Chapitre 1 - Rappels des fondamentaux de la microéconomie PDF
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Ce chapitre présente un aperçu des concepts fondamentaux de la microéconomie, avec une attention particulière portée sur la théorie du consommateur. Il introduit les axiomes de la relation de préférence, ainsi que les courbes d'indifférence et les fonctions d'utilité, illustrant la façon dont les consommateurs prennent des décisions rationnelles afin de maximiser leur satisfaction.
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Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques CHAPITRE I Rappels des fondamentaux de la microéconomie...
Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques CHAPITRE I Rappels des fondamentaux de la microéconomie 1 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques La théorie du consommateur (synthèse) Les axiomes de la relation de préférence H1. La comparabilité : Tous les paniers de biens sont comparables entre eux. H2. Réflexivité : Tout panier A est au moins aussi désirable que lui-même A ≽ A. H3. Transitivité: Si le panier A est préféré au panier B et que B est préféré à C donc le panier A sera préféré à C. A ≽ B et B ≽ C alors A ≽ C De même, si A ~ B et B ~ C alors A ~ C H4: la Non-saturation (Monotonicité) : Cet axiome implique que le consommateur préfère toujours “ le plus au moins ”, c’est à dire que le consommateur n’atteint jamais un seuil de saturation, quelques soient les quantités de biens considérés. On dit alors que les relations de préférences sont monotones H5: Convexité : Cette hypothèse établit que le consommateur aime la diversification. Les courbes d’indifférence: Une courbe d’indifférence (CI) est le lieu géométrique des paniers de biens pour lesquels le consommateur est indifférent. La carte d’indifférence est une juxtaposition sur un même graphique de plusieurs courbes d’indifférences. Les propriétés (CI d’allure normale) P1: Pente négative : Si on réduit la quantité d’un bien, il faut augmenter celle de l’autre pour conserver le même niveau d’utilité P2: Non- saturation : le niveau d’utilité augmente au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’origine. P3:Transitivité : Deux courbes d’indifférence ne peuvent se croiser P4: Convexité : le consommateur en mélangeant les paniers atteindra une courbe d’indifférence plus élevée. La fonction d’utilité L’utilité totale (UT) C’est la satisfaction qu’un consommateur retire de la quantité totale de biens consommés. L’utilité marginale (Um) L’Um d’un bien mesure la variation de l’utilité totale suite à la consommation d’une unité supplémentaire de ce bien. L’Um est positive, mais elle diminue au fur et à mesure que la consommation d’un bien augmente. C’est la loi de l’utilité marginale décroissante. 𝛥𝑈𝑇 𝑑𝑈𝑇 𝑈𝑚 = = 𝛥𝑄 𝑑𝑄 Le taux marginal de substitution(TMS) Le TMS mesure le rapport ou le taux suivant lequel un consommateur substitue une quantité d’un bien pour en avoir une autre quantité de l’autre bien tout en gardant le même niveau de satisfaction. Autrement dit, le TMS du bien x au bien y noté TMS , indique la quantité du bien y que le consommateur est prêt xy de céder ou de sacrifier (∆y) pour obtenir une unité supplémentaire du bien x (∆x) tout en se déplaçant sur la même courbe d'indifférence. 𝛥𝑦 𝑇𝑀𝑆𝑥𝑦 = − 𝛥𝑥 pour𝑈 = 𝑈 La valeur algébrique du TMS est négative car les quantités consommées évoluent dans le sens contraire. Par convention, les économistes raisonnent avec un TMS positif d’où le signe (–) dans la formule. 2 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques Propriétés du TMS P1: C’est une notion ponctuelle, c’est à dire il change à tous les points de la courbe d’indifférence. Soit TMS en A ≠ TMS en D P2: Le TMS est décroissant x/y 1 𝑇𝑀𝑆𝑥/𝑦 = 𝑇𝑀𝑆𝑦/𝑥 𝛥𝑦 𝑈 - 𝑇𝑀𝑆𝑥𝑦 = − 𝛥𝑥 = 𝑈𝑚𝑥 𝑚𝑦 La contrainte budgétaire 𝑅 𝑝 La droite budgétaire prend la forme suivante : 𝑅 = 𝑥𝑝𝑥 + 𝑦𝑝𝑦 ou encore y= 𝑝 − 𝑝𝑥 𝑥 𝑦 𝑦 L’équilibre du consommateur Le consommateur cherche à atteindre la situation d’équilibre ou encore optimale. Il s’agit d’une allocation optimale des ressources qui assure le maximum de satisfaction pour le consommateur tout en dépensant la 𝛥𝑦 𝑈 𝑝 totalité de son revenu. Ainsi, à l'optimum on a 𝑇𝑀𝑆𝑥/𝑦 = − 𝛥𝑥 = 𝑈𝑚𝑥 = 𝑃𝑥 𝑚𝑦 𝑦 La courbe consommation-prix La courbe consommation-prix correspond à l’ensemble des points d’équilibre du consommateur lorsque l’un des deux prix change toutes choses étant égales par ailleurs (l’autre prix et le revenu sont supposés constants). Remarque : Céteris paribus est une locution latine se traduisant par : « toutes choses étant égales par ailleurs ». Elle est utilisée en sciences économiques, quand l'influence de la variation d'une quantité (la variable explicative) sur une autre (la variable expliquée) est examinée à l'exclusion de tout autre facteur. La courbe consommation-revenu La courbe consommation-revenu correspond à l’ensemble des points d’équilibre du consommateur lorsque le revenu change toutes choses étant égales par ailleurs (les prix sont supposés constants). Les fonctions de demande Ces fonctions de demande s’obtiennent après la résolution du programme de maximisation du consommateur. Les Biens normaux ∆𝑋 La quantité demandée évolue dans le même sens que le revenu: ∆𝑅 > 0 Les Biens inférieurs 𝛥𝑋 La variation de la demande se fait en sens inverse de la variation du revenu: 0 𝛥𝑝𝑦 Les biens complémentaires: Les compléments sont des biens qui sont consommés ensemble. Quand on observe une diminution de la quantité consommée d’un bien lorsque le prix de l’autre bien augmente, le bien X est dit un bien complémentaire au bien Y. 𝛥𝑋 0 X substituable a Y Une hausse du prix du thé tend à augmenter la consommation de café 4 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques 𝑒𝑥/𝑝𝑦 < 0 X complémentaire a Y Une hausse du prix du sucre tend a diminué la consommation de gâteaux 𝑒𝑥/𝑝𝑦 = 0 X Independent Y Une hausse du prix du sucre n'a pas d'effet sur la consommation du sel L’élasticité revenue: Elle mesure la variation relative de la quantité demandée par rapport à une variation relative du revenu. 𝛥𝑥 𝑒𝑥/𝑅𝑦 = 𝑥 𝛥𝑅 𝑅 Elasticité Nature Valeur de Nature de la demande du bien l'élasticité 𝒆>𝟎 Bien normal 𝑒=0 Bien indépendant 0 0 ⇒ 𝑖𝑠𝑜𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑥𝑒 𝜕𝐾² 𝐾 18 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques Si K→ 0 L→ ∞ doncK=0 est une asymptote verticale et si L→ 0 K→ ∞ donc L=0 est une asymptote horizontale. L Y=2 K 2-e = eL + eK = 2/3 + 1/3 = 1 les rendements d’échelle sont donc constants Si l’utilisation du travail ainsi que celle du capital augmente de 10% la production augmente en même pourcentage c.-à-d. augmente de 10%. 3-L’entreprise doit produire une quantité égale à y : a-Les conditions d’équilibre : L’entreprise doit minimiser son coût total étant donné le niveau de production y donc à l’équilibre on a : r 𝑝𝑚𝐾 𝑟 TMST = = { w ⇔ { 𝑃𝑚𝐿 𝑤 Ȳ = F(K, L) Ȳ = 𝐹(𝐾, 𝐿) La réponse est totalement correcte si l’étudiant donne les conditions d’équilibre suivantes: 𝑝𝑚𝑙 𝑤 𝑇𝑀𝑆𝑇 = 𝑤/𝑟 = { ⇔ { 𝑃𝑚𝑘 𝑟 Ȳ = 𝐹(𝐾, 𝐿) Ȳ = 𝐹(𝐾, 𝐿) b-Définition et équation de sentier d’expansion Par définition le sentier d’expansion correspond au lieu géométrique des différents points d’équilibre (K*,L*) correspondant à différent niveau de dépense CT (donc de production) w, r et p étant constants. r pmK r Son équation est totalement déduite de la 1ère condition d’équilibrec-a-dTMST = w ⇔ PmL = w ⇔ 2L r r = ⇔ L= K K w 2w 2𝑤 La réponse est aussi correcte si l’étudiant exprime l’équation de la façon suivante𝐾 = 𝑟 𝐿 c-Les fonctions de demande des facteurs de production 1 1 r r 1 L= K K = 2 ⁄3 Y ≅ 1,259Y TMST = L= K L= K 2 { w ⇔{ 2w ⇔ { 2 ⇔ 1⁄ ⇔ { 1 Ȳ = F(K, L) Ȳ = F(K, L) 2 1 3 L = Y ≅ 0,630Y Ȳ = F(K, L) y = K ⁄3 ( K) 2 2 ⁄3 { 2 4-Vérification de l’expression de la fonction du cout total : 1 1 3 CT = wL + rK = L + K = 2 ⁄3 Y + 2⁄ Y = 2⁄ 𝑌 = 1,889𝑌 2 3 2 3 𝐶𝑇 3 𝐶𝑀 = = 2 = 1,889 𝑌 2 ⁄3 𝜕𝐶𝑇 3 𝐶𝑚 = = 2 = 1,889 𝜕𝑌 2 ⁄3 Exercice 3 Y= F(K,L) = 2K1/4L1/4 1-Il s’agit de minimiser le coût total sous contrainte d’un niveau de production Y=16 19 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques r 𝑝𝑚𝐾 1 𝐿 1 𝐾 ∗= 128 TMST = w =4 =4 𝐾 = 4𝐿 A l’équilibre ona :{ ⇔{ 𝑃𝑚𝐿 ⇔{ 𝐾 1 1 ⇔ { 1 1 ⇔ { 𝐿 ∗= 32 Ȳ = F(K, L) 16 = 𝐹(𝐾, 𝐿) 16 = 2(4𝐿)4 𝐿4 16 = 2𝐾 4 𝐿4 CTmin= 4(32) + 128= 256 2-w’=w+1 a-On ne peut plus produire les 16 unités avec un CT de 256 unités monétaires car cette somme représente un coûtminimum avec w=4 et maintenant puisque w↑ il faut un cout total plus important pour produire les 16 unités du bien Y. b-Il s’agit maintenant de produire le maximum de Y sous contrainte d’un cout total de 256 unités monétaires. r 𝐿 1 TMST = = 𝐾 = 5𝐿 𝐿 ∗= 25,6 { w′ ⇔ { 𝐾 5 ⇔{ ⇔{ 256 = 10𝐿 𝐾 ∗= 128 CT = w ′ L + rK 256 = 5𝐿 + 𝐾 Ymax =15,131 3-w=4 r=1 A l’équilibre on a : 𝐿 1 = 𝐾 4 1 1 1 1 1 1 𝑦 = 2𝐾 4 𝐿4 = 2(4𝐿)4 𝐿4 = 2(4)4 𝐿2 𝑦² {𝐶𝑇 = 4𝐿 + 𝐾 = 4𝐿 + 4𝐿 = 8𝐿 = 8 = 𝑦² 8 La fonction de CTLT (y) = y² 4-CM(y)=y Cm(y) =2y. 5-SR=minCM = ? CM étant une fonction croissante son minimum correspond à la valeur du coût moyen correspondante a la valeur la plus faible de y c.à.d.SR=CM(0)=0 𝑃 𝑃 = 𝐶𝑚 𝑠𝑖 𝑃 > 𝑚𝑖𝑛𝐶𝑀 𝑃 = 2𝑦 𝑠𝑖 𝑃 > 0 𝑦° = 2 𝑠𝑖 𝑃 > 0 6- Y° / { ⇔{ ⇔{ 𝑌° = 0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑦° = 0 𝑠𝑖 𝑃 = 0 𝑦° = 0 𝑠𝑖 𝑃 = 0 Exercice 4 Soit une entreprise dont la technologie est décrite par la fonction : y = K1/3L1/3 Où K et L sont respectivement les quantités utilisées de capital et de travail et y représente la quantité produite du bien Y. r et w sont respectivement les coûts unitaires du capital et du travail. 1-Définir etdéterminer l’expression de l’isoquant correspondant à une production 𝑦̅=2. Définition de l’isoquant 8 L= ( K Ou 8 K= ( L 2-Déterminer la nature des rendements d’échelle de cette activité. En déduire l’effet sur la production du bien Y suite à une augmentation dufacteur capital, ainsi que du facteur travail. y(tK, tL) = (tK)1/3(tL)1/3 y(tK, tL) = t1/3 K1/3 t1/3 L1/3 y(tK, tL) = t2/3 6K1/3L1/3 Les rendements à l’échelle sont décroissants 20 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques La production du bien Y augmente moins proportionnellement que l’augmentation des facteurs de production 3- L’entreprise dispose d’un budget qui s’élève à 100 u.m. Pour w = r =1 u.m, Déterminer les quantités optimales du travail et du capital utilisées ainsi que la quantité maximale de production ? 1/3 1/3 {𝑀𝑎𝑥𝑦 = 𝐿 𝐾 𝑤𝐿 + 𝑟𝐾 = 100 pmK r TMST = = PmL w 𝑝𝑚𝐾 𝐿 𝐿=𝐾 {𝑇𝑀𝑆𝑇 = 𝑃𝑚𝐿 = 1 ⇔ { 𝐾 = 1 ⇔{ 𝐿 + 𝐾 = 100 ⇔ 𝑤𝐿 + 𝑟𝐾 = 100 𝐿 + 𝐾 = 100 𝐿 ∗= 50 { ∗= 50 2 𝐾 𝑦 ∗= (50)3 = 13,57 4- Supposons que le coût unitaire du travail augmente de trois unités : a- Peut on produire la quantité retrouvée à la question précédente avec le même coût 100 um? Expliquer. w′ = w + 3 = 4 Le coût du facteur travail étant plus élevé, le coût total augmentera par conséquent donc pour produire la même quantité retrouvée à la question précédente il faudra engager plus de dépense. Ou Suite à l’accroissement de w, la droite d’isocoût pivote vers le bas, un nouveau équilibre sera atteint pour un niveau plus faible de y. b-Donner la nouvelle combinaison de facteurs ainsi que le coût minimum correspondant si cette entreprise cherche à produire le même niveau de production d’avant la variation de salaire. 𝑴𝒊𝒏𝑪𝑻 = 𝒘′𝑳 + 𝒓𝑲 { 𝒔𝒄𝒚 = 𝒚̅ = 𝟏𝟑. 𝟓𝟕 𝑲 = 𝟒𝑳 𝟏𝟑. 𝟓𝟕 = 𝟒𝟏/𝟑 𝑳𝟐/𝟑 𝑲 ≅ 𝟏𝟎𝟎 ⇒{ 𝑳 ≅ 𝟐𝟓 𝑪𝑻𝒎𝒊𝒏 ≅ 𝟐𝟎𝟎 Exercice 5 1 1 1 𝑦 = 𝐿4 (𝐾 − 2)3 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 10 𝑜𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑦 = 2𝐿4 1- 𝜋 = 𝑃𝑌 − 𝑤𝐿 − 𝑟𝐾̅ 21 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques 𝑑𝜋 𝑤 A l’équilibre on a CN : = 0 ⇔ 𝑃𝑃𝑚𝐿 − 𝑤 = 0 ⇔ 𝑃𝑃𝑚𝐿 = 𝑤 ⇔ 𝑃𝑚𝐿 = 𝑑𝐿 𝑃 𝜕2 𝜋 𝑃𝜕𝑃𝑚𝐿 CS : 𝜕𝐿2 < 0 ⇔ < 0 ⇔ 𝑃𝑚𝐿 ↓ 𝜕𝐿 3 3 1 − 𝑤 − 2𝑤 𝑷 𝟒 CN : 2. 4 𝐿 4 = ⇔ 𝐿 4 = ⇔ 𝑳𝒅 = (𝟐𝒘)𝟑 𝑃 𝑃 −7 𝜕𝑃𝑚𝐿 3 1 CS : 𝜕𝐿 = − 4. 2 𝐿 < 0 ⇒ 𝑃𝑚𝐿 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 4 On constate que la demande du facteur travail est une fonction décroissante du taux de salaire réel w/p. 2-La loi des rendements marginaux décroissants est bien vérifiée car le produit marginal est décroissant. 1 4 3-𝐶𝑇 = 𝑤𝐿 + 𝑟𝐾 ̅ = 16𝐿 + 10 𝐷′ 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑡é 𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑦 = 2𝐿4 ⇔ 𝐿 = 𝑦 16 𝑦4 4 ⇒ 𝐶𝑇(𝑦) = 16 (16) + 10 = 𝑦 + 10 𝐶𝑇 10 𝐶𝑉 𝑦4 𝐶𝐹 10 𝜕𝐶𝑇 𝐶𝑀 = = 𝑦3 + 𝐶𝑉𝑀 = = = 𝑦 3 𝐶𝐹𝑀 = = 𝐶𝑚 = = 4𝑦 3 𝑌 𝑦 𝑦 𝑦 𝑦 𝑦 𝜕𝑦 4-SR= minCM 𝜕𝐶𝑀 10 3𝑦 4 − 10 10 1 = 0 ⇔ 3𝑦² − 𝑦² = 0 ⇔ = 0 ⇔ 𝑦 = ( 3 )4 𝜕𝑦 𝑦² 10 1 minCM=CM(( 3 )4 ) =9,86 SR=9,86 SF = minCVM 𝜕𝐶𝑉𝑀 = 2𝑦² > 0 ⇒ 𝑙𝑒 𝐶𝑉𝑀 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑠𝑜𝑛 min 𝑒𝑠𝑡 𝐶𝑉𝑀(0) 𝜕𝑦 SF=CVM(0)=0 𝑃 1 𝑃 = 𝐶𝑚 𝑠𝑖 𝑃 > 𝑚𝑖𝑛𝐶𝑉𝑀 𝑃 = 4𝑦 3 𝑠𝑖 𝑃 > 0 𝑦 𝑜 = ( 4 )3 𝑠𝑖 𝑃 > 0 5- y° / { ⇔{ ⇔{ 𝑌° = 0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑦 = 0 𝑠𝑖 𝑃 = 0 𝑦 𝑜 = 0 𝑠𝑖 𝑃 = 0 Exercice 6: Soit une entreprise dont l’évolution de la production en fonction du nombre d’unités de travail utilisée est donnée dans le tableau ci-dessous : Productivité Productivité Travail L Capital K Production Y Moyenne PML marginal PmL 8 50 456 57 - 9 50 531 59 75 10 50 610 61 79 11 50 693 63 83 12 50 756 63 63 13 50 806 62 50 14 50 840 60 34 15 50 840 56 0 16 50 832 52 -8 1- Comme on fait varier seulement le facteur L, on se situe dans le court terme. Ou il y a un facteur variable et une autre fixe on se situe dans le court terme. 2- Voir le tableau 3- Phase d’incitation L≤11 22 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques Phase d’efficience ou d’efficacité ou d’équilibre 11 < L≤15 Phase non économique L > 15 4- La loi des rendements marginaux décroissants est bien vérifiée car le produit marginal est décroissant. 5- Cela serait irrationnel de la part du producteur car cela entraîne une diminution de la production 23 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques L'Équilibre partiel à court terme et à long terme dans un marché concurrentiel Section I: Généralités I.1:Les notions de marché de concurrence pure et parfaite I.1.1 Définition du marché Un marché est le lieu de rencontre de consommateurs et de producteurs pour effectuer des opérations d’achat et de vente concernant un certain nombre de biens. La rencontre des demandeurs et des offreurs induit la fixation d’un prix qui égalise les quantités demandées et les quantités offertes. Cet équilibre est qualifié d’équilibre partiel c'est-à-dire un équilibre sur un seul marché (un seul type de bien). L’équilibre général est un équilibre simultané sur tous les marchés et pour tous les agents. I.1.2 Caractéristiques et hypothèses du marché de concurrence pure et parfaite Un marché est qualifié d’un marché de CPP si les 5 hypothèses suivantes sont vérifiées : L’atomicité : Il existe un très grand nombre de vendeurs et d’acheteurs de manière à ce qu'aucun d’entre eux ne puisse exercer à lui seul une action sur le prix. L’homogénéité du bien : Les entreprises qui existent sur le marché d’un bien vendent des produits identiques, homogènes et non différentiables. Par conséquent les acheteurs sont complètement indifférents quant à l’identité du vendeur. La transparence : Les producteurs et les acheteurs disposent (sans coût supplémentaire) de toutes les informations utiles concernant le marché, en particulier ils connaissent le prix et la qualité du produit. La fluidité (la libre entrée et sortie) : Les nouveaux producteurs peuvent très facilement pénétrer dans la branche d’activité et les producteurs existant peuvent aussi la quitter. La mobilité des facteurs de production: Les facteurs de production,( le travail et le capital) peuvent se déplacer du marché d'un produit à celui d'un autre produit sans aucun obstacle. I.2:Les notions de la demande et de l'offre globale I.2.1 La demande globale La demande du marché pour un bien, appelée aussi demande agrégée (globale) est la somme des demandes individuelles sur l’ensemble des consommateurs. Supposons qu’il existe n consommateurs et soit p le prix du bien envisagé. La demande du consommateur i pour le bien en question est : qdi= qdi(p), avec i=1,2….n. Cette demande se définit, toute chose étant égale par ailleurs, par une relation décroissante entre la quantité demandée et le prix ( on, exclu les biens particuliers de Giffen). Pour chaque niveau de prix, la quantité demandée sur le marché est la somme des quantités demandées par chaque individu à ce prix : 𝑛 𝑄 𝐷 = ∑ 𝑞𝑑𝑖 (𝑝) 𝑖=1 24 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques Si nous maintenant constants tous les prix des autres biens et les revenus des consommateurs, nous pouvons tracer la relation entre la demande agrégée du bien et son prix comme suit : P QD Quantité I.2.2 L’offre globale La détermination de la fonction d’offre globale se fait à partir d’un raisonnement analogue à celui de la demande globale, c'est-à-dire en faisant la somme des fonctions d’offre individuelle des différents offreurs du même bien. Par exemple, si à court terme il y a m entreprises, chacune ayant une fonction d’offre croissante du prix p : qoj= qoj(p), avec j=1,2….m. Où qoj désigne la quantité du bien offert par l’entreprise j. L’offre totale QO est égale à la somme des offres de chacune des entreprises et s’exprime comme fonction du prix de vente p par la relation : 𝑄 𝑂 = ∑𝑚 𝑗=1 𝑞𝑜𝑗 (𝑝) P QO Quantité Section II: Détermination de l’équilibre à court terme sur le marché de CCP D’après l’hypothèse de la libre entrée, le nombre d’entreprise sur un marché de CPP n’est pas fixe, il est susceptible de se modifier. Toutefois, le phénomène d’entrée et de sortie des firmes n’est pas instantané, il se fait de manière progressive. On supposera que le nombre d’entreprise est fixe à court terme. La 25 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques rencontre entre l’offre globale et la demande globale aboutit à la fixation d’un prix et d’une quantité d’équilibre, ainsi l’équilibre est réalisé sur le marché lorsque l’offre totale est égale à la demande totale. P* est tel que offre globale = demande globale P1> P* : l’offre globale > la demande globale donc excès d’offre le prix baisse jusqu’à P*. P2< P* : l’offre globale < la demande globale donc excès de demande le prix augmente jusqu’à P*. L’équilibre est stable c'est-à-dire que toute perturbation ( déséquilibre) est suivie d’un retour à l’équilibre. Application Soit une économie composée de 10 offreurs identiques et de 2groupes de consommateurs de 10 et 20 individus respectif en situation de CPP pour un bien y. L’offre individuelle est définie par : 𝑦𝑗𝑜 𝑃= 7 La demande du premier groupe de consommateur est : 𝑦𝑖𝑑1 𝑃 = 16 − 5 La demande du deuxième groupe de consommateur est : 𝑃 = 30 − 𝑦𝑖𝑑2 Déterminer la fonction d’offre globale du bien y, la fonction de demande globale, le prix d’équilibre, les quantités globalement échangées, les quantités totales demandées pour chaque groupe de consommateur, les offres individuelles et les demandes individuelles à l’équilibre. L’offre globale : 10 𝑄 = ∑ 𝑦𝑗𝑜 (𝑝) = 70 𝑃 𝑂 𝑗=1 La demande globale : 10 20 𝑄 𝐷 = ∑ 𝑦𝑖𝑑1 (𝑝) + ∑ 𝑦𝑖𝑑2 (𝑝) 𝑖=1 𝑖=1 On détermine tout d’abord la demande globale pour le premier et le deuxième groupe de consommateurs, 𝑄 𝐷1 et 𝑄 𝐷2 respectivement. 10 𝑄 𝐷1 = ∑ 𝑦𝑖𝑑1 (𝑝) 𝑖=1 26 Houyem Chekki Cherni Mastère de Recherche EcoFiQ LEGI-EPT Maître de Conférences 1èreAnnée Microéconomie Approfondie en Sciences Economiques Avec : 𝑦𝑖𝑑1 = 80 − 5𝑃 𝑆𝑖 𝑃 < 16 { 𝑑1 𝑦𝑖 = 0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 16 𝑑1 Si P = 0 alors 𝑦𝑖 = 80 : la quantité maximale que le consommateur est prêt à consommer, c’est la quantité de saturation. Si 𝑦𝑖𝑑1 = 0 alors P = 16 : le consommateur ne demande pas le bien à ce prix, c’est le prix de réservation. 20 𝑄 𝐷2 = ∑ 𝑦𝑖𝑑2 (𝑝) 𝑖=1 Avec : 𝑦𝑖𝑑2 = 30 − 𝑃 𝑆𝑖 𝑃 < 30 { 𝑑2 𝑦𝑖 = 0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 30 Ce qui implique : 𝑄 𝐷1 = 800 − 50𝑃 𝑆𝑖 𝑃 < 16 { 𝐷1 𝑄 = 0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 16 Et 𝑄 𝐷2 = 600 − 20𝑃 𝑆𝑖 𝑃 < 30 { 𝐷2 𝑄 = 0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 30 𝑄 𝐷 = 𝑄 𝐷1 + 𝑄 𝐷2 𝑄 𝐷 = 𝑄 𝐷1 + 𝑄 𝐷2 𝑆𝑖 𝑃 < 16 𝐷 𝐷2 𝑄 =𝑄 𝑆𝑖 16 ≤ 𝑃 < 30 𝐷 𝑄 =0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 30 { 𝑄 𝐷 = 1400 − 70𝑃 𝑆𝑖 𝑃 < 16 𝑄 𝐷 = 600 − 20𝑃 𝑆𝑖 16 ≤ 𝑃 < 30 𝑄𝐷 = 0 𝑆𝑖 𝑃 ≥ 30 { A l’équilibre, QD = QO. Si P < 16 : QD = QO → 70𝑃 = 1400 − 70𝑃 → P = 10