Guide d’étude sur la citoyenneté canadienne PDF

Summary

Ce document est un guide d'étude sur la citoyenneté canadienne. Il couvre des sujets tels que la guerre de 1812, l'abolition de l'esclavage et le développement économique du Canada. Il fournit des informations sur les débuts de la démocratie au Canada et les rébellions de 1837 et 1838.

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(De gauche à droite) Votre guide d’étude sur la citoyenneté canadienne La guerre de 1812 : la lutte pour le Canada L’Acte accorde pour la première fois aux deux Canadas des assemblées législatives élues par la population. Le nom Canada devient alors officiel et sera toujours utilisé par la suite. Le...

(De gauche à droite) Votre guide d’étude sur la citoyenneté canadienne La guerre de 1812 : la lutte pour le Canada L’Acte accorde pour la première fois aux deux Canadas des assemblées législatives élues par la population. Le nom Canada devient alors officiel et sera toujours utilisé par la suite. Les colonies de la côte atlantique et les deux Canadas sont appelés collectivement « Amérique du Nord britannique ». (De gauche à droite) Le lieutenant-colonel John Graves Simcoe est le premier lieutenantgouverneur du HautCanada. Il fonde la ville de York (aujourd’hui Toronto). Grâce à John Simcoe, le Haut-Canada est la première colonie de l’Empire britannique à abolir l’esclavage Mary Ann Shadd Cary est une militante au franc-parler du mouvement visant à abolir l’esclavage aux États-Unis. En 1853, elle devient la première éditrice au Canada, contribuant à fonder et à diriger The Provincial Freeman, un hebdomadaire dédié à la lutte contre l’esclavage, à la promotion de l’immigration noire au Canada et de la modération (incitant les gens à boire moins d’alcool), et au soutien du pouvoir britannique Abolition de l’esclavage Une économie en croissance L’esclavage a existé dans le monde entier, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et jusqu’aux Amériques. Le premier mouvement en faveur de l’abolition du commerce transatlantique des esclaves apparaît au sein du Parlement britannique à la fin des années 1700. En 1793, le Haut-Canada, dirigé par le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe, un officier militaire loyaliste, est la première province de l’Empire à prendre le virage de l’abolition. En 1807, le Parlement britannique interdit la vente et l’achat d’esclaves et abolit ensuite l’esclavage dans tout l’Empire en 1833. Des milliers d’esclaves fuient les États-Unis. Ils suivent « l’étoile du Nord » et s’établissent au Canada grâce au « chemin de fer clandestin », un réseau chrétien antiesclavagiste. Les premières entreprises au Canada, formées sous les régimes français et britannique, se font concurrence pour la traite des fourrures. La Compagnie de la Baie d’Hudson, dont les employés sont français, britanniques et autochtones, en vient à dominer le commerce dans le Nord-Ouest, de Fort Garry (Winnipeg) et Fort Edmonton à Fort Langley (près de Vancouver) et Fort Victoria – des postes de traite devenus plus tard des villes. Les premières institutions financières voient le jour à la fin du dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième siècle. La Bourse de Montréal est créée en 1832. Pendant des siècles, l’économie du Canada repose essentiellement sur l’agriculture et l’exportation de ressources naturelles, comme la fourrure, le poisson et le bois de sciage, qui sont transportées par les routes, les lacs, les rivières, les fleuves et les canaux. En 1814, la tentative de conquête du Canada par les Américains est un échec complet. Les Britanniques mettent en place un coûteux système de défense au Canada, notamment les citadelles de Halifax et de Québec, la cale sèche à Halifax et Fort Henry à Kingston, qui sont aujourd’hui des lieux historiques populaires. La frontière canado-américaine actuelle a été en partie tracée à la suite de la guerre de 1812, qui a permis de garantir que le Canada resterait indépendant des États-Unis. Le duc de Wellington a envoyé quelques-uns de ses meilleurs soldats pour défendre le Canada en 1814. Il a ensuite décidé de terminer le canal Rideau à Bytown (Ottawa) dans le cadre de la mise en place d’un réseau de forts visant à empêcher les États-Unis d’envahir encore une fois le Canada. Wellington, qui a vaincu Napoléon en 1815, a donc joué un rôle direct dans la fondation de la capitale nationale Les rébellions de 1837 et 1838 Durant les années 1830, les réformateurs du Haut-Canada et du Bas-Canada estiment que les progrès vers la démocratie véritable sont trop lents. Certains sont d’avis que le Canada devrait adopter les valeurs républicaines des Américains ou même essayer de se joindre aux États-Unis. Lorsque des rébellions armées se produisent en 1837 et 1838 aux environs de Montréal et à Toronto, les rebelles n’obtiennent pas l’appui (Ci-dessous) Des miliciens canadiensfrançais ont aidé à défendre le Canada pendant la guerre de 1812 En 1813, Laura Secord, pionnière et mère de cinq enfants, a entrepris une marche dangereuse de 19 miles (30 km) afin d’avertir le lieutenant James FitzGibbon d’une attaque planifiée par les Américains. Sa bravoure a contribué à la victoire remportée à Beaver Dams. Son héroïsme est encore reconnu aujourd’hui de la population qu’il leur faudrait pour réussir. Ils sont défaits par les troupes britanniques et des volontaires canadiens. Plusieurs rebelles sont pendus ou envoyés en exil; certains de ces derniers reviendront plus tard au pays. Lord Durham, un réformateur anglais dépêché pour faire rapport sur les rébellions, recommande de fusionner le Haut-Canada et le Bas-Canada et de les doter d’un gouvernement responsable. Cela signifie que les ministres de la Couronne na da Les institutions démocratiques se développent progressivement et pacifiquement. La première assemblée de représentants est élue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, en 1758. Vont suivre l’Île-du-Prince-Édouard en 1773 et le Nouveau-Brunswick en 1785. L’Acte constitutionnel de 1791 divise la Province de Québec en deux entités, le Haut-Canada (aujourd’hui l’Ontario), essentiellement loyaliste, protestant et anglophone, et le Bas-Canada (aujourd’hui le Québec), surtout catholique et francophone. Ca Naissance de la démocratie Après la défaite de la flotte de Napoléon Bonaparte à la bataille de Trafalgar (1805), la Royal Navy domine sur la mer. L’Empire britannique, dont le Canada fait partie, résiste à Bonaparte qui cherche à dominer l’Europe. Cet affrontement amène les Britanniques à s’ingérer dans le commerce maritime des Américains, ce que ces derniers acceptent mal. Convaincus qu’il sera facile de s’emparer du Canada, les États-Unis lancent une invasion en juin 1812. Mais les Américains se trompent. Des volontaires canadiens et des membres des Premières Nations, dont des Shawnees dirigés par le chef Tecumseh, aident les soldats britanniques à défendre le Canada. En juillet, le major­-général sir Isaac Brock s’empare de Detroit, mais il est tué lors d’une attaque américaine à Queenston Heights, près de Niagara Falls, attaque qui sera tout de même repoussée avec succès. En 1813, le lieutenant-colonel Charles de Salaberry et 460 soldats, pour la plupart des Canadiens français, refoulent 4 000 envahisseurs américains à Châteauguay, au sud de Montréal. En 1813, les Américains incendient la résidence du gouverneur général et les édifices du Parlement à York (aujourd’hui Toronto). En guise de représailles, en 1814, le major­-général Robert Ross quitte la Nouvelle-Écosse à la tête d’une expédition qui se solde par l’incendie de la Maison-Blanche et d’autres édifices publics à Washington D.C. Ross meurt au combat peu après et est enterré à Halifax avec tous les honneurs militaires. r le La première assemblée élue du Bas-Canada, à Québec, débat pour savoir si l’on utilisera le français et l’anglais, le 21 janvier 1793 Le major-général Isaac Brock et le chef Tecumseh. Ensemble, les troupes britanniques, les Premières Nations et les volontaires canadiens repoussent une invasion américaine en 1812-1814 Dé cou vri 16 Le HMS Shannon, bâtiment de la Royal Navy, guide l’USS Chesapeake, qu’il a capturé, dans le port de Halifax, en 1813. Il y a aussi des batailles navales sur les Grands Lacs 17

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