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est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Partie 1. La vie en groupe...

est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Partie 1. La vie en groupe Dr HDR Fanny Verkampt ? Réfléchissez aux plus grandes découvertes scientifiques des 120 dernières années. Bien souvent, nous pensons aux découvertes physiques telles que la théorie de la relativité de Einstein, la découverte de la pénicilline et autres découvertes médicales, ou effet remarquables. Pour ce qui est des sciences humaines cependant, que savons-nous comportements sont, il est vrai psychologues sociaux rejoignent Freud sur ce point. Cependant si ce dernier se concentrait sur aque jour : les groupes. Presque toutes les activités humaines travailler, apprendre, se détendre, créer, explorer nous vit sa vie entière en groupe et ces groupes ont une influence profonde sur nos pensées, nos sentiments et nos comportements. Cet enseignement examine la vie en groupe. Il débute par une question essentielle : Quelle est la signification psychologique des groupes ? Nous sommes indéniablement plus souvent en g -ce que cela dit sur notre constitution psychologique poursuivra par un examen de la prise de décision en groupe. Nous aborderons ensuite le nt par la question de la justice. A travers toutes ces questions, nous verrons que, dans de nombreux cas, les réponses ne sont pas celles que le sens commun et la sagesse populaire pourraient suggérer. - ? Au sens psychologique, un groupe est un ensemble de personnes interagissant entre elles et qui se définissent elles-mêmes, ou que les autres définissent, comme liées les unes aux autres (Fiske, 2008). Comment alors un agrégat de personnes est défini comme un groupe ? Répondre à cette de façon continue (continuum) et entitativité (i.e., former une entité) est importante ici. Il rsonnes soient perçues comme un tout cohérent sur la base de leur similarité interdépendance) et, dans certain cas, de leur proximité. autres au centre de nombreuses définitions du groupe (e.g., McGrath, Arrow, & Berdahl, 2000). La cohésion intégration sociale appartenance à un groupe. utres (Lickel et al., 2000). Les groupes intimes (familles, ami.e.s proches) sont ainsi perçus comme plus entatifs que les groupes à tâches -mêmes sont vus comme plus entatifs que les catégories sociales (les femmes, les jeunes, etc.), qui elles dépassent les associations aux frontières peu définies (les personnes habitant un même quartier, etc.). En lien avec le paragraphe précédent, les groupes perçus comme plus entatifs sont aussi considérés 3 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. me une entité distincte. 2. La signification psychologique des groupes A travers les personnes, les sociétés et même les époques, les individus recherchent tation plutôt que le rejet. Trois motivations ont principalement été isolées pour compréhension et le contrôle. Nous nous concentrerons ici sur la première de ces motivations, le personnes (Yzerbyt et al., 2000). Le ti sociale au groupe définitions et des frontières claires. La cohérence du groupe permet à ses membres de le voir de façon positive, augmentant alors leur identification à ce groupe. En retour, les membres fortement identifié.e.s à leur groupe accordent une importance particulière à la cohérence de ce dernier. La agrégat de personnes aux limitations floues. rsonnes similaires et proches, recruté.e dans une entreprise. Comment se socialisent-elles au sein du groupe ? Est-ce que cela change leur identité ? 2.1. La socialisation Les groupes gèrent la diversité des membres les composant par la socialisation. Rejoindre un essus. Les personnes comme les groupes : 1. : une personne va reconnaître, à un niveau individuel, les groupes qui peuvent satisfaire ses besoins. Parallèlement, le groupe recrute de nouveaux membres en identifiant des personnes qui pourraient satisfaire ses objectifs. 2. La socialisation et 3. répond à la 4. un processus de resocialisati resocialisation permet de revenir à une situation de base. 4 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. 5. Si les intérêts de la personne et du groupe réciproque continue de baisser, alors la personne peut être amenée à quitter le groupe. Son Figure 1 te Bennington College). De nos jours, les candidat.e.s à cette université connaissent la réputation libérale sur le plan politique de cette accueillant des jeunes filles qui, -filles ou jeunes femmes fréquentaient les cours dispensés par des enseignant.e.s qui se situaient plutôt étudiantes plus avancées dans leur parcours universitaire qui avaient une vision plus libérale sur entre la socialisation et les attitudes, Newcom : le démocrate progressiste Roosevelt et le républicain conservateur Landon. Pour cela, il a comparé les votes émis par les parents des étudiantes, ceux des étudiantes de 1 ère année, ceux des étudiantes de 2ème année, et enfin ceux des étudiantes de 3ème et 4ème année. Les résultats (Figure 2, p. 4) indiquent que plus elles sont avancées dans leur cursus universitaire, plus les étudiantes votent pour le candidat libéral. Les seules étudiantes dont les attitudes sont restées proches de celles de leurs familles sont les étudiantes qui maintenaient des contacts étroits avec ces dernières. 5 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Soutien pour le candidat républicain (en %) 70 60 66 62 50 40 43 30 20 10 15 0 parents 1ère 2ème 3/4ème année Figure 2. Soutien pour Les jeunes femmes ayant participé à cette étude ont été suivies 25 ans, et même pour ; Newcomb, Koening, est-il devenu stable ou sont- conservatrice de leurs parents ? En examinant le vote des anciennes étudiantes de Bennington lors des élections de 1984, Alwin et ses collègues on tie de Bennington : elles se tournaient vers des groupes et des partenaires e. Cette étude ntité, une importance qui dépasse membres. Cela soulève donc la question de la confiance envers les nouvelles recrues et parmi les membres déjà existants du groupe (Moreland & Levine, 2002). Une étude de Noel, Wann et Brascombe (1995) illustre à ce titre la tendance des nouveaux membres à montrer leur attachement aux valeurs du groupe de façon plus extrême, radicale, que les membres plus anciens, c.s (nouveaux membres) condition « discussion des réponses », les chercheurs ont observé que les aspirant.e.s les anciens condition « anonymat ». Le partage de normes, de valeurs et de croyance est important pour la cohésion du groupe et explique les pressions parfois exercées sur ses membres 6 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. groupe seraient alors perçues comme une menace pour la stabilité du groupe et son identité. Quelles sont alors les réactions du groupe face à des membres déviants ? 2.2. Effet brebis galeuse Ce phénomène a été mis en évidence par Marques, Yzerbyt et Leyens en 1988. Il vient renforcer upe. Bien que nous ayons généralement endogroupe se comporte de façon transgressive, alors les membres de ce même groupe vont se montrer encore étudiant.e.s belges à qui il était demandé de formuler un avis vis-à- cible. La cible était décrite comme un.e étudiant.e soit se conformant à une norme importante du groupe (condition normatif contrenormatif ; e.g., considérer endogroupe), ou comme nord-africaine (condition exogroupe). Les résultats (Figure 3, p. 6) montrent que (1) lorsque le comportement de la cible est conforme à une norme importante pour le groupe, alors la cible endogroupe est perçue plus positivement que la cible exogroupe confirmant ainsi le biais de favoritisme endogroupe ; en revanche (2) lorsque son comportement dévie de la norme importante pour le groupe, alors la cible endogroupe est jugée plus négativement que la cible exogroupe. Une analyse de la perception des traits perçus de endogroupe, les part conforme et déviante quant à la norme du groupe. soucis qui peut parfois se traduire par le rejet des membres est ici centrale membre 1). 7 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Positivité des jugements émis (1-7) 6 n.s 5 5.2 4 4.55 3.91 3 2.97 2 1 0 normatif contrenormatif endogroupe exogroupe Figure 3. Perception des étudiant.e.s selon le comportement de la cible et son appartenance groupale 2.3. Ostracisme Être rejeté socialement a de nombreuses conséquences sur le bien-être des personnes comme Williams, Shore et Graphe (1998) ont à ce sujet conduit une expérience sur c traitement silencieux visuellement ou oralement). Les participant.e.s soumis.es à un tel traitement ont rapporté avoir été blessé.e.s dans leur appartenance, leur esti -mêmes, et dans leur contrôle de la sement dans une tâche ultérieure (Williams & Sommer, 1997) et sur le conformisme (Williams, Cheung, & Choi, 2000). En 1997, Williams et Sommer ont ainsi placé des participant.e.s dans une situation de jeu impliquant de lancer un ballon à deux autres partenaires, en réalité des comparses des expérimentateurs. Progressivement, les deux joueurs se mettent à exclure le ou la participant.e en se lançant entre eux le ballon et en laissant le.a participant.e de côté. Les résultats indiquent que les femmes ayant participé à ce jeu et qui ont vécu le rejet des deux autres joueurs se sont par la suite massivement investies dans une tâche de groupe, comme pour compenser socialement leur employés Williams, Cheung et Choi (2000) en transposant le jeu de lancer de ballon sur internet (voir Figure 5 ci-contre). Là non seulement la balle est symbolique mais surtout les participant.e.s ne se rencontraient pas. Pourtant, les 1486 personnes issu.e.s de 62 pays ayant pris part à cette étude ont 8 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. ou via un ordinateur. En accord avec le modèle temporel besoin- (Williams, 2009), ses effets se font sentir en plusieurs étapes : Le stade du reflexe niveau psychologique. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela fait physiquement mal. La souffrance immédiate vécue par les personnes ostracisées active le cortex cingulaire dorsal antérieur, une zone du cerveau associée à la douleur physique. Notons que cette souffrance est ressentie même si la personne qui semble nous rejeter ou nous ignorer ne le fait pas intentionnellement. Le stade de la réflexion - vient ensuite la phase où la personne rejetée cherche à donner du sens Quatre besoins : le , le besoin , le besoin de contrôle, le besoin de donner du sens à son existence (Williams, dépendra du besoin le plus mis à mal par ce rejet tentera de rétablir des liens sociaux, quitte à davantage se conformer et obéir à autrui (Carter- Sowell, Chen, & Williams, 2008 ; Riva, Williams, Torstwick, & Montali, 2014). environnement pour répondre à ces besoins. Les conduites agressives et la fuite (i.e., quitter vironnement où se trouvent les personnes qui la rejettent) ont ainsi pu être observées. La espace pour récupérer de la douleur sociale (Ren, Wesselman, & Williams, 2016). Une autre absence de réaction expliquée par la sidération, souvent observée comme réaction au stress. pour des groupes extré seraient ensuite plus attirées par des groupes extrémistes, lesquels présentent la particularité de et social : appartenance groupale (les personnes ostracisées réintégreraient un groupe), estime de soi (être affilié.e.s à un groupe extrémiste pourrait être plus précieux et spécial car ces groupes sont plus sélectifs et/ou restrictifs), sentiment de contrôle (les groupes extrémistes seraient vus comme agissant et ayant un impact sur la société), donner du sens à son existence (prendre part à ces minoritaires, les groupes extrémistes peuvent fournir à la personne ostracisée une identité sociale participants étaient invité.e.s à discuter avec un.e autre étudiant.e.s (comparse des expérimentateurs). La discussion visait à mieux faire connaissance. A cette étape, le.a comparse se présentait comme membre de t actions extrêmes mais également ouvert et chaleureux. Ensuite, les participant.e.s participaient durant deux minutes au jeu du cyber-ball 9 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. décrit p. 6. Les participant.e.s étaient aléatoirement réparti.e.s dans la condition ostracisé.e.s (les deux autres joueurs ne lui lançaient progressivement plus la balle) ou dans la condition inclus.es cisme proposé par les expérimentateurs. De façon questions (e.g., « En ce moment, as- ?). Les résultats obtenus par les chercheurs montraient que les participant.e.s ostracisé.e.s avaient -ball que celles et ceux inclus.e.s. ostracisé.e.s (vs. inclus.e.s du groupe PARTY et percevaient le groupe comme moins extrême (cf. Figure 6). Hales et Williams (2018) notent alors que la différence observée sur la mesure « de PARTY evine et al., 2001 ; présenté p. 3). Mesures d'intérêt pour PARTY (1-10) n.s 7 6 6 6.22 5 5.65 5.3 4 4.63 4.74 3 2 1 0 Souhait d'adhérer à PARTY Volonté d'assister à une réunion Perception de l'extrémisme de de PARTY PARTY ostracisé.e.s inclus.e.s préalable Ces chercheurs ont poursuivi leur investigation du lien entre ostracisme et extrémisme en inversant cette fois leur hypothèse : les personnes extrémistes seraient plus sujettes à du rejet étudiant.e.s non affilié.e.s à des groupes extrémistes rejetaient davantage les membres de groupes les actions de ces groupes extrémistes sont prosociales (égalité des « races », droit des femmes, réforme du contrôle des armes, etc.). Pour les chercheurs, ce résultat refléterait un processus à comment la cause est défendue (comment). Lorsque la cause ne leur apparaît pas légitime (e.g., la suprématie des blancs), peu leur importe la façon dont elle est défendue : Ils la rejettent ainsi que celles et ceux la défendant. En revanche, lorsque la cause leur semble légitime, alors la manière dont elle est défendue leur importe et le rejet des actions extrêmes pouvant diminuer serait alors plus fort. En conclusion, être affilié.e à un groupe extrémiste majoritairement modéré.e.s. Une fois rejetées, ces personnes seraient alors davantage attirées par 10 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. boucle plongeant progressivement les personnes rejetées socialement dans des extrêmes de plus en plus importants. La raison serait une perturbation de la balance des besoins marquée par une Le stade de la résignation est vécu de façon chronique, les personnes rejetées peuvent également plonger dans une forme de résignation, dans laquelle elles viendraient à accepter que leurs besoins fondamentaux ne soient pas satisfaits. Cela amènerait à un état dépressif associé à un recherche de la solitude (Ren, Wesselman, & Williams, 2016) est ici une stratégie de protection de soi (Wesselman, Williams, Ren, & Hales, 2014), permettant de fuir tout contact social dans manifestaient par la suite le désir de ne plus se rendre à l des collégiens pour qui les interactions sociales négatives (e.g., moqueries au sujet du style vestimentaire, trahison, rupture amoureuse) étaient la principale raison de rechercher la solitude (Wesselman et al., 2014). 2.4. Conclusion Dans cette section, nous avons exploré les motivations poussant les personnes à être n processus séquentiel et admise via la socialisation. En revanche, quand cette diversité se traduit par une différence de point de vue sur une norme structurante pour le groupe, les membres vont être motivés à permettra de poursuivre le processus de socialisation du membre « déviant du de réponse à un ou plusieurs des quatre besoins fondamentaux , les réactions à un rejet social peuvent se traduire par des groupes aux idées et actions extrêmes peut également Au- assistance et soutien. Ils nous permettent également de répondre à une question qui nous taraudera un petit moment : Qui suis-je ? En permettant de nous comparer, les groupes offrent de la comparaison sociale ; Festinger, 1950, 1954). Le Soi ne se résume cependant pas à « moi ». Le Soi inclut le « nous de sa propre identité, celle qui renvoie aux caractéristiques des catégories sociales dans lesquelles nous ; Tajfel, & Turner, 1979, 1986). 11 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. 3. La production des groupes Les groupes existent pour une raison : en groupe, nous pouvons résoudre des problèmes, produire, créer des standards de conduite, communiquer, se détendre, développer les arts, et On pense alors bien souvent que « » pour atteindre un but. Dans cette section, nous nous intéresserons à un but précis, celui de prendre une décision. 3.1. Polarisation des groupes Initialement nommé Risky Shift des décisions prises en groupe (soit vers plus de risque, soit vers plus de prudence), relativement aux décisions individuelles. Si les tendances initiales de chaque membre du groupe penchent vers une décision prudente, la discussion collective qui suit conduit le groupe à prendre une décision individuelles penchent vers une décision risquée, la discussion collective renforce ces préférences initiales et amène vers une décision de groupe encore plus risquée. Plusieurs processus ont été avancés pour expliquer ce phénomène, dont : Influence normatif (Deutsch & Gérard, 1955) à travers la discussion avec les autres membres à petit, des arguments plus extrêmes les uns par rapport aux autres. Les membres du groupe Pro (Burnstein & Sentis, 1981) la discussion permettrait opposée sont peu discutés, voire pas du tout partagés par celles et ceux qui les portent (cf. section 3.2). Exposé.e.s à des arguments extrêmes et convaincants, les membres du groupe adopteraient alors une décision plus extrême que la position initiale de Judd et Gliner (1995), pour qui les membres du groupe deviennent de plus en plus convaincus par effet de simple exposition (i.e., plus nous sommes exposés à un stimulus, plus nous effet de vérité illusoire (i.e., tendance à juger plus vrais des énoncés après y avoir été exposé.e.s de façon répétée ; pour une revue de littérature en français, voir Béna, Carreras, & Terrier, 2019). 3.2. La pensée en groupe -Unis avant Harbor par exemple, Janis (1972) a fait une découverte surprenante. Alors que lui (1973), « plus l'amabilité et l'esprit de corps sont présents parmi les membres d'un groupe, plus le risque est grand que la pensée critique indépendante soit remplacée par une pensée de groupe, ce qui risque d'entraîner des actions irrationnelles et déshumanisantes à l'encontre des groupes extérieurs. » (p. 22). La pensée en groupe trouverait son origine dans une forte volonté 12 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. ou pas du tout. La pensée critique se voit remplacée par la pensée unique. des données déjà passées) décisions en groupe. essen partagent les informations en leur possession pour résoudre un problème. Christensen, Franz, & Abbott, 1998). Les participant.e.s (étudiant.e.s et internes en médecine) de leader. Leur tâche était de parvenir à un diagnostic médical. Certaines des informations étaient transmises aux trois membres du groupe avant la discussion (condition informations partagées), informations non partagées). Chaque participant possédait donc des informations que ces collègues ne possédaient pas. Larson et al. erreurs les plus fréquentes lors des décisions de groupe était de clore prématurément la -à-dire avant que tous les éléments du dossier aient été discutés (condition instruction de vigilance). Les résultats (Figure 7) ont montré que les informations partagées étaient davantage communiquées au cours de la discussion, et ce, plus tôt dans la discussion. Au fur et à mesure de la discussion, la probabilité que soit introduite une information unique non partagée diminuait. Le leader de chaque groupe était par ailleurs plus enclin à poser des questions sur-, et à répéter, les informations partagées. Avec le temps cependant, le leader posait plus fréquemment des questions sur les informations non partagées que les deux autres membres du groupe. Enfin, plus les groupes avaient mis en commun des informations non partagées, plus le diagnostic était susceptible Proportions moyennes des informations partagées vs. non partagées discutées, selon la consigne fournie 100 80 84 60 78 40 54 48 20 0 instruction de vigilance pas d'instruction partagées non partagées Figure 7 13 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Cette expérience a été en conduite en simulant une situation de recrutement pour un conseil universitaire (Stasser & Titus, 1985). Les groupes de trois étudiant.e.s sont réunis pour décider qui du candidat A ou du candidat B est le mieux placé pour rejoind informations, le candidat A possède le meilleur profil puisque 7 informations sont en sa faveur contre 4 pour le candidat B. Cependant, seule une information sur les 7 relatives au candidat A est partagée entre les trois membres du groupe (Figure 8). Les six autres sont ainsi réparties entre les membres du groupe (informations uniques non partagées). Ainsi, chaque membre du groupe dispose de 3 informations en faveur du candidat A (une commune et deux non partagées) et 4 informations en faveur du candidat B (toutes partagées). La meilleure décision (recruter le groupe discutent bien de toutes les informations dont ils disposent sur chacun des candidats. Les résultats montrent, assez paradoxalement, que seuls 18% des groupes choisissent de recruter le candidat A. Ce taux les 7 informations relatives au candidat A entre les membres du groupe. Cela montre bien que lorsque le groupe discute de toutes les informations disponibles sur les candidats, sa décision peut être correcte. Pourtant dans cette recherche, comme dans toutes celles conduites avec ce paradigme, les participant.e.s sont as nécessairement de toutes les informations à un niveau individuel. Pourquoi alors ne les communiquent-il.elle.s pas ? seul.e.s) sont en fait mal jugés par les autres membres du groupe. Ces derniers en revanche évaluent celles et ceux qui discutent de faits partagés par toutes et tous comme plus compétent.e.s, plus instruit.e.s et plus crédibles (Wittenbaum, Hubbell, & Zuckerman, 1999). Le principe de renforcement mutuel peut être avancé pour expliquer une telle tendance. A peut être vérifiée et appuyée par les autres membres du groupe. De plus, en échangeant des informations connues des autres membres du groupe, ces derniers évaluent positivement non seulement celui qui parle mais également eux.elles-mêmes. Cette évaluation positive se traduit par des signaux tant verbaux que non-verbaux, tels que des sourires, des acquiescements. Ces partagées par les personnes qui les expriment et (2) incitent à toujours plus communiquer sur des éléments partagés de tou.te.s et à sous-exploitées les informations uniques. 3.3. Conclusion croyances populaires, en groupe les décisions ne sont pas plus justes, que la justesse soit s décisions est intimement communication ternatives, ou méconnues des autres membres du groupe. chacun de ses membres. Le leader du groupe a ici un rôle central sur la sélection des informations discutées, soit en reformulant et cherchant à approfondir des informations partagées, soit en rebondissant sur des informations non partagées et en questionnant les membres apportant un éclairage nouveau sur la question traitée. Ce sont les leaders directif.ve.s qui sur ce point se 14 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. montrent les plus « ouvert.e.s » aux informations non partagées (Larson, Foster-Fishman, & Franz, 1998). Précisément, quand eux.elles- lesquelles il.elle.s se sont forgé.e.s une position quant au problème), les leaders directif.ve.s vont davantage les répéter au cours de la discussion. Cette répétition des informations non partagées propre positionnement des leaders directifs. Les recherches en psychologie sociale ont assez bien documenté ce phénomène : les leaders directif.ve.s, ayant un rôle actif dans la ont donc bien plus souvent une décision conforme à la position initiale du leader directif.ve (vs. participatif.ve). Tournons-nous alors à présent vers le leadership et le pouvoir. 4. Leadership et pouvoir celui ou celle qui parvient » (p. 467). Si les recherches princeps -être au sein des groupes (e.g., Lewin, Lippit, & White, 1939) ; les résultats des recherches qui ont suivi contexte (e.g., la tâche à effectuer) et la structure du groupe orientent également le style de t le plus approprié pour répondre aux objectifs de ce dernier. 4.1. Cadres théoriques du leadership Théories de la contingence Selon des méta-analyses effectuées sur le leadership, les leaders sont des personnes proches des membres du groupe, occupant une place centrale dans les communications groupales, qui sont estimées et satisfaites du groupe (Bass, 1954 ; Mullen, 1991). Toutefois, le leadership dépend davantage des conditions de la situation que des caractéristiques personnelles (Levine & Moreland, 1998). entre la personne et la situation (e.g., Fiedler, 1964, 1978). Le style personnel du leader (axé sur la tâche vs. sur les dimensions humaines) entre alors en interaction avec le niveau de contrôle de le leadership orienté vers la tâche est plus efficace quand le contrôle est soit très faible (besoin de stru sur les dimensions humaines et plus flexible est tout à fait efficace. Théories transactionnelles théorie l s transactionnelles, plus le.a+ leader apporte des bénéfices au groupe, plus les membres sont favorables à son maintien. Comme le relève Fiske (2008), aucun des deux cadres théoriques que nous venons de voir ne culturelles et démographiques observées en 15 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Prototypes de leadership caractéristiques prototypiques du et, dans une moindre mesure comme nous allons le voir, de la leader. La méta-analyse de Lord, de Vader et Alliger (1986) indique que, pour les personnes sondées, un bon leader possède trois caractéristiques essentielles : dominance. En comparant les réponses à travers différentes cultures, Den Hartog et ses collègues (1999) ont mis en évidence des points communs dans la façon dont les participants se représentaient un bon leader (e.g., visionnaire, inspirant, digne de confiance, etc.) et des collectivistes, un leader peut être dominant et chercher à éviter les conflits. Pour les répondants de cultures individualistes, un leader peut être dominant et tolérer les conflits. de leaders. La raison en est simple nous pointons. Cela se traduit pour les femmes par trois ef connu (voir ci-dessous). Le plafond de verre est le phénomène selon lequel, dans les organisations, les niveaux supérieurs de la hiérarchie ne seraient pas accessibles aux femmes. Ce phénomène peut être prédit par la théorie de la dominance sociale (Pratto, Sidanius, & Levin, 20017 ; Sidanius & Pratto, 1999). Elle postule que pour maintenir leur position sociale dominante, les membres des catégories sociales avantagées développent et perpétuent des mythes légitimateurs. Ces mythes permettent de justifier intellectuellement et moralement une distribution inéquitable du pouvoir. hiérarchique des dominants (Hierarchy-Enhancing ; e.g., sexisme, conservatisme politique, sociale des dominants (Hierarchy-Attenuating ; e.g., féminisme, socialisme, multiculturalisme, e Oliveira, Dambrun et Guimond (2008)1 permettra aux curieux et légitimation. La falaise de verre (Haslam & Ryan, 2008) renvoie au fait que les femmes sont plus , les femmes étant plus douces et maternelles, elles sont particulièrement bienvenues pour diriger en période de crise et de grandes postes à fortes responsabilités, elles seraient perçues comme plus susceptibles de relever le défi et de prendre le rôle de leader en période de crise ou de grandes difficultés (Haslam & Ryan, 2008).. Une fois parvenues à occuper une position élevée dans la hiérarchie sociale, comment les femmes se comportent- autres femmes ? Répondons à cette question en étudiant les résultats de deux enquêtes conduites 1 légitimation Revue Internationale de Psychologie Sociale, 4(21), 115-150. 16 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. par Ellemers et al. (2004). La première enquête a été menée aux Pays-Bas et la seconde en Italie. enseignant.e.s- deux enquêtes, les réponses des doctorantes et doctorants étaient assez similaires en termes -chercheur.e.s percevaient cependant les doctorantes comme moins investies que les doctorants. Cette différence était encore pl -chercheures. syndrome de la reine des abeilles, est le nom donné à un phénomène à travers lequel les femmes ayant réussi dans un femmes (Staines, Tavris, & Jayaratne, 1974). Se référer à la (Tajfel, 1978 quer un tel comportement. La mobilité sociale par les membres de groupes victimes de préjugés menacée, les memb identités plus valorisantes. Revenons aux participant.e.s des enquêtes de Ellemers et al. (2004) : rience -être plus proches des hommes sur certains aspects. Interrogée en 2020 par le magazine Forbes 2 , répondant aux enquêtes « les femmes tiennent compte de leurs propres expériences, y compris la faire de même ». Les évolutions sociétales en matière de droits des femmes et leur accès plus important à des et son équipe en 2004. Une nouvelle enquête la reine des abeilles. Leurs résultats montrent également que les femmes et les hommes plus avancés dans leur carrière universitaire se décrivent davantage en des termes masculins que leurs collègues en début de carrière. Enfin, en demandant aux femmes de penser à un épisode de leur ner le phénomène. évidence ce phénomène en 1974, Faniko et al. (2020) conclut que le terme de distanciation par des abeilles) permet de mieux rendre compte de ce que recouvre leurs résultats. 4.2. Le pouvoir statut est fréquemment lié au pouvoir. Dans les définitions classiques du pouvoir, celui- : identifiaient 5 formes de pouvoir : le pouvoir de récompense (les membres perçoivent que X a 2 https://www.forbes.com/sites/kimelsesser/2020/08/31/queen-bees-still-exist-but-its-not-the-women-we-need- to-fix/?sh=2c4083d56ffd 17 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. le contrôle des bénéfices), le pouvoir coercitif (les membres perçoivent que X a le contrôle des sanctions) , le pouvoir de référence (les pouvoir de la légitimité Les deux premières formes de pouvoir font écho à ce que nous avons abordé dans les théories transactionnelles du leadership (cf. section 4.1), alors que le pouvoir de référence renvoie aux leadership. Quelles que soient les formes de pouvoir, il est nécessaire que les membres du groupe perçoivent autrui comme puissant et reconnaissent son pouvoir. Un membre peut donc avoir une expertise sans pour autant avoir du pouvoir. Nous allons à présent nous concentrer sur le pouvoir de la légitimité, qui nous permettra de poser des bases intéressantes pour la dernière partie de ce cours : La justice dans les groupes et les organisations. Pourvoir de la légitimité Qui serait légitime à avoir le/du pouvoir ? En accord avec la théorie (i.e., certaines caractéristiques attachées au statut mènent à des hypothèses à propos de qui sera, ou ne sera pas, en haut de la hiérarchie attentes quant aux compétences des autres membres en fonction de caractéristiques liées au ; voir modèle de Keltner et al., 2003). Des variables de personnalité permettent également de prédire le fait -à- pouvoir inance par exemple font partie de ces traits qui Le charisme est également cité dans de très nombreuses cultures. Par quel.s moyen.s est- pouvoir ? Au-delà des variables individuelles, la légitimé du pouvoir trouve son origine dans les moyens acceptés culturellement Comme nous le verrons dans la section 5 à travers la justice procédurale, la légitimité est associée aux (bonnes) relations sociales à travers lesquelles le leader légitime entretient un respect mutuel et valorise les actions des membres du groupe. Les leaders utilisant un pouvoir de façon orientée vers les aspects relationnels (vs. instrumentaux) se montreraient ainsi plus raisonnables socialement et agiraient en prenant plus en compte les aspects interpersonnels. Les diverses recherches conduites sur cette question indiquent que les membres fortement identifiés à leur groupe préfèrent les leaders démocratiques, élu.e.s et à dominance interne ce dans les sociétés occidentales (Beauvois & Le Poultier, 1986). On remarquera dans la vie quotidienne que leader est ainsi employé pour désigner une personne en qui les membres du groupe se reconnaissent et reconnaissent la légitimité du pouvoir ; alors que le terme pouvoir est plutôt employé pour faire référence à une autorité, en qui il.elle.s ne se reconnaissent pas, centrée sur les ressources (récompenses et sanctions) (Turner, 1991). 18 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. 5. La justice dans les groupes et organisations devenir des grou ressentie par les membres du groupe qui perçoivent un déséquilibre dans la répartition des du groupe). Nous aborderons dans cette section les différentes façons dont peuvent être i.e., les normes de distribution), avant de présenter la procédure même de distribution. Enfin, nous mettrons en relation le sentiment de justice avec la façon dont sont considérées les victimes en abordant une théorie importante en psychologie sociale, la croyance en un monde juste, développée par Lerner (e.g., Lerner & Simmons, 1966). 5.1. Normes de distribution ou Justice distributive Quelle que soit la norme de distribution utilisée pour répartir les ressources entre les membres ésultat de cette distribution qui donnera ou non le sentiment que cette -il que nt, une partie : 1. Le mérite : chaque membre du groupe reçoit une partie des ressources selon sa trouve ce mode de répartition dans les organisations par exemple. 2. Le besoin : Ici les personnes ayant le plus besoin de ressources bénéficient de plus de ressources que les personnes en ayant le moins besoin. On retrouve ce mode de répartition dans les hôpitaux par exemple. 3. : les membres du groupe reçoivent une part équivalente des ressources et 4. Le droit : La répartition des ressources et des charges prend appui sur le statut. Selon cette et (2) de demander à un.e secrétaire de retranscrire les échanges dans un compte rendu. de répartition es groupes plus importants et les sociétés plus largement, le mérite et le droit sont préférés. Trop nombreux.ses pour se connaître occupent au sein de ces groupes. 5.2. Justice procédurale En accord avec Fiske (2008), « -à- plutôt sur les processus justes/injustes en jeu Deux approches coexistent pour expliquer la perception de légitimité des décisions prises au ouvoir contrôler les décisions. Être partie prenante 19 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. décision prise. Il.elle.s percevraient alors cette dernière comme plus juste, légitime. Selon la seconde développée par Lind et Tyler (1988), le contrôle exercé sur les décisions agirait peu sur le sentiment de légitimité des décisions prises par le groupe. Ces chercheurs mettent plutôt en avant la confiance s et sur le fait de pouvoir avoir un rôle actif dans la procédure utilisée..e.s que la procédure de répartition des ressources et des charges est juste. 5.3. Croyance en un monde juste de réactions aux injustices. Selon elle, les personnes ont besoin de croire en un monde juste dans -tendu par cette croyance permettent aux personnes fonctions adaptatives. Les personnes sont motivées pour défendre cette croyance, particulièrement lorsque sa ux cas de figure sont ici possibles : soit la justice peut être rétablie dans la réalité (p.ex. en dédommageant les victimes), soit elle ne le peut pas. Dans ce deuxième cas, la croyance en un monde juste peut avoir des effets surprenants sur la considération accordée aux victimes et sur la façon dont ce qui leur que l'injustice soit résolue dans la réalité, les gens vont chercher à rétablir la justice de manière cognitive, en réévaluant la situation en fonction de leur croyance en un monde juste. Ce processus cognitif est appelé l'assimilation de l'injustice. Il est à rapprocher de la théorie de la dissonance cognitive dissonance cognitive qui, rappelons-le, est un état psychologique pénible (une tension). Plus la tension est importante, plus la personne va être motivée pour la réduire et retrouver un état En 1990, Kleinke et Meyer ont ainsi étudié la façon dont 165 étudiant.e.s en psychologie et en monde juste. Pour cela, les participant.e.s complétaient une échelle de croyance en un monde juste récemment été violée. Les participant.e.s étaient ensuite invité.e.s à évaluer la victime avec Personal Attribute Inventory, PAI) composé de 50 items positifs (e.g., gentille, forte) et 50 items négatifs (e.g., irresponsable, autocentrée). Il.elle.s estimaient également la sévérité du crime via une échelle de Likert en 10 points (1 : pas du tout sévère ; 10 : très sévère). Les résultats ont montré que les hommes ayant une forte croyance en un monde juste évaluaient la victime plus négativement et le crime plus sévèrement, que les , les femmes ayant une forte croyance en un monde juste évaluaient la victime moins négativement que celles 20 est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. ayant une faible croyance en un monde juste. Cependant, aucune différence significative entre ité du crime. Figure 9. Interaction entre les scores à la Figure 10. Interaction entre le score à la croyance en un monde juste et le PAI (plus le croyance en un monde juste et la sévérité du crime (plus le score est élevé, plus la sévérité est négative) est importante) quer et qui croient un monde juste sont alors conviction que « participé à cette étude. 5.4. Conclusion La question de la justice est fondamentale au sein des groupes, et apparaît même comme une nombreuses recherches conduites sur la croyance en un monde juste attestent en tout cas fondamentalement juste. Le point de crispation ou de désaccord pourrait alors se trouver dans la conception de répartition juste des ressources et des cha social. Nous avons vu que les éléments contextuels étaient ici importants, avec des critères de distribution qui diffèrent par exemple entre des groupes restreints et des groupes plus larges, ou entre les objectifs de cette distribution (hôpitaux vs. entreprises). Un lien ici est à poser avec le leadership : Pour que la majorité des membres adhèrent à ces principes de distribution et les lement à considérer. Références bibliographiques de la partie 1 : Cf. document complémentaire sur IRIS. 21

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