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Nobletz Capucine

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economic models macroeconomics economic theory economics

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This document presents the IS-LM model, a macroeconomic model for short-run equilibrium, and related questions regarding aggregate demand, which is also analysed within a context. Provides calculations and analysis of the impact of various economic policies.

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Thème 2 : Modèle IS-LM CHARGÉE DE TD : NOBLETZ CAPUCINE Rappels sur IS-LM ➢IS-LM est l’étude conjointe du marché de la ➢Marchés ? monnaie et du marché des biens et services, nous • Marché des biens et des services permettant d’obtenir l’équilibre macroéconomique • Marché de la monnaie de court ter...

Thème 2 : Modèle IS-LM CHARGÉE DE TD : NOBLETZ CAPUCINE Rappels sur IS-LM ➢IS-LM est l’étude conjointe du marché de la ➢Marchés ? monnaie et du marché des biens et services, nous • Marché des biens et des services permettant d’obtenir l’équilibre macroéconomique • Marché de la monnaie de court terme • Marché des titres ➢Hypothèses ? ➢Application de la loi de Walras : Économie fermée (𝐵𝐶 = 𝑋 – 𝑀 = 0) • Dans une économie à N marchés, si N-1 marchés sont Prix fixes à court terme (pas d’inflation) à l’équilibre alors le Nième marché est également à Agents homogènes l’équilibre Trois agents : ménage, entreprise, état (ou banque ➢Nous retenons donc que deux marchés : central) • Marché des biens et services → Courbe IS (Investments = Savings) ➢Variables d’intérêts ? • Equilibre sur le marché des biens et services → revenu • Marché de la monnaie → Courbe LM (Liquidity = d’équilibre Money) • Equilibre sur le marché de la monnaie → taux d’intérêt d’équilibre • • • • Questions d’analyse 1. Définir la demande agrégée 2. Pourquoi la demande agrégée (demande globale) dérivée du modèle ISLM a-t-elle une pente négative ? 3. Comment la demande agrégée est-elle affectée, toutes choses égales par ailleurs, par : a. b. c. d. 4. Une diminution du niveau général des prix Une hausse de l’offre de monnaie Une hausse des impôts Une politique budgétaire expansionniste (Pas traitée en TD) Expliquez pourquoi la politique budgétaire a un effet multiplicateur sur le revenu national. Quelle est la différence fondamentale entre l’approche de court et de long terme de la détermination du revenu national ? Questions d’analyse 1. Définir la demande agrégée : En macroéconomie, la demande agrégée représente la demande totale de biens et de services dans une économie à une date donnée. Elle est généralement représentée par l’équation ci-dessous : 𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺 2. Pourquoi la demande agrégée (demande globale) dérivée du modèle ISLM a-t-elle une pente négative ? Avec 𝑌 = 𝐶 + 𝐼(𝑟) + 𝐺 𝑌 = 𝐶0 + 𝑐 𝑌 − 𝑇 + 𝐼0 − 𝑏𝑟 + 𝐺 𝑌 − 𝑐𝑌 = 𝐶0 − 𝑐𝑇 + 𝐼0 − 𝑏𝑟 + 𝐺 𝑌 1 − 𝑐 = 𝐶0 − 𝑐𝑇 + 𝐼0 − 𝑏𝑟 + 𝐺 𝑌= 1 (𝐶0 1−𝑐 − 𝑐𝑇 + 𝐼0 − 𝑏𝑟 + 𝐺) • 𝐶 = 𝐶0 + 𝑐(𝑌 − 𝑇) Relation négative entre le taux d’intérêt réel et le revenu sur le marché des biens et des services. Une hausse du taux d’intérêt engendre une baisse de la production. • 𝐼 𝑟 = 𝐼0 − 𝑏𝑟 La pente est alors négative : 𝑑𝑌 𝑑𝑟 =− 𝑏 1−𝑐 <0 a. 0 < 𝑏 < 1, la propension marginale à investir b. 0 < 𝑐 < 1, la propension marginale à consommer Comment la demande agrégée est-elle affectée, toutes choses égales par ailleurs, par : UNE BAISSE DU NIVEAU DES PRIX Baisse des prix → hausse des encaisses monétaires réelles → pour revenir à l’équilibre sur le marché monétaire (offre > demande de monnaie), il faut baisser le taux d’intérêt →baisse du taux d’intérêt. Baisse du taux d’intérêt → hausse de l’investissement → hausse de la demande globale → hausse du revenu. Nous avons un déplacement de la courbe LM vers la droite et l’équilibre se déplace vers la droite le long de IS. Comment la demande agrégée est-elle affectée, toutes choses égales par ailleurs, par : UNE HAUSSE DE L’OFFRE DE MONNAIE Hausse de l’offre de monnaie (= politique monétaire expansionniste) → pour rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande de monnaie, il faut que le taux d’intérêt baisse → baisse du taux d’intérêt → hausse de l’investissement → hausse de la demande globale → hausse du revenu Nous avons un déplacement de la courbe LM vers la droite et l’équilibre se déplace vers la droite le long de la courbe IS. Comment la demande agrégée est-elle affectée, toutes choses égales par ailleurs, par : HAUSSE DES IMPÔTS Hausse des impôts (= politique budgétaire restrictive) → baisse de la consommation des ménages → baisse de la demande globale → baisse du revenu. Baisse du revenu → baisse de la demande de monnaie → pour rétablir l’équilibre entre offre et demande de monnaie, le taux d’intérêt baisse baisse du taux d’intérêt. Nous avons un déplacement de la courbe IS vers la gauche et l’équilibre se déplace vers la gauche le long de la courbe LM. Comment la demande agrégée est-elle affectée, toutes choses égales par ailleurs, par : POLITIQUE BUDGÉTAIRE EXPANSIONNISTE Politique budgétaire expansionniste (=variation à la hausse des dépenses publiques) → hausse de la demande globale → hausse du revenu. Hausse du revenu → hausse de la demande de monnaie → pour rétablir l’équilibre entre offre et demande de monnaie → hausse du taux d’intérêt. La courbe IS se déplace vers la droite et l’équilibre se déplace le long de LM vers la droite. Exercice 2 On considère une économie comportements suivants : caractérisée par les 1. Déterminer l’équation de la courbe IS et expliquer sa signification économique 2. Déterminer l’équation de la courbe LM et expliquer sa signification économique 3. Déterminer en fonction de M, G et T, les niveaux de production 𝑌 ∗ et de taux d’intérêt 𝑟 ∗ , qui assurent l’équilibre de cette économie. Calculer Y ∗ et 𝑟 ∗ pour 𝑀 = 10 et 𝐺 = 𝑇 = 50 4. On suppose maintenant que le gouvernement accroit sa demande de dg = 4. Analyser les effets de cette politique sur 𝑌 ∗ et 𝑟 ∗ selon que l’accroissement de la demande gouvernementale est: ➢Consommation : 𝐶 = 0,8(𝑌 − 𝑇) + 5 ➢Investissement : 𝐼 = 25 − 160 𝑖 − 𝜋 • 𝜋 =0 • 𝑖 − 𝜋=𝑟 • 𝑖=𝑟 𝜋 le taux d’inflation anticipé est nul car les prix sont fixes dans le temps. Par ailleurs, 𝑟 le taux d’intérêt réel est égal au taux d’intérêt nominal corrigé du niveau d’inflation ➢Demande de monnaie : 𝑚𝑑 = 0,25𝑌 − 200𝑟 a) Financé par emprunt b) Financé par impôt c) Financé par émission de monnaie Déterminer l’équation de la courbe IS et expliquer sa signification économique On cherche l’équilibre partiel sur le marché des biens et services : Offre de biens = demande de biens 𝑌 =𝐶+𝐼+𝐺 𝑌 = 0,8 𝑌 − 𝑇 + 5 + 25 − 160 i − π + 𝐺 𝑌 = 0,8 𝑌 − 𝑇 + 30 − 160𝑟 + 𝐺 𝑌 − 0,8𝑌 = −0,8𝑇 − 160𝑟 + 𝐺 + 30 𝑌 1 − 0,8 = −0,8𝑇 − 160𝑟 + 𝐺 + 30 𝑌= 1 (−0,8𝑇 1−0,8 − 160𝑟 + 𝐺 + 30) Cette équation est l’équation de la courbe IS dans le plan (Y, r). Nous retrouvons une relation négative entre le taux d’intérêt réel et le revenu. Hausse de r → hausse du cout du crédit → baisse de la demande globale → baisse de la production Déterminer l’équation de la courbe LM et expliquer sa signification économique On cherche l’équilibre partiel sur le marché de la monnaie : Offre de monnaie = demande de monnaie 𝑚 𝑠 = 𝑚𝑑 𝑚 𝑠 = 0,25𝑌 − 200𝑟 200𝑟 = 0,25𝑌 − 𝑚 𝑠 𝑟= 0,25 𝑌 200 1 − 200 𝑚 𝑠 Cette relation est l’équation de la courbe LM dans le plan (Y, r). Nous retrouvons une relation positive entre le niveau de revenu et le taux d’intérêt réel. Hausse du revenu → hausse de la demande de monnaie → demande de monnaie > offre de monnaie → pour revenir à l’équilibre, il faut augmenter les taux d’intérêt → hausse de r Déterminer en fonction de M, G et T, les niveaux de production 𝑌∗ et de taux d’intérêt 𝑟∗, qui assurent l’équilibre de cette économie. Calculer Y∗ et 𝑟∗ pour 𝑀 = 10 et 𝐺 = 𝑇 = 50 On cherche l’équilibre macroéconomique de court terme : Revenu d ’équilibre 𝑌 ∗ ? Équilibre partiel sur les marchés des biens et services = équilibre partiel sur le marché de la monnaie 𝑌 = 150 − 4𝑇 + 5𝐺 − 800 1 𝑌 800 − 4 𝑚𝑠 800 𝑌 = 150 − 4𝑇 + 5𝐺 − 𝑌 + 4𝑚 𝑠 IS = LM 2𝑌 = 150 − 4𝑇 + 5𝐺 + 4𝑚 𝑠 Avec : (IS) 𝑌 = 1 1−0,8 −0,8𝑇 − 160𝑟 + 𝐺 + 30 𝑌 = 150 − 4𝑇 + 5𝐺 − 800𝑟 (LM) 𝑟 = 0,25 𝑌 200 Ou encore 𝑟 = − 1 𝑚𝑠 200 1 𝑌 800 − 4 𝑚𝑠 800 𝑌 = 150 − 4𝑇 + 5𝐺 + 4𝑚 𝑠 ∗ 1 2 𝑌 = 75 − 2 ∗ 50 + 2,5 ∗ 50 + 2 ∗ 10 𝑌 ∗ = 120 → Le revenu d’équilibre macroéconomique de court terme est égal à 120 unités. Suite 1 800 1 800 𝑌 ∗ − 4𝑚 𝑠 𝑟= 1 800 75 − 2𝑇 + 2,5𝐺 − 2𝑚 𝑠 𝑟= 1 (75 800 𝑟= 𝑟= 75 − 2𝑇 + 2,5𝐺 + 2𝑚 𝑠 − 4𝑚 𝑠 − 2 ∗ 50 + 2,5 ∗ 50 − 2 ∗ 10) 𝑟 ∗ = 0,10 = 10% Ou encore r ∗ = 1 (120 800 − 4 ∗ 10) →Le taux d’intérêt d’équilibre macroéconomique de court terme est de 10%. On suppose maintenant que le gouvernement accroit sa demande de dg = 4 (∆𝐺). Analyser les effets de cette politique sur 𝑌∗ et 𝑟 ∗ selon que l’accroissement de la demande gouvernementale est: ⇔ Autrement dit, 𝐺 ∗ = 𝐺 + ∆𝐺 = 50 + 4 = 54 𝑌 ∗ = 75 − 2𝑇 + 2,5𝐺 + 2𝑚 𝑠 Pour mesurer l’impact d’une variation des dépenses publiques sur le revenu et le taux d’intérêt, il faut exprimer nos équilibres en termes de variation. ∆𝑌 ∗ = −2∆𝑇 + 2,5∆𝐺 + 2∆𝑚 𝑠 ⇔ 𝑟∗ = 1 800 ∆𝑟 ∗ = 75 − 2𝑇 + 2,5𝐺 − 2𝑚 𝑠 1 800 −2∆𝑇 + 2,5∆𝐺 − 2∆𝑚 𝑠 Augmentation des dépenses publiques financées par emprunt Augmentation des émissions de dettes gouvernementales → hausse de l’offre de titres émis par le gouvernement Ici, seul ∆𝐺 varie ⇔ ∆𝑌 ∗ = 2,5∆𝐺 ∆𝑌 ∗ = 2,5 ∗ 4 = 10 ⇔ 1 ∆𝑟 ∗ = 800 2,5∆𝐺 1 ∆ 𝑟 ∗ = 800 2,5 ∗ 4 = 0,0125 = 1,25% Lorsque le gouvernement accroit sa demande de biens et services de 4 et que celle-ci est financée par emprunt, le revenu augmente de 10 unités et le taux d’intérêt 1,25%. Sur le marché des biens et services : hausse des dépenses publiques → hausse de la demande globale → hausse du revenu Sur le marché de la monnaie : hausse de la demande de monnaie suite à la hausse du revenu → demande de monnaie > offre de monnaie → l’offre de monnaie étant fixe, la demande de monnaie doit baisser, hausse du taux d’intérêt. Augmentation des dépenses publiques financées par l’impôt Ici, ∆𝐺 = ∆𝑇 = 4 ⇔ ∆𝑌 ∗ = −2∆𝑇 + 2,5∆𝐺 ∆𝑌 ∗ = −2 ∗ 4 + 2,5 ∗ 4 = 2 ⇔ 1 ∆𝑟 ∗ = 800 −2∆𝑇 + 2,5∆𝐺 1 ∆ 𝑟 ∗ = 800 −2 ∗ 4 + 2,5 ∗ 4 ∆ 𝑟 ∗ = 0,0025 = 0,25% Lorsque le gouvernement accroit sa demande de biens et services de 4 et que celle-ci est financée par l’impôt, le revenu augmente de deux unités et le taux d’intérêts de 0,25%. Nous constatons que la hausse du revenu (et donc du taux d’intérêt) est plus faible lorsque la politique de relance budgétaire est financée par l’impôt. Cependant, l’effet sur le produit est nonnul. Le multiplicateur budgétaire est supérieur au multiplicateur fiscal. Ici, la hausse des dépenses publiques se fait au détriment de la demande privée qui elle baisse de 3,2 unités (0,8∆𝑇 = 0,8 ∗ 4 = 3,2) Augmentation des dépenses publiques financées par création monétaire Ici, ∆𝐺 = ∆𝑀 𝑠 = 4 Théoriquement: ⇔ ➢Hausse des dépenses publiques → hausse du revenu ∆𝑌 ∗ = 2,5∆𝐺 + 2∆𝑀 𝑠 ➢Hausse de l’offre de monnaie → offre > demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, il est nécessaire de stimuler la demande de monnaie et donc de baisser les taux d’intérêt. ∆𝑌 ∗ = 18 ⇔ ∆𝑟 ∗ = 1 800 2,5∆𝐺 − 2∆𝑀 ∆ 𝑟 ∗ = 0,0025 = 0,25% La hausse des dépenses publiques financées par création monétaire engendre une forte hausse du revenu et une faible hausse du taux d’intérêt. Attention sur ce dernier point, en situation plus « normale » le taux d’intérêt aura dû baisser. Ici, le taux d’intérêt augmente légèrement car selon les conditions posées par le modèle, l’accroissement de la consommation et de la demande de monnaie est supérieur à l’augmentation même du revenu. Le taux d’intérêt s’élève. Exercice 1 1 𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺0 2 𝐶 =𝑐 1−𝑡 𝑌+𝑑 Le solde budgétaire de l’Etat 𝐷 est la différence entre les dépenses publiques et les recettes publiques 3 𝐼 = 𝐴0 − 𝑎𝑖 Autrement dit, 4 𝑀𝑑 = 𝑃0 𝑏𝑌 − 𝑔𝑖 •𝐷 > 0, déficit budgétaire 5 𝑀𝑜 = 𝑀𝑑 •𝐷 < 0, excédent budgétaire 6 𝑌 = ℎ𝑁 𝑒 7 𝑁 𝑠 = 𝑁0 8 𝑈 = 𝑁0 − 𝑁 Déterminer les solutions d’équilibre REVENU D’ÉQUILIBRE ? EQUATION DE LA FONCTION IS Il faut résoudre analytiquement le modèle IS-LM. On cherche 𝑌 ∗ et 𝑖 ∗ : 𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺0 a) Résoudre l’équilibre partiel sur le marché des biens et services ( = IS ) b) Résoudre l’équilibre partiel sur le marché de la monnaie ( = LM) c) Résoudre l’équilibre macroéconomique de court terme (IS = LM) 𝑌 = 𝑐 1 − 𝑡 𝑌 + 𝑑 + 𝐴0 − 𝑎𝑖 + 𝐺0 𝑌 − 𝑐 1 − 𝑡 𝑌 = 𝑑 + 𝐴0 − 𝑎𝑖 + 𝐺0 𝑌 1−𝑐 1−𝑡 𝑌= 1 1−𝑐 1−𝑡 = 𝑑 + 𝐴0 − 𝑎𝑖 + 𝐺0 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 − 𝑎𝑖 L’équation de la fonction IS. On retrouve la relation négative entre i et Y. IS a une pente négative. Déterminer les solutions d’équilibre EQUATION DE LA FONCTION LM Offre de monnaie = demande de monnaie 𝑀0 = 𝑀𝑑 𝑀0 = 𝑃0 𝑏𝑌 − 𝑔𝑖 𝑀0 = 𝑃0 𝑏𝑌 − 𝑃0 𝑔𝑖 𝑃0 𝑔𝑖 = 𝑃0 𝑏𝑌 − 𝑀0 𝑀0 𝑃0 𝑔 𝑖= 𝑃0 𝑏 𝑌 𝑃0 𝑔 − 𝑖= 𝑏 𝑌 𝑔 𝑀0 𝑃0 𝑔 − Equation de la courbe LM. Relation positive entre le revenu et le taux d’intérêt. LM a une pente positive. Suite ∗ IS = LM, TROUVER 𝑌 ET 𝑖 ➢𝑌 = ➢𝑌 = 1 1−𝑐 1−𝑡 − 𝑏 𝑌 𝑔 𝑀0 𝑃0 𝑔 ➢𝑌 = − 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 ↔𝑌 = 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 − 𝑎𝑖 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 ➢Or, 𝑖 = ∗ − 𝑎 1−𝑐 1−𝑡 𝐼𝑆 ∗i ↔𝑌 + ↔𝑌 ∗ 𝑎 𝑏 𝑌 𝑔 − 𝑀0 𝑃0 𝑔 ↔𝑌 𝑏 𝑔 𝑎 𝑎 − 𝑏 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎 𝑏 𝑔 𝑏 𝑔 = 𝑌+ 𝑎 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑀0 𝑎M0 + 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 1−𝑐 1−𝑡 1−𝑐 1−𝑡 +𝑎( ) 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 = 1−𝑐 1−𝑡 1−𝑐 1−𝑡 𝑏 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑌= 1−𝑐 1−𝑡 ↔𝑌 1 + (LM) 𝑎 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 = + 𝑎M0 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 + + 𝑎M0 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑎M0 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 Suite Précédemment 𝑌 𝑏 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 +𝑎( ) 1−𝑐 1−𝑡 = 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎M0 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 On simplifie en multipliant par g le premier terme : 𝑌 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 +𝑎𝑏 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 𝑑+𝐴0 +𝐺0 1−𝑐 1−𝑡 = + 𝑎M0 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 Multiplie les deux termes de l’équation par 1 − 𝑐 1 − 𝑡 𝑌 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎𝑏 𝑔 𝑌 ∗ = 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 + = 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 + 𝑎 𝑀0 𝑃0 𝑔 ∗ 𝑎 𝑀0 𝑃0 𝑔 1 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎𝑏 𝑔 Le revenu d’équilibre dépend positivement de la demande autonome ( 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 ) et de mes 𝑀0 encaisses monétaires réelles 𝑃 . 0 → Une hausse d’une composante autonome (ex : le niveau de dépenses publiques) engendre une hausse de la demande globale et donc du revenu. → Une hausse de l’offre de monnaie (ex : politique monétaire expansionniste) → offre de monnaie > demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, il est nécessaire de baisser le taux d’intérêt → hausse du revenu Suite On peut désormais facilement trouver le taux d’intérêt d’équilibre. On sait que : 𝑏 𝑔 𝑖= 𝑌 − 𝑀0 𝑃0 𝑔 (LM) ↔ 𝑏 𝑔 𝑖∗ = 𝑌∗ − 𝑀0 𝑃0 𝑔 Le taux d’intérêt d’équilibre dépend positivement du niveau de revenu et négativement des encaisses monétaires réelles (𝑀0 /𝑃0 ) → Une hausse du revenu → hausse de la demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, il faut diminuer la demande de monnaie (l’offre est fixe) → hausse du taux d’intérêt → Une hausse de l’offre de monnaie → offre de monnaie > demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, baisse du taux d’intérêt. Suite NIVEAU D’EMPLOI D’ÉQUILIBRE ➢𝑌 = ℎ𝑁 𝑒 NIVEAU DE CHÔMAGE INVOLONTAIRE On sait que : ➢On cherche à isoler 𝑁 ➢𝑈 = 𝑁0 − 𝑁 𝑌∗ ➢ ℎ ➢𝑁 𝑠 = 𝑁0 = 𝑁𝑒 ➢𝑁 ∗ = 1 ∗ 𝑌 𝑒 ℎ ↔ 𝑈∗ = 𝑁 𝑠 − 𝑁 ∗ Le chômage involontaire à l’équilibre est déterminé par la différence entre l’offre de travail (𝑁 𝑠 ) et la quantité de travail employé à l’équilibre (𝑁 ∗ ). Suite SOLDE BUDGÉTAIRE D’ÉQUILIBRE On sait que : ➢ 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑒 𝑏𝑢𝑑𝑔é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 − 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ➢𝐷∗ = 𝐺0 − 𝑡𝑌 ∗ Quelles sont les variables endogènes du modèle ? Calculer les valeurs d’équilibre de ces dernières. CALCULER LES VALEURS D’ÉQUILIBRE DE CES DERNIÈRES VARIABLES ENDOGÈNES ↔ 𝑌 ∗ , 𝑖 ∗ , 𝑁 ∗ , 𝑈 ∗ 𝑡𝑢∗ , 𝐷 ∗ , 𝐶 ∗ , 𝐼 ∗ , 𝑀𝑑 ∗ Dans l’ordre les variables endogènes du modèle sont, le revenu, le taux d’intérêt, le niveau d’emploi, le niveau de chômage (ou taux de chômage), le solde budgétaire, la consommation, investissement et la demande de monnaie. On connait les valeurs des variables exogènes et des paramètres : 𝑐 = 0,8 ; 𝑡 = 0,25 ; 𝑎 = 1000 ; 𝑏 = 0,2 ; 𝑔 = 2000 ; 𝐴0 = 500 ; 𝑑 = 200 ; 𝐺0 = 500 ; 𝑃0 = 1 ; 𝑀0 = 200 ; 𝑁0 = 484 ; ℎ = 130 ; 𝑒 = 0,5 Il faut donc remplacer les paramètres et les variables exogènes par leur valeur numérique. Suite 1000∗200 𝑌∗ = 500+500+200+ 2000 1000∗0,2 1−0,8 1−0,25 + = 2600 2000 𝐷 ∗ = 500 − 0,25 ∗ 2600 = −150 → Nous sommes en excédent budgétaire 𝑖 ∗ = 0,16 𝐶 ∗ = 1760 𝑁 ∗ = 400 𝐼 ∗ = 340 𝑈 ∗ = 484 − 400 = 84 → 𝑡𝑢 ∗ = 484−400 ∗ 100 484 ∗ 𝑀𝑑 = 200 = 17,35% Déterminer le revenu de plein-emploi Si nous sommes dans une économie de plein- On sait que : emploi alors : 𝑌 = ℎ𝑁 𝑒 ↔𝑈 = 0 ↔𝑁 = 𝑁 𝑠 = 𝑁0 Ainsi, le revenu de plein-emploi 𝑌 𝑝𝑒 : Le taux de chômage est nul et donc la quantité demandée de travail correspond à la quantité offerte. 𝑌 𝑝𝑒 = ℎ𝑁0𝑒 = 130 ∗ 484 0,5 = 2860 Nous avons simplement remplacé la quantité de travail employé par l’offre de travail (le nombre de personnes souhaitant travailler). On souhaite atteindre le plein-emploi en mettant en œuvre une politique économique combinant une variation de la dépense publique et une variation de la quantité de monnaie (policy mix). Quel est l’ensemble des variations positives conjointes de 𝐺0 et de 𝑀0 qui permettent d’atteindre cet objectif ? Quel est l’impact sur le déficit budgétaire de l’Etat ? 𝐺0 = 500 et 𝑀0 = 200 → ne permettent pas d’atteindre le plein emploi. 𝑌 ∗ = 𝑑 + 𝐴0 + 𝐺0 + 𝑎 𝑀0 𝑃0 𝑔 Nous cherchons l’ensemble des variations positives des dépenses publiques (∆𝐺) et de l’offre de monnaie (∆𝑀0 ) permettant d’atteindre le plein-emploi, soit : 𝑈 = 0 ↔ 𝑁 𝑠 = 𝑁 0 = 𝑁 et donc Y pe = 2860 𝑌 ∗ = 𝑑 + 𝐴0 ∗ 1 → Autrement dit, 𝑌 ∗ doit augmenter de 260 Pour répondre à cette question, il est donc nécessaire de partir de l ’équation du revenu d’équilibre et d’isoler les multiplicateurs budgétaires et monétaires. 𝑀0 ∗ 1−𝑐 1−𝑡 𝑎 𝑃0 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎𝑏 + 𝑔 ∗ 1 1−𝑐 1−𝑡 + + 𝐺0 ∗ 𝑎𝑏 𝑔 1 1−𝑐 1−𝑡 + 𝑎𝑏 𝑔 + 𝑎𝑏 𝑔 Le multiplicateur de la demande privée, le multiplicateur de la demande publique (multiplicateur budgétaire), le multiplicateur de l’offre de monnaie (multiplicateur monétaire) Suite 𝐾𝐺0 = 𝑑𝑌 ∗ 𝑑𝐺0 𝐾𝑀 0 = 𝑑𝑌 ∗ 𝑑𝑀𝑂 = 1 1−𝑐 1−𝑡 = On remplace les paramètres par leurs valeurs initiales : 𝑎𝑏 + 𝑔 𝑎 𝑃0 𝑔 ∆𝑌 = 2∆𝐺0 + 1∆𝑀0 𝑎𝑏 𝑔 1−𝑐 1−𝑡 + Par ailleurs : ↔∆𝑀0 = 260 − 2∆𝐺0 ∆𝑌 = 𝑌 𝑝𝑒 − 𝑌 ∗ = 2860 − 2600 = 260 Or on sait que : ∆𝑌 = 𝐾𝐺0 ∗ ∆𝐺0 + 𝐾𝑀0 ∗ ↔ 260 = 2∆𝐺0 + 1∆𝑀0 ∆𝑀0 ↔∆𝐺0 = 260− ∆𝑀0 2 Exemple : pour atteindre le plein emploi, une augmentation des dépenses publiques de 50 ( ∆𝐺 = 50) devra nécessairement être accompagnée d’une augmentation de l’offre de monnaie de 160 ; ∆𝑀0 = 260 − 2 ∗ 50 = 160 Suite Quel est l’impact d’un policy mix pour atteindre le ➢Tous les policy mix comportant une augmentation plein-emploi sur le solde budgétaire ? des dépenses publiques supérieure à 65 engendreront une diminution de l’excédent On sait que 𝐷 = 𝐺0 − 𝑡𝑌 budgétaire initial de 150. ↔∆𝐷 = ∆𝐺0 − 𝑡∆𝑌 ↔∆𝐷 = ∆𝐺0 − 0,25 ∗ 260 ↔∆𝐷 = ∆𝐺0 − 65 La variation du solde budgétaire après la mise en place du policy-mix amenant au plein-emploi. ➢ A l’inverse, toutes augmentations des dépenses publiques inférieures à 65 engendreront une augmentation de l’excédent budgétaire. En raison du contexte international, toutes les politiques précédentes ne sont pas également souhaitables. Les autorités souhaitent en effet laisser le taux d’intérêt inchangé tout en obtenant le plein-emploi. Une telle politique est-elle possible ? Si oui, indiquer quelle est la combinaison de 𝐺0 et de 𝑀0 qui convient. On part de l’équation représentant le taux d’intérêt d’équilibre : 𝑀0 0𝑔 Si 𝑖 ∗ est fixe alors 𝑖 ∗ = 0,16 et on veut atteindre 𝑌 𝑝𝑒 = 2860 𝑖∗ = 𝑔 𝑌∗ − 𝑃 ↔𝑀𝑖0∗ = 0,2 ∗ 2860 − 0,16 ∗ 2000 = 252 On cherche à déterminer ∆𝑀0 nécessaire pour atteindre le plein-emploi 𝑌 𝑝𝑒 avec 𝑖 ∗ restant inchangé. On isole 𝑀0 ∶ Pour atteindre le plein emploi : 𝑏 𝑀0 ↔𝑃 𝑔 0 = 𝑏 ∗ 𝑌 𝑔 ↔∆𝑀𝑖0∗ = 𝑀𝑖0∗ − 𝑀0 = 252 − 200 = 52 Donc : − 𝑖∗ 𝑏 ↔𝑀0 = 𝑔 ∗ 𝑃0 𝑔 ∗ 𝑌 ∗ − 𝑃0 𝑔 ∗ 𝑖 ∗ ↔𝑀0 = 𝑏𝑃0 ∗ 𝑌 ∗ −𝑃0 𝑔 ∗ 𝑖 ∗ ↔ ∗ ∆𝐺0𝑖 = 260 − ∆𝑀𝑖0∗ 2 = 260−52 2 = 104 Pour compléter le policy-mix avec un taux d’intérêt fixe, les dépenses publiques doivent augmenter de 104 unités. Suite Autrement dit : ∗ ∗ ➢𝐺0𝑖 = 𝐺0 + ∆𝐺0𝑖 = 500 + 104 = 604 ∗ ➢𝑀0𝑖 = 252 → Le niveau des dépenses publiques et de l’offre de monnaie pour atteindre le plein-emploi avec un taux d’intérêt fixe. Exercice 3 Le tableau suivant rassemble trois groupes d'équation IS et LM. Classer ceux-ci en considérant l'efficacité d'une politique monétaire donnée (on note l'offre réelle de monnaie). Expliquez ce choix. 1 < 3 < 2. L'efficacité est maximum pour 2. Les courbes IS sont identiques entre les trois modèles. Cependant, nous avons une différence entre les courbes LM et leurs sensibilités respectives aux variations de taux d’intérêt. Or, la politique monétaire est d’autant plus efficace que la demande de monnaie est peu sensible aux variations du taux d’intérêt (et donc que la pente LM est forte). Exercice 3 Même question. 1 < 2 < 3. L'efficacité est nulle pour 1. Etant donné une courbe LM, la politique monétaire est d'autant plus efficace que la demande de biens est plus sensible aux variations du taux d'intérêt et donc que la pente de IS est plus faible. A la semaine prochaine ! Thème 3 : marché du travail et modèle WS-PS Le modèle WS-PS nous permet de déterminer un niveau d’équilibre sur le marché du travail : Rappels de cours ➢WS est une équation de comportement décrivant la négociation des salaires par les travailleurs ➢PS est une équation de comportement décrivant la fixation des prix par les entreprises La courbe WS représente la détermination des salaires issus de la négociation des travailleurs : 𝑊 = 𝑃𝑒 𝐹(𝑢, 𝑧) La courbe WS ➢Le salaire nominal (W) négocié par les travailleurs dépend positivement des prix anticipés 𝑃𝑒 , négativement du taux de chômage 𝑢 et positivement d’une variable agrégée 𝑧 représentant l’ensemble des facteurs susceptibles d’affecter la détermination des salaires (ex : allocations chômages). ➢Ici, F pour fonction. Plus spécifiquement, ➢Si les salariés anticipent une hausse du niveau général des prix (hausse 𝑃𝑒 ), ils vont négocier à la hausse leurs salaires nominaux afin de maintenir leur niveau de salaire en terme réel constant dans le temps. ➢Une hausse du taux de chômage détériore le pouvoir de négociation des salariés, le salaire nominal négocié et donc effectif sera plus faible (la réciproque est vraie). ➢Le salaire nominal dépend positivement d’un facteur institutionnel. Par exemple, une hausse des allocations chômages augmente le salaire de réservation et donc engendre une hausse du salaire négocié avec les entreprises. La courbe WS Définition du salaire de réservation: le salaire pour lequel le travailleur est indiffèrent entre continuer de chercher un emploi mieux rémunéré (être au chômage) ou accepter l’emploi proposé.  A moyen terme, les prix anticipés par les agents correspondent aux prix effectifs (cela renvoie à la synthèse néoclassique, les agents économiques forment leurs anticipations sur les prix à partir du passé), nous obtenons le salaire réel des travailleurs : 𝑊 = 𝐹(𝑢, 𝑧) 𝑃  La courbe PS représente la détermination des prix fixés par les entreprises et cela en fonction de leurs coûts de production : ➢Un seul facteur de production : le facteur travail 𝑌 = 𝐴𝑁. La courbe PS ➢Autrement dit, pour produire une unité supplémentaire de biens et de services, il est nécessaire d’embaucher un travailleur supplémentaire, payé au salaire W. ➢L’économie n’est pas en concurrence pure et parfaite mais en concurrence monopoliste. Les firmes vont appliquer un taux de marge qui, dans ce modèle, est constant.  Nous obtenons donc l’équation suivante :  𝑃 = (1 + 𝜇)𝑊 ➢P, le prix des biens fixés par les entreprises dépend positivement du salaire nominal (W) et du taux de marge (𝜇) ➢Le taux de marge mesure la capacité qu’a le monopole à vendre ses unités d’output à un prix élevé (au regard de coût marginal de 𝑃𝑚−𝐶𝑚 production 𝜇= 𝑃𝑚 ) La courbe PS ➢Une hausse des coûts de production (hausse W) engendre une hausse des prix fixés par les entreprises ➢Une hausse du taux de marge (𝜇) engendre une hausse des prix des biens Cette relation va alors nous permettre de déterminer le salaire réel induit par la fixation des prix par les entreprises : 𝑊 1 = 𝑃 1+𝜇 → Le salaire réel est constant et est indépendant du taux de chômage. La courbe PS est une droite horizontale. ➢Nous avons donc obtenu le salaire réel issu de la détermination des prix par les entreprises (prix de l’offre de travail) (PS) et le salaire réel issu de la négociation des travailleurs (prix de la demande travail) (WS). Nous pouvons déterminer l’équilibre sur le marché du travail. Equilibre – WSPS ➢A l’équilibre, ce qui correspond à l’horizon de moyen terme, le salaire réel issu des négociations par les travailleurs s’aligne avec le salaire réel que les entreprises sont disposées à payer. Le salaire réel d’équilibre nous permet alors de déterminer le taux de chômage d’équilibre (ou encore le taux de chômage naturel). 1. Indiquer les facteurs pouvant entraîner le déplacement des courbes WS et PS Les politiques d’offre désignent celles qui modifient les courbes de fixation des salaires ou des prix. (en les déplaçant) ➢Les éléments qui modifient la courbe WS sont :  Allocations de chômage Questions d’analyse  Salaire minimum  Législation sur la protection des syndicats et de l’emploi  La participation du gouvernement aux négociations avec les syndicats et les associations d’employeurs.  Pour PS, les politiques structurelles qui modifient le marché des biens et des services : • Politique de la concurrence ou de la fiscalité Questions d’analyse 2. Montrer quelles sont les implications à l’équilibre à moyen terme si : ➢Il y a une augmentation des allocations chômage ➢Il y a une hausse de la pression concurrentielle Une hausse des allocations chômage  Hausse des allocations chômage → hausse du salaire de réservation → hausse du salaire négocié par les travailleurs (pour un taux de chômage donné).  Hausse du salaire nominal → hausse des coûts de production de l’entreprise → hausse du taux de chômage structurel → baisse du salaire nominal négocié par les travailleurs.  → A l’équilibre (à moyen terme), le nouveau salaire négocié a baissé et revient au niveau du salaire réel que les entreprises sont disposées à payer.  → C’est pourquoi graphiquement, la hausse des allocations chômage se traduit uniquement par un déplacement de WS vers la droite avec une hausse du taux de chômage structurel. Hausse de pression concurrentielle la  Hausse de la concurrence → baisse du taux de marge fixé par les entreprises → baisse des prix des biens.  Baisse des prix → hausse du salaire réel (W/P) → hausse de la demande adressée aux entreprises → les entreprises vont employer de la main d’oeuvre supplémentaire → baisse du taux de chômage structurel.  → PS se déplace vers le haut  3. Pourquoi aurait-il toujours un certain chômage involontaire dans l’équilibre du marché du travail ? Question d’analyse  Dans une économie où il n’y a pas de chômage involontaire, le coût supporté par le travailleur de perdre son emploi est nul. En effet, celuipeut immédiatement trouver un autre travail et pour le même salaire. Par conséquent, un certain chômage est nécessaire afin d’inciter les travailleurs à fournir des efforts.  → L’équilibre entre WS et PS amène qu’en tous points, cette économie sera toujours caractérisée par un taux de chômage involontaire. 1. Faites une comparaison entre les politiques précédemment et les politiques structurelles Etude de document étudiées 2. Expliquer en quoi la concurrence est généralement profitable à l’économie. Est-ce systématiquement le cas ? 3. Expliquer pourquoi un salaire minimum trop élevé peut avoir un effet négatif sur le chômage ? Est-il pour autant souhaitable de supprimer le salaire minimum ?  Objectif d’une politique structurelle : modifier la structure économique d’un pays  Une modification qui peut passer par plusieurs canaux : ➢L’offre (politique industrielle ou d’innovation, entreprises publiques) 1- Faites une comparaison entre les politiques étudiées précédemment et les politiques structurelles ➢L’organisation des marchés (contrôle des prix, sauvegarde de la concurrence, règles du marché du travail, du secteur financier) ➢Le fonctionnement du secteur public (finances publiques, protection sociale, institutions publiques)  Les politiques structurelles tendent à modifier durablement l’économie.  → Politiques de long terme  Les politiques conjoncturelles (étudiées précédemment) avec les politiques budgétaires et monétaires visent, quant à elles, à stabiliser l’économie.  → Politiques de court terme 2-Expliquer en quoi la concurrence est généralement profitable à l’économie. Est-ce systématiquement le cas ?  Marché concurrentiel : prix = rencontre offre et demande de biens. Soit, les coûts de production et le bien être retiré de la consommation (utilité des conso)  « La concurrence désigne le processus  Les producteurs peuvent donc se faire par lequel les entreprises rivalisent concurrence : entre elles sur le marché pour satisfaire ➢En diminuant leurs coûts de au mieux les attentes de clients production : la baisse des prix (entreprises et consommateurs) » conduit à un gain d’efficacité et une (source : 50 mots pour comprendre la meilleure allocation des ressources. concurrence, Autorité de la ➢En se diversifiant et/ou en concurrence). améliorant la qualité des produits, ce qui conduit à une amélioration quantitative et qualitative des produits.  Dans un marché moins concurrentiel, des inefficacités peuvent apparaitre. Exemples : ➢ Présence d’une entreprise publique (ou monopole publique) → peut proposer des biens à des prix qui sont 2-Expliquer en quoi la concurrence est généralement profitable à l’économie. Est-ce systématiquement le cas ? inférieurs à ses coûts de production, ce qui génère des déficits budgétaires et une mauvaise allocation des ressources de l’économie. Une situation qui est généralement justifiée par le caractère stratégique ou vital du bien (énergie, télécommunication etc.) ➢ Cartels et ententes : si le nombre de firmes est faible sur un marché, elles peuvent s’entendre sur les prix ou sur des parts de marché de façon à s’assurer des profits maximaux. Une telle politique joue en défaveur des consommateurs (ménages ou industries) qui paient un prix plus élevé, ou disposent de quantités plus faibles que celles souhaitées.  Selon l’autorité de la concurrence, cela conduit à une diminution de la diversité des produits → diminution des efforts de recherche et donc d’innovation → sur le long terme, peut diminuer la compétité des entreprises, voir de la filière nationale face à l’étranger.  Est-ce systématiquement le cas ?  Dans certains cas, c’est le processus de concurrence lui-même qui est à l’origine de la création d’un monopole via par exemple de fortes économies d’échelle. On parle alors de monopole naturel. Ces derniers sont légitimes notamment dans les activités de réseaux car ils sont extrêmement coûteux à mettre en place. 3-Expliquer pourquoi un salaire minimum trop élevé peut avoir un effet négatif sur le chômage ? Est-il pour autant souhaitable de supprimer le salaire minimum ? Le salaire est le prix payé par l’entreprise pour acheter au travailleur le temps de travail et la qualification qu’il est à même d’offrir.  Sur un marché concurrentiel : ❑Le salaire s’établit au niveau qui égalise le coût marginal du travail (soit le coût d’une unité supplémentaire de travail) et la productivité marginale du travail (soit le bénéfice généré par une unité supplémentaire de travail). 1. . retirée de la consommation via le ❑Les offreurs de travail arbitrent entre l’utilité salaire et celle retirée du loisir via le temps libre en fonction du niveau de salaire donné par le marché. ❑Les individus qui ne travaillent pas, le font normalement volontairement, car ils préfèrent une unité de loisir à une unité de consommation (chômage est volontaire). ❑Dans le cas où une différence de salaire existe entre deux firmes (disons A et B où 𝑤𝐴 < 𝑤𝐵 ), les travailleurs (normalement mobiles) pourront passer de la firme A à B, jusqu’à ce que les niveaux de salaires s’égalisent 3-Expliquer pourquoi un salaire minimum trop élevé peut avoir un effet négatif sur le chômage ? Est-il pour autant souhaitable de supprimer le salaire minimum ? ➢Le salaire minimum établit un prix  Est-il pour autant souhaitable de réglementé pour le travail qui est supprimer le salaire minimum ? fixé par les autorités.  Un salaire minimum peut être fixé ➢Ainsi, lorsqu’on fixe le salaire pour redonner du pouvoir d’achat minimum à un niveau plus élevé que aux ménages. En effet, si le salaire ce qu’il aurait été sur un marché non d’équilibre s’établit en dessous du régulé, les entreprises peuvent niveau de revenu permettant de diminuer la quantité demandée de vivre correctement, cela est alors travail, ce qui accroit le taux de socialement souhaitable d’établir chômage structurel (lié à la un salaire minimum. structure du marché du travail). → Salaire minimum est le résultat d’une politique favorisant l’équité et la cohésion sociale. Exercice  On considère une économie conforme aux hypothèses du modèle WS-PS présenté en cours, dans laquelle les entreprises disposent d’une technologie représentée par la fonction de production 𝑌 = 𝑁 où Y représente le produit réel et N le niveau d’emploi, et fixent leur prix en appliquant un taux de marge 𝑚 > 0. Le processus de négociation salariale dans l’économie est donné par : 𝑊 = 𝑝𝑎 1 − 𝑢 où 𝑊 le salaire nominal, 𝑝𝑎 le niveau des prix anticipés et 𝑢 le taux de chômage.  1. Rappeler le mécanisme de détermination des prix par les entreprises et écrivez la relation PS.  La courbe PS représente la détermination des prix fixés par les entreprises et ce en fonction de leurs coûts de production. Exercice question 1 – ➢Un seul facteur de production : le facteur travail 𝑌 = 𝑁 ici A = 1 . ➢Autrement dit, pour produire une unité supplémentaire de biens et de services, il est nécessaire d’embaucher un travailleur supplémentaire, payé au salaire W. ➢L’économie n’est pas en concurrence pure et parfaite mais en concurrence monopoliste. Les firmes vont appliquer un taux de marge (m) qui, dans ce modèle, est constant.  Nous obtenons donc l’équation suivante : 𝑃 = (1 + 𝑚)𝑊 Exercice question 1 – ➢P le prix des biens fixés par les entreprises dépend positivement du salaire nominal (W) et du taux de marge (𝑚) ➢ Une hausse des coûts de production (hausse W) engendre une hausse des prix fixés par les entreprises ➢Une hausse du taux de marge engendre une hausse des prix des biens fixés par les entreprises.  2. Pourquoi le salaire nominal négocié dans l’économie dépend-il du niveau des prix anticipés et du taux de chômage ?  (WS) 𝑊 = 𝑝𝑎 (1 − 𝑢) ➢Pourquoi le salaire nominal négocié dans l’économie dépend positivement du niveau des prix anticipés ? Exercice – question 2 • Le niveau des prix influence les salaires car les salariés et les entreprises s’intéressent au salaire réel et non au salaire nominal. Ils ne sont pas victimes d’illusion monétaire. • Ainsi, les travailleurs ne se préoccupent pas du nombre d’euros qu’ils reçoivent mais de la quantité de biens que leur salaire permet d’acheter (W/P). De même, les entreprises s’intéressent aux salaires qu’elles paient en termes de biens vendus (W/P).  → Si les travailleurs anticipent une hausse du niveau général des prix, ils vont négocier à la hausse leur salaire nominal afin de maintenir constant leur salaire réel. ➢Pourquoi le salaire nominal négocié dans l’économie dépend négativement du taux de chômage ? Exercice question 2 –  Une hausse du taux de chômage engendre une baisse du pouvoir de négociation des salariés car la probabilité de trouver un emploi s’ils refusent l’offre de travail proposé diminue, ils vont alors accepter un salaire nominal plus faible (la réciproque est vraie).  3. Quel est le salaire réel déterminé par la relation PS ? Nous partons de (PS) : Exercice question 3 – 𝑝 = (1 + 𝑚)𝑊 𝑊 1 = 𝑝 1+𝑚  → Le salaire réel induit par la détermination des prix est constant et est indépendant du taux de chômage.  4. Calculer le taux de chômage structurel dans l’économie sachant que le taux de marge des entreprises est de 20% ? (Vous laisserez votre résultat sous forme de fraction) Exercice question 4 –  Le taux de chômage structurel correspond au taux de chômage de moyen terme, celui qui prévaut quand les anticipations de prix se sont ajustées, i.e. quant 𝑝 = 𝑝𝑎 . D’après les relations PS et WS, on a alors :  𝑃𝑆 𝑊 𝑝 = 1 1+𝑚  𝑊𝑆 𝑊 𝑃 = 1−𝑢  On égalise (WS) et (PS) :  Exercice question 4 – 1 1+𝑚 = 1 − 𝑢𝑛  𝑢𝑛 = 1 − 1 1+𝑚  𝑢𝑛 = 1+𝑚−1 1+𝑚  𝑢𝑛 = 0.2 1.2 = 1 6  → Le taux de chômage structurel de l’économie est d’environ 16,6% (avec un taux de marge de 20%).  5. Déduisez-en le niveau du produit naturel, sachant que dans l’économie la population active L est égale à 120.  Le produit naturel correspond au produit de moyen terme. Par définition, le taux de chômage est égal au nombre de chômeurs (actifs – employés) divisé par la population active : L : Population active N : Niveau d’emploi Exercice question 5 – 𝑢= 𝐿−𝑁 𝐿 𝑁 𝐿 =1− .  Compte tenu de la fonction de production 𝑌 = 𝑁, le taux de chômage s’écrit :  𝑢 =1− 𝑌 𝐿  Le produit naturel s’écrit donc :  𝑢𝑛 = 1 − 𝑌𝑛 𝐿  𝑌𝑛 = 1 − 𝑢𝑛 𝐿  Or d’après la question précédente, on sait que :  𝑢𝑛 = 1 − 1 1+𝑚  On a donc :  𝑌𝑛 = 1 − 1 + Exercice question 5 –  𝑌𝑛 =  𝑌𝑛 = 𝐿 1+𝑚 120 = 1.2 1 1+𝑚 𝐿 100  → Le niveau de produit naturel est égal à 100. Sommaire 1. Rappels de cours 2. Questions d’analyse 3. Exercice 1 4. Exercice 2 ➢Le modèle OG-DG permet d’évaluer l’impact de chocs d’offre et de demande lorsque les prix et les salaires peuvent s’ajuster. Rappels de cours ➢Hypothèse : flexibilité des prix ➢Trois marchés : • Marché des biens et des services • Marché de la monnaie • Marché du travail ➢Variables d’intérêt : • Revenu • Taux d’intérêt • Niveau général des prix ➢L’équation d’offre globale découle de l’équilibre sur le marché du travail (WS- PS). Courbe OG (= WS-PS) ➢Il décrit les effets des prix anticipés et du niveau de production (+ les autres variables dans OG) sur le niveau général des prix. A court terme, la courbe OG est croissante (relation positive entre l’offre de biens et le niveau des prix) et (OG) 𝑃 = 𝑃𝑒 1 + 𝜇 𝐹 1 − 𝑌 ,𝑧 𝐿 ➢Une hausse des prix anticipés engendre une hausse du niveau général des prix afin de maintenir constant le niveau de salaire réel. ➢Une hausse de la production engendre une hausse du niveau général des prix car : la hausse de la production → hausse de l’emploi → baisse du taux de chômage et donc hausse du pouvoir de négociation des travailleurs → hausse du salaire nominal → hausse des couts de production et donc hausse des prix. Courbe OG ➢Chocs : les chocs jouant sur les prix anticipés (𝑃𝑒 ), le taux de marge 𝜇 , la population active (L) et les facteurs institutionnels (Z) engendrent un déplacement de OG dans le plan. ➢Une variation du revenu (Y) engendre un déplacement du point d’équilibre le long de OG. ➢A court terme, le niveau des prix courants peut différer de celui anticipé et donc le niveau de produit (ou d’emploi) peut également différer de son niveau naturel. ➢Cependant, à moyen terme, le niveau général des prix est égal au niveau des prix anticipés, le niveau de produit est alors égal au niveau de produit naturel. La production dépend alors des facteurs de production disponibles et de la technologie utilisée. Ces facteurs ne dépendent pas du niveau général des prix, la courbe OG est verticale. Courbe DG (= ISLM) ➢L’équation de la demande globale découle des conditions d’équilibre sur le marché des biens et de la monnaie (IS-LM). ➢Il décrit les effets d’une variation des encaisses monétaires réelles (M/P), des dépenses publiques (G) et du niveau d’imposition (T) sur le niveau de produit (Y). La courbe DG est décroissante (relation négative entre les prix et le niveau de produit) (DG) 𝑌=𝑌 𝑀 , 𝐺, 𝑇 𝑃 (DG) 𝑌=𝑌 𝑀 , 𝐺, 𝑇 𝑃 ➢Une hausse de l’offre de monnaie → hausse de M/P (stock réel de monnaie) → pour revenir à l’équilibre, il faut que la demande de monnaie augmente → baisse du taux d’intérêt → hausse de la DG → hausse de Y Courbe DG ➢Une hausse des prix → baisse de M/P (stock réel de monnaie), excès de demande sur le marché de la monnaie → pour revenir à l’équilibre sur le marché monétaire (offre < demande de monnaie), il faut augmenter le taux d’intérêt → hausse du taux d’intérêt → baisse de DG → baisse de Y ➢Une hausse de G → hausse de la DG (joue via la hausse de l’investissement) → hausse du Y → hausse de la demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, l’offre de monnaie étant fixe, hausse du taux d’intérêt. ➢Une hausse de T → baisse de la DG (joue via la baisse de la consommation) → baisse de Y → baisse de la demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, l’offre de monnaie étant fixe, baisse du taux d’intérêt. Courbe DG ➢Chocs : un changement de politique monétaire, budgétaire ou de confiance des consommateurs, des producteurs etc. engendre le déplacement de DG dans le plan. ➢Un choc sur le niveau général des prix engendre le déplacement du point d’équilibre le long de DG. 𝑌=𝑌 𝑀 , 𝐺, 𝑇 𝑃 Equilibre de court et moyen terme L’équilibre de court terme est donné par l’intersection entre OG et DG. ➢Pour rappel, à court terme, le niveau de produit (les prix anticipés) n’est pas forcément égal à son niveau naturel (prix courants). Un changement dans l’une des variables qui affecte soit l’offre globale, soit la demande globale, entraine une modification du niveau de production et des prix. Tandis qu’à moyen terme, le niveau de produit est revenu à son niveau naturel via les mécanismes d’ajustement des anticipations de prix. Ici, nous supposons que les agents économiques forment leurs anticipations sur les prix à partir du passé (synthèse néoclassique). • Quand la production est au-dessus de son niveau naturel, les prix augmentent entrainant une baisse de la demande et de la production. • Quand la production est au-dessous de son niveau naturel, les prix baissent, ce qui entraine une hausse de la demande et de la production. 1) Quelles sont les justifications théoriques des rigidités des prix à court terme ? Questions d’analyse – Question 1 Plusieurs arguments peuvent être avancés pour justifier la rigidité des prix à court terme : ➢Il existe des contrats à long terme entre producteurs et fournisseurs. Par exemple, un fournisseur peut s’engager à approvisionner un client à un prix donné pendant plusieurs mois. ➢Il peut être très couteux pour une entreprise de modifier les prix de son catalogue. ➢Les consommateurs peuvent analyser une baisse des prix comme une baisse de la qualité. ➢Les entreprises sont des organisations qui ont besoin de temps pour réagir aux modifications du marché. ➢Les firmes disposent d’autres variables d’ajustement : les stocks, les délais de livraison. 2) Que devient la courbe d’offre agrégée lorsque les prix sont rigides ? Questions d’analyse – Question 2 ➢A court et moyen terme, lorsque les prix ne sont pas parfaitement flexibles, la courbe d’offre globale est croissante dans le plan (Y, P). ➢A long terme, lorsque les prix sont parfaitement flexibles, la courbe d’offre globale est verticale. ➢On en déduit aisément que si l’ensemble des prix étaient rigides, la courbe d’offre globale serait horizontale. Questions d’analyse – Questions 3 et 4 Les questions 3 et 4 sont traitées dans l’exercice 2 : • Question 3 : comment une politique budgétaire expansionniste affecte-t-elle l’équilibre (Y, P) du modèle OG-DG. Expliquer graphiquement. • Question 4 : Quel est l’effet sur cet équilibre d’une augmentation du prix de l’énergie ? Exercice 1 – Question 1 1) Expliquer pourquoi, dans le modèle OG-DG, la courbe de demande globale est une fonction décroissante du niveau des prix P ? Le modèle IS-LM permet de caractériser l’équilibre macroéconomique dans le cas particulier où les prix sont considérés comme fixes. Partons d’une telle situation et supposons une hausse du niveau général des prix de P à P’. Une hausse des prix → baisse de M/P → pour revenir à l’équilibre, il faut que la demande de monnaie baisse → hausse du taux d’intérêt → baisse de DG (via la baisse de l’investissement) → baisse de Y → LM se déplace vers le haut et DG le long de la courbe à gauche. 2) Expliquer et illustrer graphiquement l’effet de chacun des évènements suivants sur les courbes IS, LM et DG. Exercice 1 – Question 2 a) b) c) Une contraction monétaire Une baisse de la confiance des consommateurs Une hausse des prix Exercise 1 – Une contraction monétaire Supposons une contraction monétaire, autrement dit, une baisse de l’offre de monnaie en circulation : la banque centrale va vendre des bons du Trésor. Baisse de l’offre de monnaie → baisse de M/P (stock réel de monnaie), excès de demande sur le marché de la monnaie → pour revenir à l’équilibre sur le marché monétaire (offre < demande de monnaie), il faut augmenter le taux d’intérêt → hausse du taux d’intérêt. → LM se déplace vers le haut Hausse du taux d’intérêt → baisse de I → baisse de la DG → baisse de Y pour un même niveau de prix. → Déplacement vers la gauche le long de la courbe IS. → La courbe DG se déplace vers la gauche Exercice 1 – Une baisse de la confiance des consommateurs Baisse de la confiance des consommateurs → baisse de C → baisse de la DG → baisse de Y pour p donné. → IS se déplace vers la gauche Baisse de Y → baisse de la demande de monnaie → pour revenir à l’équilibre, l’offre de monnaie étant fixe, baisse de i. → Déplacement vers le bas le long de la courbe LM. → La courbe DG se déplace vers la gauche La hausse du niveau général des prix engendre : Exercice 1 – une hausse des prix ➢Le déplacement de LM vers le haut ➢Nous avons un déplacement vers la gauche le long de la courbe IS ➢Nous avons un déplacement vers la gauche le long de la courbe DG 3) Expliquer pourquoi l’offre globale est une fonction croissante des prix. Expliquer la façon dont l’offre globale dérive de l’équilibre sur le marché du travail représenté par les relations WS et PS. Exercice 1 – Question 3 Rappelons : 𝑊𝑆 𝑊 = 𝑃𝑒 𝐹 𝑢, 𝑧 𝑃𝑆 𝑃 = 1+𝜇 𝑊 détermination des prix par les entreprises ➢Le salaire nominal 𝑊 dépend du niveau anticipé des prix 𝑃𝑒 , du taux de chômage 𝑢 et de la variable agrégée 𝑧 représentant l’ensemble des facteurs susceptibles d’affecter la détermination des salaires (ex : allocations chômages). ➢Le niveau des prix P est égal au salaire nominal W, multiplié par le taux de marge (nous supposons que la productivité marginale du travail est constante et égale à 1). Exercice 1 – Question 3 En résolvant l’équilibre, nous obtenons la courbe d’offre globale (OG) : 𝑌 𝐿 𝑃 = 𝑃𝑒 1 + 𝜇 𝐹 1 − , 𝑧 en partant de l’équilibre: OG = Car on sait que Y = N et donc 𝑢 = 1 − 𝑁 𝐿 =1− 𝑌 𝐿 Hausse de Y → hausse du niveau général des prix (P). Mais pourquoi ? 4 phénomènes sous-jacents : 1. Exercice 1 – Question 3 2. 3. Hausse de Y → hausse de l’emploi (rappel, le travail est le seul facteur de production). Hausse de l’emploi → baisse du taux de chômage Baisse du taux de chômage → hausse du pouvoir de négociation des travailleurs → hausse des salaires nominaux (WS) Hausse de W → hausse des coûts de production → hausse des prix des biens (afin de maintenir constant le taux de marge) (PS). (quand concurrence monopolistique) 4. → La courbe d’offre globale est donc une fonction croissante des prix. 4) Expliquer la notion de production d’équilibre en la reliant à celle du chômage d’équilibre. Exercice 1 – Question 4 Pour rappel, nous avons qu’un seul facteur de production, le travail, une hausse de l’emploi et donc de la production engendre symétriquement une baisse du taux de chômage (et inversement). (à moyen terme) Ainsi, lorsque les prix correspondent aux prix anticipés, la production et donc le taux de chômage sont à leurs niveaux d’équilibre. • Quand 𝑃 = 𝑃𝑒 → 𝑌 = 𝑌𝑛 et u = un (variables différentes des variables conjoncturelles) tend tjrs à revenir vers son niveau naturel On considère une économie caractérisée par les courbes de demande globale (DG) et d’offre globale (OG) suivantes : 𝑦 = 𝑚 − 𝑝 + 𝑎1 𝑔 (DG) 𝑝 = 𝑏1 𝑦 + 𝑝𝑎 + (𝑏2 − 1) (OG) Exercice 2 où y, m, p, g, m-p sont respectivement le revenu, la masse monétaire exogène, le niveau général des prix, les dépenses publiques exogènes et les encaisses réelles. Les coefficients a1, b1, b2 < 1 sont des réels positifs. On suppose dans ce modèle que les variations des anticipations de prix n’ont pas d’effet sur le taux d’intérêt réel. 1) Expliquer l’effet des prix (p) sur la demande globale. Montrer le graphiquement. Exercice 2 – Question 1 Analyse DG : la hausse du niveau général des prix a un impact négatif sur le revenu. ***réponse question 1, exercice 1. avec les courbes Dans le cas d’une hausse du niveau général des prix : ➢Nous avons un déplacement de LM vers le haut ➢Nous avons un déplacement vers la gauche le long de la courbe IS ➢Nous avons un déplacement vers la gauche le long de la courbe DG Exercice 2 – Question 2 2) Expliquer l’effet du revenu (y) sur le niveau général des prix (p) fixé par les entreprises Analyse OG ***réponse question 3, exercice 1. Hausse de Y → Hausse de l’emploi → Baisse du taux de chômage structurel et donc hausse des salaires nominaux négociés → Hausse des prix (car taux de marge constants). 3) A anticipation de prix donnée, déterminez l’expression du revenu d’équilibre macroéconomique. Nous insérons OG dans DG : Exercice 2 – Question 3 𝑦 = 𝑚 − 𝑝 + 𝑎1 𝑔 (DG) 𝑝 = 𝑏1 𝑦 + 𝑝𝑎 + (𝑏2 − 1) 𝑦 = 𝑚 − 𝑏1 𝑦 + 𝑝𝑎 + 𝑏2 − 1 𝒚= 𝒎−𝒑𝒂 + 𝟏−𝒃𝟐 +𝒂𝟏 𝒈 𝟏+𝒃𝟏 (OG) + 𝑎1 𝑔 4) Calculer l’impact des dépenses publiques sur le revenu d’équilibre. Pourquoi est-il plus faible que dans le modèle IS-LM ? Pour trouver le multiplicateur des dépenses publiques, nous réalisons la dérivée partielle de y sur g : Exercice 2 – Question 4 baisse encaisses monétaires hausse du taux d’intérêt baissse de l’investissement baisse de l’effet de relance initial 𝑑𝑦 𝑑𝑔 𝑎 = 1+𝑏1 > 0 1 Nous constatons que le multiplicateur est plus faible que dans le modèle ISLM du fait de l’ajustement des prix qui rétroagit sur la demande globale de biens. Dans le modèle IS-LM, le multiplicateur serait égal à 𝑎1 (dérivé partielle au niveau de DG uniquement → IS-LM). Ici, suite à une augmentation des dépenses publiques, la demande globale de biens augmente. Les entreprises comme nous l’avons vu en 2) réagissent en augmentant leur prix. Or comme décrit en 1, la hausse des prix réduit la demande car elle induit une hausse du taux d’intérêt, limitant l’effet de relance initial. → L’effet de la relance est plus limité lorsque nous ajoutons au modèle l’ajustement des prix. 5) Quel sera l’effet d’une déflation anticipée dans cette économie ? Déflation anticipée : les agents anticipent une baisse du niveau général des prix. Pour mesurer l’effet multiplicateur, nous allons calculer la dérivée 𝑎 partielle de y par rapport à 𝑝 . Exercice 2 – Question 5 𝑑𝑦 1 = − <0 𝑎 𝑑𝑝 1 + 𝑏1 ➢Baisse 𝑝𝑎 → baisse W → baisse p ➢Baisse de p → hausse de M/P → baisse i→ hausse de DG (via I) → hausse de Y L’équilibre se rétablit à un niveau de revenu plus élevé. Il existe bien une relation négative entre 𝑝𝑎 𝑒𝑡 𝑌: ➢Une hausse de 𝑝𝑎 engendre une baisse de Y ➢Une baisse de 𝑝𝑎 engendre une hausse de Y Exercice 2 – Question 6 6) Quel effet potentiel d’une déflation anticipée sur la demande globale n’est pas pris en compte dans ce modèle de l’économie ? Expliquer. ➢Une déflation anticipée engendre une hausse du taux d’intérêt réel (r = i/p) ce qui réduit la demande d’investissement des entreprises. La demande globale décroit et donc le produit également. ➢Ainsi, l’effet final sur le revenu d’équilibre reste indéterminé. Tout dépend de l’ampleur relative des effets de la déflation anticipée sur l’offre et la demande globale de biens. 7) Calculer le revenu d’équilibre macroéconomique dans le cas où 𝒑 = 𝒑𝒂 . Comment appelle-t-on ce niveau d’équilibre ? Quels sont ses principaux déterminants ? 𝑝 = 𝑏1 𝑦 + 𝑝𝑎 + (𝑏2 − 1) Exercice 2 – Question 7 (OG) Nous partons de la courbe d’Offre Globale. Dans le cas où le niveau anticipé des prix correspond au niveau général des prix, nous avons : 𝑝 = 𝑏1 𝑦 + 𝑝𝑎 + 𝑏2 − 1 à moyen terme: 𝑝 − 𝑝 − 𝑏2 − 1 = 𝑏1 𝑦𝑛 1 − 𝑏2 = 𝑏1 𝑦𝑛 𝑦𝑛 = 1−𝑏2 𝑏1 Quand les anticipations de prix se sont ajustées, le revenu se fixe à son niveau naturel qui ne dépend que des facteurs d’offre, des caractéristiques structurelles du marché des biens et du travail, en particulier du taux de marge des entreprises, du salaire de réservation et du degré de rigidités réelles sur le marché du travail. Exercice 2 – Question 8 8) Définissez un choc d’offre. Commentez les effets si l’économie est soumise à un choc macroéconomique d’offre négatif en considérant le modèle présenté en cours. Nous supposons comme choc d’offre, une hausse du prix du pétrole. Cependant, nous sommes confrontés à un premier problème : l’effet sur le prix du pétrole n’apparait pas explicitement d

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