Rappel Anatomophysiologique de l’Œil PDF
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Dr. Khoueir
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This document provides an anatomical review of the eye. It covers topics including the orbit, eyelids, the lacrymal system, eye muscles, and nerves. The eye's 3 layers and the functioning of the eye are also analyzed.
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Rappel Anatomophysiologique de l’Œil Ce cours est une introduc-on, il n’est pas demandé pour l’examen. I. Orbite : C’est un cadre osseux qui protège l’œil. Il est composé de plusieurs os et plusieurs parois : Paroi supérieure : ruthless = rooF-LESS = os Frontal + LESSer wing of the sphenoi...
Rappel Anatomophysiologique de l’Œil Ce cours est une introduc-on, il n’est pas demandé pour l’examen. I. Orbite : C’est un cadre osseux qui protège l’œil. Il est composé de plusieurs os et plusieurs parois : Paroi supérieure : ruthless = rooF-LESS = os Frontal + LESSer wing of the sphenoid bone (pe?te aile de l’os sphénoïde) Paroi nasale (médiale) : SMEL = os Sphénoïde + os Maxillaire + os Ethmoïde + os Lacrymal Paroi inférieure : MoPZ (pour essuyer le plancher de l’orbite) = os Maxillaire + os Pala?n + os Zygoma?que Paroi latérale : GreatZ = GREATer wing of the sphenoid bone (grande aile de l’os sphénoïde) + os Zygoma?que RUTHLESS = ROOFLESS SMEL MoPZ 1 II. Paupières : Il y a 2 paupières pour chaque œil : une paupière supérieure et une paupière inférieure. ProtecDon du globe oculaire : Mécanique contre la poussière (en fermant les paupières) Physicochimique (étalement des larmes qui lubrifient les paupières sur l’œil è préservaDon de la santé de la surface oculaire) Immunologique (les paupières conDennent un Dssu immunologique + sécréDon d’anDcorps IgA qui sont la première barrière immunologique sur la conjoncDve) 2 nerfs crâniens sont responsables de la mo?lité palpébrale : Nerf III (nerf oculomoteur commun) : ouverture de la paupière supérieure Nerf VII (nerf facial) : fermeture de la paupière supérieure III. Système lacrymal : MucIN is IN, Oil is Out Le film lacrymal est composé de 3 couches, de l’intérieur à l’extérieur : Couche mucineuse = la mucine est une protéine permeUant l’adhésion du film lacrymal sur la conjonc?ve Couche aqueuse Couche lipidique = pour empêcher l’évapora?on de la couche aqueuse et protéger contre la sécheresse oculaire Les glandes lacrymales sécrètent les larmes (à un rythme d’environ 2 μL/min) qui lavent et désinfectent l’œil puis s’écoulent dans les méats (ou puncta) lacrymaux è canalicules lacrymaux (qui sont mul?ples) è canal lacrymal commun è sac lacrymal è fosses nasales. C’est pour cela lors d’une rhinosinusite ou une rhinite allergique, l’œdème de la muqueuse nasale bloque le canal lacrymal è blocage de l’écoulement des larmes dans le nez è larmoiement. Le traitement de la rhinite allergique par corDcostéroïdes nasaux fait résorber l’œdème è dispariDon du larmoiement. 2 IV. Muscles oculomoteurs : 4 muscles droits par œil : Droit interne (rectus medialis) Droit externe (rectus lateralis) Droit supérieur (rectus superior) Droit inférieur (rectus inferior) 2 muscles obliques par œil qui s’acDvent lorsqu’on penche la tête afin de garder une image droite sur la réDne : Grand oblique (obliquus superior) PeDt oblique (obliquus inferior) Le déséquilibre entre ces muscles est à l’origine du strabisme : l’œil part selon quel muscle se contracte anormalement. Pour retenir les ac?ons secondaires et ter?aires, la mnémonique « SIN RAD » est u?le : - SIN = Superior INtorsion = SR et SO font une intorsion - RAD = Rectus ADduc?on = SR et IR font une adducDon On complète ensuite les autres ac?ons secondaires et ter?aires par complémentarité. Il reste juste à retenir que SO fait une dépression, et que IO fait une éléva?on de l’œil. 3 V. Nerfs oculomoteurs : 3 nerfs crâniens : Nerf III = nerf moteur oculaire commun : pour le reste des muscles oculomoteurs (droit interne, droit supérieur, droit inférieur, pe?t oblique) Nerf IV = nerf trochléaire = nerf pathéDque : pour le grand oblique Nerf VI = nerf moteur oculaire externe = nerf abducens : pour le droit externe VI. Globe oculaire : Sphère à grand axe ovoïde sagibal Diamètre antéropostérieur 24 mm. Les myopes ont des yeux plus longs, et les hypermétropes ont des yeux plus courts. Poids 7 grammes 3 tuniques : - La scléroDque (SHELL = collagène) - L’uvée (MID = éponge) - La réDne (INNER = neurosensoriel) A. Scléro)que : Scléro?que = sclère + cornée. 1) Sclère : Opaque, solide 5/6 de la tunique externe Arrangement irrégulier des fibres de collagène FoncDons : a. MainDen de la forme du globe b. Résistance au traumaDsme grâce à l’élasDcité c. Recouverte par la conjoncDve bulbaire 2) Cornée : Transparente (arrangement parallèle des fibres de collagène), avasculaire Composée de 3 couches, de l’extérieur vers l’intérieur : a. Épithélium b. Stroma, dont la par?e superficielle est dense et forme la couche de Bowman (pas membrane de Bowman, c’est un piège d’examen !) c. Endothélium, séparé du stroma par la membrane de Descemet 4 B. Uvée : L’uvée est divisée en 3 par?es : Iris : par?e antérieure, responsable de la couleur des yeux, Corps ciliaire : en forme de « doigts », qui est la par?e intermédiaire, Choroïde : par?e postérieure. L’uvéite correspondant à l’inflamma?on de la couche uvée. En fonc?on de la par?e aUeinte, on pourra dis?nguer alors une uvéite antérieure (inflamma?on de l’iris = iridite), intermédiaire (inflamma?on du corps ciliaire) ou postérieure (inflamma?on de la choroïde = choroïdite). C’est une photo qui met en relief le corps ciliaire. C. Ré)ne : Neuroépithélium = réDne sensorielle : o Cellules visuelles ou photorécepteurs (cônes 6 millions, bâtonnets 120 millions), dans lesquelles se déroule la réac?on photochimique (implica?on de la rhodopsine) qui conver?t le signal lumineux en signal électrique. o Cellules nerveuses de transmission (où passe le signal électrique), o Conversion de l’énergie lumineuse en signal électrique. Épithélium pigmentaire : o FoncDons nutriDves et éliminaDon des déchets métaboliques, o ProtecDon des cellules neurosensorielles. 1) Schéma de la genèse du signal nerveux : L’épithélium pigmentaire (flèche en noire : RPE Re-nal Pigmented Epithelium) sépare la ré?ne neurosensorielle (flèche bleue) et la choroïde. Lors de l’arrivée de la lumière, elle va pénétrer les différentes sous-couches de la réDne pour arriver au segment interne et externe des photorécepteurs (IS/OS). Ici, se déroulera la réacDon photochimique, à l’origine du signal électrique qui passera par une succession de synapses pour traverser successivement la couche plexiforme externe (OPL), la couche nucléaire interne (INL), la couche plexiforme interne (IPL) et la couche de cellules ganglionnaires (GCL). Finalement, par leurs axones, les cellules ganglionnaires transmeUront le signal nerveux au nerf opDque (NFL). 5 2) RéparDDon des photorécepteurs sur la réDne : La parDe centrale de la réDne, appelé macula, con?ent la plus grande concentraDon de photorécepteurs. Ce nombre de photorécepteurs diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne d’elle. Ainsi, la macula donne à la personne la capacité à voir les détails ; son aUeinte aura alors des répercussions importantes sur la vision. D’ailleurs, la fovéa est au centre de la macula. CeUe zone, qui est complètement avasculaire, est la plus riche en photorécepteurs de toute la ré?ne. C’est également la zone où la réDne est la plus fine (vu l’absence de la couche vasculaire). D. 4 milieux transparents : La lumière traversera par ordre : 1. La cornée, 2. L’humeur aqueuse, 3. Le cristallin, 4. Le vitré. 1) Humeur aqueuse : C’est le liquide se trouvant entre le cristallin et la cornée. Elle assure : Pression intraoculaire : elle est régulée par la produc?on et la résorp?on de l’humeur aqueuse, Support métabolique 2) Cristallin : LenDlle biconvexe : la capsule acellulaire enveloppe le cortex (fibres récentes) qui, à son tour enveloppe le noyau (par?e la plus dure). Il est relié au corps ciliaire à travers des pe?ts filaments, les zonules Eau (66%) – protéines (35%) Transparente : avec l’âge, le cristallin perd progressivement sa transparence qui est à l’origine des cataractes. Son traitement est chirurgical : on enlève le cristallin et on la remplace par une len?lle ar?ficielle. AccommodaDon : c’est la capacité du cristallin à changer de taille pour garder une image nebe sur la réDne. La presbyDe est la diminuDon de l’accommodaDon avec l’âge. 6 a) Lorsqu’on regarde loin, le corps ciliaire se relâche et se rétrécit, augmentant sa distance avec le cristallin. Ainsi, les zonules se mebent sous tension et le cristallin, qui est élas?que, devient concave. b) Lorsqu’on regarde de proche, le corps ciliaire se contracte et s’épaissit, diminuant sa distance avec le cristallin. Ainsi, les zonules se relâchent et le cristallin, qui est élas?que, se rétrécie et devient plus convexe. N.B. : Plus le cristallin est convexe, plus son index de réfracDon augmente, rapprochant alors le point focal vers la lenDlle. 3) Vitré : Gel – 4 mL / 80% du globe Composi?on : o Collagène type II, fibrilles, o Hyalocytes - glycosaminoglycanes. Fonc?ons : o Transparence, o Transport métabolique passif. E. Terminologie : 1) Segment antérieur : humeur aqueuse. : Cornée à face postérieure du cristallin Chambre antérieure : en avant de l’iris (cornée → iris), Chambre postérieure : entre la face postérieure de l’iris et la face antérieure du cristallin (iris → cristallin). 2) Segment postérieur : Vitré ParDe en arrière du cristallin : Ré?ne Nerf op?que VII. Voies op