Lectures pour la séance 6 PDF
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Université Paris-Dauphine
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Ce document décrit les conditions de vie difficiles des ramasseurs de caoutchouc au Brésil. Il explique les aspects de la récolte, du dur labeur, à la difficulté de vivre dans la forêt. Il met l'accent sur les problèmes sociaux et économiques qui les affectent.
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Lectures pour la séance 6 : *Vicky Baum Le Bois qui pleure : La piste sans fin* Brésil = Pays du caoutchouc , les ancien champs sont de -- en -- rentables mais découverte en permanence de nouveaux. Pays touché par de nombreuses sécheresse au point que les vivants doivent fuir pour ne pas périr....
Lectures pour la séance 6 : *Vicky Baum Le Bois qui pleure : La piste sans fin* Brésil = Pays du caoutchouc , les ancien champs sont de -- en -- rentables mais découverte en permanence de nouveaux. Pays touché par de nombreuses sécheresse au point que les vivants doivent fuir pour ne pas périr. Nous allons ici suivre Ambrosio (description du perso mais on s'en fiche je pense) c'est une fiction donc je vais retranscrire seulement les points importants du fonctionnement et de l'organisation de la récolte de caoutchouc. Des hommes passaient des accords pour avoir un crédit et ainsi aller au Brésil, mais une fois sur place, on leur avançait tellement d'argent qu'ils se retrouvaient à devoir vendre leur force de travail pour rembourser leur dette. C'était quasiment de l'esclavage car pour une très longue durée et dans des conditions effroyables. Il va dans une ville et a une histoire avec une femme (c'est un daleu). Au final ils s'aiment et elle l'accompagne là où il doit ramasser le caoutchouc. Les ramasseurs de caoutchouc (seringueiro)devaient construire eux-mêmes leur hutte, proche des arbres à caoutchouc afin d'être sur place et de ramasser au plus vite. *Planning d'un seringueiro :* D'abord café puis il prend sa carabine, son machadinho et son sac de glaise et se rend au travail. Chaque nuit (le travail se fait de nuit) il doit se frayer un chemin dans des conditions extrêmes et difficiles (marécage, lianes, racines,...), avec tous les dangers de la forêt (serpents, jaguar, piranhas, araignées,\...). Or c'est dans ses conditions qu'il doit récolter le caoutchouc : il entaille les arbres puis recouvre les plais d'argile et ainsi de suite. De plus, les arbres sont loins les uns des autres, il doit donc marcher plusieurs heures afin de faire sa récolte, toujours dans les mêmes conditions atroces. Une fois son tour terminé il rentre à sa case. Après un léger repos il recommence le tour pour la 2^e^ fois de la journée pour récolter la matière qui s'est reformée dans les coupes. Et il recommence ainsi chaque jour. *Conditions de vie :* La nourriture n'est pas bonne (importé depuis Belem, pourrie et infestée) et pourtant payé très chère, toujours aux responsables, afin d'augmenter le datte et donc la servitude du seringueiro. Le menu est toujours le même (haricots et farinha, parfois poissons ou viandes s'il parvient à chasser), sans fruits ou légumes frais, car la nature n'en offre pas et qu'ils n'ont pas la force d'en cultiver. La case est bâtie sur des tronc d'arbre pour ne pas être inondée pendant la saison des pluies en cas de crue du fleuve. Elle est en bois, de forme irrégulière, avec un toit en feuilles de palmier sèches, pouvant abriter serpents ou chauves-souries et retenant la pluie mais pas l'humidité rongeant l'intérieur et les réserves de nourritures. Il est infesté de verres, puces, blessé de partout, etc... (je vous passe les détails c'est dégueulasse), il est rès malade et donc très fatigué. Il est constamment dans l'obscurité de la forêt, ne voyant jamais le soleil. Il flétrit. Ils finissent parfois par avoir des enfants, dont la moitié meurt. Les arbres produisent aléatoirement (certains beaucoup d'autres peu voire pas du tout,...) et parfois le seringueiro s'énerve tellement contre un arbre qui ne « saigne » pas qu'il l'abat mais alors il est puni par le responsable car n'a pas le droit. Une fois rentré de la récolte, il doit encore ramasser du bois pour chauffer sa case puis fumer le caoutchouc : tremper du bois dans la sève puis le mettre au dessus de la fumée pour qu'il se durcisse en une peau fine et ainsi de suite. C'est extrêmement long et la fumée intoxique le seringueiro. Et il n'y a jamais assez de caoutchouc pour rembourser la dette (car dette énorme de base mais il s'endette en plus continuellement à cause de l'achat de nourriture ou de médicaments), il est donc condamné à la servitude à vie. Il sait qu'il est trompé mais ne peut rien faire pour y remédier alors il finit par accepter son sort. En plus, plus le temps passe et moins les arbres sont rentables, si bien que parfois ils doivent changer de spot. Et pendant ce temps, les seringalista (les exploiteurs) s'enrichissent considérablement. Il y avait aussi parfois des vols ou des bagarres entre seringueiros, et il perdait alors tout ce pourquoi il avait travailler. La saison des pluies rend les conditions encore plus rudes et dangereuses.