Synthèse 7 Biochimie clinique PDF

Summary

This document provides an overview of clinical biochemistry, including introduction to the clinical approach, interests in clinical biochemistry, sources of variations and errors, and analysis methods. It also describes different sample tubes used for various biochemical tests, including tubes for serum/plasma separation and anticoagulation. It further discusses glucose levels, regulation, and variations, including causes of hyperglycemia and hypoglycemia.

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BIOCHIMIE CLINIQUE INTRODUCTION La démarche clinique : - Anamnèse = récolte des infos sur l’animal (historique, antécédents, explications) - Examen clinique = examen complet - Examens complémentaires : analyse de sang, prise d’urine, … - Poser le diagnostic - Avan...

BIOCHIMIE CLINIQUE INTRODUCTION La démarche clinique : - Anamnèse = récolte des infos sur l’animal (historique, antécédents, explications) - Examen clinique = examen complet - Examens complémentaires : analyse de sang, prise d’urine, … - Poser le diagnostic - Avancer un pronostic - Entreprendre un traitement Intérêts de la biochimie clinique : - Aider à poser un diagnostic définitif o Ex : diabète sucré → hyperglycémie, fructosamine augmentée et glucosurie (sucre ds urine) - Evaluer un pronostic (donner infos sur l’état) o Ex : dosage urée et créatinine lors insuffisance rénale (état du rein) - Suivre une affection, aider à ajuster un traitement o Phénobarbital émie lors traitement contre épilepsie (toxique pour foie) o Doser insuline chez diabétique - ATTENTION : résultats de prise de sang doivent être compatibles avec données cliniques (1 faux) Les sources de variations d’erreurs : - Variations physiologiques o Ex : excitation → production adrénaline → augmente glycémie - Erreurs non physiologiques o Ex : utilisation tube sans NaF → diminution glycémie mesurée - Variation induisant une erreur o Ex : prise de sang postprandiale → glycémie augmentée ininterprétable L’automate de Biochimie : - Pa réactions chimiques recourant généralement à utilisation enzymes (ou hymnologique) - Faire apparaitre dans l’échantillon, une molécule absorbant la lumière (UV ou visible) - Dont la qtt est proportionnelle à la quantité du paramètre sanguin analysés - Les réactions chimiques sont réalisées par un robot - L’absorbance est mesurée par un spectrophotomètre - Exemple : dosage protéine et mesure glycémie (slide 10) Analyse : - Techniques de prélèvements : o Bac à litière avec litière non absorbante o Cystosynthèse avec échographie guidée (aiguille directe dans vessie) → bactérie ok o Taxie externe en pressant sur la vessie o Au jet o Sonde urinaire - Techniques d’analyse : o Macroscopiquement (vision) o Tigette o Analyse biologique LES TUBES DE PRELEVEMENTS Tube sec : - Pour paramètre biochimiques (y compris électrophorèse des protéines sériques) - Sépare le sérum des éléments figurés du sang - Excepté : glucose, lactate, calcium, facteurs de coagulations → effets de la coagulation = Glu ↘ , K+↗, lactate ↗, phosphate ↗ Tube de EDTA de Na ou de K : - Pour paramètres hématologique (ne convient pas pour paramètre biochimiques, surtout Na, K, Ca) - Chélateur de Calcium = substance qui capte et retient les ions de Ca dans le tube - Meilleur anticoagulant pour comptage ou visualisation des cellules sanguines Tube oxalate de Na ou de NH4+ et NaF ou iodoacétate : - Dosage du Glu, lactate (CV de sport), urée (si oxalate de Na et NaF → inhibe uréase) - NaF et iodoacétate inhibe la glycolyse (voie métabo permettant au GR d’utiliser Glu pour produire énergie en éliminant le lactate) - Oxalate complexe le Ca2+ = rôle anticoagulant Le tube héparinate de Na, Li ou NH4 : - Dosage paramètres biochimiques, ainsi que calcium o Modifie les cellules → ne convient pour hématologie o Excepté électrophorèse des protéines o Ne permet pas dosage urée ou ammoniaque (héparinate de NH4) ni du Na (héparinate de Na) - Active l’antithrombine III Le tube citrate de Na ou de K : - Test de la coagulation → paramètre d’hémostase - Ne convient pour rien d’autre - Complexe le Ca2+ LE GLUCOSE Glucose = source d’énergie de toutes les cellules → mesure de la glycémie - Glycémie stable chez animal à jeun (certains temps avant stabilité) - Régulation de la glycémie par : o Hormones hypoglycémiantes = insuline (cellules β du pancréas, endocrine) o Hormones hyperglycémiantes : glucagon (celles α), adrénaline/cortisol/cortisone (hormones surrénaliennes du stress), hormones de croissance (hypophyse), progestérone (ovaires) Cause d’hyperglycémie : - Physiologiques : stress, post-prandium (2 à 4H après repas chez monogastrique, pas chez RMT) - Iatrogène = cause induite par l’homme : glucocorticoïdes, glucose en IV, progestagènes, furosémide, xylazine/kétamine (anesthésique) - Pathologique : diabète sucré, pancréatite aigüe, tumeur du pancréas endocrine (cellules α) , hypercorticisme (maladie de cushing) Cause d’hypoglycémie : - Iatrogène : overdose d’insuline - Pathologique : apports diminués (jeun prolongé), tumeurs du pancréas endocrine/insulinome, hypocorticisme (maladie d’Addison) PARAMETRES MESURES Glycémie : - Taux de glucose dans le sang - Conditions de prélèvements chez les petits animaux : o A jeun 12h avant minimum (- chez rongeur, pas chez les rongeurs, cheval, vache, lapin) o Eviter le stress surtout chez les félins → hyperglycémie - Normes physiologiques différentes selon espèce (et stress) - Alternatives au cabinet : tigette, glucomètre (résultat directe) 1. Transformation du Glu par hexokinase en Glucose-6-phosphate → besoin ATP (transformé en ADP) 2. Transformation du glucose-6-phosphate par déshydrogénase en gluconate-6-phosphate → nécessite NADP+ qui est transformé en NADPH, H+ 3. Dosage du NADPH, H+ formé (340nm) Fructosamine (albumine glyquée) et hémoglobine glyquée : - Reflètent la glycémie moyenne au cours de : o 2-3 semaines précédentes → fructosamine o 4-8 semaines précédentes → hémoglobine glyquée - Mesures non affectées par une hyperglycémie transitoire (permet différence avec vrai diabète sucré) - Intérêts chez félidés Glucose dans les urines : - Tigette urinaire - Glycosurie tjr considérée comme anormale - Souvent associée a PD et PU LES PROTEINES Protéines plasmatiques = présentes dans le plasma du sang : - Plupart synthétisée dans le foie SAUF immunoglobulines synthétisés par lymphocyte B (plasmocyte) - Peuvent être dosées individuellement (colorimétrie ou immunologie) ou ensemble par PAGE PARAMETRES MESURES Protéines individuelles (hors électrophorèse) : - Protéine totale : o Colorimétrie du biuret (g/L) o Alternative, réfractomètre au cabinet - Albumine : colorimétrie (g/L) - Globuline = protéines totales – albumine - Rapport albumine/globulines : A/G (%) - Fibrinogène → signe d’inflammation Interprétations : - Cause d’hyperfibrinogénémie : inflammation, déshydratation - Cause d’hypofibrinogénémie : diminution production (insuffisance rénale) ou augmentation de la consommation (CIVD = coagulation IntraVasculaire Disséminé = état de choc) Electrophorèse des protéines : - PAGE = électrophorèse sur gel polyacrinamide - Migration en fonction de la taille et de la charge même si elles sont toutes négatives à pH 8.7 - Coloration (acide bleu) et décoloration du gel Interprétations : - Analyse des différentes zones de l’électrophorégramme : o Α-globulines, β-globulines, pont β-γ, γ-globulines - Attention au variations inter-espèces - Diagnostic de certaines pathologies tel que péritonite infectieuse féline, leishmaniose (CN), myélome multiple (CN) LES LIPIDES Rôles des lipides : - Lipides de stockage : principale forme de stockage d’énergie (graisses et huiles) - Lipides de structure : constituants majeurs des membranes (phospholipides et stérols) - Vitamines liposolubles, pigments, hormones, agents émulsifiants dans l’intestin (sels biliaires), médiateurs de l’inflammation Les lipoprotéines : - Transporteurs des lipides dans le sang - Analyse biochimiques → rompre lipoprotéines et chylomicron pour analyse de l’intérieur - Sinon analyse de ce qui est libre dans le sang Les corps cétoniques : - Acétone, acétoacétate, β-hydroxybutyrate → peuvent être toxique (urine, halitose) - Produits quand les glucides ont été utilisés PARAMETRES MESURES TAG, cholestérol et AG libres plasmatiques ou sériques : - A jeun pour les petits animaux (influence par lipide du repas) - Sérum lipémique (grde qtt lipide) → interférence sur le dosage des autres paramètres - Tube vert ou rouge Les corps cétoniques : - Dans le sang : en tube (tous sauf sec), automate biochimie, tigette (sérum ou plasma) - Dans l’urine : tigette urinaire (cétonurie + précoce que cétonémie !) LES DYSLIPEMIES Causes d’hyperlipidémies (↗TAG et/ou cholestérol) : - Physiologique : post-prandium - Iatrogènes : glucocorticoïdes, progestérones - Pathologie secondaires : pancréatite, maladies endocrine (diabète, hypothyroïdie, …), maladies hépatiques (cholestase) , maladies rénales (syndrome néphrotique) Augmentation AG libre dans le sang : - Indicatif d’une mobilisation des réserves lipidiques - Jeun prolongé - Diabète sucré (petits animaux) Augmentation corps cétoniques (sang et urine) : - Jeun prolongé - Diabète sucré (petits animaux) LA FONCTION RENALE Rôles du rein : - Excrétion des déchets et des substances étrangères - Régulation des équilibres hydriques, électrolytiques et acide-base - Régulation pression artérielle (qtt de liquide) - Sécrétion hormones (EPO, rénine, …) - Régulation production vitamine D - Gluconéogenèse - Formation de l’urine Signes biologiques d’une dysfonction rénale : - Perte de la capacité à concentrer les urines (perte de la fonction tubulaire) : o Densité urinaire faible, PU/PD - Perte de la capacité de filtration et d’épuration (perte fonction glomérulaire) : o Augmentation concentration SDMA dans le sang = 20-30% néphrons perdus o Augmentation concentration urée et créatinine dans le sang + protéinurie = 75% néphrons EVALUATION DE LA FONCTION RENALE Densité urinaire : - Mesure → toujours plusieurs fois - Interprétation : o Hypersthénurie : densité > 1.012 (densité urinaire > densité plasmatique) = urines concentrées (normale) o Isosthénurie : densité entre 1.007 et 1.012 (densité urinaire = densité plasmatique = anormale si persistante o Hyposthénurie : densité 20 µmol/L et muqueuses jaunes si bilirubine totale > 50µmol/L o Grands animaux : sérum jaune même chez animal sain o Hyperbilirubinémie pré-hépatique : hémolyse o Hyperbilirubinémie hépatique : lésions hépatocellulaires (cholestal), insuffisance hépatique o Hyperbilirubinémie post hépatique : obstruction des canaux biliaires (cholestase)

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