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cancer treatment radioactivity medical physics nuclear medicine

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Ce document fournit des informations sur les traitements non chimiothérapeutiques du cancer, en se concentrant sur la radioactivité. Il explore les généralités de la radioactivité, la nomenclature usuelle, la classification des éléments (éléments solides, liquides, gazeux et radioéléments), ainsi que les différents types de rayonnements et leurs applications médicales. Des concepts tels que l'énergie, la masse et la longueur des atomes et des noyaux sont également abordés.

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UE2 – Bohn 1 28/11/2023 TRAITEMENT NON CHIMIOTHÉRAPEUTIQUE DES CANCERS Ce sont tous les traitements qui permettent de contrôler le cancer, hors hormonothérapie, chimiothérapie....

UE2 – Bohn 1 28/11/2023 TRAITEMENT NON CHIMIOTHÉRAPEUTIQUE DES CANCERS Ce sont tous les traitements qui permettent de contrôler le cancer, hors hormonothérapie, chimiothérapie. Ces traitements sont basés sur la radioactivité par l’utilisation des rayonnements ionisants. I. Généralités la radioactivité : A. Nomenclature usuelle Nombre d’Avogadro : une mole d’atomes contient le nombre d’Avogadro d’atomes à l’intérieur de cette mole, et ce nombre d’Avogadro vaut 6,022.1023 constituants par mole. Une mole d’un corps pur pèse « A » grammes (nombre de nucléons). B. Classification des éléments ̵ Blanc : élément naturellement solide ̵ Bleu : élément naturellement liquide ̵ Rose : élément naturellement gazeux ̵ Jaune : radioéléments (tous les isotopes de ces éléments sont radioactifs) En jaune : ceux qui sont radioactifs naturellement. Un radioélément, le Tc (technétium) n'est pas un noyau naturel, il est pile au milieu du tableau. Il est utilisé pour les scintigraphies. Radioélément par excellence = technétium. ̵ Radioélément : tous les isotopes de l'élément sont radioactifs ̵ Radio-isotope : Un radioisotope est l' isotope radioactif d'un élément (radioélément) qui se désintègre spontanément, radioactif (ex : Carbone 14) Ces éléments radioactifs vont être utilisés en imagerie (technétium ou fluor 18) ou dans le traitement du patient (yttrium 90 ou lutécium 177). Ces 2 types d’éléments sont différenciés par leurs émissions : ̵ Les éléments radioactifs utilisés pour le diagnostic émettent des photons gamma ou des photons d’annihilation. ̵ Les éléments radioactifs utilisés en thérapeutique émettent des rayonnements bêta – ou alpha 1. Ce sont des particules qui vont transmettre beaucoup d’énergie dans la matière et qui vont finir par tuer les cellules qui sont dans la sphère vivante. C. Les unités Il faut surtout retenir les électronvolts. Quand le rapport entre le noyau (10−15 m) et l’atome (10−10 m) est de 100 000, cela signifie qu’entre la couche d’électrons et le noyau, on a un facteur 100 000. Cela permet d’expliquer pourquoi les rayonnements gamma sont peu irradiants : les photons peuvent traverser la matière sans jamais rien rencontrer puisque la matière est essentiellement faite de vide. 1 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 N’a pas été aborder par le prof cette année D. La relation d’Einstein E. Quantas d’énergie F. Relation onde/particule G. État fondamental / État excité L’atome peut être dans un état fondamental : état le plus stable possible, l’énergie de liaison de l’électron au noyau est à son maximum. L’atome à l’état excité : perturbation de l’atome (filiation radioactive). Lors de l'excitation, l'électron monte d'un étage et on aura une lacune électronique. Cette lacune électronique ne va pas rester vide et va être comblée par un électron de couche supérieure. Ce complément va se traduire par un saut d’électron avec émission d’un photon X. Cela explique la fluorescence X avec son énergie parfaitement définie entre l’énergie de couche L et de la couche K. Parfois, on n’observe pas ce photon X mais on observe l’émission d’un électron d’une couche supérieure : le photon X a rencontré un électron d’une couche supérieure et l’a fait éjecter. Cet électron est appelé électron d’Auger. Donc 2 possibilités pour la désexcitation : - X : fluorescence, photon →rayonnement photonique - Électron d'Auger →rayonnement électronique (éjection de l'électron sur la couche M) H. Le noyau Il est constitué de protons et de neutrons. Les protons sont tous chargés positivement donc ils ont une tendance à exploser. Les neutrons vont permettre de faire le lien entre les protons. Plus on aura de protons, plus il y aura d’énergie électrostatique à compenser donc plus il y aura de neutrons. Ceci correspond à l’interaction forte à l’intérieur du noyau. Il existe aussi une interaction faible qui correspond à la transformation de neutrons en protons ou inversement avec émission de particules bêta + et bêta – à l’intérieur du noyaux 1) Excitation du noyau Le noyau passe de l’état fondamental à un état excité, à la suite de : ̵ Perturbation ̵ Désintégration radioactive Le retour à l’état fondamental libère de l’énergie sous forme : - Émission de photon γ - Conversion interne : le photon gamma interagit directement avec un électron du cortège électronique et va l’éjecter - Création de paires (électron – positon) si E du photon gamma > 1,022 MeV 2 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 2) Désexcitation I. Les différents modes de radioactivité +++ ̵ Radioactivité α : fission incomplète du noyau, correspond à l’éjection d’un noyau d’hélium ̵ Radioactivité β- : émission d’un électron provenant du noyau ̵ Radioactivité β+ : émission d’un antiélectron (positon) provenant du noyau ̵ Radioactivité γ : désexcitation du noyau avec émission d’un photon provenant du noyau J. Résumé (à connaitre +++) La radioactivité cherche juste à corriger les excès d’un noyau instable. On a un retour à la stabilité par transformation du noyau instable en un noyau plus stable. Ce retour à la stabilité s’accompagne d’émission de rayonnements essentiellement gamma. Ensuite, on a des réarrangements du cortex électronique. Le retour à la stabilité s’effectue par : ̵ Un processus nucléaire ̵ Spontané (mine d’uranium naturellement radioactive) ou provoqué (par un accélérateur du particules) ̵ Probabiliste (suit une loi de décroissance radioactive) si on a 100 noyaux et que j’en choisis un je ne sais pas quand est ce qu’il va se transformer ̵ Exoénergétique : donne toujours de l’énergie Les rayonnements L’énergie produit par la radioactivité peut être accompagnée par l’émission de particules ou de rayonnements. Les rayonnement ont une application médicales. On a le scanner(CT ou TDM) qui fonctionnent grâce u rayon x et le TEP qui fonctionne grâce aux rayons gamma D’où proviennent c’est deux types de rayonnements Notre valeur seuil est de 13.6 ev en dessous le rayonnement est non ionisant et au-dessus le rayonnement est ionisant c’est-à-dire qu’il y la possibilité d’arracher des électrons. Les rayon x et gamma sont de même nature ce sont des rayonnement électromagnétique ionisant mais sont d’origine différentes les rayon x proviennent de la désexcitation des atomes tandis que le rayonnement gamma provient de la désexcitation du noyau 1- Le scanner (CT ou TDM) Le rayonnement X 3 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 Le scanner utilise les rayon x qui sont produit par le réarrangement du cortex électronique de l’atome On a une source d’électron qui sont fortement accélérer et vont frapper une cible ce qui entraine la décélération brutale de l’électron. Il y a une transformation de l’énergie cinétique des électron sous la forme d’un rayon x ce phénomène est appelé le rayonnement de freinage On a rayonnement x(RX) de freinage continue(= bremsstrahlung) et on a des RX caractéristique qui résultant de la désexcitation d’électron atomique 2- TEP Le TEP utilise les rayon gamma qui ont pour origine la désexcitation du noyau Rayonnement ionisant (RI) Les RI sont des rayonnements capable de ioniser l’électron le plus lié de l’atome hydrogène.une particule est dite ionisante si son énergie dépasse 13.6ev Les énergies moyennes de ionisation sont plus élevé en réalité Les particules ionisante d’intérêt en santé sont les neutrons protons électrons alpha d’énergie à condition d’avoir une énergie supérieure à 13.6 ev ainsi que les photons x et gamma Ces particules ionisante peuvent avoir un effet délétère ou bénéfique A) Inconvénient des RI Par effet indirecte, ils peuvent briser les liaisons covalentes donc produire des radicaux libres très réactifs qui vont altérer Adn Par effet directe peut casser les liaison covalente de ADN ce qui va cliver la molécule d’ADN dans le noyau. B) Avantage RI Il peuvent être utilisée pour irradier des cellules pathologiques (cancer..)mais il faut être sélectif -> effet thérapeutique Les RI peuvent être utilisé en imagerie médicale :les photon ionisant peuvent traverser la matière donc permettre de sonder l’intérieure de l’organisme Principe du tube à RX Tube à vide contenant un filament chauffé par une basse tension et une cible métallique portée à une forte tension positive par rapport au filament Production d'électrons par le filament (cathode) Attraction des électrons vers la cible métallique (anode) On a un décélération brutale des électrons lors de leur arrivée sur l'anode par interaction électrostatique avec les noyaux des atomes de la cible métallique L'énergie cinétique des électrons se transforme en : 4 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 Chaleur (élévation de température) Rayons X (rayonnement de freinage ou bremsstrahlung Ionisation au sein de la cible -> photon x de fluorescense en sus (qui sont à l’origine de pic sur le spectre ) Application médical La source de rayonnement est externe à organisme permet d’avoir une image : radiographie x ,mammographie Quelques caractéristiques des photons X Propagation en ligne droite à la vitesse de la lumière (dans le vide) Très pénétrants dans les matériaux de Z faible (peu denses) -> traversent les tissus mous) Efficacement absorbés par les matériaux de Z élevé (denses/durs) - stoppés par les os Tant que E < 45 kev -› donnent lieu au phénomène de diffusion (Loi de décroissance radioactive :  A (t) = A0 e- λ Δ t λ : constante de radioactivité, λ = ln 2 / t On a un certain nombre de noyau radioactif et parmi ces noyaux, au bout d’un certain temps, on a une partie qui va se désintégrer. Lorsqu’on en a 50 de désintégré, on aura notre période. Si on prend 100 noyaux et que l’on en tire un au hasard, on ne sait pas si celui que l’on a tiré va se désintégrer au moment de la période. Il s’agit donc bien d’une probabilité puisqu’on ne peut pas prévoir à l’avance. Statistiquement sur un grand nombre, on sait au bout de combien de temps, on a perdu la moitié de nos noyaux mais sur un noyau prit au hasard, c’est impossible. nteraction rayonnement - matière 1) Transfert linéique d’énergie Le transfert d’énergie, dit Transfert Linéique d’Energie, il dépend de : - Ionisation, excitation : pouvoir d’ionisation - Atténuation (pour les photons), arrêt (pour les particules) : parcours dans la matière Plus une particule s’arrête vite dans un milieu, plus elle cède son énergie rapidement. Le parcours est plus ou moins long et va dépendre du pouvoir d’ionisation. Le TLE permet de donner une approximation du parcours d’une particule sur sa ligne de propagation. Pour représenter un organisme vivant on utilise une barrique d’eau Si particule parcours un très petit trajets dans l’eau cette particule énergétique va avoir un cours trajets dans notre organisme Si grand parcours dans l’eau on va avoir une forte diffusion dans l’organisme En pratique : ̵ Les émissions α se font atténuées par une feuille de papier 5 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 ̵ Les émissions β se font atténuées par une feuille d’aluminium ̵ Les émissions de neutrons se font atténuées par l’eau → pas utilisé pour soigner, on le retrouve dans les centrales nucléaires (uranium 135) ; c’est une radioactivité qui n’est quasiment pas détectables puisque le neutron est non chargé (on utilise une boite à bulle pour détecter l’exposition) ̵ Les émissions γ sont atténuées franchement par le plomb ou le béton 2) Session d’énergie ̵ Gamma : grand parcours dans la matière mais peu d’ionisation dans la matière (peu dangereux) donc lors d’une radiographie des poumons par exemple, on aura une faible irradiation donc moins dangereux mais il faudra beaucoup de particule gamma pour tuer une cellule tumorale bien pour la radiothérapie externe ̵ Beta : moindre parcours dans la matière mais a plus d’effet, il faudra vectoriser les médicament pour aller au plus près des cellule pour pvr les tuer ̵ Alpha : petit parcours mais beaucoup d’ionisation dans la matière → très dangereux, il est très facile à arrêter mais il cède toute son énergie sur sa toute petite distance d’arrêt (délétère pour les cellules) Un émetteur alpha n’est pas si dangereux que ça si on le touche avec des gants puisqu’elle aura cédé toute son énergie dans le gant mais attention parce que l’alpha pur n’existe pas ! Il y a émission d’un noyau d’hélium excité qui va se désexciter en émettant des photons gamma. Les gammas sont moins dangereux qu’un bêta et alpha pour la matière vivante. 3) Chronologie des effets - T0 = irradiation - 10-15 s : ionisations, excitations dans la matière - 10-5 s : formation de radicaux, produits moléculaires - Seconde : atteinte des molécules vitales - Minute : lésions de l’ADN qui ne se répare plus parfaitement - Jour, semaine : mort cellulaire directe = effet déterministe (on sait que ça va arriver si les lésions ne sont pas réparées) - Année : o Effets déterministes : les cellules meurent les unes à la suite des autres Effet stochastique cancérisation et mutation o Cancérisation= risque stochastique (on ne sait pas si ça va arriver mais ça peut). Ce sont des effets probabilistes : c’est quand il n’y a pas eu mort cellulaire, il y a risque de cancérisation dans les années qui suivent l’exposition. - Descendance : mutations génétiques si gamète touché (non déterminé chez l’humain → jamais été observé chez l’humain) Exemples d’effets déterministes : A irradiation par distance Contamination externe si tombe sur le panier Contamination interne ̵ On se renverse une goutte de liquide radioactif sur le bras, cela provoque une rougeur, épilation, creusement et élargissement, sortie de lymphe puis reconstruction avec une légère dépigmentation. La radioactivité a tué les cellules en contact. ̵ Administration de polonium 210 (métal lourd) à un espion russe qui va directement dans les os, à proximité de la moelle osseuse avec destruction de celle ci. ̵ Mort du sujet (10 gray = 10J/kg de chair) : mal de tête, vomissement, perte de sang … On sait à partir de quelle valeur d’exposition, les effets déterministes et les effets stochastiques apparaissent. K. Risques pour le personnel Petite dose petit risque dose plus importante grand risque Il y a un phénomène hormésis petite dose de radioactivite chez des cellule très fragile va ê éliminer hypothèse controversé - Irradiation (avec la source à distance) → écran de plomb 6 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 - Contamination externe (la source tombe sur les doigts) → manches longues, gants, on peut laver, nettoyer - Contamination interne (est inhalée ou avalée) → on ne peut rien faire (uranium 235, …) Si 10 sv la personne meurs on s’intèresse plus au dose faible 1) Types de risques radiologiques : Modèle des risques liés aux faibles doses de rayonnement ionisant On a le risque en fonction de la dose - Les points bleus correspondent à des évènements qui sont connus comme Fukushima, Nagasaki… La courbe orange correspond à une maladie due à un défaut de la protéine b53 responsablement normalement de la réparation de l’ADN qui provoque une hypersensibilité aux rayonnements. C’est le syndrome de Li-Fraumeni. Pfavorise l’irm au scanner - - La courbe verte correspond à l’hormèse. Il s’agit d’un effet protecteur des rayonnements. Une surexposition aux rayonnements provoquerait une mort cellulaire des cellules cancéreuses. - La droite bleue correspond à la relation linéaire sans seuil. Il s’agit d’un modèle linéaire permettant de mettre en place des mesures de protection du personnel. C’est celle qui est appliquée au quotidien. La courbe violette correspond certainement plus à la réalité. le modèle ne tient pas compte des mécanismes de protection cellulaire.de plus on est constamment soumis à une exposition naturelle radioactive donc on a dose seuil à partir duquel les RI on un risque. En réalité, ce ne sont que des modèles puisqu’en dessous de 100 mSv, on ne voit rien, la radioactivité n’a pas d’effet visible donc on ne peut faire que des suppositions.  Les effets déterministes sont le résultat de fortes doses, apparaissent au-delà d’un seuil, apparaissent rapidement, la gravité augmente avec la dose. Ils vont de la lésion cutanée à la mort.  Les effets stochastiques peuvent provenir de n’importe quelle dose, n’ont pas de seuil connu, période de latence plus ou moins longue, une probabilité d’occurrence augmente avec la dose reçue. 2) Limites d’exposition pour le personnel : Autres : personnel navigant dans les avions : irradiation par les rayonnements cosmiques ̵ Catégorie B : Personne qui côtoie des radioéléments mais n’est pas en contact avec (radiologue) ̵ Catégorie A : personnel en contact avec les radioéléments (manipulateurs radio) En cas d’examen radiologique, le public va dépasser le seuil de 1 mSv mais cela n’est pas grave et n’aura pas de 7 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 conséquence. 3) Personnels exposés : ̵ L’activité médicale et vétérinaire a un risque maximal ̵ Le secteur nucléaire ̵ Industrie non nucléaire ̵ Recherche et enseignement ̵ Autres : ignorance du personnel → ex : irradiation des patates dans les champs pour éviter que ça germe dans les supermarchés sauf qu’un jour la machine d’irradiation s’est bouchée donc l’agriculteur est rentré dans la machine pour essayer de la réparer, cela à causer sa mort. On a une excellente surveillance et un risque très limité. L. Utilisation médicale in-vivo des rayonnements ionisants - Radiologie : source externe de rayonnement X qui traverse la personne, il y a un détecteur au dos de la personne. o Radio o Scanner - Radiothérapie : sources externes à haute intensité, qui émettent des γ ou des β, très focalisée sur la zone à traiter. - Médecine nucléaire : Source interne, médecine ou diagnostic. La détection de la radioactivité se fait à l’aide d’une gamma-caméra ou un PET scan. La source sera administrée par injection, inhalation ou ingestion. Les examens sont moins irradiants qu’une radiologie. II. La radiothérapie externe  Domaine du physicien médical A. Indications Source de rayonnement intense, utilisée pour traiter le cancer. - Radiothérapie curative : pas de métastases, irradiation complète de la tumeur qui est bien délimitée et unique, seule ou en association avec la chirurgie ou la chimiothérapie - Radiothérapie palliative : doses plus légères, cancer métastatique, diminution des douleurs Le cancer appuie sur un organe sensible. Si on réduit la tumeur en volume, on réduit la douleur pour améliorer la qualité de vie du patient B. Unités La dose de radiation délivrée en radiothérapie se mesure en gray (Gy) : 1 gray = 1 J / kg Au de la de 1 gray on fractionne la dose car au de la de 10 gray corps entier on tue lors d’une chimiot la dose est de 45 gray La dose prescrite et son fractionnement dépendant de la localisation et de la nature de la maladie sur un temps long. Souvent, une dose délivrée totale à la cible vaut 45-80 Gy, par fraction de 2 Gy / jour donc traitements long mais durée 8 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 de la ionisation courte Dans le cas d’une épidurite (métastase du cancer de la prostate dans les vertèbres provoquant une excroissance qui peut engendrer la cassure de la vertèbre et donc une paralysie), on pourra irradier jusqu’à 6 grays/jour en 5 séances. Pour un cancer du sein, on irradie à 2grays/J avec une quantité totale de 60 grays soit 30 séances. Toutefois, il est à noter qu’il faut protéger des organes sensibles (moelle osseuse, cristallin, thyroïde, poumon…) puisque cette radiothérapie est externe donc il faut essayer de focaliser les rayonnements ionisants sur la tumeur. Les rayonnements traversent tous les tissus sains. C. Calcul des doses pour un traitement d’un cancer de la prostate : Si on irradie avec seulement 2 faisceaux, on va traverser un bout de hanches touchant probablement de la moelle osseuse et provoquer un problème au niveau des éléments figurés du sang et la peau. Si on irradie avec jusqu’à 8 faisceaux on disperse la dose donc moins de dépôt de dose sur la peau et la ME global : on délimite plus la zone à irradier et on protège les zones saines. On irradie plus les zones de la personne mais de façon moins intense. On préfère travailler de cette façon puisque cela permet de diluer les doses dans l’organisme. D. Les appareils 1) Accélérateur X au début du XXème siècle Le patient est allongé sur un lit, les sources de rayonnements descendent sur le patient. Auparavant le personnel n’était pas protégé et développé des leucémies. De nos jours, le personnel manipulant est derrière un mur épais et manipule derrière une console électronique. 2) Accélérateurs linéaires ̵ Canon à électrons ̵ Magnéton / klystron : créer une onde électromagnétique ̵ Section accélératrice : cavités résonnantes ̵ Tête d’irradiation : o Déviation du faisceau d’électrons o Cible (mobile) avec apparition d’un rayonnement de freinage (photon X) qui est utilisé en thérapeutique o Collimation La positionnement du patient donc on le tatoue chaque jours le patients doit être dans la même position La machine est intérieure du bunker 3) Collimateurs multilames : Ils permettent de s’adapter à la prescription médicale et à la forme de la tumeur à traiter. Les collimateurs sont des plaques de plomb qui s’adaptent. Plus on a de lames, plus on peut s’adapter à la forme de la tumeur telle qu’on la voit dans le plan d’irradiation. Ces collimateurs permettent d’être le plus précis possible et d’éviter les « bavements ». Toute la zone couverte par les collimateurs ne sera pas irradiée. Cette collimation multilames va être adaptée en fonction de l’angle de tir de la tête du faisceau. 4) Imagerie des faisceaux On fractionne la dose alors le patient revient plusieurs fois. Il faut le repositionner toujours de la même façon. On lui a fait des points de tatouages pour aider. A chaque séance, on fait une imagerie des faisceaux : le faisceau de haute intensité reproduit un pseudo-scanner qui permet de le remettre exactement au même endroit. On fait une image de radiologie cette image est très peu résolue image aplati donc on a dévloppe une image embarqué 9 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 5) Imagerie embarquée : Tout tourne autour du patient : meilleure image pour mieux repositionner le patient. L’image est embarquée dans l’accélérateur. 6) Tomothérapie : Dans un cylindre, les têtes d’irradiations sont cachées et peuvent tourner. Croisement de faisceaux en temps réel. 7) Cyberknife : - Robot mobile qui tourne dans l’espace - Tête d’irradiation - Permet de faire pleins de petits tirs extrêmement fins qui vont être parfaitement ciblés sur la tumeur - Disponible à Lille et Caen (bientôt à Amiens) On envoie 80 grays sur la tumeur. Or, on a dit précédemment que 10 grays provoquaient la mort du patient. Si les rayonnements sont très ciblés, ils vont tués seulement la tumeur. Ce type d’irradiation se fait en moins de 5 min. Lors de l’irradiation, il est très important que le patient ne bouge pas et soit placé exactement au même endroit à chaque fois (on fait des tatouages pour marquer les placements ou on met un masque en résine si tumeur de la tête) E. Causes d’échec ̵ Présence de métastase ̵ Sous irradiation de la tumeur si proximité avec organes vitaux → les doses devront être réduites ̵ Personnes âgées pour lesquelles il faut adapter les doses car trop sensibles III. La curiethérapie  Domaine partagé entre le physicien médical et le radio pharmacien A. Principe La source de radiation est placée à l’intérieur ou à proximité de la zone à traiter. 2 isotopes sont principalement utilisés : - Iode 125 (sous forme de grains enrobés de titane, cancer de la prostate) - Iridium 192 (sous forme de fils souples et sécables entourés par une gaine de platine, cancer de l’utérus, ne se fait plus trop) Ce sont des éléments qui émettent des rayonnements qui ont un faible parcours dans la matière. Dans le cas du cancer de la prostate, les grains seront injectés dans la prostate au niveau de la tumeur. Ces grains ne sont normalement pas éliminés mais il peut arriver que certains se retrouvent dans l’urine. Ce n’est pas toxique pour l’environnement. La SIRT B. Nouveau : dispositif médical implantable actif : SIRT ̵ Microsphère d’yttrium 90 (diamètre bien largement inférieur à celui d’un cheveu) : traitement de certains cancers du foie. On injecte les sphère dans la circulation qui ̵ Dans la première temps on calcul la dose utilise des grand de dose de gray puis après il est possible de faire de exérèse 10 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 ̵ Térasphère / MDS-Nordion. ̵ Correspond à une curiethérapie localisée : Dans le cas d’une tumeur hépatique vascularisée, on injecte un cathéter dans une artère hépatique. Les sphères vont être injectées au travers de cathéter, elles vont suivre le fluide et se déposer à l’intérieur de la tumeur. Ceci permet une réduction de la tumeur. Le rôle du pharmacien va être de s’assurer du montage et de l’asepsie de ce dispositif. ̵ Permet de réduire les tumeurs et potentiellement de les retirer par chirurgie ̵ Imagerie en post traitement par tep Le patient va ensuite bénéficier d’une imagerie pour voir la bonne répartition des microsphères. ̵ Autorisé par la HAS dans les hépato carcinomes et métastases hépatiques ̵ Peu d’effets indésirables si ce n’est la douleur au point d’injection. IV. La radiothérapie métabolique  Domaine du radiopharmacien et du médecin nucléaire. Les principaux éléments utilisés en radiothérapie sont : ̵ L’Yttrium 90 ̵ L’iode 131 ̵ Le samarium 153 ̵ Le lutécium 177 ̵ L’iode 125 A. Choix du radionucléide - Demi-vie o Longue : longue délivrance de dose donc réponse prolongée. Mais problème de radioprotection. o Courte : haute délivrance de dose, donc réponses rapides et possibilité de réitérer le traitement. Mais, cela nécessite de plus hautes activités à injecter donc une hospitalisation - Rayonnement γ associé : facilite la détection externe (vérification de la bonne fixation du médicament, calculs de dosimétrie). Patient irradiant Mais problème d’irradiation de l’entourage ! - Energie d’émission : profondeur de l’effet, mais irradiation des organes voisins si trop important ou sous irradiation du volume tumoral si trop faible 1) Iode 131 : ̵ Pour cancer de la thyroïde : à haute dose entre 30 et 100 mCi (gélule) → à retenir - Traitement des hyperthyroïdies - L’iode va rentrer dans les cellules malades thyroïdiennes sous réserve qu’elles expriment toujours les récepteurs à l’iode. Les cellules vont alors l’internaliser, l’organifié et le séquestrer. La cellule finira par mourir à la suite de cette irradiation. - Sous forme d’iodure - Reliquat et métastases +++ (reliquat : a fait l’opération chirurgicale mais on a toujours le doute, résidu) → permet de stériliser le reliquat et éviter les métastases EI : - Gonflement cervical→ donner des corticoïdes pour faire descendre l'inflammation - Estomac : à jeun 2 à 3 h avant et après, boire beaucoup pour éviter la stagnation dans l’estomac 11 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 - Pour protéger le glande saliviare Glande salivaire : jus de citron pour saliver +++ (sinon les glandes salivaires seraient totalement brulées, on veut faire sortir l’iode 131) - Élimination urinaire de la radioactivité: boire +++ pour dissoudre les sels - Élimination digestive : laxatifs de lest pour éviter la stagnation des éléments radioactifs dans l’intestin  On veut faire éliminer le plus rapidement l’iode 131 Ensuite les gens entrent en grande hypothyroïdie donc ils sont en hypothermie. o Frilosité +++ o Température à 35, 36° + prise de Levothyrox MIBG (méta iodo benzyl guanidine) est un analogue de l’adrénaline. Il est utilisé pour traitement des phéochromocytomes et neuroblastomes. Il faut surveiller le pouls et la tension artérielle. Si on injecte trop vite, on peut avoir un risque de lyse tumorale. Si on lyse les cellules du phéochromocytome, on va avoir un relargage massif de noradrénaline pouvant mener à la mort. Pour éviter, la fixation thyroïdienne du métabolisme de cette molécule c’est-à-dire la libération de l’iode, on va demander que la personne prenne de l’iode stable avant de commencer le traitement comme du lugol par exemple. Le lugol doit être préparé en officine dans le préparatoire.* La mubg iode 31 plus utilisée 2) Quadramet-Sm153 C’est un bisphosphonate marqué au samarium utilisée dans les métastase osseuses. Il a une affinité pour rentrer dans les os. Il est utilisé pour le traitement des métastases osseuses, consécutives à des cancers du sein et du cancer de la prostate. Grande activité à injecter, associée à un rayon gamma. On ne guérit pas mais on soigne les douleurs. Il s’agit d’un traitement palliatif ! Le rayonnement γ ne permet pas de soigner mais les β oui. Le traceur est sur l’os, la radioactivité diminue la croissance de la tumeur : l’os est moins en souffrance, moins de douleurs ressenties. Les douleurs diminuent à partir d’une semaine et jusqu’à 3 mois. Ça permet de limiter voire d’arrêter la consommation de morphine. 3) Xofigo au radium 223 Il est utilisé dans le traitement des métastases osseuses du cancer de la prostate. Il n’a pas encore fait preuve de son efficacité en termes de survie globale. 4) Lutathera – Lu177 C’est analogue de la somatostatine. Il s’agit d’un peptide sur lequel a été greffé le lutécium 177. C’est un émetteur beta-gamma qui permet traitement des tumeurs neuroendocrines(intestin). Le traitement standard est la somatuline qui est vendue en officine. Lorsque la somatuline n’a plus d’effet, on va donner du lutathera. On fait une injection toutes les 3 semaines. C’est 4 cycles à 20 000 euros le cycle. On améliore l’espérance de vie et la qualité de vie. On soigne les patients donc fort bénéfice. Il faut faire attention à la fonction rénale car forte élimination rénale, toxicité. On peut supplémentter les patients en lysine-arginine pour protéger la fonction rénale au maximum grâce à la saturation du système. 5) Pluvicto Il est marqué au lutécium 177. Il ne possède pas encore d’AMM. Il s’agit d’un médicament qui va reconnaitre le récepteur BSMA surexprimé dans les cancers de la prostate. Il est utilisé pour traiter le cancer de la prostate. Il possède le meilleur standard de soin. En associant le pluvicto, on améliore la survie globale du patient. A l’heure actuelle, le pluvicto a permis de gagner 5 mois de survie globale. On essaye de mieux sélectionner les patients et de donner ce traitement au patient qui surexpriment le récepteur BSMA.  Plus les traitements sont récents, plus ils coutent chers. 12 UE2 – Bohn 1 28/11/2023 13

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