Summary

This document explores the evolving relationship between humans and the environment. It examines the changing ways societies interact with their environment from the pre-historic era to contemporary times. The document also touches upon the concept of environmental history and its relevance to understanding this relationship.

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Omniprésente dans le monde contemporain, la notion de l'environnement est pourtant récente. Elle a commencé au XIXe siècle aux États-Unis. À cette époque, elle désignait ce qui entoure l'être humain. Son sens nécessite de s'affiner à mesure que se sont affinées les prises de conscience écologiques e...

Omniprésente dans le monde contemporain, la notion de l'environnement est pourtant récente. Elle a commencé au XIXe siècle aux États-Unis. À cette époque, elle désignait ce qui entoure l'être humain. Son sens nécessite de s'affiner à mesure que se sont affinées les prises de conscience écologiques et l'idée du nécessaire « action internationale » en faveur de sa protection et préservation. Le terme environnement a été employé par les géographes dès le XIXe, comme un synonyme de milieu géographique. Exemple environnement reclut, XIXe, ce qui entoure de l'être humain. Il montre que les éléments physiques peuvent avoir une influence sur l'homme et ses activités. Ensuite, la notion s'est enrichie. Aujourd'hui, parler d'environnement, c'est désormais s'intéresser aux relations, interactions entre les sociétés humaines et leurs milieux. Exemple, la manière où les sociétés exploitent les ressources pour leur développer et comment elles modifient les équilibres. Néanmoins, dans le langage commun, l'environnement peut toujours désigner ce qui environne l'être humain. Définir l’environnement : la géographe Yvette Veyret définit l’environnement comme « les relations d’interdépendance complexes existant entre l’homme, les sociétés et les composantes physiques, chimiques, biotiques d’une nature anthropisée. » Anthropisation est l'action de transformation des milieux par l'activité humaine. Depuis la préhistoire, la nature offre aux sociétés humaines des ressources assurant leur développement. Exemple, animaux boivent ressources du sous-sol. Leur exploitation favorise la croissance démographique qui entraîne une pression croissante dans le milieu. Peut-être source de danger pour les sociétés humaines, cette évolution conduit progressivement à l'idée d'une protection de l'environnement. Sanctuarisation, parcs nationaux, la naissance de l'écologie ou encore les premiers candidats écologistes lors des élections politiques, plus récemment le développement durable. En parallèle de ces nouvelles préoccupations politiques et sociales, émerge un nouveau champ de recherche. Les sciences sociales analysent le rapport des sociétés à leur environnement et essayent donc de comprendre les évolutions. L'histoire environnementale, par exemple, apparaît aux Etats-Unis dans les années 70, puis se diffuse largement dans les années 90, reconstitue l'histoire de l'environnement et du climat et interroge les changements culturels et sociaux ou l'histoire des politiques de conservation. Des historiens ont montré que le lien entre déboisement et dégradation climatique faisait l'objet de travaux de réflexion dès la fin du XVIIIe siècle en France. La pollution était déjà une source de préoccupation à l'âge industriel. Une nouvelle notion émerge pour désigner le rôle désormais central des sociétés dans les transformations environnementales, c'est l'anthropocène. C'est une nouvelle ère géographique dans laquelle l'impact de l'activité humaine sur la planète est devenue la principale force géologique qui façonne la Terre. Au XIXe siècle, le mouvement romantique, description des paysages, la nature tient une place primordiale, suscite un intérêt pour la nature. Alors que s'affirme la civilisation industrielle, modernité de la nature est un espace à préserver. En parallèle, la moitié du XIXe siècle, la révolution industrielle entraîne une exode rurale vers les villes. Cela permet une diminution des pressions sur le milieu forestier, mais aussi le remplacement du bois par le charbon de terre, ce qui diminue aussi les pressions. On comprend que dès le XIXe siècle, il y a des impacts, même sans fait scientifique établi, compris par les citoyens. Les impacts sur le milieu amènent les sociétés à se questionner... Les impacts sur le milieu amènent les sociétés à se questionner mais aussi à mesure que les promesses de bonheur liées à l'industrialisation sont déçues. Ce sentiment de la nature conduit à la protection et préservation de certains espaces naturels remarquables. Ainsi s'affirme l'idée de patrimoine naturel. Créé aux Etats-Unis en 1872, Yellowstone est le parc naturel le plus ancien. Les premières mesures sont également prises pour protéger certaines espèces menacées, comme le bison ou les baleines, victimes de la surchasse, et qui font l'objet de conventions internationales. En France, en 1963 sont créés les premiers parcs nationaux (Port-Cros, Écrins, Vanoise), puis en 1966 l'Office national des forêts (ONF). Du fait de ces choix politiques, la surface forestière française augmente passant de 9 millions d'hectares en 1862 à 17 millions en 2018. Pour autant, il existe encore des enjeux et tensions plus contemporains liés à la gestion et l'usage des forêts en France et dans le monde (Jalon 1 - B). Par exemple, l'ONF traverse une crise, baisse des effectifs, endettement, critique dans sa gestion du domaine De la néolithisation à l'industrialisation: Une anthropisation des milieux A) Du Néolithique aux Temps Modernes En se développant et en exploitant des ressources, l'être humain transforme son milieu. En retour, ce même milieu, a un impact sur la vie des Hommes qui doivent s'adapter. Le milieu n'a donc rien de naturel, il est anthropisé et devient ainsi un milieu social. Cet effet de l'exploitation des ressources sur le milieu se lit tout particulièrement il y a 12 000 ans, lorsque, peu à peu, l'Homme a cessé d'être nomade ainsi que de vivre de la chasse et de la cueillette (Paléolithique -2,4 millions d'années jusqu'à environ -10 000 selon les endroits du globe). Cette « Révolution Néolithique», se définit comme l'adoption progressive par des groupes humains de la sédentarisation et de système d'agriculture et d'élevage. Elle débute au Proche-Orient. En transformant ainsi les paysages et les espèces, végétales comme animales par la sélection, l'homme s'en trouve lui-même changé. Il grandit, développe de nouvelles maladies. La révolution néolithique ne concerne cependant pas toute l'humanité (-10 000 au PO, -6 000 en Europe par exemple). Jusqu'à l'époque contemporaine, il subsiste en effet des populations de chasseurs-cueilleurs (aborigènes d'Australie, sociétés amérindiennes, Inuits). Cela s'explique par l'hostilité de certains milieux naturels ou par la volonté de maintenir certaines traditions ancestrales. La néolithisation détermine durablement le rapport des hommes à la nature. Jusqu'aux Temps Modernes, ils exercent sur elle une pression continue, qui trouve notamment sa source dans la croissance démographique? L'augmentation de la production agricole est rendue possible par l'extension des surfaces cultivées aux dépens de la nature sauvage. Cela suppose de nombreuses opérations de défrichement ainsi que la mise en culture de zones marécageuses. Le développement de l'artisanat au Moyen Âge a également un impact sur l'environnement. Il nécessite en effet une intensification des activités d'extraction minière et est à l'origine de formes de pollution, notamment dans les villes. À partir du XVe siècle, les Européens se lancent à la conquête du monde. Ils colonisent alors l'Amérique et une partie de l'Afrique. L'exploitation des ressources du Nouveau Monde relève souvent d'une économie destructrice, qui ne se soucie pas de leur renouvellement ni des populations autochtones. B) La « Révolution Industrielle» et ses impacts environnementaux La Révolution Industrielle commence en Grande Bretagne à la fin du XVIlle siècle. À des rythmes différents, elle gagne ensuite le reste du monde. Elle implique un recours intensif aux ressources du sol et du sous-sol. Les Révolutions Industrielles de la fin du XVIlle siècle aux années 1960 constituent une deuxième rupture dans les relations de l'homme à son milieu. Le progrès technique et le développement des activités de production imposent en effet un recours accru aux ressources énergétiques : Le charbon (lère RI), tout d'abord, puis le pétrole et l'eau public forestier. Cette évolution fonctionne avec d'autres milieux que la forêt (Mers et océans ?). (lème RI), dans un second temps. Elles prennent également la forme d'une modernisation de l'agriculture qui fait reculer la nature sauvage. Elles génèrent enfin des pollutions diverses qui altèrent la qualité de l'environnement et affectent gravement la santé humaine. Les R.l. s'accompagnent d'une révolution des transports, qui a aussi des conséquences environnementales. Au XXe siècle, elle favorise par exemple l'apparition d'un tourisme de masse peu respectueux des écosystèmes. Les premières prises de conscience environnementales s'affirment au XIXe siècle. Certains, en réaction avec le progrès technique porté par la révolution industrielle, se

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