Principes d'Economies PDF
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Université Bourgogne - Franche-Comté
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This document outlines economic principles, focusing on classical economics and concepts like the theory of supply and demand. It also includes discussions of the various economic systems and debates surrounding their effectiveness.
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**Principes d'économies** **Cours 3/09** Economie classique : 18è siècle (les Lumières). On se rend compte que la richesse est synonyme de pouvoir (gagner des guerres, puissance...), alors on cherche quelle activité économique permet de devenir plus riche. François Quesnay (physiocrate) : Tableau...
**Principes d'économies** **Cours 3/09** Economie classique : 18è siècle (les Lumières). On se rend compte que la richesse est synonyme de pouvoir (gagner des guerres, puissance...), alors on cherche quelle activité économique permet de devenir plus riche. François Quesnay (physiocrate) : Tableau économique Selon les physiocrates (et donc Quesnay) la richesse provient de la culture de la terre. Au Moyen Age : Enclosure : les terres qui appartenaient à tout le monde (bien commun) sont mtn privatisées par les Seigneurs pour créer de la richesse (en Angleterre par exemple) Avant les gens travaillaient pour vivre, pour répondre à leur besoin, maintenant (depuis la révolution industrielle à peu près) les gens travaillent pour vivre mais aussi pour d'autres choses : vacances, sorties... (il cherche à créer un profit) Théorie d'Hardin 1968 : Bien commun → surexploitation → drame des communs/tragédie des biens communs Les biens gérés de manière communautaire sont inefficaces (la méthode communiste n'est donc, à priori, pas la bonne) Elinor Ostron → contredit cette théorie, elle observe un groupe d'individu, des Indiens, et se rend compte que certaines règles existent, de manière informelles, et permettent de bien gérer les biens communs, sans les détruire. Biens privatifs (capitaliste) ≠ Biens communs (communiste) Les politiques se demandent tjs quelle est la bonne manière de gérer les biens : - Usus : droit d'user de la chose - Abusus : droit de faire ce qu'on veut de la chose, de la détruire - Fructus : droit de récolter les fruits de la chose Problèmes des biens privatifs : les plus riches peuvent influencer des états : corruptions, lobbying. Chrématistique : acquisition de richesse pour elle même Economia : avoir suffisamment pour vivre seul (à l'image d'une maison qui vie en autarcie). A l'époque, on ne "travaille" pas, les grecques ne travaillent pas, ce sont les esclaves. Aristote voit un danger à la chrématistique, pour lui le pouvoir politique doit rester \> au pouvoir économique. Or avec la chrématistique, le pouvoir économique peut \> le pouvoir politique, et donc détraquer le fonctionnement de la cité. Selon Aristote, il faut avoir le nécessaire, sans chercher plus, sinon cela va à l'encontre de l'intérêt général. Ploutocratie : monde dans lequel l'argent dirige le monde : intérêt individuel \> intérêt général. Mercantilisme : (avant physiocratie) du 16 au 18è siècle : richesse = accumulation de métaux précieux (or et argent). Les rois mercantilistes adoptent des politiques industrielles Ex : l'état décide qu'une entreprise locale a le monopole sur un marché (avantage comparatif) cette entreprise est appelé une manufacture d'état. Ils font ça dans l'objectif que les bénéfices permis par le monopole servent à l'investissement pour pouvoir concurrencer les firmes internationales en créant un "champion national". En Europe, on a pas le droit d'appliquer des politiques industrielles. (politique de la concurrence en vigueur dans l'UE). Les pays émergents, eux, mettent en place des politiques industrielles, comme les USA, ce qui leur permet de créer des entreprises puissantes au niveau international. Monopole naturel : ex SNCF Pour qu'on parle de monopole naturel, il faut que les coûts fixes soient très élevés (construire un réseau ferroviaire) et que les coûts marginaux soient très faibles (si une personne monte en plus dans un train, cela ne coûte pas plus cher à la SNCF). Le monopole naturel sur un marché est donc très peu contestable. En situation de monopole, le producteur est "Pricemaker", il décide du prix qu'il veut fixer. En situation de "marché parfait", les acteurs sont "Pricetaker", ils s'alignent aux prix du marché. - Marché parfait - Atomicité : aucun acteur n'a d'influence sur le prix. (tous pricetakeur) - Transparence des informations : elles doivent être facile et gratuite (pas le cas des assurances → complexe à comprendre) - Homogénéité des produits : les biens ou services échangés doivent être identiques ou parfaitement substituables - Libre entrée et sortie : absence de barrières à l\'entrée ou à la sortie du marché pour les acteurs économiques - Mobilité parfaite des facteurs de production : le travail et le capital peuvent se déplacer librement entre les différents secteurs de l\'économie - Monopole ≠ monopsone Monopsone : 1 consommateur, une myriade de producteurs. De la même manière, oligopole ≠ oligopsone. Le monopole n'est pas forcément négatif, il le devient en cas d'abus de position dominante. David Ricardo → théorie des avantages comparatifs, il "complète" A. Smith, Adam Smith → s'interroge sur la meilleure façon de procéder au commerce international. Selon lui, il faut que chacun se spécialise dans le domaine dans lequel il a l'avantage absolu. A l'échelle du commerce international, on échange des biens, et non des services, car ceux-ci impliquent de se rendre sur place (coiffeur, massage..), les frais de déplacement empêchent donc le commerce de services de se passer à l'échelle internationale. SAUF : tourisme ou propriété intellectuelle. Le brevet est mis en place pour inciter les chercheurs à innover et à rendre leurs innovations publiques, en contrepartie d'une position de monopole temporaire qui leur est attribuée. innovation→ Propriété intellectuelle → droit au brevet → monopole temporaire → diffuse l'innovation dans le monde. Science économique : étude de l'allocation de ressources rares de façon efficace. Shrinkflation : même prix mais moins de contenu. Marchandise : quelque chose qu'on peut vendre ou acheter. Economie d'échelle : plus on produit et plus les coûts par unité de production diminuent. → Cela est du au fait que lorsqu'on augmente les quantités produites, le coût moyen diminue. Coût moyen = coût fixe + coût variable Le prix maximum auquel on est prêt à payer un bien ou un service s'appelle le prix de réserve, si le prix du marché (prix d'équilibre) est supérieur à celui-ci, alors on ne fera pas l'achat. Prix de réserve - prix d'équilibre = surplus du consommateur Si O\>D → baisse des prix / Si D\>O → augmentation des prix = loi de l'offre et de la demande Si les prix varient, c'est que les entreprises les ont ajustés en fonction de cette loi. Ex : si les prix augmente, c'est que la production n'était pas assez importante si les prix baissent, c'est que la production était trop importante Pour effectuer un troc, il faut la double coïncidence des besoins. (qui n'est pas facile à obtenir). L'argent facilite les échanges car il permet de donner une valeur à tout donc tout peut se vendre. → cela contribue à liquider les normes de la société. 19è siècle → concept de société anonyme, une seule famille ne plus gérer toute seule la société car cela demande trop de fond du fait de la taille des entreprises, alors on vend des parts d'entreprises (actions). L'effet Veblen : pour certain produits, lorsque le prix augmente, la demande aussi, c'est le cas notamment des produits de luxe(dimension ostentatoire), ou bien des actions (dans une logique spéculative) Il y a une dimension ostentatoire qui influence notre consommation : on achète pour montrer notre statut (produits de luxe, de marque...) **Cours 10/09** Duopole : 2 producteurs, Exemple le plus courant : Airbus et Boeing. En ce moment Boeing est entrain de chuter, 1 des facteurs qui cause cela : La perte du contrôle qualité lié à la division de la chaîne de valeur. Selon Smith, c'est une bonne méthode car tout le monde se spécialise dans le domaine qu'il maîtrise. Or, il y a des limites à la décomposition de la chaîne de valeur, plus il y a d'entreprises dans la chaîne de prod et plus le contrôle qualité est difficile, on ne sait pas vraiment qui est à l'origine du défaut de fabrication. La propriété est fondamentale pour le bon fonctionnement de l'économie (pas de propriété = pas d'incitation à travailler, à innover). (C'est d'ailleurs l'article 17 des droits de l'homme et du citoyen) La propriété doit permettre d'internaliser les externalités (qu'elles soient positives ou négatives) : si je conduis comme un fou et que je casse ma voiture, c'est à moi de payer les réparations, si la voiture appartenait à la communauté, alors tout le monde payerait les frais de ma mauvaise conduite. → La propriété incite donc les gens à bien utiliser leurs biens. Nicolas Fouquet était un fermier général (acteur privé engagé par l'état pour prélever l'impôt), il était très riche et était amené à prêter de l'argent au roi, il avait également un magnifique château (château de Vaux-le-Vicomte). Il demanda remboursement au roi, celui-ci le mit en prison et s'appropria ses bien ,dont le château. Avant, il n'y avait donc pas de propriété, cela n'inciter pas à travailler car on était sous la menace de la confiscation de ses biens. Limite du droit de propriété : - se heurter à la liberté ds autres - risque de chrématistique et tous ses dangers. Monopole naturel, ex des GANFAM → biens numériques : Propriétés des biens numériques : - pas immédiatement marchand : Les coûts fixes sont très élevés (pour créer un logiciel) mais une fois que le logiciel créé, cela ne coûte plus rien à le copier donc c'est difficile de maintenir la propriété (risque de copie, de piratage). Mais, le fait que les coûts fixes soient très élevés limitent l'entrée sur le marché d'éventuels concurrents. Les patrons des GANFAM sont donc très puissant et peuvent influencer les décisions politiques (ce sont des acteurs principales). Comment Google rapporte de l'argent ? : Il vend les DATAS collectés sur les utilisateurs (pubs, cookies) à des entreprises, cela leur permet de mieux cibler les publicités. → mouvement d'enclosure sur les DATA, celui qui les détiens contrôle pleins de choses. Voile d'ignorance : l'assurance ne sait pas notre situation exacte. Or, avec les datas, ce voile est amené à disparaître (assurances qui peuvent acheter les données d'une montre connectée pour être renseigné sur l'état de santé des futurs clients par exemple) → Cela pose des problèmes démocratiques. Si on dévalue la monnaie, cela favorise l'exportation, mais on paiera plus cher pour importer. Si on est dépendant de l'extérieur, dévaluer sa monnaie est donc à éviter. - Secteur primaire caractérisé par l'incertitude (un pêcheur n'est pas sûr d'attraper du poisson) on dispose d'un faible contrôle sur le résultat, on sait ce qu'on dépense pour produire mais pas pas certain de la production finale. - Secteur secondaire On maîtrise la fonction de production. (fonction qui explique relation entre ce qu'on a et ce qu'on obtient) On connaît la quantité d'input et d'output, On est sûr (on connaît ce qu'on a, ce que l'on va produire, et combien cela va coûter) → contrôle de A à Z sur la production. - Secteur tertiaire Consommation et production concomitantes. (→ service) Les pays reposant sur le secteur primaire voient se concentrer la richesse dans les mains de quelques uns ce qui correspond plus à une logique ploutocratique que démocratique. Définition entre industrie et service poreuse : dû à l'industrialisation des services qui permet d'augmenter la production (exemple de McDo). La désindustrialisation peut être un problème car si on est plus capable d'exporter et que l'on importe tout, on va dégrader notre balance commerciale, on va devenir dépendants des autres et on observera une hausse du chômage et une baisse de la croissance. La tertiarisation de la société est à l'origine de la désindustrialisation et favorise les inégalités (salaire des services (McDo) plus faible que les salaires d'usine. On a donc une hausse des postes moins bien payés et une baisse des emplois avec une rémunération moyenne). Chine → années 90 → entente entre secteur politique (communisme) et économique pour favoriser un décollage économique (croissance de 10% par an pour parler de "décollage éco") → émergence économique. La Chine a fini son émergence économique, il faut mtn développer son secteur tertiaire. Pour cela il faut une certaine liberté publique et de penser. Or la politique de la Chine n'est pas familiarisée avec ces notions. Est ce que le capitalisme est de nature à imposer la démocratie ? Le développement économique entrainerait donc la démocratie ? Or pendant Napoléon, il y a eut un recul de la démocratie mais une forte croissance. Le mouvement des lumières : facteur important du développement économique car ils ont éveillé le sens critique des individus. Syndrome hollandais (Dutch Disease) : lorsque les ressources deviennent une malédiction pour leur pays. Ex de l'Afrique, on pensait, en 1960, que certains pays africains allait connaître une forte croissance dû aux nombreux gisement de ressources présents sur leurs terres. Or ce qu'on pensait être source de croissance s'est révélé être un frein au développement car ces ressources étaient (trop) facilement captables, donc pas besoin de "travailler" pour y accéder. Ex de l'Espagne, s'enrichit beaucoup en très peu de temps (avec la découverte de Christophe Colomb notamment) mais cela ruine leur économie car ils achètent tout à l'extérieur, ils favorisent donc la croissance des autres. Montée démocratique libérale - au sens politique : Les gens pensent librement (Voltaire) - au sens économique : L'état intervient le moins possible (seulement dans le domaine régalien) (Jean Baptiste Say) Libertarien : aucune légitimité de l'intervention de l'état exemple de Elon Musk : space X qui arrive à faire mieux que la NASA (lanceurs réutilisables) donc secteur privé \> secteur publique (mais space X n'aurait pas réussit sans les aides de l'état) Faille de l'état : la bureaucratie, c'est ce qui peut justifier de la supériorité du privé. → Danger de la chrématistique. Point de vue politique : conflit entre intérêt général et intérêt particulier Adam Smith : la main invisible : la recherche de l'intérêt particulier peut aller dans le sens de l'intérêt général. ex : l'objectif du boulanger : faire du profit donc il propose des pains bons et pas chers, c'est ce que recherche les gens. Lorsque l'on est dans un jeu répété, si on arnaque quelqu'un, celui-ci ne reviendra pas (théorie des jeux) donc le boulanger n'a pas d'intérêt à faire cela donc l'intérêt particulier va bien dans le sens de l'intérêt général. La théorie d'Adam Smith suppose que tout le monde soit empathique , la pression morale fait qu'on adopte souvent des comportements de ce type. Smith : ce qui permet à une économie de bien fonctionner ce sont les échanges. Si on échange, c'est qu'on gagne quelque chose. Ce qui limite les échanges : - taxes - coûts de transports Normalement, l'échange permet la division du travail → donc la baisse des prix → donc une meilleure productivité → donc plus d'excédents → augmentation de la taille du marché → donc plus d'échange → donc plus de... → cercle expliquant une croissance endogène. Or ce cercle peut s'arrêter car les coûts de transports peuvent bloquer l'augmentation de la taille du marché → le piège de Smith Octroi : taxe à l'entrée d'une ville pour les marchandises. Au Moyen-Âge, beaucoup de marché sont bloqués par l'octroi au niveau local, cela augmente le risque car si il y a une mauvaise récolte dans une région, alors la localité sera très impactée. Tandis qu'aujourd'hui le marché agricole est au niveau national (voire internationale) le risque est donc divisé sur l'entièreté du territoire. Avant le Covid, on était sur une logique de flux tendu sur les masques (ça sert à rien de stocker si on en a pas besoin), cette stratégie ne marche que si on est les seuls à en avoir besoin "toutes choses égales par ailleurs". Or pendant le Covid, tout le monde avait besoin de masques donc il y a eut une pénurie, aujourd'hui, on stocke des masques **Cours 17/09** En France aujourd'hui → tertiarisation de l'économie. Révolution industrielle : on se sert de force mécanique pour remplacer la force vivante. → Le saut quantitatif amène le saut qualitatif (avec plus de force on fait de meilleure chose) J-A. Schumpeter : phénomène de destruction créatrice. 1 nouvelle innovation contribue à la destruction d'anciennes (devenues obsolètes). → L'obsolescence apparaît avec l'innovation. → L'obsolescence programmée est une stratégie commerciale. Grappe d'innovations : une innovation majeure en entraîne plusieurs autres qui entraînent ensemble un cercle long d'environ 60 à 80ans (cercle Kondratiev) qui soutient la croissance. Concept d'entrepreneur-innovateur : Steve Jobs ; Elon Musk - Inventer ≠ Innover Invention : quelque chose de nouveau, cela reste une invention tant que ce n'est pas diffusé sur un marché. Innovation : quand l'invention arrive sur le marché. Exemple : Les moyens d'imprimerie existait depuis longtemps mais les gens ne savaient pas lire donc il n'y avait pas de marché. Quand l'imprimerie s'est démocratisée, c'est aussi grâce à la demande. IL faut une union entre offre et demande pour que les inventions deviennent des innovations. Innovation incrémentale : quand on améliore un dispositif. → se produit lors de la production (il faut pouvoir produire sur place pour pouvoir profiter des GDP de l'innovation). En France → 1970 répartition des secteurs : 1/3 1/3 1/3. Problème du secteur tertiaire : - Dégage peu de GDP → difficile d'améliorer les services (le seul point à améliorer étant le temps mais si on le diminue alors on baisse la qualité) → C'est pour ça que les éco des pays émergents rattrapent les pays développés. - Devient dépendant de l'extérieur, on ne produit plus de biens donc on importe. Secteur industriel → dégage plus de GDP permettant de : - augmenter le pouv d'achat - augmenter les revenus → ce qui augmente la consommation et soutient donc la croissance. secteur tertiaire : - proximité (coiffeur, aide à la personne): faible VA - entreprise : → faible VA (nettoyage...) - → forte VA (marketing) On observe une huasse des services à faible VA. Plan Marshall : assurer la souveraineté alimentaire → amélioration de la prod agricole → remembrement. → l'état regroupe les parcelles pour pour pouvoir profiter des innovations technologiques. (mécanisation...) → Baisse des emplois agricoles (1 agriculteurs peut gérer plus de terres avec les nouv machines) Si : - Les GDP et la D augmentent → le secteur se développe. - Les GDP augmente et la D reste la même → recul du secteur. - Les GDP reste les mêmes et la D augmente → plus de part de marché → le secteur s'élargit. Désindustrialisation → années 90 → s'explique par la mondialisation. GATT (General Agreement on Tariffs and Trade = Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce 1947--1995) en 1995 → on passe à l'OMC : entrée des BRIICS dans le commerce mondiale(grâce à a chute du mur de Berlin) Rapport Draghi : on veut relancer l'industrie européenne (pas ds ts les secteurs, ex : panneaux solaires → la Chine a prit trop d'avance) → Se placer sur des secteurs nouveaux pour permettre la création de champions nationaux pour redévelopper son industrie, réduire les inégalités mais ça implique de rouvrir des usines (→ pb écologique). Difficultés de la France → balance commerciale (facture pétrolière déficitaire). → Si la loi sur les voitures électriques en 2035 passe, ça permettrait à la France de rattraper sa balance commerciale. Désindustrialisation de la France → politique publique → réduire l'industrie. On fait faire les production à faible VA ailleurs et on garde les productions à forte VA (courbe du sourire de **Stan Shih**) → Théorie du fab less Problème des usines : polluent, origine de mouvements sociaux (grève). La Chine, en fabriquant pour les autres, apprends aussi (learning by doing) On fabrique plus → plus de GDP. Les pays émergents (Chine) ont remonté la chaîne de valeur, elle est maintenant au même niveau voire meilleure que les pays développés ds certains domaines. Les USA bloquent les systèmes pour pouvoir graver des processeurs puissants afin que la Chine n'atteigne pas la frontière technologique et ne les dépasse pas. Système des prix dynamiques : prix se fixant sur l'O et la D en permanence → supprime le surplus du consommateur. Yeld management : on adapte les prix à la D (ex des avions : les 1ères places moins chères que les dernières) Airbnb pose pb → liquidité de l'immob → hausse des prix de l'immob. Pour s'adapter à la demande, on segmente le marché : - Produits bas de gamme Quand les revenus augmentent, on baisse notre conso de ces produits. Élasticité revenu inférieure à 1 - Produits ordinaires Élasticité revenu proche de 1 (élasticité unitaire). Quand le revenu augmente, la conso de ces produits augmente proportionnellement. - Produits de luxe (transport, loisir, santé) Lorsque le revenu augmente, la consommation de ces produits augmente plus vite. Elasticité revenu supérieure à 1 Catalaxie : l'information véhiculée par les prix. Courant de pensée autrichien (Hayek) : la loi de l'O et la D suffit à fixer les prix "justes" et pas intervenir dans l'économie pour pas modifier ça. Chaque agent économique → vision limitée, informations partielle du marché. Mais si tout le monde va au marché → toutes les informations partielles se somment au profit d'une information collective (→ l'intelligence collective) Si on modifie le marché (l'état), l'intelligence collective se dégrade. **Cours 24/09** Classiques : - Pensent que les AE sont bien informés, intelligent et autonome → idées des Lumières qui irriguent les pensées des classiques. - Richesse = valeur travail. - Réfléchissent sur le long terme. → Un produit est tt le tps ramené à sa valeur travail (les machines n'apportent pas de valeur, c'est leur fabrication qui a de la valeur) - Adam Smith ≠ David Ricardo (même si même vision de la valeur) - Adam Smith : → division du travail + main invisible + sentiment d'empathie = économie libérale (vision optimiste du marché, l'état se limite au régalien). → économia d'Aristote : l'état doit gérer sa maison comme un bon père de famille. → avantage absolu - David Ricardo : → avantage comparatif/relatif Rendements d'échelle constant : les coûts de production sont les mêmes même si l'on augmente la taille de production. Plus on augmente les facteurs de production et moins on a de rendements. → rendements décroissants de l'agriculture. Marx : - la baisse des rendements de facteur → disparition du capitalisme car plus l'économie augmente et plus le profit des entreprises diminue. → Si profit nul, alors plus de capitalisme. - Argent (A) → Marchandises (M) → Argent (A') capitalisme : A' \> A → Marx appelle ça le "saut périlleux du capitalisme" car on place A dans une production et on espère en récupérer plus. - petites crises liées à la baisse du prix du capital. Quand elles se résolvent seules : résolution endogène : la baisse du prix du capital résout la crise. - Taux de profit : - \$\\\\frac{profit (π)}{Prix Du Capital (P\_k)\\\\times capital (K)}\$ - Si \$π\$ baisse alors le taux de profit baisse - Si \$P\_k\$ baisse plus vite que \$π\$ alors le taux de profit augmente Ancien régime : pour devenir artisan, il y avait tout un cadre à respecter (cadre mis en place par les corporations) qui limitait l'entrée sur le marché → système corporatif de l'Ancien Régime. Révolution → fin de l'AR → les entreprises peuvent se développer. Proto-industrialisation : agriculture : été → champ ; hiver → atelier de travail artisanal pour vendre la production ( ≈ première manufacture) Jean Baptiste Say (économiste français libérale) : l'Offre créer sa propre Demande - raisonnement macro économique : on achète pour produire une production, cette production a donc créé les moyens pour acheter cette production. Exemple : j'achète des visses et du bois pour produire une chaise. Ces achats vont permettre aux offreurs de visses et de bois d'acheter la chaise. → théorie qui marche dans les économies peu développées (ex de l'économie du 18ème siècle), Lorsque l'Offre est inférieure à la Demande, dès que l'Offre augmente, la Demande suit. → ne marche plus au début du 19è avec le développement de l'industrie et dans les économies complexes (= concurrence monopolistique→ production différente) car la demande ne sera pas au rendez-vous. Concurrence monopolistique : on enlève l'homogénéité aux 5 conditions de concurrence pure et parfaite. Industrie 4.0 : les entreprises fonctionnent à informations tendues, elle propose une offre en fonction de la demande, des goûts) → production réalisée après la demande → limite la surproduction. Pour Ricardo → loi de Say fonctionne car pour lui l'économie à un secteur (= secteur agricole) : - Si trop de blé une année, pas grave car on pourra le planter l'an prochain (pas de perte) - Si un peu plus de demande, pas grave caron peut diminuer les stocks Le blé est à la fois un bien de consommation et d'équipement. → Si une crise industrielle se met en place, on ne peut pas transformer le capital en marchandises comme le blé. On a donc des coûts irrécupérables : si on commence à produire des voitures, on ne peut plus revenir en arrière et récupérer les sous qu'on a déjà mis. Si on vie en autarcie, on produit pour vivre, si on produit plus, on vend le surplus pour pouvoir faire des dépenses inhabituelles, mais si on a pas de surplus, cela n'est pas grave. Or dans l'industrie : - on produit pas pour nous, mais pour vendre - → si on produit trop → crise de surproduction → baisse des prix, on peut perdre de l'argent (vente à perte) et si on est vraiment coincé → on vend nos machines, or on est pas seul dans la crise → vente massive du capital → baisse du prix du capital. Crise ancienne : crise de sous-production (crise frumentaire) Crise moderne : crise de surproduction (ds les éco développées) Crise mixte : secteur industriel augmente à un rythme cohérent avec celui de l'agriculture, or si le secteur industriel croit plus vite que le secteur agricole, on aura de la surproduction industrielle. L'industrie pourrait alors générer une demande trop faible à l'agriculture. (→ crise milieu 18è) 1929 : crise profonde : (surproduction) phénomène d'accélération : l'industrie est cliente de l'industrie → conduit à une hausse de la demande sur le secteur lui-même. → Phénomène d'emballement → hausse des prix → investissement de masse → la demande finit par baisser car les prix sont trop élevés → éclatement de la bulle financière. (ex crise du rail en 1847) Crise de 1929 : crise financière mais racine réelle → décalage entre l'augmentation de l'offre et la demande qui ne suit pas (surproduction) et dans le même temps : crise agriculture : - gains des 2 révoltions industrielles qui se cumulent - modification des méthodes de travail (OST, taylorisme) - effet d'accélération (petites crise car l'économie arrive à se relever toute seule) - 1929 → l'économie arrive pas à se relever toute seule Hoover (1929) → la croissance se trouve de l'autre côté de la rue (l'éco va repartir, il faut juste attendre) → erreur de diagnostic : Le prix baisse → les entreprises les plus faibles coulent (cela permet de faire le tri) → vision libérale : ce n'est pas une mauvaise chose car l'économie fonctionnera mieux après. Mais si la crise est trop profonde → ttes les entreprises chutent → en entraînent d'autres → entraînent des banques → crise (1929 par ex). Fischer : crise de déflation par la dette, ils se sont endettés en. essayant de remboursant leur dette. Keynes : paradoxe de composition : lorsque que les AE essaient de faire des économies → baisse de la DG → difficulté → croissance négative → effet inverse. Keynes : prophétie auto-réalisatrice : la peur entraîne une préférence pour les liquidités. Pour Say c'est irrationnel de faire ça car l'argent liquide perd de sa valeur (inflation). - Épargne ≠ thésaurisation Épargne : placer sur un livret (taux d'intérêt ≈ inflation) Thésaurisation : garder l'argent dans sa poche (perd de la valeur) Si tout l'argent est soit utilisé soit épargné, tout le monde en profite : l'argent épargner est utilisé par les autres. néo-classique : 1880 (→ Walras, Menger, Jevons) → intuition du raisonnement à la marge → on réfléchit toutes choses = par ailleurs.