Utilisation des rayonnements en thérapie PDF

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Université Paris-Saclay

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radiotherapy medical treatment cancer treatment health

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This document provides an overview of radiation therapy, specifically focusing on external and internal radiotherapy. It details the process, techniques, and potential side effects associated with each type, offering a comprehensive understanding of this medical procedure. The document also provides a discussion on advanced techniques such as Tomothérapie, and Protonthérapie.

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Utilisation des rayonnements en Thérapie Radiothérapie externe : Les rayonnements viennent du milieu extérieur du patient. Radiothérapie interne : Les rayonnements sont injectés au patient, on appelle cela aussi rayonnements internes vectorisés (RIB). I - Radiothérapie externe Pour traiter un can...

Utilisation des rayonnements en Thérapie Radiothérapie externe : Les rayonnements viennent du milieu extérieur du patient. Radiothérapie interne : Les rayonnements sont injectés au patient, on appelle cela aussi rayonnements internes vectorisés (RIB). I - Radiothérapie externe Pour traiter un cancer, nous avons deux solutions : Par traitement loco régional qui consiste à neutraliser la tumeur initiale, éventuellement son extension locale et aux organes voisins : Radiothérapie externe ou Chirurgie. Pour éviter ou traiter une généralisation, il existe la Chimiothérapie. La Radiothérapie externe est donc l’une des options de traitement d’un cancer. Radiothérapie externe : Elle consiste à exposer les cellules cancéreuses d’une tumeur à des rayonnements qui empêchent leur multiplication et entraînent leur destruction. Les rayons sont émis en faisceau par une machine appelée accélérateur. Ils traversent la Page 1 sur 12 peau et les organes sur le trajet pour atteindre la tumeur, : d’où la limitation d’utilisation et les effets secondaires. Des techniques très sophistiquées sont utiliser pour diminuer au maximum l’irradiation des cellules saines, bien que malheureusement celle-là soit inévitable. La radiothérapie peut être faite seule ou accompagnée d’autre types de traitements comme la chirurgie ou la chimiothérapie. Lorsqu’elle est réalisée avant la chirurgie, on parle de radiothérapie néoadjuvante ou préopératoire : elle a pour but de diminuer la taille de la tumeur pour faciliter l’intervention. Lorsqu’elle est réalisée après la chirurgie, on parle de radiothérapie adjuvante ou postopératoire : elle complète la chirurgie en détruisant les éventuelles cellules cancéreuses restantes dans le but de diminuer le risque de récidive locale. Les deux rayonnements les plus courants utilisés en radiothérapie externe sont : Les rayons X (dans 90% des cas) Les protons plus rarement : on parle de protonothérapie. Cette technique très spécialisée reste réservée à certains centres spécialisés et à certaines indications. Les rayons provoquent des lésions sur toutes les cellules qu’ils touchent, cancéreuses ou saines : c’est ce qui explique les effets secondaires. L’enjeu de tout traitement par radiothérapie est donc : Page 2 sur 12 De maximiser son efficacité sur la tumeur, tout en minimisant sa toxicité sur les tissus sains et organes avoisinants (organes à risque). Pour cela, il faut irradier le plus précisément possible le volume de la tumeur. Dose de rayon optimale : Dose suffisante pour détruire la tumeur. Ces doses varient selon le type de tumeur et sa localisation (on dit que les cancers sont plus ou moins radiosensibles). Toutefois, il faut tenir compte de la dose de tolérance des organes à risque (au delà de laquelle se manifestent les effets secondaires). Étalement : Durée totale du traitement. Fractionnement : Découpage du traitement en plusieurs séances, ce qui permet aux tissus sains de se régénérer, et de diminuer donc les effets secondaires. La dose de rayonnements en radiothérapie est exprimée en Gray (Gy). Une dose de 1 Gy correspond à une énergie équivalente de 1 Joule absorbée dans une masse de 1 Kg. La dose de rayon nécessaire pour détruire une tumeur varie selon le type de cancer. La dose de tolérance des organes à risque varie également selon les organes. Les doses généralement utilisées pour un traitement sont de quelques Gy à quelques dizaines de Gy au total. Page 3 sur 12 Le traitement se fait en plusieurs étapes : ❶ La phase de repérage : Repérer la tumeur à irradier et les organes à protéger. Elle consiste à réaliser un scanner de repérage réalisé dans des conditions identiques (contentions similaires) à celles où le patient va subir les rayonnements. Contensions : pour éviter les artefacts de mouvements ❷ La phase dosimétrique (de contourage) : Préciser et contourer les volumes à irradier sur des logiciels sophistiqués et établir le plan de traitement : décider la dose qui va être utilisée et le fractionnement. Se déroule sans la présence du patient, entre médecins et physiciens dosimétristes. ❸ La phase de traitement : Irradiation des volumes cibles et gestion de l’efficacité et des effets secondaires. Repérage plus précis : Il faut être le plus précis possible sur les trois phases, ce qui demande des machines plus précises : Tomothérapie : l’appareil tourne sur 360° et module l’irradiation. Radiothérapie stéréotaxique : micro faisceaux, haute dose sur volume très faible (appelée également radio chirurgie, gamma- knife). Cyberknife : Radiothérapie externe assistée par robot. Protonothérapie : Encore plus précise, utilisant de protons et utilisée dans des centres spécialisés. Page 4 sur 12 Contourage plus précis : Grâce au TEP scan, on repère non seulement la tumeur mais également la partie la plus active ou plus résistante de la tumeur (pour tumeurs non homogènes). La radiothérapie externe ne rend pas le patient radioactif. Il n’y a donc pas de précaution à prendre vis-à-vis de son entourage une fois la séance terminée. Les progrès en radiothérapie sont constants : Les logiciels sont de plus en plus sophistiqués. Le champ de la recherche s’élargit. Beaucoup de nouvelles techniques sont en développement. Page 5 sur 12 I - Radiothérapie interne Radiothérapie interne : Technique d’irradiation par l’intermédiaire d’un vecteur accompagné d’un élément radioactif délivrant la dose d’irradiation à la tumeur, donc beaucoup moins aux organes voisinants. Cette technique nécessite la présence de récepteurs suffisamment avides du vecteur injecté pour qu’il puisse l’internaliser et absorber la dose du produit radioactif. On injecte ou fait ingérer au patient un radio-vecteur, où au lieu d’avoir un traceur, on a une dose de radioactivité qui va cibler directement la tumeur (principe un peu équivalent au cheval de Troie). Il s’agit donc d’une technique plus précise. Cette dose de rayonnements absorbée par la tumeur elle-même ne vas PAS ou PEU traverser les tissus voisinants. La radiothérapie interne est également appelée radiothérapie interne vectorisée ou radiothérapie métabolique. Son but est de viser le tissu tumoral : on parle alors de fixation sélective (spécifique). Cette fixation sélective va permettre de délivrer localement (à chaque tumeur ou métastase) une dose de radiations à visée thérapeuthique. Ces doses délivrées dépendent directement du métabolisme de la molécule marquée administrée. Plus la fixation est sélective, plus on affecte une forte dose à la tumeur. Si la fixation n’est pas ou peu spécifique, la molécule injectée va être éliminée par les urines sans être captée par la tumeur. Page 6 sur 12 C’est un traitement plutôt général (action à la fois sur la tumeur et sur les métastases). L’iode 131 est affecté sous la forme de cellules à ingérer. On demande notamment au patient de ne pas s’approcher des jeunes femmes enceintes et des jeunes enfants. Page 7 sur 12 Utilisation du PSMA (vecteurs) marqué au Lutécium 77. Cette technique est actuellement utilisée dans des études de recherche et est très prometteuse (encore sous forme d’essai thérapeutique). Image A : TEP scan utilisant du PSMA accompagné d’un Gallium (imagerie). Image B : Utilisant des rayonnements gamma émis en petite quantité à côté du B- Lutécium 77 fixés au PSMA (traitement). 2e/3e cure : Beaucoup d’amélioration (moins de tâches). Image C : Disparition presque totale des lésions métastatiques du cancer de la prostate. Page 8 sur 12 Questionnaire d’évaluation : ⓵ En radiothérapie externe : ❶ Réponses bonnes : A - Vrai. B - Vrai. C - Faux, d’où les effets secondaires. D - Faux. Contrairement à la radiothérapie interne. Après une radiothérapie externe, aucune mesure de protection n’est nécessaire pour l’entourage. ⓶ En radiothérapie externe : Page 9 sur 12 ❷ Réponses bonnes : A - Vrai B - Faux. C’est une technique spécialisée, rare, et seuls quelques centres en France l’utilisent. C - Vrai D - Vrai. ⓷ En radiothérapie externe : ❸ Réponses bonnes : A - Vrai. C’est ce qui permet planifier le traitement de façon précise pour éviter d’irradier des organes voisinants. B - Vrai. La tumeur est hétérogène, certaines seront plus actives que d’autres et nécessiteront une dose de rayonnement plus importante. C - Faux. C‘est une technique de radiothérapie externe. D - Vrai. Page 10 sur 12 ⓸ En radiothérapie interne : ❹ Réponses bonnes : A - Faux. Il s’agit d’un traitement général. B - Vrai. C - Faux. Il n’est pas du tout utilisé en thérapie, mais en médecine nucléaire pour faire de l’imagerie. D - Vrai. ⓹ En radiothérapie interne : ❺ Réponses bonnes : Page 11 sur 12 A - Vrai. Si ce n’est pas le cas, la tumeur ne va pas capter le vecteur et sert moins irradié et donc moins sensibles à cette technique B - Faux. Contrairement à la radiothérapie externe. C - Vrai. D - Vrai. Page 12 sur 12

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