier chemin de fer) un monopole pouvait être préférable à une situation de concurrence. Les travaux de Cournot ont examiné les conséquences négatifs dans duopole par rapport à une CPP. Enfin Manger pensais qu’une forte concurrence était la meilleure manière de limiter l’intervention du gouvernement dans l’économie. L’école de Harvard a émergé dans les années 1930, principalement avec les économistes : Bain, Mason, Brok Hight , Compétition , 2002 : on distingue l’école de Harvard de l’école de Chicago, car l’école dave le H de adopte une approche pessimiste et statique de la concurrence, tendit que l’école de Chicago adopte une approche optimiste et dynamique Pour H : CPP et le seul modèle valable, car même la plus petite imperfections peut entraîner des abus de la part des entreprises(hausse des prix, réduction des quantités produites) —> paradigme structuraliste (Bain, Mason) la structure + ou - concurrentiel d’un marché détermine le comportement des entreprises —> influencent le prix et les quantités produites (ce modèle est statique car il ne prend pas en compte le temps) Cependant, c’est approche a été critiqué par l’école de Chicago(1960-70) principalement avec les économistes, comme Stigler, Williamson, Aghion Pour C : Les économistes reprennent les travaux de Schumpeter dans sa Théorie de la révolution économique : le capitalisme implique une alternance entre concurrence et monopole. La concurrence incite à l’innovation, conduisant à des monopole temporaire (car les autres entreprises vont rapidement imiter). L’école de Chicago estime qu’un monopole temporaire peut être justifié au nom de l’innovation car il favorise la croissance. Les économistes Baumol , Panzar , William Contestable Markets and the Theory of Industry structure, 1982 : l’idée de ces 3 économiste et qu’un marché considéré comme contestable si il y a aucune barrière d’entrée ou de sortie cad que n’importe quelle entreprise peux entrer et concurrencer. Selon ses économiste, le critère central dans la CPP est la contestabilité Ainsi, même en situation de monopole un marché, peux être considéré comme très concurrentiel, s’il est contestable en cas d’abus de position monopolistique, comme en augmentant de prix de nouveaux concurrent , peuvent émergé rétablissant ainsi la concurrence. 1.3 Depuis les années 90, la préoccupation centrale porte sur la régulation des imperfections de la concurrence et sur la manière de rendre les marchés encore plus efficace 2. Monopole, privé et pouvoir de marché 2.1 Les différents structures de marché peuvent être résumé à l’aide du tableau de Stackelberg Concentration industrielle : phénomène selon lequel le nb d’offreur (entreprise sur le marché) est largement réduit par rapport à une situation de concurrence, quelque soit le nombre de demandeurs 2.2 Pour mesurer le ° de concentration industrielle plusieurs indice utiliser : Indice Hirschmann-Herfindhal : Parts de marché de l’entreprise En situation de forte concurrence : nb entreprise sur le marché, chacun ayant une part de marché relativement faible, l’indice HHI tend donc vers 0 , en situation de monopole HHI tend vers 10k (100)^2 Cette indice est utilisé par l’UE pour estimer les seuils tolérer ou à surveiller de concentration industrielle HII < 1000 situation acceptable 1000 < HII < 2500 nécessite une surveillance de la part des autorités de la concu 2500 < HII concentration, interdite de la part, des autorités de la concu Exemple : Lors de la fusion Darty, Fnac, en 2019 : autorité de la concurrence, a contraint Fnac à revendre une vingtaine de magasins, Darty en Île-de-France, à des concurrents pour empêcher la concentration industrielle d’être aux important 2e indice : indice de Lerner : Prix - Coûts marginal Prix L’indice de Lerner varie de 0 à 1 + l’indice et proche de 0 plus, l’entreprise, un pouvoir de marché élevé. En CPP L = 0 2.3 En situation de monopole, l’entreprise perçoit pour chaque unité, vendu un prix nommé recette Recette marginale : le prix de la dernière unité vendu Recette moyenne : le prix de marché pratiqués par l’ensemble des biens La recette moyenne est associé à une quantité vendue qui est = à la fonction de demande La fonction de recette moyenne : forme générale : RM(q) = a - bq q = quantité produite b = sensibilité des consommateurs au prix a = demande minimal sur le marché, quelque soit le prix Recette marginale en monopole est tjr la dérivée de la recette total (RT = RM(q) q). Donc Rm = a -2bq Rm tjr 2x + pentu que RM ⚠ 2.4 Équilibre du monopole privé Pour représenter L’ÉQUILIBRE du monopole, on construit la courbe de RM , Rm , CM , Cm P ,Cm ,CM ,Rm ,RM Équilibre du monopole Profit du M Graphiquement, le profit du monopole peut être qualifié de sur profit : la différence entre RT - CT RT = p x q CT = CM x q Pour déterminer le prix du monopole, il faut remonter jusqu’à la fonction de demande, car le monopole réponds à la demande 2.5 Comparaison des surplus monopole et CPP P ,Cm ,CM ,Rm ,RM En comparant les deux équilibres, on voit que la situation de Monopole est sous optimal. De plus triangle de Harberger pour représenter les pertes occasionnés par le monopole par rapport à la CPP le pouvoir de marchédu monopole dépend de la valeur de l’élasticité prix de la demande 2.6 Historiquement, de nombreux monopole ont émerger dans des secteurs d’activité avec des coûts fixes élevé ou avec un accès privilégié à des ressources naturelles Exemple : monopole géré par l’État souvent en présence de coût fixe important ( SNCF EDF, la poste). Secteurs de l’industrie de réseau —> monopole qualifié de monopole légal avec une barrière à l’entrée, empêchant les concurrents d’exercer la même activité C’est monopole, on était ouvert à la concu à partir des années 90 sous l’influence de l’UE avec le traité de Maastricht, 1992 visant à promouvoir la concurrence dans divers secteurs d’activité favorisant ainsi l’efficacité économique et l’innovation Cependant, de nouveaux monopole ont émarger récemment dans l’économie numérique : Google, dont le moteur de recherche, totalise encore 96 % des recherches effectuées sur Internet ce qui lui vaut une surveillance de la commission européenne 2.7 Discrimination par les prix Pigou, The économies of Welfare , 1921 : capacité d’une entreprise à ajusta ses prix pour chaque consommateur avec pour obj de faire payer à chaque consommateur le prix maximal qu'il suait prêt à payer 3 ° de discrimination : Discrimination de 1er degré : faire payer à chaque conso le prix minimum en fonction de sa disposition marginale à payer Exemple : Un négociateur immobilier qui ajuste le prix de vente d'une maison en fonction de la capacité financière de chaque acheteur potentiel, cherchant à obtenir le montant maximal que chaque client est prêt à payer. 2e degré : capacité d'une entreprise à identifier différentes type de clientèle mais sans ê capable d’identifier à quelle cliente le conso appartient —> donc même condition tarifaire à tout les conso mais comportant des options que le conso choisit en fonction de sa catégorie Exemple : Une compagnie aérienne proposant différents forfaits de billets, tels que des tarifs "affaires" et "économie", permettant aux voyageurs de choisir en fonction de leurs besoins 3e degré : L'entreprise parvient à identifier le type de clientèle auquel elle vend ses biens, mais seulement à un niveau relativement large, comme l'âge ou le lieu d'habitation, sans pouvoir discriminer plus finement sa clientèle. Exemple : Une compagnie d'assurance offrant des tarifs différents en fonction de critères tels que l'âge Ces pratiques de discrimination par les prix crée une entorse à l'idéal concurrentiel car l'entreprise exerce une forme de pouvoir de marché sur l’analyse des données personnelles utilisées par les ent pour parvenir à connaitre toutes les caractéristiques du Cr. 3. Les monopole naturel. 3.1 Monopole naturel se produit, lorsqu’un seul fournisseur peut offrir un bien ou un service de manière plus efficace, en raison des coûts fixes élevé . Le monopole naturelle se caractérise par des Cm et CM ↓ (puisque le monopole présente des coûts fixes considérable) P ,Cm ,CM ,Rm ,RM Équilibre du monopole Tirole , économique, du bien commun : les monopole n se justifie, car ils sont plus efficace qu’une situation concurrentielle Lorsque les coûts fixes sont élevés, aucune entreprise n’a intérêt à produire un bien si elle ne peut pas avoir la certitude d’assurer ensuite des profits élever , de plus, ils expliquent plusieurs entreprises présentes sur un même marcher peuvent poser des problème de coordination inefficace et coûteux 3.2 selon les observations de Tyrol : les pb causés par le monopole naturel peuvent être classé en trois catégories : • Risque de tarif excessifs, entraînant une perte de revenus pour les consommateurs • À l’abri de la concurrence, le monopole naturel perd toute incitation à réaliser des gains de productivité, notamment en matière d’innovation • Asymétrie d’information car une seule entreprise détient toutes les informations sur le marché, y compris les coups. 3.3 tarification de premier rang Tarification de premier rang : principe, selon lequel est un contrat, le monopole naturel à pratiquer un prix = au coût marginal , l’objectif : pratiquer un prix identique à la CPP et donc de produire une situation où la concurrence serait présente Cependant, cette tarification entraîne des pertes pour l’entreprise (car les coûts fixes important ne sont pas entièrement couvert) que l’État couvre généralement par l’impôt. Par conséquent, l’ État décide de réduire le prix au maximum dans un objectif visant à promouvoir le bien public ou à favoriser la justice sociale. Pour financer cette initiative, il peut augmenter les impôts, notamment, demandant une contribution plus importante au contribuable plus aisé. P ,Cm ,CM ,Rm ,RM First Best Perte du monopole naturel Exemple : en France, la commission de l’énergie, régule le prix de l’électricité, depuis 2022 grâce au bouclier tarifaire. Le prix de l’électricité a certes augmenté de environ 20 % en deux ans. Toutefois cette hausse est en réalité inférieur à l’augmentation des coûts , l’État français a fait le choix de limiter la hausse de prix pour le consommateur. Tout en garantie sont à EDF une subvention annuelle qui représente un peu près 20 milliards d’euros reverser 3.4 tarification de second rang : restreindre le pouvoir de marché de l’entreprise, on la contraignant à adopter un prix = au coût moyen. Par conséquent, elle n’entraîne aucune perte pour l’entreprise et donc l’État n’a pas besoin de financer les pertes. P ,Cm ,CM ,Rm ,RM Pour choisir entre ces deux tarification possible, il existe la règle de Ramsey-Boiteux : la tarification du premier rang est préférable sur le marché ou l’élasticité prix de la demande est élevé (car les consommateurs réagisse fortement aux variations de prix) , à l’inverse, la tarification de second rang est plutôt réservé au marché ou l’élasticité de la demande, est moins forte 3.5 la nouvelle économie industrielle pars du principe qu’il existe des asymétrie d’information entre le régulateur et le monopole naturel (ces asymétrie peuvent concerner les coûts, la productivité…) , Tirole et Laffont , article : A theory of Incentives in Regulation and Procurement , 1993 : en raison des asymétrie d’information. Le régulateur doit concevoir des incitation : deux principaux types de schéma incitatif (en fonction du degré d’incitation que le régulateur souhaite mettre en place) 1er : « price-cap » , le régulateur impose un prix plafond ainsi qu’un bonus monétaire, lorsque l’entreprise parvient à réduire son CM et Cm 2e : « rate of return » , le régulateur ne fixe plus de le prix mais impose à l’entreprise auto de rentabilité maximale. Cependant, cela peut entraîner un manque d’incitation à la productivité à l’innovation , pour résoudre ce problème, ils suggèrent que le taux de rendement soit lié aux gains de productivité de l’entreprise (+ elle devient productive + elle peut bénéficier d’un taux de élevé ) 3.6 l’ouverture à la concurrence concerne également les monopole naturel : les autorité de la concurrence ont fait une distinction entre le réseau et l’exploitation de réseau. En effet, seul la construction et l’entretien de réseau font objet de coûts fixes important à l’inverse de l’exploitation du réseau qui a peu de coûts fixes. Par conséquent, l’idée est de réguler le monopole naturel, tout en introduisant, la concurrence Exemple —> le réseau : réseau ferré de France RFF. Distribution : la SNCF, Transdev.. 4. Oligopole Oligopole : structure de marché avec un petit nombre d’entreprises face a un grand nombre de demandeurs Depuis 1980 on observe une ouverture des marchés à l’échelle mondial. Cette ouverture a favoriser la présence d’oligopole à l’échelle mondiale. Résultant souvent de monopole, nationaux, qui tente de concurrencer, d’autres monopole nationaux. Pour construire graphiquement un duopole : on construit les courbes d’iso-profit (courbe représentative du niveau de profit de l’entreprise) des 2 firmes (Entreprise 2) Une courbe représente 1 niveau de profit , le profit d’une entreprise dépend toujours, du profit de l’autre (Entreprise 1) Il s’agit d’un raisonnement néoclassique donc nous partons du principe que les rendements factoriels sont des croissants, mais qu’il existe des coûts fixes minimum que l’entreprise peut rentabiliser en produisant une certaine quantité Les courbes d’iso-profit servent à créer la fonction de réaction de chaque entreprise. Cette fonction indique la quantité d’un bien que chaque entreprise a intérêt à produire en fonction de la production de l’autre entreprise. (Entreprise 2) Fonction de réaction En reliant l’ensemble des extremum de chaque courbe d’iso-profit (Entreprise 1) Duopole de Cournot : lorsque deux entreprises s’affrontent sur le marché sans coopérer → les quantités produites sont plus faible à sel dans une situation concurrentiel , les deux entreprises ne maximise pas leur profit, car elle tente à produire davantage pour rivaliser l’une avec l’autre. La présence d’une lentille entre les deux cours d‘Isi-profit montre que le duopole de Cournot maximise ni l’utilité du consommateur ni celle de l’entreprise 4.3 Pour Stackelberg le duopole est asymétrique , ce qui signifie qu’il y a une firme leader qui produit la quantité qu’elle souhaite ou qu’elle peut produire sur le marché et une firme follower qui se contentent des parts de marché, restante Firme follower L’équilibre Stackelberg obtenu est asymétrique avec des quantités Q2* qui lui sont volontairement laissé (par l’entreprise leader) , l’équilibre de S génère également une lentille (plus petite) . Cette situation n’est pas en optimum de Pareto. Cependant du fait qu’il y a une entreprise leader, il n’y a aucune raison pour que les quantités produites par l’entreprise follower soit excessive. Donc l’équilibre obtenu est certes moins efficace que la concurrence mais plus efficace que l’équilibre de Counot Firme leader 4.4 Duopole de Bertrand : lorsque deux entreprises se font concurrence par les prix, le résultat final en terme de prix d’équilibre est identique à celui de la CPP. Pour Bertrand il existe une équivalence entre une situation de CPP et un duopole en terme de prix pratiqués : les prix convergent vers le coût marginal dès que 2 entreprises sont présentes sur le marché. 4.5 La structure de marché oligopolistique peut admettre l’existence d’une frange concurrentiel (existence de plein de petites entreprises, cherchant constamment à rivaliser avec les plus grande) . Cela contribue à maintenir un niveau de concurrence élevé en limitant ainsi le pouvoir de marché. Pour évaluer le degré de concurrence, l’indice HHI est inefficace. Par conséquent il est préférable d’utiliser l’indice de Lerner dans ce contexte. 5. Les politique de la concurrence 5.1 Politique de la concurrence : l’ensemble des normes, règles et lois mises en œuvre par l’État ou des autorité de la concurrence (indépendante). Leurs objectifs est de garantir que les marchés de biens et de services fonctionne de manière loyal Les autorité de la concurrence combattent essentiellement quatre grandes entorses au bon fonctionnement concurrentiel du marché : les cartels, les abus de position dominante, le contrôle déconcentration, la concurrence fiscal déloyale 5.2 USA VS UE Les politique de la concurrence aux États-Unis ont émergé avec le Sherman Act en 1890 qui sanctionne pour la première fois, les cartels entre entreprises, comme étant un délit fédéral passible de prison. Le Sherman act est prolongé par le Clayton acte (1914) qui a étendu les pouvoirs de la nouvelle autorité de la concurrence la Federal Trade Commission (FTC). Cependant, sous l’influence de l’école de C c’est lois, vont perdre de leur rigueur dans les années 1970 L’UE : les premières politique de la concurrence après Maastricht était plutôt faible, notamment en ce qui concerne les amendes, dont les montants étaient peu élevé jusqu’en 2006 car c’est à cette date que le commissaire européen Mario Monti augmente les sanctions. Exemple : entre 1992 et 2002 amendes inférieur à quatre cents millions d’euros À partir de 2006, les premières amendes supérieur à 1 milliard d’€ , (de 2006 à 2016, presque 11 amende supérieur à 1 milliard d’€ sont attribués) Depuis 2016, le montant les amendes ont sensiblement augmenté particulièrement avec l’arrivée de Margrethe Vestager qui mène une politique dissuasive notamment envers gaphames « avec leurs pratiques anticoncurrentielles, les gens du numérique détruisent la démocratie »puisque Google est condamné à trois reprises en 2018 et 2019, a plus de 7 milliards d’euros d’amende pour abus de position dominante ou encore Apple. Condamné pour concurrence fiscale déloyale à 13 milliards d’€ d’amende. Les autorité de la concurrence dispose d’instruments, à la fois répressifs (amende forfaitaire , action collective) et à la fois préventif (règlement à l’amiable notification préalable) 5.4 Entorse n°1 : Le cartel Le cartel se forme, lorsque deux ou plusieurs entreprises s’entendent pour maximiser leurs profits en fixant des prix supérieur ou en réduisant leur quantité. Exemple : le cartel de télécom en 2005, les trois opérateurs français se sont entendus, illégalement pour augmenter leur prix, entraînant une amende de 500 millions d’€ Pour détecter les cartels → les autorité de la concurrence, en adopter une stratégie de délation (dénoncer leurs partenaires en échange d’une immunité) → cartel instable et peu durable 5.4 Entorse n°1 : Le cartel Le cartel se forme, lorsque deux ou plusieurs entreprises s’entendent pour maximiser leurs profits en fixant des prix supérieur ou en réduisant leur quantité. Exemple : le cartel de télécom en 2005, les trois opérateurs français se sont entendus, illégalement pour augmenter leur prix, entraînant une amende de 500 millions d’€ Pour détecter les cartels → les autorité de la concurrence, en adopter une stratégie de délation (dénoncer leurs partenaires en échange d’une immunité) → cartel instable et peu durable Stigler , A theory of Oligopoly , 1964 : chaque entreprises participant à un cartel, à intérêt à ne pas respecter l’accord. Selon lui , chaque entreprise a le choix entre respecter l’entente triché ou informer les autres participants de son intention d’augmenter les prix sont réellement le faire. Bien que toutes les entreprises pourraient gagner davantage en augmentant les prix ensemble cependant chacune a plutôt intérêt à tricher, individuellement pour augmenter ses profits au détriment des autres, par conséquent, Stigler montre que tout cartel, finit donc par se démantelé de lui-même. 5.6 L’abus de position dominante L’abus de position dominante Peut également se manifester à travers diverses formes, tels que les ventes liées (une entreprise contraint des consommateurs a acheté plusieurs biens simultanément sans possibilité de choisir ou de réaliser qu’ils acquièrent plusieurs produits). Par exemple : Microsoft incluait directement le logiciel pack Office avec l’achat d’un nouvel ordinateur L’abus de position dominante peut également se manifester par des pratiques de favoritisme : lorsqu’une grande entreprise, profite de sa position de leader sur un marché pour avantagé ses propres filiales ou ses entreprises partenaires sur un autre marché Exemple : En 2018, Google a été condamné à 4 milliards d’€ d’amende, pour cette pratique, car son moteur de recherche favoriser toujours les résultats de Google shopping au détriment de ses concurrents L’abus de position dominante peut également se manifester par la manipulation, informations sur le marché notamment pour dégrader la réputation d’autres entreprises Tyrol, à théorisé cette idée dès 1988 → théorie de la firme manipulatrice : une grande entreprise a intérêt à manipuler les informations sur le marché, créant ainsi artificiellement des obstacles à l’entrée pour les nouveaux concurrents Exemple : En 2004 aux États-Unis, les laboratoires GSK ont été condamné à une amende de 300 millions de $ pour avoir manipuler les informations sur les prix futures de médicaments contre le diabète. Selon la FDT cette manipulation, visait à dissuader les autres laboratoire de concurrencer ce marché. 5.7 La concurrence fiscale déloyale Il est interdit aux états de subventionné préférentiellement leurs entreprises nationales par rapport à d’autres. D’eux-mêmes, une entreprise ne veux pas chercher à négocier un traitement fiscal privilégié Exemple : Apple, condamné par la commission européenne en 2013 à 13 milliards d’€ d’amende pour concurrence fiscale déloyale pour avoir négocié avec l’Irlande un taux d’imposition réduit spécifique qui n’a pas été offert à d’autres entreprises 5.8 il existe trois types de concentration industrielle (cad l’augmentation de la taille d’une entreprise) : Concentration verticale : l’augmentation de la taille d’une entreprise, lorsque celle-ci rachète son fournisseur ou son client D’un point de vue de la concentration industrielle cela est neutre, car cela n’affecte pas la répartition des parts de marché Dangerosité : risque d’accès à une ressource qui pourrait être limité à d’autres concurrents Concentration horizontale : lorsque l’entreprise rachète directement ses concurrents (ce qui s’aperçoit sur l’indice de concentration) Concentration conglomérat : l’agrandissement de la taille de l’entreprise dans d’autres secteurs d’activité. Récemment, les GAFAM pose un problème car il cumule souvent les trois formes de concentration. Cela peut avoir des effets négatifs sur la concurrence et la collectivité. 5.9 À partir de 1960, la domination de l’école de H s’estompe , Williamson , Economies as an Antitrust Defense , 1968 : concentration industrielle peut être facteur d’amélioration de l’efficacité économique Selon lui, la fusion de deux entreprises pourrait entraîner des économies d’échelle interne, réduisant ainsi les coûts marginaux de production (Cm0 à Cm1) . Avant la fusion, les deux entreprises en concurrence, pratiquée un prix P0 générant une quantité Q* , après la fusion, la nouvelle entreprise peut exercer son pouvoir de marché en fixant a prix + élevé P1, provoquant une ↓ de la demande et conduisant à une quantité Q’ 5.9 À partir de 1960, la domination de l’école de H s’estompe , Williamson , Economies as an Antitrust Defense , 1968 : concentration industrielle peut être facteur d’amélioration de l’efficacité économique Selon lui, la fusion de deux entreprises pourrait entraîner des économies d’échelle interne, réduisant ainsi les coûts marginaux de production (Cm0 à Cm1) . Avant la fusion, les deux entreprises en concurrence, pratiquée un prix P0 générant une quantité Q* , après la fusion, la nouvelle entreprise peut exercer son pouvoir de marché en fixant a prix + élevé P1, provoquant une ↓ de la demande et conduisant à une quantité Q’ L’arbitrage efficacité équité Pouvoir de marché Économie d’échelle Demande Williamson appelle ce graphique L’arbitrage efficacité équité car si économiquement la fusion est plus efficace, elle pose toutefois un problème d’équité, puisque le producteur a capté une partie du surplus du consommateur. 5.10 Panzar , Baumol , Contestable Markets and the Theory of Industry Structure , 1982 : la compétition sur un marché ne dépend pas du nombre d’entreprises, présentes, mais plutôt de la compter stabilité du marché(cad l’absence de barrière à l’entrée et à la sortie ) Aujourd’hui, de nombreux marchés ne sont pas contestable, notamment en économie numérique : Car l’absence de coûts d’entrer dans ses marchés s’accorde souvent avec le phénomène du « winner take all » → Frank , Cook, The winner take all Society, 1995: Loi de Metcalfe →. L’utilité d’un réseau est toujours égal au carré de son nombre d’utilisateurs. Loi de Metcalfe = α α : nb d’utilisateur + un réseau à un nb d’utilisateur élevé + son utilité est importante donc il devient de - en - possible pour de nouveaux arrivants de concurrencer la 1er entreprise Rosen , 2004 , The economist of real superstar : les industries de réseaux, en particulier sur le marché numérique, son sujet à des externalité de réseau, qui se transforme rapidement en barrière. À l’entrée, ces industries peuvent évoluer vers ce qu’on appelle une économie « Superstar » : les premiers arrivants sur un marché peuvent solidifier leur position sans craindre une concurrence 5.11 Aghion et ses coauteur dans leurs articles « Compétition & Innovation » , 2005 : il y a une relation non linéaire entre les incitation à innover et le degré de concurrence sur un marché Incitation à innover Lorsque le degré de concurrence est faible, l’incitation à innover, est faible, car l’entreprise n’a pas besoin d’innovation pour maintenir ses parts de marché. Cependant, lorsque la concurrence devient forte, l’innovation devient le principal moyen de maintenir des taux de profit élevé. Les entreprises qui ont d’importants profits ont également une importante capacité financière pour innover. Cependant si la concurrence devient excessivement forte, et que les prix chute, les entreprises, perdent leurs capacité à innover . Par conséquent, elles ne sont plus inciter à investir dans l’innovation, car cela pour entraîner des profits négatif Degré de concurrence

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