Composantes de la description - PDF
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Ce document traite de la description, y compris les verbes de perception, le vocabulaire concret, les types de verbes, les éléments caractéristiques, ainsi que les fonctions linguistiques de la description. L'analyse s'appuie sur la théorie de Jakobson qui décompose la description en termes de fonction référentielle, expressive, conative, phatique et métalinguistique. Le document examine également les différents types d'arguments, incluant l'argument logique et l'argument d'autorité.
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Composantes de la description - Verbes de perception : sont en lien avec les sens. Ils sont important pour que la cible puisse sentir. - Un vocabulaire concret : on a besoin d’adjectif (couleurs, odeurs, formes, volumes) - Les présentatifs : (voici, voila, il y a, c’est…)...
Composantes de la description - Verbes de perception : sont en lien avec les sens. Ils sont important pour que la cible puisse sentir. - Un vocabulaire concret : on a besoin d’adjectif (couleurs, odeurs, formes, volumes) - Les présentatifs : (voici, voila, il y a, c’est…) - Les verbes d’état : (être, paraitre…) - Les verbes d’actions : réservé à la narration - Des indices spatiaux : ils nous inscrivent dans l’espace - Verbes de styles : métaphore, comparaison, - Temps verbales d’une description Eléments caractéristiques - la dénomination de l’objet - la fragmentation de tout en partie - la mise en avant de qualité ou de propriété du tout ou de certaines parties - la mise en situation temporelle - la mise en situation spatiale - l’assimilation ou la comparaison - la reformulation qui vise à renommer l’o re = synthèse Fonctions de la description Pour analyser les fonctions, on doit s’appuyer sur les fonctions du language qui sont dé nit par Jackobson. - La description aura une fonction référentielle lorsqu’elle permet de présenter un produit. - Elle aura une fonction expressive lorsque l’on aura le point de vu de l’annonceur sur le produit décrit. - Elle aura une fonction conative lorsque l’on impliquera la cible dans la description. - Une fonction poétique lorsqu’elle utilisera une gure de style de réthorique. Lorsqu’elle multiplie les fonctions de style. - La fonction phatique lorsqu’elle cherche à établir le contact avec le public. - Et puis une fonction métalinguistique si elle se prend elle même pour objet ou si elle décrit un mot ou une phrase entière. La fonction ne se substitue pas elle s’ajoute. Jakobson - Fonction référentielle = transmet une information sur le monde réel - Fonction expressive = exprime les sentiments ou les émotions de l’émetteur - Fonction conative = vise in uencer le comportement du récepteur - Fonction phatique = sert à maintenir le contact entre l’émetteur et le récepteur - Fonction métalinguistique = sert à expliquer le code utilisé - Fonction poétique = utilisera une gure de style ou les multiplient. fi fl fi ff fi 4 types d’argument : Argument logique ( + types de raisonnement) L’argument logique se fonde sur le raisonnement du locuteur, sur une logique. Il s’agit d’une démonstration. Types de raisonnement/démonstration : - Le raisonnement concessif = consiste à accorder à la thèse adverse une partie, pour ensuite défendre sa propre opinion - Le raisonnement inductif = s’appuie sur l’étude d’un cas particulier dont on tire une règle ou une théorie générale - Le raisonnement déductif = s’appuie sur une règle générale qui est ensuite appliquée à un cas particulier pour en montrer la pertinence —> Syllogisme = raisonnement logique mettant en relation au moins trois propositions : deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Argument d'autorité L’argument d’autorité s’appuie sur des références connues de tous, qui font l’autorité. Dans l’argumentaire publicitaire, l’argument d’autorité passe par la mise en scène d’un prescripteur, d’un leader d’opinion qui peut détenir plusieurs types de pouvoir : - Le pouvoir de compétences = fonde sa légitimité sur ses connaissances théoriques, sur son expertise - Le pouvoir d’expérience = fonde sa légitimité sur sa pratique, sur une connaissance acquise sur le terrain par la pratique - Le pouvoir de témoin = fonde sa légitimité sur une expérience ponctuelle - Le pouvoir de référence = n’a pas d’expertise particulière dans le domaine concerné mais fonde sa légitimité sur sa célébrité et son appartenance à un groupe de référence Argument de communauté L’argument de communauté joue sur des idées, des valeurs ou des croyances bien établies et partagées par l’ensemble de la communauté (façon de rappeler que l’émetteur et le récepteur appartiennent au même groupe, et à ce titre, ont les mêmes valeurs). Ces présupposés communs peuvent être de 3 sortes (en communication, génèrent di érents types de slogan) : - L’opinion commune = prend la forme de proverbes, de maximes générales. Mais cette stratégie n’est pas toujours e cace, dans la mesure où elle est souvent trop vague, trop générale pour être tout à fait vraie ou méconnue du grand public. - Les valeurs communes = l’argumentation reposant souvent sur des valeurs communes est très utilisée dans les communications institutionnelles ou citoyenne (ces valeurs changent d’une société ou d’une époque à l’autre). - Les lieux communs = l’argumentation est fondée sur des clichés, des idées reçues. On distingue 3 types de lieux communs : - Les lieux appréciatifs - Les lieux relatifs au temps - Les lieux relatifs à la nature ff ffi Argument d'analogie L’argument d’analogie consiste à rapprocher 2 réalités : la correspondance ainsi créée permet de conférer au comparé les qualités généralement reconnues au comparant.