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Fonctionnement physiologique Préambule : Le SNA fonctionne selon la balance sympathique/parasympathique. Il s’agit d’une régulation fine sous la forme d’un tonus (différent d’un mode « on/off »). Selon que ce soit le tonus du SNAo ou celui du SNAp qui domine, on observera des effets opposés. Les...

Fonctionnement physiologique Préambule : Le SNA fonctionne selon la balance sympathique/parasympathique. Il s’agit d’une régulation fine sous la forme d’un tonus (différent d’un mode « on/off »). Selon que ce soit le tonus du SNAo ou celui du SNAp qui domine, on observera des effets opposés. Les deux fonctionnent ensemble mais un des deux domines, c’est plus le sympathique que le para habituellement. Activation sympathique : SNAo Produit des effets ergotropes : le corps se met en situation physiologique pour fournir un effort/travail. Effets rapides (réponse primaire) : Tachycardie Vasoconstriction artérielle Dilatation des poumons et voies aériennes Dilatation des pupilles (mydriase) Inhibition de la digestion et de la circulation splanchnique Augmentation de l’acuité sensorielle et de l’éveil... Effets qui mettent le corps dans une situation prêt à fournir un effort (fuir, se battre). Le cœur se met à battre plus vite avec plus de sang, les artères se contractent, on va avoir une dilatation des pupilles et voies aériennes, inhibition de la digestion car elle nécessite beaucoup de sang qui dans cette situation est plus dirigé vers les muscles, augmentation de l’acuité pour avoir des sens qui sont capable de détecter plus d’informations dans notre environnement. Effets à plus long terme (réponse secondaire) : Glycolyse : élévation de la glycémie sanguine Mobilisation lipidique (effort longue durée) Rétention hydrique, hyper tension (augmente PA) Protéolyse (tape dans les muscles pour chercher de l’énergie) Anti-inflammatoire Immunosuppresseurs... Si l’état précédent persiste, le corps continue à nous mettre en mode guerrier. L’infection n’est pas la priorité, on diminue l’immunité pour augmenter l’effort physique. Activation parasympathique : SNAp Produit des effets trophotropes : le corps se met en situation physiologique de repos, retour à l’équilibre et constitution des réserves énergétiques. Permet de mettre son corps au repos. Effets à court et long terme : Stockage lipidique et glycogène Effet bradycardisant et anti-hypertenseur : retour à un état de repos Activation de la digestion Les personnes qui ont les meilleurs états physiques, bonne santé, sont capable de passer rapidement d’un état à l’autre. C’est ce qui fait qu’on est plutôt en bonne forme. Ceux qui sont tout le temps dans une balance qui penche vers le SNAo, ont constamment une glycolyse élevée, une tension artérielle élevée et ont du mal à les faire descendre. Outre ces effets, ces données sont corrélées à la performance du sportif. Quand on met des charges de travail intense, le SNAo augmente. Puis pendant la récupération le SNAp bondit = augmente les performances. C’est la balance sympathico-vagale. Dès qu’on a un SNAo trop élevé on essaye de réguler avec un SNAp puissant. Régulation végétative cardiovasculaire Elle est très précise pour garantir aux tissus du corps un approvisionnement adéquat en sang oxygéné. Le cœur est un organe qu’il faut réguler en permanence. Pour s’adapter, elle s’appuie sur des informations : Mécaniques : Barosensibilité : mesure la pression artérielle (PA). Barocepteurs présents dans : le cœur et les grosses artères (sinus carotidien). Détecte l’étirement des tissus à cause de la pression, + pression + étirement fort. Les barorécepteurs quantifient les étirements dont la PA. Chimiques : Chémosensibilité : mesure la pression partielle en O2 et CO2. Présents dans les glomus carotidiens et l’aorte. Ces deux récepteurs renseignent le SNA si on a trop de CO2, d’O2, de pression, ou pas assez. Le corps va stabiliser en augmentant ou diminuant la pression si besoin. L’innervation afférente : Au niveau carotidien : Nerf IX glossopharyngien qui est en charge de la baro et chemo sensibilité. Au niveau aorte et cœur : Nerf X vague qui se charge de la baro et chemo sensibilité. Les deux vont sur le NTS. L’innervation efférente : Nerf X vague : SNAp qui part du tronc cérébral et va derrière moduler les contractions cardiaques. Neurones sympathiques de la chaine ganglionnaire sympathique : SNAo. Neurone pré-G court, et post G long. Lors d’une augmentation de la PA : Détection par les barorécepteurs dans le cœur et les carotides (nerf IX et X). Remontée d’informations vers le NTS. Activation réflexe végétatives des neurones parasympathiques nerf vague et noyau ambigu => renforce SNAp. Inhibition des neurones sympathiques pré-ganglionnaires => diminution SNAo. Il y a un double effet : les deux systèmes sont modifiés. Provoque une baisse de la FC, de la force de contraction du myocarde, dilatation des artérioles => baisse de la PA. Stress « Peur, combat ou fuite ». Cela permettait à nos ancêtres de survivre, or aujourd’hui on n’en a plus réellement besoin. Cependant, de nos jours on en observe toujours les conséquences. Notre organisme cherche en permanence à maintenir son équilibre, cette fonction se nomme l’homéostasie. Vue comme une contrainte. Le stress constitue une adaptation de l’organisme vis-à-vis de facteurs qui perturbe l’homéostasie. Définition du stress : « le stress est un ensemble de réactions de l’organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes ». L’état de stress permet de survivre. Ponctuel, très utile dans l’ancien temps quand on se trouvait dans certaines situations. Maintenant on a peu/pas l’occasion de vivre ses situations. Avant on avait une peur/ stress ponctuel ; désormais on est passé à un stress permanant et continu avec une anxiété présente dans une situation qui a d’autres effets : phases d’activation du SNAo très sensitive. Il existe différentes formes de stress en fonction du type de perturbation : physique, immunitaire, alimentaire, psychologique. Stress bénéfique ou nocif ? On a des stress immunitaires qui peuvent nous renforcer (vaccins). Il existe aussi des stress alimentaires où l’on ne mange pas assez ou trop. Du stress psychique avec de + en + d’entreprises qui ont des cadences, des précarités salariales, un travail de nuit, etc qui nous contraignent à ce genre de stress. Ceux qui rencontre ce stress négatif sont les soignants. En effet, on sera entouré de personnes qui vont mal qui se plaignent tous les jours car quand ils vont bien, ils ne viennent pas nous voir. Contrainte socio pro : Management agressif Mutation, précarité salariale Le stress : Animaux, humains on a toujours le même schéma de réaction quand il y a un stress : SGA. C’est une réponse biologique stéréotypé. Syndrome général d’adaptation (SGA) : Au départ je suis au repos, puis sous le stress on a une réponse primaire : soit je sors de la contrainte et je vais bien ; soit elle persiste et donc je passe à un état de défense. On a alors des adaptations importantes puis une réponse secondaire : soit on dépasse le danger et tout va bien ; soit on ne le dépasse pas et on meurt/ burnout. Cela peut prendre plusieurs mois ou années mais on suit tous ce schéma. Ce qui est compliqué c’est d’être dans la phase 3, l’état d’épuisement. Phase d’état basal  Environnement sans danger Etat de l’organisme : équilibre (homéostasie), au repos Niveau différent chez chaque individu. Chez un sportif, FC de repos à 35, VMA à 28. Faut être vigilent. La phase d’alarme Première adaptation au stress : Une réponse primaire : nerveuse, rapide de courte durée et puissante. Objectifs : Mettre en quelques secondes l’organisme dans les meilleures dispositions pour fournir un effort physique intense. On détecte qu’il y a un danger, dans le cortex puis activation de l’hypothalamus et SNAo. Agit sur différents organes (centième de seconde) pour activer cette première réponse qui permet de sortir de ce danger. Agit aussi sur la médullo-surrénale pour activer la noradrénergique et adrénaline. Activation adrénergique +++ A retenir sur la réponse primaire : Rapide, quasi immédiate, de courte durée SNA sympathique : adrénaline et noradrénaline Effets : tachycardie, vasoconstriction artérielle, dilation des poumons et voies aériennes, dilatation des pupilles (mydriase), inhibition de la digestion, augmentation de l’acuité sensorielle et de l’éveil… Cela doit nous permettre de sortir du danger mais s’il persiste : on entre en phase de défense. La phase de défense  Réaction beaucoup plus forte et sur le long terme. Les changements sont majeurs au niveau physiologique. Une seconde adaptation au stress : Une réponse secondaire : Endocrinienne Retardée et prolongée Puissants effets de mobilisation métabolique Organisme en surrégime pour fournir un effort prolongé Inhibition de certaines grandes fonctions : immunitaire, digestive… Objectif : Mettre l’organisme dans les meilleures dispositions pour fournir un effort physique prolongé. Le cortex continue à nous indiquer si on a un stress, hypothalamus toujours activé, la noradrénaline et l’adrénaline circulent toujours dans le sang. L’hypothalamus active l’hypophyse avec une réaction plus forte à long terme qui active la corticosurrénale, ensuite les organes avec des modifications majeurs. Effet sur la glycolyse, HTA plus forte à cause d’un volume sanguin plus fort, FA élevée, digestion moins bonne et système immunitaire moins bon. Si ça se maintient pendant des mois et des années ça augmente tout et fait des pathologies, des problèmes de santé. Il faut mettre le corps dans une meilleure condition pour éviter de rester dans cette phase. L’hypothalamus est activé par le cortex limbique, la NA et Adr sont circulantes. L’hypothalamus active l’hypophyse : Adénohypophyse (ant) par la neuro-hormone CRH ou corticostimuline. Neurohypophyse (post) par vasopressine ou ADH On aura une rétention hydrique au niveau des reins, et une volémie sanguine qui augmente avec une HTA aussi. A retenir sur la réponse secondaire : Effet retardé mais prolongé, libérer les substrats énergétiques Système endocrinien hypothalamo-hypophysaire-cortico-surrénalien (axe HHS) Effets : glycolyse (élévation de la glycémie sanguine), mobilisation lipidique et accumulation, rétention hydrique, hypertension, protéolyse, anti-inflammatoire, immunosuppresseurs… CONCLUSION  Objectif : mettre l’organisme dans les meilleures dispositions pour affronter un danger. Deux adaptations possibles : Une réponse primaire : nerveuse, rapide, courte durée, puissante. Une réponse secondaire : endocrinienne, retardée, prolongée, changements métaboliques et physiologiques. Conséquences : l’organisme est en surrégime et puise dans ses réserves.

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