Zoologie - LECAPITAINE Ambre - 2022-2023 PDF

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HELHa Haute École Louvain en Hainaut

2023

LECAPITAINE Ambre

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zoology animal welfare zoo technology conservation

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These notes cover zoology, animal welfare in zoos, zoo technology, relevant legislation, and conservation. The document is organized into sections dedicated to diverse topics like park zoology, zoo development, and the related legislation.

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Zoologie LECAPITAINE Ambre Zoologie Dr CARRASCO-LEROY Carla 2022-2023 1 Zoologie LECAPITAINE Ambr...

Zoologie LECAPITAINE Ambre Zoologie Dr CARRASCO-LEROY Carla 2022-2023 1 Zoologie LECAPITAINE Ambre INTRODUCTION BIEN-ÊTRE ANIMAL EN PARC ZOOLOGIQUE VISITE DE STRUCTURES ZOOLOGIQUES "BIEN-ÊTRE ANIMAL" ? ZOOTECHNIE COMPOSANTS" DU BIEN-ÊTRE PARC ZOOLOGIQUE « MODERNE » SANTÉ PHYSIQUE EVOLUTION DES ZOOS DANS LES ANNÉES 70-80-90 ÉTAT ÉMOTIONNEL PLAN DE COLLECTION INSTITUTIONNEL COMPORTEMENT EAZA LE COMPORTEMENT COMME MESURE DU BIEN-ÊTRE TAG LES STÉRÉOTYPIES COMME INDICATEUR DE BIEN-ÊTRE ANIMAL EEP ÉVALUATION DU BIEN-ÊTRE ANIMAL RÉINTRODUCTION INDICATEURS DE BIEN-ÊTRE EXEMPLE PRZ STRESS MÉTIERS DU PARC ZOOLOGIQUE ÉLÉMENTS STRESSANTS EN PARC ZOOLOGIQUE UN MÉTIER QUI A ÉVOLUÉ EFFETS DES VISITEURS DES SOIGNEURS FORMÉS… MÉCANISMES DE RÉPONSE AU STRESS DE NOMBREUSES QUALITÉS ÉTHIQUE VS BIEN-ÊTRE ANIMAL EQUIPE ANIMALIÈRE DIFFÉRENCES ENTRE LES INDIVIDUS SOIGNEUR À HAN ENRICHISSEMENTS RÔLES DU VT DE ZOO : QUELQUES RÈGLES LÉGISLATION TYPES D'ENRICHISSEMENT INTRODUCTION ENRICHISSEMENT STRUCTUREL DIRECTIVE EUROPÉENNE 1999/22/CE : ENRICHISSEMENT SOCIAL LÉGISLATION BELGE ENRICHISSEMENT ALIMENTAIRE DÉCRET DU 4 OCTOBRE 2018 : CODE WALLON DU BIEN-ÊTRE ANIMAL ENRICHISSEMENT SENSORIEL ARRÊTÉ DU 24 JUILLET 2018 : LOI ZOO ENRICHISSEMENT COGNITIF ARRÊTÉ DU 3 MAI 1999 : NORMES MINIMALES MAMMIFÈRES RÈGLE DU QUOI, POURQUOI, QUAND ? (ENRICHISSEMENTS ARRÊTÉ DU 7 JUIN 2000 : NORMES MINIMALES OISEAUX ENVIRONNEMENTAL ET COMPORTEMENTAL) LÉGISLATION FRANÇAISE DÉVELOPPER UN PROGRAMME D'ENRICHISSEMENT CODE DE L’ENVIRONNEMENT VERSION DU 1ER SEPTEMBRE 2020 SENTIMENT DE CHOIX ET CONTRÔLE ARRÊTÉ ZOO DU 25 MARS 2004 TRAINING ARRÊTÉ DU 21 NOVEMBRE 1997 : ESPÈCES DANGEREUSES ORIGINE DU TRAINING EN PARC ZOOLOGIQUE ARRÊTÉ DU 8 OCTOBRE 2018 : RÈGLES GÉNÉRALES DE DÉTENTION MÉCANISMES D'ENTRAÎNEMENT D'ANIMAUX D'ESPÈCES NON DOMESTIQUES HABITUATION, ACCOUTUMANCE OU DÉSENSIBILISATION NORMES CONDITIONNEMENT ASSOCIATIF CLASSIQUE CITES CONDITIONNEMENT OPÉRANT ÉCHANGES D'ANIMAUX ENTRE ZOOS LOIS DU CONDITIONNEMENT OPÉRANT AU SEIN DE L'EAZA UTILITÉS : HORS EAZA GRANDS PRINCIPES À RESPECTER EEP APPRENTISSAGE COMPLEXE TRANSPORT D'ANIMAUX PREDISPOSITIONS BIOLOGIQUES, GÉNÉTIQUES OBJECTIFS DU TRANSPORT COMITÉ TRAINING GESTION DE LA REPRODUCTION COORDINATEUR DES PROGRAMMES DE TRAINING FORMATION DU PERSONNEL CONSULTANT EN TRAINING CIRCONSTANCES DES ACCIDENTS SOIGNEUR/ENTRAÎNEUR PRÉVENTION DES RISQUES PHYSIQUES VÉTÉRINAIRE OBSERVER ET CONNAÎTRE L'ANIMAL ! ERREURS À NE PAS COMMETTRE CONCEPTIONS DES ENCLOS ANNEXE CONTENTION TECHNIQUES DE CAPTURES ET CONTENTION ADAPTÉE CONSERVATION FORMATION DU PERSONNEL CONTEXTE GÉNÉRAL PRÉVENTION DES ZOONOSES DES ÉCOSYSTÈMES MOYENS DE CONTENTION DES ESPÈCES GÉNÉRALITÉS AU QUOTIDIEN CONTENTION PHYSIQUE PROGRAMME DE CONSERVATION MATÉRIEL : SITUATION EUROPÉENNE QUAND FAIRE UNE CONTENTION PHYSIQUE ? RÉENSAUVAGEONS L’EUROPE LIMITES DE LA CONTENTION PHYSIQUE PRINCIPES DU REWILDING MYOPATHIE DE CAPTURE : CONSERVATION CONTENTION CHIMIQUE REWILDING MÉTHODOLOGIE DOMAINE DES GROTTES DE HAN MATÉRIEL CONTEXTE ANESTHÉSIE GAZEUSE PHILOSOPHIE RÔLES DU SOIGNEUR PENDANT LA CONTENTION CHIMIQUE RESTAURER UN HABITAT POUR UN PAPILLON LIMITES DE LA CONTENTION CHIMIQUE RÉINTRODUIRE POUR CONSERVER CONTENTION PSYCHOLOGIQUE CARACTÉRISTIQUES DE RÉUSSITE / D’ÉCHEC 2 Zoologie LECAPITAINE Ambre INTRODUCTION VISITE DE STRUCTURES ZOOLOGIQUES Avec un œil professionnel : Comprendre les choix d’aménagements : thématiques, mixité, géographie ; biotope du site (déguisé ou mis en valeur) espèces phares utilisée pour faire découvrir d’autres espèces, menacée, moins connues, en danger Repérer les éléments de sécurité du visiteur, sécurité des soigneurs, sécurité des animaux Repérer les 4 missions des parcs zoologiques : bienêtre animal, recherche, sensibilisation/pédagogie, conservation Entrées/sorties publiques : Fléchage, indications Entrées/sorties employés (soigneurs etc…) : barrières, badges, contrôles, panneaux « accès interdit » Entrées /sorties fournisseurs (camions etc…) : grands portails, interphones, codes ? Entrées/sorties chantier : interdiction d’accès, barrières, panneaux caches Entrées/sorties secours !!! Infirmerie ? Défibrillateur Pompiers : Bouches, extincteurs, tuyaux, alarmes Évacuation rapide du public (simulations !) Accès PMR/poussettes Chaque soigneur doit connaître son lieu de travail ! Après l’extraordinaire… Le principe de la mini ferme ou comment magnifier des animaux domestiques « « ordinaires » » ? Temps de visite et intérêt des visiteurs de tout âge à ne pas négliger ! Règlement des visiteurs !!! Panneaux de prévention ! dans les enclos immersif Soigneur(s) en surveillance constante ! Hygiène des mains (gel + lavabo si possible) Hyperpaturage : zone désherbée par le passage et broutage d’animaux → proportion animaux et pression microbienne → contrôle et analyse corpro, parasito, vermifuge fréquent → Multiplier les zones d’abreuvement/nourrissage → L’eau : Barriere naturelles Esthétique Attention cyanobactéries, contamination, noyade, nageur Agrément : si animaux utilisent l’eau prévoir Arbres : grimpe, échappée, protection Procédure entrée et sortie enclos, loges 3 Zoologie LECAPITAINE Ambre ZOOTECHNIE PARC ZOOLOGIQUE « MODERNE » Par rapport à la Ménagerie – rupture de la manière de présenter Jardin à l’anglaise >< à la française carl hagenbeck = zoo sans barrière Visée scientifique avec recherches comme mot d’ordre Présentation humanisée : démodé ! A dos d’éléphants, jeunes anthropoïdes Pavillons architecturaux en lien avec pays d’origine des animaux En galerie ou rayonnante Acquisition opportuniste d’animaux EVOLUTION DES ZOOS DANS LES ANNÉES 70-80-90 Bases scientifiques de la gestion des populations captives WAZA 1935 Début des studbooks : livre généalogique des animaux zoo, par espèce et description des transfert et reproduction résonnée Organisation des programmes d’élevages en Europe →EAZA 1992 Mise en place du « plan de collection institutionnel » → classe ses espèces selon les 4 missions des zoos, pour pouvoir participer aux projets EAZA + On n’expose plus les espèces justes « comme ça », le choix est réfléchi pour la conservation de la biodiversité PLAN DE COLLECTION INSTITUTIONNEL Intérêt de conservation Attractivité Difficultés/facilités d’installation-présentation, réalité terrain et financier Difficultés/facilités de reproduction Disponibilités (dans d’autres zoos) Problème des surplus Spécialisation/expérience de l’institution Valeur pédagogique Intérêt de recherche Etat de lieux Points forts Choix des sp prioritaires Choix des sp nouvelles Outils ISIS, Zim’s, EAZA, RCP (Régional Collection Plan), EEP TAG = Taxon Advisory Group = rassemblement des coordinateurs d’une même espèces MAJ chaque année ISIS = Zim’s (banque de données des animaux et gestions vété tout cela partagées entre les zoos au nouveau mondial) = International Species Information System / Zoological Information Management Software) Zootierlist 4 Zoologie LECAPITAINE Ambre EAZA European Association ZOO and Aquarium 10% des structures zoologiques Haut standard bienêtre animal, pédagogie, conservation, recherche Screening approfondi tous les 7 ans Pas d’accès à la bourse d’échange d’animaux → sauf si surplus d’animaux Cout pour être à l’EAZA : cotisation, mise aux normes Chiffres : 1000 zoos (Europe environ 300) 600M de visiteurs dans le monde 1500 espèces de grands vertébrés nécessitant EEP (500 possibles) 41 TAGS 184 EEP 186 ESB ISIS : 830 zoos 10 000 sp 300 000 animaux vivants 150 projets de réintroduction TAG Taxon Advisory Groups Rôle : Dans un taxon (famille ou ordre) Priorité d’élevage en fonction de l’intérêt de la conservation + des capacités d’accueil Moyen Recensement des populations captives Recensement de la place disponible en parc Etat de populations sauvages (Red List IUCN) RCP (Régional Collection Plan) - PLTM (Plan Long Term Management ) → EEP - ESB Réflexion sur la conservation in/ex situ Le coordinateur + commission d’espèce : consulté pour aider à gérer l’espèce → collaboration avec d’autres programmes EEP European Elevage Program Objectifs 1. Option pour rétablir des populations animales 2. Stade transitoire permettant de dépasser une situation critique (exemple des coronelles ou sonneurs) 3. Objections/ contraintes : Incapacité à s’adapter, problème génétique (transmission aux descendants) Perte de comportements indispensable s à la survie (Inné/acquis) Indisponibilité du biotope Risque de contamination par des agents pathogènes RÉINTRODUCTION 100 ans → retrouver 90% de la diversité génétique Fondateurs –plusieurs dizaines Population idéale en fonction du nombre de fondateurs → Studbook pour la généalogie + Analyse génétique de la population Consanguinité Représentations des fondateurs Pertes de la diversité génétique Analyse démographique de la population Programmes d’élevage → fondation → croissance → stabilisation Emet des recommandations d’élevage Guidelines Studbook avec recommandations de transfert Sélection des projets de conservation 5 Zoologie LECAPITAINE Ambre EXEMPLE PRZ Cheval de Przewalski Nombre de fondateurs (13 dont 12 sauvages) Augmenter croissance pop 1ere et 2eme générations 8 descendants pour répartir au mieux les gènes par fondateurs Taille de pop stabilisée (250 à 500 ind en fonction du NB de fondateurs) –Environ 700 Eviter les fluctuations : 1945 → 35 chevaux restants → effet bottleneck supplémentaire Sexratio 1 :1 Même nombre de descendants par ind. Repro Allonger le temps de génération Apporter de nouveaux fondateurs (Impossible PRZ) –exemption du clonage Freiner le taux de consanguinité Se rapprocher de la pression de sélection naturelle (environnement, structures sociales etc…) Si tout ok, maintien de 90% de la génét sur 100 ans à 200 ans MÉTIERS DU PARC ZOOLOGIQUE Soigneur animalier Vétérinaire Zoologiste, biologiste : curator Pédagogue-médiateur Jardinier, paysagiste Ouvrier Administratif Surveillant UN MÉTIER QUI A ÉVOLUÉ Fin de l’époque « gardien de zoo » Balayage, ramassage de crottes Nourrissage des animaux Apogée du soigneur Gardien de zoo mais aussi Interface publique Formés à la zootechnie, ASV, training, enrichissement DES SOIGNEURS FORMÉS… Développement des formations avec des objectifs clairs : 1. Connaitre les besoins éthologiques et alimentaires des animaux est primordial pour toute personne travaillant avec ceux ci 2. Cette unité d'enseignement a pour but de former l'étudiant à répondre aux mieux à ces différents besoins et à pouvoir déceler les troubles tant comportementaux que d'origine alimentaire, pour la plupart des espèces domestiques et de rente 3. Enfin, l'alimentation animale permet également de prévenir ou de traiter certaines pathologies, il est important qu'un futur assistant vétérinaire ou soigneur soit familiarisé avec ces notions DE NOMBREUSES QUALITÉS Au terme de l'unité d'enseignement, l'étudiant Identifie les principaux régimes alimentaires des animaux vus au cours Identifie les objectifs et fonctions du nourrissage des animaux vus au cours Décèle l'influence du nourrissage sur l'état de santé et l'évolution de la taille et du poids des animaux vus au cours Adapte l'alimentation des carnivores domestiques selon leur état de santé Etablit la quantité et le rythme journalier de distribution de la nourriture des animaux vus au cours Identifie les processus de transformation de l'alimentation pour animaux domestiques Assure la conservation des aliments Décrit les principaux comportements animaux dans leur milieu naturel ou en captivité Etablit l'importance du bien-être animal Identifie et définit les comportements déviants des animaux Propose des pistes de solutions adéquates face à un comportement anormal Mène à bien un travail de recherches bibliographiques en équipe et l'expose clairement 6 Zoologie LECAPITAINE Ambre Et beaucoup de rêves « Le soigneur animalier assiste également le vétérinaire dans son travail. Il brosse les pelages, taille les griffes et se charge des petits soins : pesée, suivi de l'état de santé, vaccinations, détection de problèmes… » Pas un mais des soigneurs Différents postes, différents secteurs Différents zoos Haute Touche/Beauval Han/Pairi Daiza Domaine des Grottes de Han → Presque 200 ans d’existence Perle → Grottes Ecrin Réserve 1970 250 hectares EQUIPE ANIMALIÈRE 1 responsable et son adjoint 1 cheffe animalier issus de HELHa 5 soigneurs animaliers dont 3 issus de la HELHa 1 vétérinaire SOIGNEUR À HAN Préparer et distribuer les rations selon les fiches alimentaires Nettoyer, entretenir et vérifier l'état des infrastructures animalières (clôtures, plantations, bâtiments, matériel...). Entretenir le matériel et les infrastructures collectives (véhicules, cuisine animalière...) Veiller à la propreté et à la sécurité du site Observer les animaux et veiller à leur bien-être Proposer et mettre en place des enrichissements Participer à l'entrainement médical Participer aux captures et contentions d'animaux Appliquer les règles d'hygiène et de sécurité ainsi que les procédures en vigueur Participer à la gestion des stocks (nourriture et matériel) Assurer des animations devant le public Dans le quotidien : Yeux et oreilles des dirigeants Relais sur le terrain Lanceurs d’alerte Forces de propositions Personnes de confiance Rigoureux Attachés à leurs animaux Extensif Moins de nettoyage Moins d’animaux à « rentrer » Moins de contact Distance = jumelles Besoin de savoir observer Anomalie plus difficile à détecter Grande distance à parcourir Beaucoup de zones difficiles d’accès Des km de clôtures à surveiller 7 Zoologie LECAPITAINE Ambre RÔLES DU VT DE ZOO : GUIDANCE ! Contrôle parasites externes et internes (copro, vermifugation raisonnée pour éviter les résistances…) Vaccins ? Identifications Contrôles des naissances Conseils zootechnie (enclos, conception, enrichissement, training médical…) Documents légaux et analyses Euthanasies et autopsies (voir pathos 2è) Entrées / sorties animaux Anesthésie / contention physique / contention psychologique (= Training m.) Particularités de l’anesthésie faune sauvage… Sarbacane / jab stick Filets Fusils : Réalisation d’une flèche, matériel : seringue, aiguilles à ogive ou non, fusil/pistolet, sarbacane, pompon Aider pendant la chirurgie… Ne pas gêner le VT ÉCOUTER ses consignes Anticiper l’aide (étapes de la chir → connaître, passer les bons instruments au bon moment, reconnaître les gestes du chirurgien : par ex. couper les fils à la fin du point de suture…) Dégager visuellement la zone à opérer Tenir les organes (délicatesse et endurance…) Éponger la zone (compter les compresses ! sinon CE abdominal non-radio-opaque, sauf compresses spéciales en méd humaine…) Clamper en cas d’hémorragie Vérifier les paramètres respiratoires + cardiaques + TRC Corriger la position de la tête et l’allongement du cou Protéger les yeux Aider au réveil + sécurité 8 Zoologie LECAPITAINE Ambre LÉGISLATION INTRODUCTION On entend par "parc zoologique" tout établissement accessible au public où sont détenus et exposés des animaux vivants appartenant à des espèces non domestiques, y compris les parcs d'animaux, les parcs safaris, les delphinariums, les aquariums et les collections spécialisées, à l'exclusion cependant des cirques, des expositions itinérantes et des établissements commerciaux pour animaux. DIRECTIVE EUROPÉENNE 1999/22/CE : Détention d'animaux sauvages en environnement zoologique À Protection et conservation de la faune sauvage en renforçant le rôle des jardins zoologiques dans la préservation de la biodiversité. À Règles relatives à l’octroi de licences et à l’inspection des jardins zoologiques afin de garantir le respect des mesures de conservation et de protection exigées. Champ d'application : Tous les établissements permanents où des animaux vivants d’espèces sauvages sont détenus en vue d’être exposés au public pendant sept jours par an ou davantage. À Pas les cirques et magasins de vente d'animaux de compagnie. LÉGISLATION BELGE AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) : Aspects sanitaires SPF (Service Public Fédéral) : Aspects administratifs (permis d’environnement) EAZA, WAZA Différents textes de lois à Mis en œuvre par les régions : DÉCRET DU 4 OCTOBRE 2018 : CODE WALLON DU BIEN-ÊTRE ANIMAL Conditions et environnement adaptés aux besoins physiologiques et éthologiques à Nature, état de santé, degré de développement, degré d'adaptation et degré de domestication. Chapitre 1er : Dispositions générales Art. D.1er : Le présent Code vise à protéger la sensibilité et à assurer le bien-être de l'animal. Art. D.2 : La Région wallonne a une action à "petite échelle" en participant aux actions et débats de la région, mais aussi à une plus "grande échelle" en s'intégrant dans une dimension internationale et européenne. À + de détails dia 130 Art. D.3 : Le présent Code réglemente le comportement que l'être humain observe à l'égard des animaux et sanctionne celui qui se livre, sauf pour des motifs légitimes, à des actes qui ont pour conséquence de faire périr un animal sans nécessité ou de lui causer sans nécessité des lésions, mutilations, douleurs ou souffrances Chapitre II : Définitions Chapitre III : Détention des animaux Section 1 : Généralités Sous-section 1 : Principes généraux Art. D.6 : Un permis est nécessaire pour détenir un animal Sous-section 2 : Les conditions d'hébergement et de détention Art. D.8 : Toute personne procure à l'animal qu'elle détient une alimentation, des soins et un logement ou un abri qui conviennent à sa nature, à ses besoins physiologiques et éthologiques, à son état de santé et à son degré de développement, d'adaptation ou de domestication. L'espace, l'éclairage, la température, l'hygrométrie, la ventilation et les autres conditions ambiantes sont conformes aux besoins physiologiques et éthologiques de l'espèce. Sous-section 3 : Les animaux abandonnés, perdus et errants Art. D.12 : Toute personne qui trouve un animal abandonné, perdu ou errant prévient sans délai la commune du lieu où l'animal a été trouvé. La commune place immédiatement l'animal : Dans un refuge, le cas échéant, partie à la convention visée à l'article D.11 Lorsque l'espèce visée le requiert, dans un parc zoologique Sous-section 5 : Le contrôle de la reproduction des animaux Art. D.19 : Afin d'assurer leur bien-être, le Gouvernement peut prendre des mesures pour limiter la reproduction de certains animaux (groupe ou individu). Le Gouvernement peut soutenir financièrement toute initiative à cet égard selon les modalités qu'il détermine. 9 Zoologie LECAPITAINE Ambre Sous-section 6 : Les animaux qui peuvent être détenus Art. D.20 : Le Gouvernement peut établir des listes de catégories d'animaux aux fins d'en limiter la détention. À Lorsqu'une telle liste est établie, seules les espèces visées par la liste peuvent être détenues. À Des espèces absentes des listes établies peuvent être détenues par : Un parc zoologique Un particulier spécialisé ou un éleveur agricole (à Demande d'agrément) Un médecin-vétérinaire, pour les animaux confiés temporairement pour des soins vétérinaires Un refuge ou une famille d'accueil, pour les animaux Sous-section 7 : La Commission wallonne des parcs zoologiques Art. D.22. Le Gouvernement instaure une Commission wallonne des parcs zoologiques, dont les missions sont : Donner un avis sur l'établissement de normes concernant les parcs zoologiques et la détention d'animaux exotiques. Donner un avis pour l'agrément du particulier spécialisé et de l'éleveur agricole visés à l'article D.20. Toute mission en rapport avec la détention d'animaux exotiques, qui lui sont confiées par le Gouvernement ou le Ministre. Un rapport des activités de la Commission wallonne des parcs zoologiques est communiqué annuellement au Ministre. Section 2 : Utilisation d'animaux à des fins de divertissement Section 3 : Détention par des professionnels Sous-section 2 : Animaux détenus à des fins autres que la production agricole Art. D.28 : L'exploitation d'un élevage d'animaux de compagnie pour ce qui concerne les chiens ou les chats, d'un refuge, d'une pension, d'un établissement commercial pour animaux ou d'un parc zoologique est soumise à agrément préalable. Chapitre IV : Pratiques interdites et interventions autorisées sur les animaux Art. D.36 : Il est interdit d'effectuer ou de faire effectuer sur un animal une ou plusieurs interventions entraînant l'amputation ou la lésion d'une ou plusieurs parties sensibles de son corps. À Interdictions, exceptions et anesthésie voire synthèse détaillée Chapitre V : Commerce d'animaux Section 1 : Principes généraux Section 2 : Publicité visant la commercialisation et le don d'animaux Art. D.51 : Toute publicité visant la commercialisation ou la donation d'un animal contient les informations et mentions définies par le Gouvernement. Chapitre VI : Transport et introduction d'animaux sur le territoire wallon Art. D.52 : Il est interdit de transporter ou de faire transporter des animaux dans des conditions telles qu'ils risquent d'être blessés ou de subir des souffrances. Chapitre VII : Mise à mort d'animaux Art. D.57 : Un animal ne peut être mis à mort que par une personne ayant les connaissances et les capacités requises, et suivant la méthode la plus sélective, la plus rapide et la moins douloureuse pour l'animal. Un animal est mis à mort uniquement après anesthésie ou étourdissement, sauf les cas : - De force majeure, - De pratiques de la chasse ou de la pêche, - De lutte contre les organismes nuisibles, - D’actions de mise à mort prévues en vertu de la loi sur la conservation de la nature. Chapitre VIII : Expériences sur animaux Chapitre IX : Le Conseil wallon du bien-être animal Art. D.99 : Le Conseil : - Étudie les problèmes en rapport avec la protection et le bien-être des animaux, - Donne son avis sur les affaires dont l'examen lui est confié par le Gouvernement ou par le Ministre, et peut leur soumettre d'initiative tout avis ou proposition. 10 Zoologie LECAPITAINE Ambre ARRÊTÉ DU 24 JUILLET 2018 : LOI ZOO Chapitre 1er : Objet, définitions et champ d'application Art. 1er : Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l'agrément des parcs zoologiques et fixant la composition et le fonctionnement de la Commission Wallonne des parcs zoologiques. Chapitre II : Procédure d'agrément Art. 4 : La demande d'agrément du parc zoologique doit comporter : Un plan d’ensemble du parc zoologique Une liste des animaux présents Une copie du permis d’environnement Une copie du contrat avec un vétérinaire agréé pour la surveillance des animaux Une liste des membres du personnel et leurs tâches Le nom et l’adresse du responsable du parc Une copie du contrat d’assurance couvrant la responsabilité civile Chapitre III : Modifications des données et cessation d'activité Chapitre IV : Conditions d'agrément Section 1 : Hébergement et équipement Art. 11 : Les logements pour animaux sont conçus et entretenus de telle sorte que, en toutes circonstances, les animaux ne puissent pas s'échapper et que la sécurité des animaux, du public et du personnel soit assurée. Art. 14 : Les logements pour animaux sont conçus et aménagés de façon à stimuler des comportements aussi variés et naturels que possible. Art. 16 : Sur avis de la Commission wallonne des parcs zoologiques, le Ministre peut imposer la préparation et la mise en œuvre d'un plan d'enrichissement pour certaines espèces. → Le plan d'enrichissement pour une espèce comporte au moins : Les objectifs Les moyens d'y parvenir Un planning La mise en œuvre La documentation L'évaluation → Méthode SPIDER Art. 17 : Le responsable met en place un comité d'éthique. Art. 18 & 19 : Les aliments sont conservés et préparés dans de bonnes conditions d'hygiène, dans des locaux à l'abri des animaux nuisibles et séparés des logements pour animaux. Une installation de réfrigération est nécessaire pour les denrées périssables. Les restes avariés sont éliminés aussi rapidement que possible. Art. 20 : Pour les examens et les interventions sur animaux vertébrés, le parc zoologique dispose d'un local propre, bien ventilé et éclairé, équipé de… à Voir synthèse détaillée Section 2 : Soin, hygiène et guidance vétérinaire Art. 22 : Personnel compétent et en nombre suffisant pour les soins des animaux et l'entretien des logements pour animaux. Art. 25 & 26 : Vétérinaire de contrat Art. 27 : L'alimentation des animaux est adaptée qualitativement et quantitativement aux besoins tant de l'espèce que de l'individu. Art. 31 : Le contact physique direct entre les animaux et le public est interdit, sauf si autorisé par le Service. Art. 32 : Panneaux explicatifs placés aux endroits nécessaires. Art. 33 : Cas de fuite d'un animal dangereux Art. 34 : Procédures échappées d'animaux dangereux Section 3 : Information du visiteur et programme éducatif Art. 35 : Sur ou à proximité de chaque enclos pour animaux, figure une information scientifique de base ayant un rapport direct avec les espèces animales y hébergées. À Information clairement lisible, ainsi que scientifiquement et linguistiquement correcte : Nom scientifique de l'espèce 11 Zoologie LECAPITAINE Ambre Le ou les nom(s) commun(s) de l'espèce (au moins dans la langue de la région où se trouve le parc zoologique) Une description de l'aire de répartition naturelle de l'espèce à l'état sauvage et le cas échéant une explication sur la modification de la répartition géographique au cours du temps Les caractéristiques biologiques de l'espèce et le contexte écologique dans lequel elle évolue Le statut attribué par l'IUCN Toute indication complémentaire demandée par le Service, en rapport avec l'état de bien-être des animaux. Illustration si plusieurs espèces dans un même enclos Section 4 : Élevage des animaux et programme de conservation des espèces Art. 38 : Le parc zoologique collabore aux programmes coordonnés d'échange et d'élevage internationaux s'il détient des animaux concernés par ceux-ci. Section 5 : Registres Art. 41 : Le responsable inscrit, pour chaque animal ou groupe d'animaux, dans un registre papier ou tenu sous format informatique à Voir synthèse détaillée Chapitre V : Commission wallonne des parcs zoologiques Art. 43 : La Commission wallonne des parcs zoologiques : Rend un avis sur les affaires dont l'examen lui est confié par le Ministre ou par le Service Peut soumettre toute proposition d'initiative au Ministre et au Service. ARRÊTÉ DU 3 MAI 1999 : NORMES MINIMALES MAMMIFÈRES Art 2 : Les dimensions minimales et les prescriptions de base pour l'aménagement des enclos où des mammifères sont exposés dans un parc zoologique sont fixées à l'annexe du présent arrêté Art. 4 : Lorsque plusieurs espèces animales sont détenues ensemble dans un même logement à Voir synthèse détaillée Utilisation du tableau des normes mammifères : 1. Espèces animales : Noms latins des espèces 2. Nombre : Nombre d'animaux pouvant être détenus sur la superficie ou le volume donné à Si 2 nombres mentionnés, ce sont les nombres minimum et maximum d'animaux pouvant être détenus à Les animaux solitaires qui doivent être détenus seuls, peuvent pendant la période de reproduction être détenus en couple sur la superficie prévue pour un seul animal. À Les jeunes animaux accompagnant leur mère ne sont pas comptés comme individus pendant la période durant laquelle ils vivent normalement avec leur mère. 3. Superficie/Volume supplémentaire par animal : Superficie/Volume supplémentaire qui doit être prévu pour chaque animal qui est ajouté au nombre maximum renseigné dans la colonne (2). À Si cette rubrique n'est pas complétée, cela signifie qu'aucun animal ne peut être ajouté. À Si le nombre d'animaux détenus à l'intérieur de l'enclos est du nombre maximum qui peut être détenu sur la superficie donnée, celle-ci doit être multipliée par X et augmentée de Y fois la superficie exigée par animal supplémentaire. 4. Exigences particulières : Les lettres-codes correspondant à des exigences particulières sont explicitées dans le tableau III. 5. Enclos intérieur et extérieur : Si des dimensions sont données pour les enclos intérieurs et extérieurs, cela signifie que ces derniers doivent être tous les deux présents. Si dans la note de renvoi il est indiqué que l'animal peut être détenu aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur (« s ») mais que des normes ne sont données que pour l'intérieur ou pour l'extérieur, les normes minimales indiquées doivent être appliquées pour le type de logement choisi. 6. Bassin : La superficie donnée est la superficie minimale du plan d'eau qui doit être disponible. Cette profondeur minimale donnée doit être disponible sur au moins 50 % de la superficie, sauf pour les cétacés. Les animaux doivent avoir la possibilité d'entrer et de sortir facilement du bassin par leurs propres moyens, sauf les cétacés. Dans le cas où plusieurs espèces de mammifères marins sont détenues ensemble, il faut prévoir un bassin d'isolement par deux espèces. 12 Zoologie LECAPITAINE Ambre ARRÊTÉ DU 7 JUIN 2000 : NORMES MINIMALES OISEAUX Art. 2 : Les dimensions minimales et les prescriptions de base pour l'aménagement des enclos où des oiseaux sont exposés dans un parc zoologique sont fixées à l'annexe du présent arrêté Utilisation du tableau des normes oiseaux : 1. Taxa d'oiseaux : Mentionne le nom d'un ou de plusieurs groupes d'espèces d'oiseaux qui doivent répondre aux normes minimales correspondantes. 2. Nombre : Indique le nombre d'oiseaux d'une même espèce qui peut être détenu sur la superficie ou le volume donné à Précisions idem que pour les mammifères. 3. Superficie supplémentaire par animal en plus : Indique la superficie ou le volume supplémentaire qui doit être prévu pour chaque oiseau qui est ajouté au nombre maximum renseigné dans la colonne (2). À Si le nombre d'oiseaux détenus à l'intérieur de l'enclos est de X fois + Y le nombre maximum qui peut être détenu sur la superficie donnée, celle-ci doit être multipliée par X et augmentée de Y fois la superficie exigée par oiseaux supplémentaire. À Si cette rubrique n'est pas complétée, cela signifie qu'aucun oiseau ne peut être ajouté au groupe. 4. Exigences particulières : Idem que pour les mammifères. Conditions minimales pour la détention de rapaces utilisés pour des démonstrations de vol et de fauconnerie dans les parcs zoologiques LÉGISLATION FRANÇAISE CODE DE L’ENVIRONNEMENT VERSION DU 1ER SEPTEMBRE 2020 DDPP = Direction Départementale de la Protection des Populations OFB = Office Français pour la Biodiversité à Anciennement ONCFS Section 1 : Établissements détenant des animaux d'espèces non domestiques Art. L413-2 : Les responsables des établissements doivent être titulaires d'un certificat de capacité pour l'entretien de ces animaux. Sauf : à Voir dia 268 Section 2 : Prescriptions générales pour la détention en captivité d'animaux d'espèces non domestiques Art. L413-6 : Les mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens d'espèces non domestiques figurant sur les listes établies en application des articles L. 411-1, L. 411-2 et L. 412-1 détenus en captivité doivent être identifiés individuellement. Art. L413-7 : Toute cession, à titre gratuit ou onéreux, d'un animal vivant d'une espèce non domestique doit s'accompagner, au moment de la livraison à l'acquéreur, de la délivrance d'une attestation de cession. Art. L413-8 : Toute vente d'un animal vivant d'une espèce non domestique doit s'accompagner, au moment de la livraison à l'acquéreur, de la délivrance d'un document d'information sur les caractéristiques, les besoins et les conditions d'entretien de l'animal. ARRÊTÉ ZOO DU 25 MARS 2004 →Fixe les règles générales de fonctionnement et les caractéristiques générales des installations des établissements zoologiques → caractère fixe et permanent, présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère. Version consolidée au 01 septembre 2020 Art. 1 : Le présent arrêté s'applique aux établissements zoologiques à caractère fixe et permanent, présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, pendant au minimum sept jours par an. À Exceptions voir dia 169 Chapitre I : Organisation générale des établissements Art. 3 : Concernant le personnel du parc à Formation, etc à Voir dia 169 Art. 4 : Concernant le personnel titulaire d'un certificat de capacité à Voir dia 169 Art. 5 : L'exploitant élabore et fait respecter un règlement intérieur et un règlement de service. Chapitre II : Prévention des accidents Art. 6 : L'exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception, la construction et l'exploitation de l'établissement pour prévenir et réduire les risques d'accidents. À Précisions voir dia 172 Art. 7 : L'exploitant établit un plan de secours. 13 Zoologie LECAPITAINE Ambre Chapitre III : Conduites d'élevage des animaux Art. 10 : Les animaux doivent être entretenus dans des conditions d'élevage de haut niveau qui visent à satisfaire les besoins biologiques et de conservation, la santé et une large expression des comportements naturels des différentes espèces en prévoyant, notamment, des aménagements et des équipements des enclos adaptés à la biologie de chaque espèce. Avant d'héberger une nouvelle espèce, les établissements sont tenus de recueillir toutes les informations à caractère scientifique ou zootechnique nécessaires au respect des conditions d'entretien et de présentation au public, fixées par le présent arrêté. Art. 13 : Les animaux doivent être protégés de la prédation d'animaux étrangers à l'établissement. Art. 14 : Les animaux nouvellement arrivés doivent pouvoir s'adapter progressivement à leur nouvel environnement sans compromettre ni leur bien-être ni la sécurité des personnes ou des autres animaux. Art. 15 : Les soins apportés aux animaux sont effectués en réduisant les sources de stress, d'inconfort et les risques de blessure. Art. 17 : Les programmes de reproduction sont maîtrisés et raisonnés dans l'intérêt de la conservation des populations animales captives viables de génération en génération et favorisent le maintien de la diversité génétique de ces populations. Hormis à des fins contrôlées et pertinentes d'un point de vue scientifique, les croisements interspécifiques sont interdits. Art. 19 : Des programmes étendus de nutrition pour chaque espèce ou groupe d'espèces sont mis en œuvre dans le but de fournir une alimentation suffisamment abondante, saine, équilibrée et de qualité répondant aux besoins de chaque espèce. L'abreuvement est assuré par une eau saine, renouvelée fréquemment, protégée du gel et constamment tenue à la disposition des animaux. Art. 20 : Les établissements disposent de locaux réservés au stockage des aliments et à la préparation de la nourriture + Matériel adéquat + Bonne conservation. Art. 23 : La distribution de nourriture par les visiteurs est interdite, à l'exception des distributions organisées et contrôlées par les responsables de l'établissement. Art. 24 & 25 : Des procédures écrites fixent les conditions d'intervention du personnel participant à l'entretien des animaux d'espèces considérées comme dangereuses. À Voir synthèse détaillée Art. 26 : La détention de reptiles pouvant provoquer des envenimations humaines à Sérums antivenimeux Chapitre IV : Installations d'hébergement et de présentation des animaux au public Art. 27 : Les installations d'hébergement des animaux, leurs sols et leurs équipements sont adaptés aux mœurs de chaque espèce, garantissent la sécurité des animaux et permettent d'exprimer largement leurs aptitudes naturelles. Chapitre V : Surveillance sanitaire des animaux, prévention et soins des maladies Art. 41 : Les installations et le fonctionnement des établissements permettent de prévenir l'apparition des maladies animales et des zoonoses et, le cas échéant, d'en limiter la propagation. Les établissements tiennent à jour et conservent pendant une période minimale de dix ans un dossier sanitaire tenu conformément à l'annexe 1 au présent arrêté. Art. 42 : Vétérinaire investi du mandat sanitaire. Art. 43 : Les animaux nouvellement introduits dans les établissements font l'objet d'un examen sanitaire et bénéficient d'une période d'acclimatation. Un tel protocole (quarantaine) doit également s'appliquer à tout animal malade susceptible de disséminer une maladie contagieuse. Art. 44 : Les établissements disposent de moyens de contention adaptés. Les soins et les interventions sur les animaux sont pratiqués dans des lieux ménageant des conditions satisfaisantes d'hygiène. À + de détails dia 248 Art. 45 : Les causes des maladies apparues dans les établissements doivent être recherchées. À + de précisions voir dia 248 Art. 46 : Autopsies à Voir synthèse détaillée Art. 47 : Les cadavres d'animaux à Voir synthèse détaillée Art. 49 : Programmes d'entretien, de nettoyage et, le cas échéant, de désinfection de leurs installations et de leurs équipements. Les établissements mettent en œuvre des programmes de prévention et de lutte contre les insectes et les rongeurs, afin notamment de protéger les lieux où sont hébergés les animaux. 14 Zoologie LECAPITAINE Ambre Art. 52 : Les morsures, griffures ou autres blessures infligées aux personnes doivent immédiatement être signalées aux services médicaux compétents. Les animaux ayant causé les blessures font l'objet d'une mise sous surveillance. Chapitre VI : Participation aux actions de conservation des espèces animales Art. 53 : Aux fins de contribuer à la conservation de la diversité biologique, les établissements participent : À la recherche, dont les résultats bénéficient à la meilleure connaissance et à la conservation des espèces, Et/ou à la formation pour l'acquisition de qualifications en matière de conservation, Et/ou à l'échange d'informations sur la conservation des espèces, Et/ou, le cas échéant, à la reproduction en captivité, au repeuplement et à la réintroduction d'espèces dans les habitats sauvages. Art. 54 : Aux fins d'assurer le maintien de la qualité génétique des populations hébergées, les établissements participent aux échanges d'animaux qui favorisent la gestion et la conservation des populations animales captives. Art. 56 : L'exploitant doit tenir à la disposition des institutions à caractère scientifique ou pédagogique les cadavres d'animaux susceptibles de présenter un intérêt particulier. Chapitre VII : Information du public sur la biodiversité Art. 57 : Les établissements doivent promouvoir l'éducation et la sensibilisation du public. Art. 58 : Les établissements fournissent au minimum les informations suivantes au sujet des espèces présentées : Nom scientifique Nom vernaculaire Éléments permettant d'appréhender la position de l'espèce dans la classification zoologique Répartition géographique Éléments remarquables de la biologie et écologie de l'espèce dans son milieu naturel Statut de protection de l'espèce Menaces pesant sur la conservation de l'espèce Actions entreprises en vue de la conservation de l'espèce → Immersion pédagogique Chapitre VIII : Prévention des risques écologiques Art. 64 : Les caractéristiques des installations et du fonctionnement des établissements permettent de prévenir l'introduction dans le milieu extérieur d'organismes nuisibles pour ce milieu, pour les espèces animales et végétales qu'il renferme, pour les exploitations agricoles dont le statut sanitaire pourrait être menacé, ainsi que pour la santé des personnes. Art. 68 : Les animaux destinés à être réintroduits dans la nature sont élevés et hébergés dans des conditions qui préservent leurs capacités à s'adapter au milieu dans lequel ils seront introduits. ICPE = Installation Classée pour la Protection de l’Environnement → Étude d’impact environnemental et étude de danger ARRÊTÉ DU 21 NOVEMBRE 1997 : ESPÈCES DANGEREUSES Mammifères Rhinocerotidés : Sumatra, Java, Inde, noir et blanc Ordre des Carnivores : Tapiridés : terrestre, de Baird, des Andes, malais Poids adulte est ≥ 6 kg Ordre des artiodactyles : Canidés : Loup, chien viverrin, lycaon Camélidés : Camelus bactrianus Ursidés : Tous Suidés : Tous Procyonidés : Raton laveur et panda roux Tayassuidés : Tous Mustélidés : Glouton, blaireau, loutre Hippopotamidés : Tous Viverridés : Binturong Cervidés : Tous (sauf genres Hydropotes, Mazama Hyénidés : Protèle, hyènes brunes, rayée et et Pudu) tachetée Girafidés : Tous Félidés : Ocelot, serval, caracal, tigre, puma Bovidés : Bovinés, Bosélaphinés, Tragélaphinés, Pinnipèdes : Otariidés, Odobeidés (morse), Réduncinés, Alcélaphinés, Aépycérotinés, Phocidés Hyppotraginés Ordre des Primates : Tous ! Caprinés : Poids ≥ 50 kg Ordre des proboscidiens : Famille des Elephantidés Ordre des Marsupiaux : Poids adulte ≥ 25 kg Ordre des périssodactyles : Equidés : Tous 15 Zoologie LECAPITAINE Ambre Oiseaux Poissons Ordre des Struthioniformes : Classe des Chondrichtyens Famille des struthionidés Classe des Ostéichtyens Famille des rhéidés Classe des actinoptérygiens : Famille des dromaiidés Sous-famille des scorpaénidés Famille des casuariidés Sous-famille des synancéidés Sous-famille des trachinidés Reptiles Scorpions Ordre des Squamates (serpents et lézards) : Taille adulte ≥ 3 m Arachnides Ordre des Crocodiliens : Alligator, crocodile, caïman, gavial Ordre des Aranéides : Sous-ordre des mygalomorphes Ordre des Chéloniens : Sous-ordre des aranéomorphes ou labidognathes Largeur de la bouche à l’âge adulte ≥ 4 cm Amphibiens Mollusques Phyllobates spp. : Tous Gastéropodes Céphalopodes : Ordre des octopodes Myriapodes : Scolopendromorphes ARRÊTÉ DU 8 OCTOBRE 2018 : RÈGLES GÉNÉRALES DE DÉTENTION D'ANIMAUX D'ESPÈCES NON DOMESTIQUES Chapitre I : Dispositions communes à la détention d'animaux d'espèces non domestiques Art. 1 : Toute personne, physique ou morale, qui détient en captivité des animaux d'espèces non domestiques doit satisfaire aux exigences suivantes : Disposer d'un lieu d'hébergement, d'installations et d'équipements conçus pour garantir le bien-être des animaux hébergés, c'est-à-dire satisfaire à leurs besoins physiologiques et comportementaux Détenir les compétences requises et adaptées à l'espèce et au nombre d'animaux afin que ceux-ci soient maintenus en bon état de santé et d'entretien Prévenir les risques afférents à sa sécurité ainsi qu'à la sécurité et à la tranquillité des tiers Prévenir l'introduction des animaux dans le milieu naturel et la transmission de pathologies humaines ou animales Section 1 : Identification des animaux d'espèces non domestiques détenus en captivité Sous-section 1 : Marquage Art. 3 : Marquage individuel et permanent à Voir synthèse détaillée Art. 4 : En cas d'impossibilité biologique dûment justifiée de procéder au marquage dans le délai fixé à l'article précédent, celui- ci peut intervenir plus tardivement, mais en tout état de cause doit être réalisé avant la sortie de l'animal du lieu dans lequel il est détenu. Dans le cas de détention en semi-liberté ou en groupe Pour les animaux d'espèces protégées Pour les animaux provenant d'un pays autre que la France Art. 5 : Dans le cas où le dispositif de marquage d'un animal doit être retiré à l'occasion d'un traitement vétérinaire, un nouveau marquage doit être effectué par le vétérinaire dès la fin du traitement. En cas de naturalisation du spécimen, la marque doit être conservée sur chaque élément de la dépouille. Art. 6 : Le numéro de marquage attribué à un animal est unique et ne peut pas être attribué une nouvelle fois Le marquage doit être pratiqué par un vétérinaire en exercice de plein droit au sens de l'article L. 241-1 du code rural et de la pêche maritime. Sous-section 2 : Enregistrement dans le fichier national d'identification Art. 7 : La déclaration de marquage comprend les éléments suivants à Voir synthèse détaillée Section 2 : Registre d'entrée et de sortie des animaux d'espèces non domestiques détenus en captivité Art. 8 : Dans tous les lieux où sont détenus des animaux d'espèces non domestiques, le détenteur doit tenir un registre des entrées et sorties de ces animaux, à l'exception : Des établissements d'élevage, de vente et de transit des espèces de gibier dont la chasse est autorisée Des établissements de pisciculture et d'aquaculture 16 Zoologie LECAPITAINE Ambre Section 3 : Cession des animaux d'espèces non domestiques détenus en captivité Art. 10 : Lors de la cession, à titre gratuit ou onéreux, d'un animal vivant appartenant à une espèce protégée, le cédant et le cessionnaire établissent une attestation de cession sur laquelle figurent à minima les informations suivantes à Voir synthèse détaillée Chapitre II : Procédures préalables à la détention d'animaux d'espèces non domestiques Section 1 : Critères de détermination de la procédure applicable à la détention d'animaux d'espèces non domestiques Art. 12 : La détention en captivité d'animaux d'espèces non domestiques n'est soumise ni à déclaration, ni à autorisation en application lorsque : à Voir dia 309 Art. 13 : La détention en captivité d'animaux d'espèces non domestiques est soumise à déclaration lorsque les deux conditions suivantes sont satisfaites : à Voir dia 310 Art. 14 : La détention en captivité d'animaux d'espèces non domestiques est soumise à autorisation lorsque : à Voir dia 310 NORMES → Guidelines européennes AFdPZ, AFVPZ, EAZA, WAZA, … AFdPZ = Association Française des Parcs Zoologiques AFVPZ = Association Française des Vétérinaires des Parcs Zoologiques AFSA = Association Francophone des Soigneurs Animaliers CITES Entrée en vigueur depuis 1975 à Ratifiée par 175 états Europe : Règlement 338/97 du 09 décembre 1996 qui transpose la CITES dans le droit européen Niveau mondial : Annexes I, II et III Niveau européen : Annexes A, B, C et D Annexe I et A Espèces les plus menacées Commerce strictement contrôlé Avis scientifique : Condition d’hébergement Permis CITES import/export Animaux nés de parents captifs Importations dans but scientifique non commercial Conditions de transport Transpondeur obligatoire Exemples : Grands singes, pandas, panthères, rhinocéros, rapaces, perroquets, cétacés, … Annexe II et B Espèces moins menacées éventuellement affectées par le commerce Commerce possible mais réglementé Commerce intra-communautaire libre Exemples : Singes, félidés, ursidés, flamands, iguanes, mygales, crocodiliens, … Annexe III et C Permis d’importation non nécessaire Notification d’importation en douane Exemples : Chacal doré, requin pèlerin, gazelle de cuvier, marabout, … Annexe D Espèces sous surveillance Notification d’importation Exemples : Renards roux, gekkos, casoars, … 17 Zoologie LECAPITAINE Ambre ÉCHANGES D'ANIMAUX ENTRE ZOOS C'est le parc qui reçoit l'animal qui paye le transport. AU SEIN DE L'EAZA Charte EAZA : Interdiction de dimension commerciale dans les échanges. Exception acceptée pour les espèces menacées, plus présentes chez les éleveurs que dans les parcs. Pour intégrer un EEP, empêcher la spéculation financière sur l’espèce, etc... Si aucun autre moyen pour aider l’espèce en ne permettant pas des profits sur la transaction Bourse d'échange des animaux Protocoles de transport HORS EAZA Échanges possibles dans le respect de la CITES. Les marchands d'animaux et le trafic animalier existent toujours… à Ils mettent en relation des parcs qui vendent avec des parcs qui acceptent d'acheter. À Pas présents dans le réseau EAZA Achat = Rapide… : Zoo hors EAZA, plus facile d’obtenir une espèce E.E.P de la sorte Sanction dans le Code éthique de l’EAZA EEP Recommandations du coordinateur du programme à Studbook, PLTM, places disponibles, … TRANSPORT D'ANIMAUX Comment transporter tel animal ? à Guidelines sur le site TRAFFIC (https://www.traffic.org) Formation pour le transport d'animaux à France Documents → Obligatoires pour le transport CITES/CIC CITES Document CITES si l’animal est classé, ou Certificat Specimen report (Base de données ZIMS) Intercommunautaire pour voyager hors Europe. Passeport de l'animal Le document CITES suit l’animal toute sa vie, ET même Dépend des animaux (équidés et bovins principalement) et APRÈS sa mort : Un CITE par morceau de corps ! pays concernés Certificat TRACES Document de nettoyage, désinfection du véhicule = Document qui autorise l'animal à sortir du pays pour Facture pro-forma passer dans le pays voisin = Facture où on s'engage à donner l'animal sans valeur Autorisation/Attestation de transporteur marchande mais avec le prix du transport, etc + Véhicule agréé Attestation vétérinaire et analyses de sang Identification des animaux Fiches ration Déclaration de marquage OBJECTIFS DU TRANSPORT Ni souffrance, ni blessure, sécurité Trajet court : les temps de manipulation comptent dans le temps de transport Animal apte au transport à Vétérinaire qui édite le certificat TRACE ! Moyens de transports adaptés, ventilés Personnel formé Animal nourri et abreuvé Surface suffisante Obligation de résultat !! 18 Zoologie LECAPITAINE Ambre GESTION DE LA REPRODUCTION Méthodes permanentes : Vasectomie à N’a pas d’impact sur la stimulation hormonale (les animaux gardent leurs caractères sexuels secondaires (crinière, …) Castration Ligature des trompes Ovariectomie Ovariohystérectomie Questions : Durée de l’effet recherché ? Réversibilité ? Neutralisation ? FORMATION DU PERSONNEL Identifier les risques Types de blessures courantes : Morsures (> 50%), coups de pieds, coups de griffes, charge/écrasement, coups de corne/défenses/bois/tête, envenimations, étouffement, piqûres, … Certaines espèces sont plus dangereuses : Grands carnivores, grands singes, éléphants, rhinocéros, animaux venimeux, … → Le risque augmente avec : Taille et force Nature de prédateur Comportement de dominance Instinct de groupe La moitié des accidents ont lieu avec des grands félins ! Attention aux camélidés qui semblent placides mais peuvent faire des dégâts CIRCONSTANCES DES ACCIDENTS Pendant la gestion quotidienne (71%) Capture ou transfert Soins, traitement, Situation exceptionnelle (évasion) Facteurs aggravants Comportement de "l'opérateur" Particularité individuelle de l'animal Risques liés aux lieux : points de fuite, obstacles, points critiques PRÉVENTION DES RISQUES PHYSIQUES 19 Zoologie LECAPITAINE Ambre OBSERVER ET CONNAÎTRE L'ANIMAL ! Stade physiologique Situation exceptionnelle Comportement de l'animal (oreilles, dents, port de tête, …) CONCEPTIONS DES ENCLOS Portes, trappes, sas, clôtures, visibilité, système d'alerte, clés conditionnelles, boxes d'isolement, inspection quotidienne, … TECHNIQUES DE CAPTURES ET CONTENTION ADAPTÉE Alternatives à la capture ? - Entrainement médical - Entrainement à rejoindre un espace restreint (couloir de contention, caisse de transport, etc...) Réduit de façon certaine les risques de la contention chimique et physique FORMATION DU PERSONNEL L'expérience ne diminue pas les risques a Au contraire : Routine, mauvaises habitudes, … Formation continue !! à Formations internes, habilitations pour les espèces dangereuses, formations complémentaires (premiers secours, …) Exercices pratiques et mises en situation à Gestes réflexes, connaissance des procédures, … Rencontres interprofessionnelles (EAZA, AFdPZ, AFA) pour échanger les expériences PRÉVENTION DES ZOONOSES MOYENS DE CONTENTION GÉNÉRALITÉS Chaque capture doit être envisagée individuellement Appliquer la procédure planifiée avec prudence et fermeté Contention proportionnelle à la taille de l’animal → Problèmes d’étranglements, de fractures, surdosage, … Membres du personnel expérimentés. Évaluation du type de matériel à utiliser en fonction de la situation et action sans hésitation à Procédure la moins stressante possible et dangereuse pour l'animal et le personnel 20 Zoologie LECAPITAINE Ambre CONTENTION PHYSIQUE MATÉRIEL : Épuisettes (opaques, taille, max 20 kg) Caisses (résistance, matériaux, ventilation, dimensions, manipulations, abreuvement/alimentation, normes IATA, …) Télé-injection Gants adaptés (cuir, rigides, latex, cotte de maille, …) Cordes (sans/avec nœud, longueur, type de nœud, …) Liens et muselières (suffisamment serrés, retrait facile, …) Lasso rigide : Permet de tenir à distance + Limite de poids + Décrochage automatique + Attention à l'étranglement + Prise derrière les épaules Pinces et crochets à Serpents (1 personne/m) Sacs (opaque, pesée, attention aux morsures si serpent) Boucliers Filets : Herbivores, carnivores + Avec ou sans contention chimique+ Complications (Risque de casser les pattes si espèces fragiles) + Adapté à l'enclos → Hauteur de la clôture ! Cages de contention Contention vs Moyens de défense de l'animal → Voir annexe 1 QUAND FAIRE UNE CONTENTION PHYSIQUE ? Soins quotidiens si contention chimique non nécessaire/souhaitée Capture avant contention chimique Examens cliniques post natalité En soutien à la contention chimique et psychologique LIMITES DE LA CONTENTION PHYSIQUE Traumatisme physique (soit autotraumatisme, soit mauvaise manipulation) ou fragilité physique (membres, …) Traumatisme psychologique MYOPATHIE DE CAPTURE : 21 Zoologie LECAPITAINE Ambre CONTENTION CHIMIQUE Tranquillisation, sédation, ou anesthésie → Voie orale ou injectable → Sous contrôle d'un vétérinaire !! MÉTHODOLOGIE MATÉRIEL Similaire à la contention physique Télé-injection (sarbacane, fusil hypodermique, Dosage adapté au poids de l'animal pistolet, jabstick, …) Attention à l'état général de l'animal Seringue + aiguille Antidote Cathéter Boîte (anesthésie gazeuse) Matériel d'intubation (anesthésie gazeuse de longue durée) ANESTHÉSIE GAZEUSE Induction de l’anesthésie sur un animal contenu physiquement (mammifères de petite taille ou jeunes mammifères) à Interventions de courte durée demandant un réveil rapide et peu d’effets secondaires. Maintien d’une anesthésie de longue durée dont l’induction a été réalisée par injection ou inhalation. À Contrôle précis du degré d’analgésie et de la profondeur de l’anesthésie → Une des méthodes d’anesthésie les plus sûres → Intéressant pour les animaux débilités RÔLES DU SOIGNEUR PENDANT LA CONTENTION CHIMIQUE Approche de l'animal (après autorisation du vétérinaire) : par l’arrière avec stimulation à l’aide d’un bâton, en contact protégé si espèce dangereuse Mise en sécurité de l'animal et du personnel : Aide au monitoring Mise en place d’entravon, de muselière, etc... Détecter les effets secondaires indésirables de Protection du site d’injection l’anesthésie (hémorragie, hypoventilation, …) Risque d’exposition à des molécules Monitoring automatique, relevé d’informations et Aide à l’intubation surveillance par soigneur : Electrocardiogramme Oxymètre de pouls Mesure automatique de la pression artérielle Monitoring manuel fait par le vétérinaire : Auscultation cardiaque Palpation d’un pouls périphérique Observation des contractions ruminales Temps de remplissage capillaire LIMITES DE LA CONTENTION CHIMIQUE Risques anesthésiques Risques liés au non-contrôle du lieu d'endormissement de Difficulté d’évaluation de l’état précis de l’animal à l'animal l’avance Noyade Poids : sur/sous dosage Interactions avec d’autres animaux Réaction allergique non connue de l’animal aux Électrocution produits anesthésiques Blessures corporelles Mort de l’animal Difficultés d’accès pour l’équipe soignante Difficultés cardio-respiratoires pendant l’intervention Hypothermie Gestion de l’endormissement (groupe) Gestion du réveil (groupe, lever les effets de l’ensemble des anesthésiques (temps ou antidote)) CONTENTION PSYCHOLOGIQUE Lié au training médical Limites de la contention psychologique : Formation des équipes Délai avant d'être opérationnel → Temps à consacrer chaque semaine 22 Zoologie LECAPITAINE Ambre BIEN-ÊTRE ANIMAL EN PARC ZOOLOGIQUE Une évolution : 1976 : Reconnaissance de l'animal comme être sensible 2017 : Reconnaissance de l'animal comme être conscient Rôles d'un parc zoologique : Sans le bien-être à Pas de rôle éducatif ni de conservation Code d'éthique et de bien-être animal de l'AMZA : "Toutes les actions menées sur un animal doivent avoir comme objectif ultime la conservation de l'espèce sans compromettre le bien-être de l'animal." "BIEN-ÊTRE ANIMAL" ? Le bien-être animal fait référence à « la qualité de vie telle qu’un animal individuel en fait l’expérience ». Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : "Un animal est dans un état de bien-être satisfaisant lorsqu'il est en bonne santé, confortable, bien nourri, sûr, capable d'exprimer son comportement inné, et s'il ne souffre pas d'états désagréables tels que la douleur, la peur et la détresse." COMPOSANTS" DU BIEN-ÊTRE Avoir une approche centrée sur l'animal et son expérience SANTÉ PHYSIQUE Santé physique : Absence de maladie et de blessure, alimentation adéquate et confort physique et thermique. L'état physique comme mesure du bien-être Appréciation de l'état de santé des mammifères : Positions, halètement, couleur des muqueuses, jetage, salivation, blessures apparentes, pupilles, transpiration, diarrhée, couleur des urines, tremblements, raideur musculaire Appréciation de l'état de santé des poissons : Position, état des nageoires et écailles, mouvements dans l’eau, mouvement des ouïes et de la bouche, appétit, état général extérieur Appréciation de l'état de santé des reptiles : Position, mouvements, hypersalivation, appétit, état général extérieur Appréciation de l'état de santé des amphibiens : Position, couleur, sécheresse, appétit, état général extérieur Appréciation de l'état général de la santé des oiseaux : Position perchée, plumage, couleurs, fientes, appétit, état général extérieur ÉTAT ÉMOTIONNEL État émotionnel : Absence d'émotions négatives et présence d'émotions positives. Les recherches scientifiques ont démontré que les animaux peuvent ressentir : joie, amour, compassion, respect, soulagement, plaisir, amitié, empathie, excitation, peur, frustration, douleur, solitude, colère, etc → La capacité de ressentir les émotions et la souffrance nécessite un certain développement du système nerveux à Tous les vertébrés sont concernés, ainsi que, chez les invertébrés, les céphalopodes. L'étude des émotions positives chez les animaux ne fait que commencer… à Mesure du bien-être animal plutôt basé sur l'observation des émotions négatives (douleur, peur, détresse et ennui). Conscience = Habilité à ressentir un état émotionnel et à percevoir ce qui l’entoure. 23 Zoologie LECAPITAINE Ambre COMPORTEMENT Comportement = Activité d’un individu en réponse à un stimulus interne et/ou externe. Stimulus externe : Environnement Stimulus interne : Chimie du corps (hormones sexuelles, hormones de stress, …) Expérience acquise Personnalité Certains comportements sont plus importants que d'autres → Besoin comportemental = Comportement dont la motivation dépend principalement de facteurs internes et est donc indépendant de l'environnement dans lequel se trouve l'animal. Certains comportements contribuent à la santé et/ou l'état émotionnel positif de l'animal Les changements comportementaux des animaux fournissent des informations particulièrement utiles sur leur bien-être. Bien-être comportemental ok si : Possibilité d'exprimer les comportements innés Possibilité d'exprimer les besoins comportementaux Possibilité d'exprimer les comportements ayant un effet positif sur la santé et l'état émotionnel de l'animal → Introduire des enrichissements grâce auxquels l’animal peut apprendre par une expérience positive Comportements innés → Fixés dans le développement Comportements acquis → Modifiés par l'expérience Humains (training) Autres animaux Expérience LE COMPORTEMENT COMME MESURE DU BIEN-ÊTRE Changements comportementaux : Apparition de comportements anormaux = Comportements qui ne sont jamais ou rarement observés dans la nature et qui indiquent un bien-être médiocre. (Ex : Stéréotypie, apathie, …) Changement de fréquence, durée et/ou intensité des comportements normaux (Ex : Changement de prise alimentaire, agressivité, comportement maternel, …) Exemples : Diminution de l'activité (apathie) : Dormir ou s'asseoir plus, devenir potentiellement malsains et en surpoids Développement d'une hypersensibilité aux événements imprévus Développement de comportements répétitifs (stéréotypés) tels que le rythme ou le balancement Automutilation : Se picorer les plumes, … Augmentation des signes de peur ou d'agression LES STÉRÉOTYPIES COMME INDICATEUR DE BIEN-ÊTRE ANIMAL Stéréotypies à Un des indicateurs les plus couramment utilisés = Comportements répétitifs provoqués par les tentatives répétées de l’animal de s’adapter à son environnement ou par un dysfonctionnement du système nerveux central. À Cette définition inclut les comportements qui, bien qu'ils soient répétitifs, ne sont pas toujours exécutés exactement de la même manière. Il a été suggéré que certaines stéréotypies pourraient faciliter l'adaptation des animaux à un environnement inapproprié. 24 Zoologie LECAPITAINE Ambre Stéréotypies chez les mammifères : Stéréotypies locomotrices, y compris la stimulation et les comportements similaires. Stéréotypies orales, y compris les mouvements répétitifs avec la langue ou mordre à plusieurs reprises un objet. Mouvements répétitifs de tout le corps sans que l'animal ne se déplace d'un endroit à un autre. Toilettage excessif Les stéréotypies les plus courantes varient selon le groupe taxonomique. Ex : Carnivores : Stéréotypies locomotrices Ongulés : Stéréotypies orales. Causes : → Varient avec le type de stéréotypie considéré Causes principales : Stress et incapacité à adopter certains comportements importants. Motivation des stéréotypies orales chez les ongulés sauvages captifs : Incapacité à adopter un comportement normal de recherche de nourriture (+ Acidose digestive causée par une mauvaise alimentation pour certains herbivores domestiques). Motivation des stéréotypies locomotrices des carnivores : Pas connue avec certitude, combinaison de plusieurs facteurs (manque d'espace, incapacité à exécuter le comportement normal de l'espèce, …) Facteurs environnementaux → Un environnement stressant dans les premiers stades du développement postnatal de l'animal provoquerait des modifications permanentes du SNC, ce qui entraînerait une plus grande prédisposition à développer des stéréotypies pour le reste de la vie de l'animal. Quelques rappels : Stéréotypie prolongée dans le temps peut devenir "établie" à Devient une caractéristique permanente du comportement de l'animal. →Un animal peut rester stéréotypé même dans un environnement adéquat. Stéréotypie par apprentissage : Imitation de la stéréotypie d'un autre animal a N'est pas signe de mal-être. Enfin, il existe des différences individuelles dans la prédisposition à montrer des stéréotypies. ÉVALUATION DU BIEN-ÊTRE ANIMAL Mesure subjective VS Mesure objective à Basée sur des opinions VS basée sur des preuves Mesure qualitative vs Mesure quantitative à Combien de temps l’animal stéréotype VS Éthogramme montrant la répartition temps de chaque comportement Une mesure objective quantitative est préférable pour relier et mesurer les impacts des choses mises en place. 25 Zoologie LECAPITAINE Ambre INDICATEURS DE BIEN-ÊTRE Indicateurs environnementaux = Variables qui sont mesurées dans l'environnement des animaux. Indicateurs d'origine animale → 4 catégories principales : Indicateurs liés au comportement à Voir Le comportement comme mesure du bien-être Indicateurs liés à l'apparence à Voir Erreur ! Source du renvoi introuvable. Indicateurs obtenus à partir des guidelines (registres de données zoologiques) : Prévalence et incidence d'une maladie, durée de vie, …→ Toute maladie peut être considérée comme un indicateur négatif du bien- être. Maladies importantes lors de l'évaluation du bien-être animal : Maladies qui causent de la douleur (surtout si sévère et/ou prolongée) Maladies qui causent de l'inconfort Maladies qui fragilisent l'animal, l'empêchent d'accéder aux ressources, le rendent plus vulnérable aux agressions Maladies qui interfèrent avec l'expression d'un comportement normal à Réduction de la "présence" d'émotions positives Maladies multifactorielles dont la prévalence ou l'incidence augmente en raison du stress ou des conditions environnementales Effet négatif de la captivité sur l'espérance de vie de certaines espèces : Stress prolongé ou anxiété, prévalence plus élevée des maladies, consanguinité, troubles du comportement maternel, conflits entre animaux Indicateurs physiologiques de bien-être Stress → Activation de l'axe hypothalamo-- hypophyso-surrénalien (HPA) → Sécrétion accrue de glucocorticoïdes (cortisol, corticostérone et leurs métabolites) ➔ Mesurer le niveau de stress en mesurant la concentration des glucocorticoïdes dans divers échantillons biologiques (plasma, salive, matières fécales, poils/plumes, …) Mesures physiologiques moins fréquentes : Concentration d'ocytocine, longueur des télomères, rapport hétérophile : lymphocytes/protéines de phase aiguë. Adrénaline : Stress aigu (combat ou fuite) → Animaux sauvages ont l’habitude des stress aigus = entraine une réponse naturelle (fuite) → Adrénaline augmente la circulation sanguine → Une fois la situation modifiée, le stressant retiré, l’adrénaline chute → Doit être court → L’animal doit pouvoir adapter sa situation pour réduire le stress Cortisol : Stress chronique → S’installe quand l’animal est incapable de supprimer le stressant → Isolement social, privation comportementale, manque d’eau et/ou de nourriture, confinement, mauvaise température, … → Se mesure dans tout prélèvement biologique → Donne des résultats objectifs (quantitatif) → Mesure quand et comment les niveaux changent 26 Zoologie LECAPITAINE Ambre STRESS ÉLÉMENTS STRESSANTS EN PARC ZOOLOGIQUE Comportementaux → Fortement liés Somatiques Psychologiques aux éléments psychologiques Surdensité animale Sons, visions et odeurs étrangers Appréhension → Stress modéré qui Bouleversements territoriaux ou Sensations tactiles inconnues peut s’intensifier et devenir de hiérarchiques Position, température, changement de l’anxiété, de la frayeur ou de la terreur Changement dans les rythmes pression biologiques Étirement anormal des muscles et tendons Frustration → Face à une situation inhabituelle, soit fuite ou défense Manque d’interactions sociales ou au Effets de produits chimiques ou de contraire d’isolement médicaments Environnement non familier Changement d’alimentation Divers : Malnutrition, intoxication, parasitisme, agents infectieux, brûlures, chirurgie, immobilisation physique, confinement. EFFETS DES VISITEURS La réponse au stress est entraînée, avec d'autres systèmes, par l'activation de l'axe hypothalamo--hypophyso-corticosurrénalien (HPA) → Libération de glucocorticoïdes → Voir "Indicateurs physiologiques de bien-être" Présence constante de personnes inconnues peut produire du stress et avoir un impact négatif sur le bien-être : Augmentation des comportements anormaux → Macaque à queue de lion (Macaca silenus) et jaguar (Panthera onca) Augmentation des comportements agressifs → Jaguar et gaur indien (Bos gaurus gaurus) Augmentation des comportements de vigilance et d'évitement → Siamangs (Hylobates syndactylus), gibbons à joues blanches (Hylobates leucogenys) et manchots africains (Spheniscus demersus) Corrélation positive entre le nombre de visiteurs et la concentration de cortisol ou de ses métabolites dans différentes matrices → Singes-araignées (Ateles geoffroyi rufiventris) et coccinelle indienne (Antelope cervicapra L.) Mais à certaines occasions, il a été suggéré que les visiteurs n'ont pas d'impact négatif évident sur le bien-être des animaux d'une variété d'espèces telles que les suricates (Suricata suricatta), les kangourous de l'île Kangourou (Macropus fuliginosus fuliginosus), les kangourous rouges (Macropus rufus), les chimpanzés (Pan troglodytes), les lémuriens à queue annelée (Lemur catta) et les lémuriens couronnés (Eulemur coronatus). → Les comportements de vigilance décrits chez certaines espèces pourraient être interprétés comme des réponses à la peur, mais aussi comme une forme de curiosité envers les visiteurs : Changements de comportement et augmentation du taux de métabolite fécal cortisol chez les loups mexicains (Canis lupus baileyi), Mais : Augmentation du comportement de vigilance mais sans aucun changement de la concentration de métabolites glucocorticoïdes fécaux chez les kangourous de l'île Kangourou et les kangourous rouges. → Les effets des visiteurs sur le comportement et la réponse au stress des animaux sont variables et dépendent de différents facteurs, tels que l'espèce, l'individu (tempérament, expériences antérieures, personnalité), la possibilité d'habitation, … Comment atténuer l'effet visiteur : Enrichir davantage l'environnement de l'animal : Clôtures camouflantes (visiteurs), cachettes, refuges, … Visiteurs en contre-bas de l'enclos Éducation des visiteurs, panneaux explicatifs → Réduire leurs mouvements et leur bruit Favoriser une relation positive avec l'humain MÉCANISMES DE RÉPONSE AU STRESS En lien avec "Indicateurs physiologiques de bien-être" Perception d’une modification ou d’une menace par le système nerveux : → Organisation d’une défense biologique (variable d’un animal à l’autre en fonction de ses précédentes expériences, des conditions environnementales, de l’âge, du sexe, de la génétique) : Relargage de catécholamines → Augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire, augmentation de la pression artérielle, différents changements hormonaux et chimiques → Les effets nuisibles sont cumulatifs et proportionnels à l’intensité du stimulus initial → Si l’animal est incapable de s’adapter à ces changements ou de neutraliser la menace par la fuite, il atteindra un état d’épuisement physiologique induit par le stress et sera incapable de rétablir son équilibre biologique normal → Chute précipitée de la pression artérielle et de la glycémie → Conséquences nuisibles ou létales : hypoglycémie, hyperthermie, défaillance cardiaque, choc 27 Zoologie LECAPITAINE Ambre ÉTHIQUE VS BIEN-ÊTRE ANIMAL Éthique → Centré sur l'homme : Approche basée sur ce que nous pensons être acceptable Biais lié à notre personnalité, notre expérience, notre culture, notre religion et notre éducation Bien-être → Centré sur l'animal : Approche basée sur ce que l'animal ressent Les considérations éthiques n'ont pas d'impact sur les besoins d'un animal Certains animaux peuvent-ils mieux s'adapter à la captivité que d’autres ? Différences entre les espèces Certaines espèces se reproduisent bien en captivité et ne présentent généralement aucun signe apparent de mal-être, tandis que d'autres espèces très similaires ne vivent parfois que peu de temps, se reproduisent peu ou pas du tout et présentent souvent des comportements anormaux. → Les mammifères marins fournissent plusieurs exemples de ces différences : L'espérance de vie des grands dauphins (Tursiops truncatus) en captivité est similaire à celle de leurs conspécifiques à l'état sauvage, et le taux de reproduction de cette espèce peut être encore plus élevé en captivité qu'à l'état sauvage, alors que d’autres espèces de cétacés à dents comme le dauphin de Fraser (Lagenodelphis hosei) et le marsouin de Dall (Phocoenoides dalli) sont extrêmement difficiles à garder en captivité. Parmi les pinnipèdes, les morses (Odobenus rosmarus) se reproduisent mal, ont une faible espérance de vie en captivité et présentent fréquemment des stéréotypes oraux, alors que les phoques gris (Halichoerus grypus) se reproduisent bien en captivité et ont une espérance de vie équivalente à celle de leurs homologues à l'état sauvage. → Ces différences nous permettent d'anticiper les problèmes et de prédire quels animaux sont les plus sensibles aux effets négatifs potentiels de la captivité. → Comprendre les mécanismes qui expliquent ces différences serait très utile dans la conception de stratégies visant à améliorer le bien-être des animaux sauvages en captivité. Malgré son importance, l'étude de ces différences n'est pas exempte de problèmes méthodologiques. Si l'on utilise comme critère d'adaptation à la captivité l'espérance de vie moyenne à Exprimer l'espérance de vie moyenne de chaque espèce en captivité par rapport à son espérance de vie en conditions naturelles. Toutes les espèces ne présentent pas les mêmes signes de mal-être → Choisir un indicateur qui pertinent pour les deux espèces. → Plusieurs études ont donné des résultats (tableau) suggérant les considérations suivantes : Une attention particulière est souvent accordée au bien-être de certaines espèces qui ont des capacités cognitives spécialement développées car il y a des raisons de penser que les espèces avec un plus grand développement cognitif peuvent être particulièrement sensibles aux effets négatifs de la captivité. Cependant, il est important de se rappeler qu’il existe de nombreuses espèces dont le développement cognitif est similaire à certains égards à ces espèces considérées comme "plus intelligentes". Il existe de nombreuses autres caractéristiques qui expliquent les différences entre les espèces dans leur capacité à s'adapter à la captivité. Celles-ci varient en fonction du groupe taxonomique considéré. Ex : Distance moyenne parcourue quotidiennement chez les carnivores, régime alimentaire des ruminants, … Enfin, un facteur probablement très important est la mesure dans laquelle la biologie des espèces est connue. 28 Zoologie LECAPITAINE Ambre DIFFÉRENCES ENTRE LES INDIVIDUS Les différences de comportement entre les individus de la même espèce qui ne sont pas attribuables à l’âge ou au sexe, et qui sont cohérentes dans le temps, sont décrites par les termes "tempérament" et "personnalité". Le tempérament est le résultat de l'interaction de facteurs génétiques et environnementaux, et ces derniers plus particulièrement pendant les premiers stades de son développement, y compris les stades précédant sa naissance. Il existe deux façons d'étudier le tempérament des animaux : Attribuer à chaque animal une note pour une ou plusieurs caractéristiques de tempérament préalablement définies. Enregistrer la fréquence, la durée ou l'intensité de divers comportements qui sont censés refléter la personnalité des animaux. → La première méthode est moins objective que la seconde, mais peut parfois fournir en retour des informations qui autrement ne seraient pas enregistrées. La plupart des études sur le tempérament des animaux de zoo ont été réalisées en utilisant la première méthode. Il a été démontré chez plusieurs espèces que le tempérament individuel nous permet de prévoir leur succès reproducteur. → Ex : Les guépards plus craintifs (Acinonyx jubatus) se reproduisent moins efficacement que les individus plus calmes. → Ex : Panda géant (Ailuropoda melanolueca) : Les femelles les plus timides ont montré une fréquence plus faible de comportements sexuels. → Ex : Rhinocéros noir (Diceros bicornis) : Les mâles moins dominants ont un succès reproducteur plus élevé que le plus dominant. De plus, les grandes installations aboutissent à des mâles moins dominants et agressifs, et les couples formés par une femelle dominante et un mâle moins dominant sont ceux qui réussissent mieux en matière de reproduction. Le tempérament est également important lorsque vous souhaitez former des groupes d'animaux stables. La réponse des animaux aux programmes d'enrichissement environnemental dépend de leur tempérament. Enfin, certaines preuves semblent suggérer que le tempérament de l'animal détermine sa sensibilité à certaines maladies. Nous prenons souvent l'exemple de la reproduction pour illustrer les propos mais celle-ci n'en est pas pour autant un signe de bien-être. ENRICHISSEMENTS Créer des choix pour les animaux pour renforcer leur sentiment de contrôle de leur environnement. Réponds aux besoins génétiques, comportementaux et spécifiques de l'espèce Soutien du bien-être mental et encouragement de l'expression des comportements naturels → Ne remplace pas une mauvaise conception des enclos, une mauvaise alimentation, un manque de soins de santé, ou toute autre mauvaise gestion. QUELQUES RÈGLES Toujours tenir compte de la sécurité → Objets cassés/cassants/tranchants, évasion, intoxication, introduction de parasites, hygièn

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