Traumatismes des dents temporaires PDF

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This document discusses various clinical forms of traumatic dental injuries, including contusion, subluxation, luxation, extrusion, intrusion, and fracture, in the context of temporary teeth. It provides classifications and treatment options.

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Traumatismes des dents temporaires Cours n°1 (chapitre 15) - pédodontie Introduction Incidence plus élevée : arcade maxillaire secteur incisivo-canines surtout si des modi cations de position unidentaires ou de groupe sont présentes (vesti...

Traumatismes des dents temporaires Cours n°1 (chapitre 15) - pédodontie Introduction Incidence plus élevée : arcade maxillaire secteur incisivo-canines surtout si des modi cations de position unidentaires ou de groupe sont présentes (vestibulo-version, vestibulo-gression, protrusion). On les retrouve sur les deux dentation : temporaire et permanente. Le traumatisme peut être direct ou indirect. I. Formes cliniques Critères de systématisation de lésions traumatiques : - Âge - Étape d’évolution de la dent - Tissus dentaire intéressés par la lésion traumatique : émail, dentine, pulpe, structures parodontale - Lésions associées - Gravité du traumatisme - Présentation du patient et le temps écoulé après le traumatisme En fonction de la gravité, les tissus intéressés ainsi que l’intensité et la direction de la force on trouve di érentes formes cliniques : 1) Contusion - Écrasement des bres ligamentaires péri-apicaux contre les tissu osseux - Blessure de la dent au niveau de la vascularisation mais sans rupture du paquet vasculo-nerveux et sans déplacement de la dent (cf : cours endo) - Phénomène in ammatoire d’origine traumatique - Post traumatique : espace desmodontal deviendra insu sant entre les deux éléments durs, incompressibles (racine dentaire et lamina dura) - La contusion passe souvent inaperçue ; les signes subjectifs sont discrets et ne sont pas observés par les parents ou les enfants. Souvent le diagnostic est tardif, avec l'apparition des complications associées : perte de vitalité de la dent, abcès, rhisalyse pathologique, etc. 2) Subluxation - Pareil que contusion mais avec rupture du paquet vasculo-nerveux (cf cours endo) 3) Luxation - Lésion plus grave qui implique le déplacement des surfaces articulaires avec la modi cation des rapports anatomiques entre la paroi alvéolaire et le cément radiculaire - Déplacement de la dent dans l’alvéole - Peut a ecter la paroi osseuse ou non - Selon l'intensité et la direction d'action de l'agent traumatisant, le degré de formation de la racine et la laxité des ligaments on peut distinguer deux formes cliniques de luxation : partielle et complète 4) Extrusion - Résultat d’un traumatisme d’une intensité plus grande - Déplacement dentaire avec séparation partielle ou totale des bres parodontales - Dommage de la vascularisation pulpaire 5) Intrusion - Mouvement de la dent à l’intérieur de l’alvéole - Fractures alvéolaires associées - Perforation de la paroi alvéolaire - A ectation de la cavité nasale 6) Fracture - Solution de continuité de tissu dur dentaire déterminée par un choc important des tissus durs dentaires - Selon la topographie : coronaire, radiculaire, corono-radiculaire 1 ff ff ff fl fi fi ffi fi fi II. Classi cation des fractures Classi cation Ellis : objectif établir une corrélation entre le diagnostic et les méthodes de traitement Classe I Impliquant l’émail Classe II Impliquant la dentine sans a ecter la chambre pulpaire Classe III Impliquant la chambre pulpaire Classe IV Perte complète de la couronne dentaire Classi cation Garcia-Godoy : attribution de codes aux lésions traumatiques pour permettre un choix rapide de méthode de traitement 0 Fissure d’émail 1 Fracture d'émail 2 Fracture d’émail + dentine mais pas pulpe 3 Fracture d’émail + dentine + pulpe 4 Fracture d’émail + dentine + cément mais pas pulpe 5 Fracture d’émail + dentine + cément + pulpe 6 Fracture radiculaire 7 Subluxation : réaction à la percussion 8 Luxation 9 Déplacement latéral 10 Intrusion 11 Extrusion 12 Expulsion Classi cation OMS (WHO) : di érencie les traumatismes dento-parodontaux selon les tissus concernés pour faciliter les choix thérapeutiques Fracture de l’émail (A) Fracture coronaire simple (B) Fracture coronaire compliquée (C) Fracture corono-radiculaire sans exposition pulpaire (D) Fracture corono-radiculaire avec exposition pulpaire (E) Fracture radiculaire (F) Lésions associées : Les traumatismes dento-parodontaux peuvent inclure une seule forme clinique ou plusieurs, selon l'intensité et la direction de l’agent traumatique. On peut avoir les associations : Fracture radiculaire + luxations Fracture coronaire + luxations Les lésions des tissus mous Les fractures du processus alvéolaire 2 fi fi fi fi ff ff III. Traumatismes dentaires en denture temporaire Le période de la dentition temporaire est caractérisée par un développement psychosomatique accéléré et une curiosité de l’enfant pour explorer l’ambiant. En plus l’incapacité d’analyser correctement les dangers a pour conséquence une fréquence élevée, plus de 51%, des traumatismes dento-parodontaux en denture temporaire. Les traumatismes touchent principalement les garçons (64%) et 95% des traumatismes intéressent la zone antérieure de l'arcade dentaire. L'étiologie des traumatismes est représentée par des accidents dans les premières années de la vie, des accidents en jouant. La plus fréquente forme clinique est la luxation. La consultation Les traumatismes dentaires et dento-parodontaux représentent des situations d'urgence. La principale inquiétude des parents est l’aspect esthétique compromis du petit patient. L’attitude du médecin dans de tels cas doit être soupesée : tenter de rassurer les parents et mettre en place une consultation dès que possible ! Le succès de toute méthode de traitement appliquée dépend de la coopération du patient et des parents. L'objectif principal du traitement devrait être de diminuer le préjudice au niveau du bourgeon de la dent dé nitive sous-jacente et de préserver les dents temporaires pour restaurer la physionomie et la phonation. Anamnèse - Lieu et circonstances de l’accident - Temps écoulé depuis le traumatisme - Dépréciation de l’état général : maux de tête, troubles de la vue, troubles de la conscience - Plaie ouverte Examen exo-buccal - Fractures associées des éléments osseux - Contusion - Mobilité, bruits ATM Examen endo-buccal - On examen les arcades dentaires entièrement (pas seulement la dent avec le pb) - Apparence de tissu dentaire dur - Mobilité - Test de vitalité - Percussion axiale et latérale - Coloration de la dent Examen radiologique - Requis à partir de plusieurs incidents (?) - Lésions connexes Les objectifs du traitement Ils sont en relation directe avec le stade évolutif de la dent. Les objectifs thérapeutiques sont directement liés à la gravité du traumatisme et les structures intéressées. On doit réduire l’in ammation et contrôler l’infection. Bien que les dents temporaires aient une existence limitée au niveau des arcades dentaires, l'option de traitement conservatif ou l'extraction doit s’arrêter sur un examen clinique et des examens complémentaires (examen radiologique en particulier). Les principaux éléments qui doivent être analysés dans le cas de traumatisme des dents temporaires sont représentés par : Le bourgeon de la dent permanente Le maintien de l'espace Les anomalies associées Le besoin d'un traitement orthodontique Para fonction On conseille toujours : - Hygiène bucco-dentaire rigoureuse - Chlorhexidine 0,1% - Alimentation : sans forces verticales, éviter la mastication active pendant 10-14 jours (prévenir les conséquences négatives au niveau de la dent permanente) 3 fi fl Types de fractures Traitement Contusion - Percussion axiale : douleur - Contrôle : 1 semaine puis 6-8 semaines - Vitalité - ou + Subluxation (erreur diapo) - Percussion axiale : douleur - Vitalité - ou + - Saignement dans le sulcus gingival - Contrôles cliniques et radiologiques à 1 semaine puis 6-8 semaines - 2 situations cliniques : mobilité ou non (mais pas de changement de position) - Examen radiologique nécessaire Luxation - Mobilité On a plusieurs alternatives : - Trouble de la position : interférences Repositionnement de la dent pour éviter les interférences occlusales occlusales - Percussion : son métallique Extraction si déplacement labial ? - Examen radiologique : élargissement de Meulage sélectif - Contrôle : 1 semaine puis 2-3 semaines l’espace parodontal ; examiner de la - Évaluation radiologique : 6-8 semaines puis 1 an relation avec la dent permanente On a plusieurs alternatives : Extrusion Repositionnement de la dent - Mobilité - Anesthésie locale - Allongement dentaire - Repositionnement avec des mouvements légers ou en utilisant - Percussion : sensibilité + son métallique les appareils orthodontistes - Test de vitalité - ou + - Réalisation d’un système d’immobilisation - Examen radiologique : élargissement de - Surveillance l’espace parodontal ; examiner de la Extraction si la mobilité est augmentée relation avec la dent permanente - Contrôle : 1 semaine puis 2-3 semaines - Évaluation radiologique : 6-8 semaines puis 6 mois puis 1 an Intrusion Traitement va être conditionné par le stade évolutif de la dent Souvent une conséquence d’un temporaire et la position des bourgeons des dents permanentes. traumatisme qui se produit en jouant ou Éruption spontanée de la dent traumatisée = succès du traitement lors de l'apprentissage de la marche - Mobilité réduite (évolution favorable se rencontre surtout si les dents temporaires sont - Sensibilité à la percussion : dépend en stade I) ; peut se produire juste avec hygiène + pas mastication. - Test de vitalité - ou + Si l’éruption spontanée n’est pas observée ou le traumatisme a - Examen radiologique : incidence déterminé l'évolution de la racine de la dent vers palatinal ou lingual, pour éviter les conséquences négatives sur la dent permanente on occlusale + péri-apicale pour mettre en recommande l'extraction de la dent temporaire et l'évaluation de le rapport avec le bourgeon de la dent l'espace. permanente et sa position Ré-implantation à éviter ! Même si le temps écoulé après le traumatisme est court et que les parents se sont présentés avec la Avulsion dent récupérée et conservée de façon appropriée ➔ peut Perte de contact dent-alvéole : - Inspection provoquer des complications (nécrose, rhisalyze accélérée, - Con rmation du diagnostic par des ankylose dento-osseuse) avec des e ets négatifs sur l'éruption et la minéralisation de la dent permanente sous-jacente. examens cliniques et radiologiques Évaluation de l’espace : l'avulsion de la dent temporaire peut retarder jusqu’à une année l’éruption de la dent permanente. - Polissage de surface Fracture coronaire Émail - Fluoration - Symptômes : apparence Bilan radiologique : de la dent Émail + - Protection de la surface dentinaire 3-4 semaines puis - Percussion : sensibilité dentine - Suivi régulier 6-8 semaines puis 6 réduite mois puis 1 an - Test de vitalité - ou + Di érentes options : Émail + - Examen radiologique : Pulpotomie dentine + perte de tissu dentaire Pulpectomie pulpe Extraction 4 ff fi ff Types de fractures Traitement Fracture corono-radiculaire - Symptômes : fragment coronaire - Extraction de la dent temporaire - Percussion : sensibilité réduite - Mainteneur d’espace (prévenir les conséquence négatives des - Test de vitalité - ou + - Examen radiologique : incidence déplacements dentaire) occlusale extension sous-gingivale Traitement dépend du niveau de la ligne de fracture, du déplacement des fragments radiculaires et du degré de mobilité (+ collaboration du patient et de la famille) Fracture radiculaire On a plusieurs alternatives : Extraction de la dent Extraction du fragment coronaire Conservation de la dent et suivi régulier IV. Complications Lors d’un traumatisme en dentition temporaire les dents temporaires sont a ectées mais aussi les dents permanentes. 1. Les dyschromies des dents temporaires - Ce sont des conséquences habituelles des traumatismes dentaires et souvent permettent de faire le diagnostic rétrospectif des lésions traumatiques. - Ces colorations sont réversibles si la dent traumatisée est au stade I. - La coloration est associée le plus souvent avec la perte de vitalité de la pulpe dentaire. - L’examen radiologique mettra en évidence l'existence ou non des lésions in ammatoires péri apicales. - Selon le stade de la dent temporaire et les complications associées le traitement sera conservateur (traitement endodontique suivi par reconstitution coronaire) ou sera chirurgical (l’extraction de la dent) pour ne pas a ecter pas la minéralisation de la dent dé nitive. 2. Oblitération pulpaire - C’est une réaction courante post-traumatique. - Cliniquement on observe le changement de la couleur de la dent qui devient jaune ou opaque. - En l'absence de complications péri-apicales la dent temporaire peut être gardée sur l'arcade et surveillée régulièrement (clinique et radiologique) parce que la rhisalyse se déroule normalement. Si on observe des complications péri apicales la dent temporaire est extraite. 3. La résorption accélérée - Elle engage l’exfoliation de la dent temporaire quelques mois après un traumatisme et apparaît comme une complication fréquente des anciennes luxations. - Pour éviter la résorption accélérée, le traitement endodontique est conseillé juste après le traumatisme si les dents temporaires sont dans les stades I et II d’évolution. 4. La résorption tardive - C’est la conséquence des traumatismes dentaires associée avec l’intrusion da la dent temporaire. - L’ankylose dento-osseuse consécutive détermine un aboutissement du développement de l’os alvéolaire ou des troubles de position de la dent permanente. Conséquences du traumatisme de la dent temporaire sur le bourgeon de la dent permanente Sont en relation directe avec l'âge du patient, l'intensité et la direction du traumatisme, le stade évolutif de la dent temporaire. La dent permanente est a ectée avec certitude si la dent temporaire est traumatisée autour de l'âge de 3 ans. Hypoplasie de l’émail Angulation radiculaire Coloration de l’émail blanc ou jaunâtre Perturbation d’édi cation de la racine Dilacération coronaire Troubles de position Odontome Inclusion de la dent permanente Angulation coronaire Le pronostic du traitement en cas de traumatisme en denture temporaire est lié à : - État de la dent avant le traumatisme - La coopération du patient et de la famille - La gravité du traumatisme - L’intervalle de contention - Un suivi régulier 5 ff fi ff fi ff fl Traumatismes des dents permanentes Cours n°2 (chapitre 16) - pédodontie Introduction Les traumatismes en denture permanente touchent 1/3 des enfants et dans 80% des cas intéressent la zone incisive. La forme clinique la plus fréquente est la fracture de la couronne. Facteurs prédisposants : malocclusion, encombrement I. Consultation Les traumatismes sont des urgences médicales à cause de l’impact émotionnel sur les parents et l’enfant. En cas de traumatisme récent la consultation coïncide avec le traitement d'urgence. En cas de traumatisme moins important, la présentation pour la consultation est tardive et on fait le diagnostique des conséquences du traumatisme. Anamnèse Lieu et les circonstances de l'accident Temps écoulé depuis le traumatisme Altération de l'état général (maux de tête, troubles oculaires, troubles de la conscience) Plaie ouverte Examen exo-buccal Doit être e ectué très systématiquement pour observer les lésions associées : Fractures des éléments osseux de la face Plaie ouverte Lésions de l’ATM, bruits articulaires Examen endo-buccal Doit comprendre les arcades dentaires en totalité, non seulement la région traumatisée. On évalue pour chaque dent la zone avec perte de substance, l'aspect des tissus durs dentaires, la mobilité, l'aspect du bord gingival. Après un traumatisme, les tests de vitalité et la percussion axiale et latérale sont non- concluants. La coloration dentaire o re des informations sur l’état odontal de la dent. Examen radiologique Est obligatoire et doit être réalisé en plusieurs incidences pour observer : le siège de la fracture, les fractures alvéolaire associées, le rapport entre la ligne de fracture et la pulpe dentaire, le degré de formation des racines et de l’apex. Les objectifs de traitement en cas de traumatismes des dents permanentes résultent de : La coopération du patient Hygiène Un contrôle régulier Le temps entre le traumatisme et le traitement d'urgence La stratégie thérapeutique Les techniques possibles Conservation de la vitalité pulpaire L’édi cation des racines Les tissus parodontaux 1 fi ff ff II. Traitement Le traitement des lésions traumatiques des dents permanentes jeunes exige une très bonne collaboration entre le médecin, patient et sa famille, et les recommandations sont spéci ques à chaque entité clinique. Type Description Traitement - Hygiène bucco-dentaire rigoureuse, bain de bouche Pas de changement de mobilité - chlorhexidine 0,1% Percussion + - Évaluation : Contusion Test de vitalité : + ou - - 4 semaines - Faire une radio - 6-8 semaines - Mastication peut être di cile - 1 an - Hygiène bucco-dentaire rigoureuse, bain de bouche A ection des tissus de soutien - chlorhexidine 0,1% et immobilisation 2 semaines Saignement dans le sillon gingival - Complications possibles Mobilité Subluxation - Évaluation clinique et radiologique : Absence de déplacement dentaire - 4 semaines - Test de vitalité : + ou - - - 6-8 semaines Faire une radio - 1 an Partielle Clinique : - - Mouvement dentaire mais Repositionnement de la dent, parfois spontané - Immobilisation 4 semaines avec un système exible absence de mobilité dentaire - - Interférences occlusales Contrôle de la vitalité - Alimentation compliquée pendant 10-14 jours - Percussion : son métallique - Faire un test de vitalité Évaluation : 2 semaines, 4 semaines, 6-8 semaines, 6 - Examen radiologique : mois, 1 an, 5 ans agrandissement de l’espace parodontal, formation des racines Expulsion - Réimplantation : dépend de l’état général et du temps Luxation : écoulé depuis le traumatisme. Doit être e ectuée Mouvement des aussitôt après le traumatisme. Le pronostic favorable dents au niveau repose sur : - Moyen de transport approprié pour la dent qui doit de l’alvéole sans a ecter la être réimplantée - Aspect de la racine, de l’alvéole et des tissus mous paroi osseuse - Intervalle de temps entre le trauma et traitement Selon l’intensité Dent Jeune, T.E.O. 2 Heures??? du traumatisme Dent Mature, T.E.O. 2 Heures ??? partielle ou - Stade de la dent Totale : totale - Expulsion Ensuite : contention maintenue pendant 7-10 jours (expulsion ou - Intrusion jusque’à 2-8 semaines + hygiène rigoureuse + intrusion) alimentation sans mouvement actifs + antibiotiques + anti-in ammatoires. Un traitement endodontique peut Clinique : - Idem être nécessaire. - Extraction : après l’extraction, l’espace sera évalué en tenant compte de la nécessité d’un traitement orthodontique et les critères des déplacements dentaires Intrusion : le traitement dépend de l’âge du patient, du développement de la racine et de l’ampleur de l’intrusion - Extraction, réimplantation - Traitement endodontique parfois nécessaire - Immobilisation pendant 4 semaines Évaluation : 2 semaines, 4 semaines, 6-8 semaines, 6 mois, 1 an, 5 ans 2 ff fl ff ffi ff fl fi Type Description Traitement Objectif : conserver la vitalité pulpaire Après un traumatisme, la perte de la vitalité de la dent peut se produire après un intervalle de temps variable (3 semaines - 2 ans). Les recommandations du traitement Classe I : émail ➔ polir la surface + uor + reconstitution en cas de fracture coronaire de la dent permanente dépendent de Classe II : émail + dentine ➔ polir la surface + uor + l’intervalle de temps entre le reconstitution traumatisme et la consultation et les tissus concernés. Classe III : émail + dentine a ectant la chambre pulpaire Après le traumatisme, le risque de Coi age direct Fracture nécrose, malgré le traitement correct, - Si 12h depuis la fracture demandes des parents, pour - Contrôle radiologique après 4-7 semaines = on doit lesquelles l’esthétique de la dent est voir un pont dentinaire pour véri er le succès l’élément principal du traitement. Classe IV : perte complète de la couronne dentaire Clinique : Inspection : perte de tissu dentaire Percussion : négative Mobilité : pas de changements Examen radiologique : incidence occlusale et rétroalvéolaire nécessaire Les objectifs du traitement sont liés à: - Direction de la ligne de fracture - État du parodonte Ligne de fracture dans le 1/3 gingival : - Traitement conservatif + contention + AB + AI - Anatomie des racines - Traitement endodontique - Rapport dimensionnel entre la - Traitement orthodontique couronne et la racine - Extraction - Coopération du patient - Hygiène - Pronostic en corrélation avec la Ligne de fracture dans le 1/3 moyen : Fracture - Traitement conservatif + contention + AB + AI localisation sous-gingivale de la - Traitement endodontique corono- ligne de fracture radiculaire Ligne de fracture dans le 1/3 apical : Clinique/radio : on doit évaluer - Traitement conservatif + contention + AB + AI - Direction de la ligne de fracture - Hygiène buccale - Traitement endondotique - État parodontal : maturation du - Résection du 1/3 apical parodonte 3-4 ans après éruption - Ratio couronne-racine Pronostic en corrélation avec la localisation sous- - Anatomie radiculaire gingivale de la ligne de fracture - Diamètre du canal radiculaire - Zone apicale 3 ff ff fi fl fl III. Contention La contention après les traumatismes des dents permanentes doit être immédiatement réalisable et atraumatique. Le système de contention doit assurer la position physiologique normale de la dent, éviter les traumatismes parodontaux et les interférences occlusales en permettant l’accès pour le traitement endodontique. En plus l’hygiène doit être facile à réaliser et le système esthétiquement acceptable pour le patient. Pour la contention on utilise : les ligatures métalliques, les éléments des appareils orthodontiques xes et amovibles, les gouttières. Le traitement des traumatismes des dents permanentes chez l’enfant doit réaliser un équilibre entre esthétique et fonction, parce que souvent un traitement incorrect s’avère plus dommageable que le traumatisme. IV. Complications Les conséquences des traumatismes de la dent permanente sont déterminées par : - La gravité des lésions - Le traitement d’urgence Les complications plus fréquentes des fractures coronaires sont : - Nécrose de la pulpe (1-7% des cas) - La dégénérescence calcique - Résorption radiculaire, souvent après réimplantation - Modi cations chromatiques - Altération du support osseux : souvent suite à des luxations consécutives Les complications plus fréquentes des fractures radiculaires sont : - Nécrose - Problème parodontal - La résorption radiculaire Les conséquences de la luxation des dents permanentes sont (15-40% des cas) : - Revascularisation lente post-traumatique - Jonction entre la dentier déjà formée et la dentine de néo-formation - Nécrose pulpaire - Résorption radiculaire (externe, interne) - Perte de soutien osseux - Oblitération du canal radiculaire - Changement de couleur : causée par la rupture des parois veineuses suite à un traumatisme et à la décomposition de l’hémoglobine (donne une couleur rose-gris-bleu) Après un traumatisme la restauration peut être di cile. Il y aura des conséquences sur la croissance et le développement des arcades dentaires et sur la résistance de la dent traumatisée. Di cultés thérapeutiques : état de la pulpe dentaire ; état des tissus parodontaux ; fonctionnalités de la dent et de l’appareil dento-maxillaire ; fonction esthétique. 4 ffi fi ffi fi A ections de la muqueuse buccale chez l’enfant et l’adolescent Cours n°3 (chapitre 23) - pédodontie Introduction Les particularités de la muqueuse buccale chez l’enfant et l’adolescent sont : - Densité des tissus faible - Vascularisation importante, très bonne (gencive apparaît rouge plus foncé) - Capacité de la défense contre les agressions - Haute capacité de régénération Une lésion de la muqueuse orale chez l’enfant entraîne de la douleur ce qui peut provoquer un refus de manger et de boire. Les formes cliniques diagnostiquées plus fréquemment chez l’enfant sont : les aphtes, l’herpes simplex et la candidose. I. Classi cation La classi cation des lésions de la muqueuse orale peut être faite selon plusieurs critères : Type de lésion (érythémateuse, vésiculaire, ulcéreuse, bulleux) Étiologie (microbienne, virale, systémique) Localisation de la lésion (langue, lèvres, muqueuse jugale, palais, amygdales etc…) II. Lésions élémentaires - Érosion : perte de substance super cielle localisée à la surface de la muqueuse, sans nécrose des tissus sous-jacents (lichen plan). - Ulcération : perte de substance profonde, intéressant les tissus conjonctifs sous-jacents (aphtes). Cause de la douleur : le tissu conjonctif est riche en terminaisons nerveuses. Rq : toujours chercher la cause ! Par ex racine exposée d’une IC maxillaire à cause d’une gangrène compliquée (activité plus intense des ostéoclastes) ; blessure muqueuse jugale à cause d’anesthésie (guérison di cile à cause de la température, humidité) ; traitement orthodontique - Vésicule : formation intra-épithéliale avec relief positif, bombée, contenant du uide (liquide clair). Herpès simplex ++ - Pustule : formation intra-épithéliale avec relief positif, bombée, avec contenu purulent. Impétigo ++ - Autres : macule, papule, nodule III. Formes cliniques Maladie Description Traitement - Lésions de type érosion ou ulcération avec un liseré rougeâtre Symptomatique et local - Lésions peuvent être isolées ou généralisées - Hygiène oro-dentaire rigoureuse - Étiologie : indéterminée - Alimentation liquide - Facteurs favorisants : carence en vitamine, - Usage topique de solutions pour traumatismes, maladies hématologiques, le isoler les lésions Apthe - Application locale de pâtes sida, le stress, etc… - Pas contagieux antibiotiques ou de corticoïdes en - Problème chez les jeunes enfants : douleur = cas de surinfection bactérienne di culté d’alimentation et hydratation Le traitement général a pour objectif - Aphte récurrent : peut être maladie de Crohn d’obtenir une immunité adéquate (amélioration avec alimentation sans gluten) - Maladie contagieuse - Étiologie virale : peut apparaitre elle-même ou - Local : symptomatique associée à des maladies infectieuses (rougeole) - Général : analgésiques, anti- Stomatite aphteuse - L’état général du patient est altéré avec èvre, in ammatoires, vitamines malaise, inappétence + aphtes - La durée de la maladie est de 7-8 jours 1 fl ffi ff fi fi ffi fi fi fl Maladie Description Traitement - La primo-infection est le plus souvent asymptomatique - Le virus reste en latence dans les ganglions et peut se ré-activer - Facteurs déclenchants : èvre, stress, soleil, Les lésions guérissent d’elles même, dysfonctionnement hormonal… chez l’enfant sain, en 10-14 jours - Lésions de type érosion ou ulcération avec un liseré rougeâtre, ou des vésicules associées en Traitement possible par aciclovir bouquet (zorivax) 200mg 5x par jour si - Sur les muqueuse : vésicules deviennent récurrence fréquente ulcération jaunâtre ; sur la peau : vésicules 5mg / kg / 24h en 3 prise Herpès Simplex Virus deviennent brun croûté Rq : e cace que si administré dans (HSV) - Lésions isolées généralement localisées au les 72h après l’apparition des niveau de la lèvre supérieure (mais possible vésicules lèvre inférieure et nez) - Adénopathie douloureuse et gencives Traitement antibiotique si sur- en ammées, érythémateuse qui peuvent infection des lésions cutanées. saigner spontanément - Diagnostic di érentiel : stomatite herpétique Vaccin (on recommande dans les (lésions principalement localisées dans la partie formes récidivantes) postérieure de la cavité buccale) ; stomatite gingivale ulcéra-nécrotique (rare) - Infection néo-natale : très grave - Lésions très contagieuses via la salive - Complication de Herpès Simplex 1 Aciclovir - 3 mois à 11 ans : –: 40 à 80 mg / - Dizaines de vésicules douloureuses entourées kg/ jour répartis en 3-4 doses Angine herpétique d’un halo in ammatoire - Amygdales, palais ++ pendant 5-10 jours - Pas de lésions cutanées - >12 ans : 800 mg - 4 heures (5x / jour) pendant 5-10 jours Les lésions guérissent d’elles même, chez l’enfant sain, en 10-14 jours - Primo-infection symptomatique (plus rare) - Traitement général symptomatique - Maladie avec un caractère auto-limitant : a pour objectif de prévenir la Gingivo-stomatite - Vésicules ou ulcérations répandues dans tous déshydration (antalgiques, anti- herpétique les secteurs topographiques de la cavité in ammatoires) buccale - Traitement général anti-viral : - Diagnostic positif : culture virale aciclovir 1g par jour (5x200mg) pendant 5 jours+ topique avec des pommades spéci ques Local : - Nystatine en suspension 10.000 - Maladie fongique déterminée par Candida unités / ml - 2-5 mg/jour Albicans - Rincer 2 min - Rq : candida est saprophyte mais passe à l’état - Le produit à une haute teneur en pathologie - Lésions de type érythème ou bandes blanchâtre sucre, prendre des mesures d’hygiène oro- dentaire localisées sur la langue, les lèvres et les joues et Général : palais - Kétoconazole (tab.200mg) 1CP/ Symptômes : sensation de sècheresse, brûlure, Candidose buccale Jour goût métallique - 40 kg-200mg/jour et du cou ; antibiothérapie et corticothérapie ; Fluconazole (tab.50 mg, 200 mg) diabète non équilibré ; xérostomie - 2CP/jour1 Diagnostic étiologique : culture microbienne - 1 TAB./jour/14 jours - Formes cliniques : pseudo-membraneuse et - 3-6 mg/kg/1X/jour atrophique Le traitement continuera au moins 48 heures après la disparition des symptômes pour prévenir la récidive 2 fl fl ffi fl ff fi fi fi Maladie Description Traitement - Virus Coxsackie - Fièvre, éruptions vésiculaires Traitement - Stomatite avec vésicules qui se transforment rapidement en symptomatique ++ Syndrome main- érosions contrôle de la pied-bouche - Vésicules entourées d’un liseré rouge douleur et - Touche gencives, langue, palais, amygdales hydratation - Diagnostic di érentiel : aphte, stomatite herpétique Langue - État in ammatoire des parties supérieure et latérale de la langue géographique - Zones où les papules manquent : îles "lisses" rouges entourées de bords légèrement surélevés - Ces îles peuvent changer de position avec le temps - Étiologie inconnue : rapport avec psoriasis ? - Asymptomatique, parfois sensation de brûlure lorsque consommation d’aliments chauds, épicés ou acides Traitement dermatologique : HPV - Verruca vulgaris acide, cryogénie, chirurgie - Vésicules jaunes au niveau de la muqueuse qui se transforment en Varicelle ulcérations - Très contagieux - Palais mou et pharynx ➔ pétéchies, ulcères Oréon Oedème autour du canal de sténo - Virus Epstein Barr Mononucléose - Fatigue, èvre, pharyngite aiguë, adénopathies multiples infectieuse - Palais mou et pharynx ➔ pétéchies, ulcères - Signe Koplick : microlesion papulaire blanchâtre localisée au niveau de la muqueuse jugale dans la région molaire et de canal Rougeole Stenon sur un fond érythémateux. - Les lésions sont asymptomatiques, persistent 2-3 jours et l’exanthème apparait après. - Angine Scarlatine - Vésicules jaunes, ulcères, croûtes - Glossite : langue aspect de framboise Antibiotiques pas - Infection bactérienne et/ou fongique impératif - Causes : traumatisme commisural (traitement dentaire long terme, Cortisone pas manoeuvres chirurgicale/orthodontique), lèvres déshydratées impératif Chéilite angulaire ( èvre, hydratation insu sante, exposition prolongée au soleil), Produit hydratant ronger les ongles, doigts sales, instruments d’écritures et protecteur - Si présent depuis longtemps : dé cit vitamine C Éliminer le facteur étiologique Pas très grave, disparait après l’éruption de la dent dans la plupart Kyste d’éruption des cas - Glandes salivaires mineures ou majeures Kyste salivaire - 2 formes : nouveau né (rémission spontanée) ; in ammatoire (causée par trauma comme irritation locale, obturation incorrecte) Épulis - Peut apparaître chez le nouveau-né : rémission spontané Prévention de la - Épulis in ammatoire : origine traumatique (irritation locale, surinfection et obturation, kyste d’éruption après chirurgie) traitement de la - Diagnostic di érentiel : granulome avec cellules géantes douleur périphériques (traumatisme, irritation) - Symptômes : douleur (refus de manger, déshydrations) 3 fi fl fl fi ff ff ffi fi fl La maladie parodontale chez les enfants et les adolescents Cours n°4 (chapitre 24) - pédodontie Introduction La maladie parodontale : - Étiologie plurifactorielle - Évolution progressive avec destruction des éléments de soutien et de xation de la dent - Peut apparaitre pendant l’enfance mais le plus souvent se manifeste à l’âge adulte - Les facteurs prédisposants qui se mettent en place pendant l’enfance commencent leur action même si la maladie se manifestera plus tard dans la vie - Il n’est pas possible de dissocier la parodonte de la dent temporaire de la parodonte de la dent permanente. Toute perturbation de ce système peut avoir des conséquences sur l'évolution du parodonte de la dent permanente! Le parodonte de l’enfant : terrain plus fragile mais potentiel de régénération plus important que celui de l’adulte ! Parodonte de revêtement Gencive marginale libre : - Autour des collets dentaires - Participe à la formation du sulcus gingival, profondeur de 0,5-1,5mm (moyenne 1mm). - Le sulcus a une profondeur maximale au cours de l’éruption. - Chez les enfants a un aspect plus épais et arrondi lié à la morphologie des dents (collets étranglés) et à la présence de diastème. Gencive inter-dentaire (papille) : protection contre les traumatismes parodontaux Gencive attachée : - Continue la gencive marginale Fixée par les tissus breux à l’os alvéolaire sous-jacent - Se termine la par ligne muco-gingivale (ligne marginale ?) - Moins haute que chez l’adulte (augmentation de la hauteur de la gencive adhérente avec l’âge) Parodonte de soutien Cément radiculaire : - Disposé sur la surface de la racine - Permet une restructuration fonctionnelle des ligaments - Permet l’implantation dentaire - Formation continue au cours de la vie - Cémentogenèse : succession de phases d’activité et de repos, augmentation de son épaisseur - Épaisseur et densité réduite - Acellulaire au niveau coronaire et cellulaire au niveau apical - Zones d’appositon et de résorption ➔ rhizalyse, ankylose - La distance entre la crête osseuse et la jonction amélo-cémentaire est de 2 mm maximum pour les dents fonctionnelles Os alvéolaire : - Composé de corticales interne et externe très nes et d’os fasciculé-lamellaire avec larges espaces médullaires - Avec l’augmentation des contraintes mécaniques les corticales et les trabéculations s’épaissisent - Se développe ne synergie avec les tissus durs dentaires - Les os des enfants ont une structure moins minéralisée et une densité plus réduite mais une vascularisation importante - Les crêtes alvéolaires sont plates ou convexes (diastèmes) Desmodonte : - Ligaments dento-alvéolaires = complexe de tissus permettant une restructuration fonctionnelle - Riche en broblastes au turn over élevé - Espace desmodontal est plus large chez les enfants surtout au niveau de la zone de furcation - Très vascularisé - Nombreux vestiges de la gaine épithéliale de Hertwig - Communique avec les structures pulpaires par les canaux pulpo-parodontaux - Communique avec les espaces médullaires osseux - Fonctionnalité complète avec l’évolution des dents - Épaisseur du ligament diminue avec l’âge Nombreuses variations physiologiques liées à l’éruption successives des deux dentures (6mois - 14ans). 1 fi fi fi fi Le parodonte passe par 3 stades qui sont liés à l’évolution des dents temporaires : 1. Maturation 2. Stabilité 3. Résorption La gencive des enfants est plus vascularisée, plus rouge, lisse et brillante. L’épithélium est plus mince et moins kératinisé. L’épithélium de jonction est moins haut et plus fragile (je crois qu’elle a dit à l’oral qu’on ne faisait pas de sondage chez l’enfant, juste des indices de plaque). Il y peut y avoir une in ammation gingivale liée à la résorption et à l’exfoliation de la dent temporaire. Passage de la dentition mixte à la denture permanente jeune : - Transition 6-8ans (incisives et 1ères molaires) - Latence 8-9 ans - Transition 9-12 ans : période pré-pubertaire (pré-molaires, canines, 2nd molaires) Période pré-pubertaire : intense réactivité La gencive contient de nombreuses cellules in ammatoires, vestiges de l’éruption (lymphocytes, macrophages, PNN, mastocytes) responsables de réactions in ammatoires rapides en présence de plaque dentaire et ODF. I. Étiologie Facteurs individuels Facteurs loco-régionaux Terrain génétique modi é - Plaque bactérienne Facteurs généraux - Dysfonction musculaire (normalement - Âge (pas très important) l’activité musculaire de l’orbiculaire permet - Trouble endocrinien l’auto-entretien) - Troubles métaboliques - Inactivité masticatoire - Carence en vitamines (C ++) - Freins labiaux avec insertion anormale - Trouble hématologique - Anomalies dento-maxillaires - Maladie auto-immune - Dysfonction occlusale - Médicaments (anti-épileptiques ++) - Para-fonctions : respiration orale ; interposition d’objet, langue (si béance asymétrique), pouce II. Classi cation Formes in ammatoires : super cielle, profonde Formes dystrophiques : dystrophique, atrophique Formes proliférations : hypertrophique, hyperplasique Formes progressives aiguës : gingivite Formes progressives chroniques : in ammatoire, dystrophique, mixte Maladies gingivales : induites par la plaque / non induites par la plaque Parodontopathies : parodontites chroniques localisées ou généralisées ; parodontites agressives localisées ou généralisées ; parodontite nécrotique ; parodontites manifestations d’une maladie systémique Parodontites agressives : parodontites prépubertaires ≤ 12 ans ; parodontites juvéniles 12-26 ans ; parodontite à progression rapide : jeunes adultes (15-26 ans) III. Indices d’évaluation Indice d’évaluation de l’in ammation gingivale CPITN P : papille 0 : pas d’in ammation 0 : absence de signes pathologiques 1 : couleur normale 1 : saignement à la palpation M : gencive marginale 2 : couleur modi ée 2 : présence de tartre et hypertrophie gingivale A : gencive attachée 3 : gon ement , saignement 3 : poche parodontale 4-5mm 4 : ulcération 4 : poche parodontale >6mm 2 fl fl fl fl fi fi fi fl fi fl fl fl IV. Formes cliniques - Identi cation des facteurs de risque - Hygiène bucco-dentaire ? Tabac ? Stress ? - Interrogatoire sur l’historique familial de santé parodontale - Trouble systémique associé ? - Test bactérien (par culture) : si récidives, techniques immunologiques, sondes ADN… - Test génétique : PST - Test biologique : recherche d’enzymes ( (aspartate aminotransférase, protéases) - Détection des lésions à un stade précoce : critères cliniques et radiographiques - Assurer la prévention - Prise en charge familiale (fratrie) Description Traitement - Accompagne fréquemment l’éruption des dents Traitement non-spéci que temporaires - Hygiène oro-dentaire rigoureuse - Hématome d’éruption possible - Brosse à dent spécialement - Envahissement du parodonte par des micro- conçue pour les dents en Gingivite organismes ➔ réponse immunitaire de l’enfant va éruption odontiasique conditionner la prochaine ore parodontale - Bain de bouche enfant risque de - Peut aussi accompagner l’éruption des dents l’avaler permanentes : péri-coronarite et fausse poche - Si on prescrit un bain de bouche parodontale : jamais un qui contient de - Transitoire l’alcool (ex : elmex junior) - Forme la plus fréquente chez l’enfant : 18% des enfants - Recommandation sur la âgés de 5 ans, 40% des enfants âgés de 7 ans, 54% technique de brossage (en des enfants âgés de 11 ans et 49% des enfants âgés Gingivite soulignant les zones qui de 15 ans marginale non - nécessitent un brossage plus Topographie : localisée ou généralisée spéci que - minutieux) Étiologie : mauvaise hygiène, respiration buccale, - Bains de bouche éruption dentaire, des caries non traitées, obturations - Contrôle après 15 jours incorrectes, etc. - Restauration coronaire correcte - Représente un motif de présentation fréquent chez le en respectant la morphologie dentiste dentaire et les points de Syndrome du - Douleur vive pendant les repas au niveau inter-dentaire contact septum = - Examen clinique : polype gingival ; abcès dans la région - Les matériaux recommandés gingivite de la papille dentaire peuvent être observés chez les enfants sont : localisée - Étiologie : destructions coronaires étendue qui (amalgame), le ciment verre intéressent la crête marginale d’émail, obturations ionomère ou les couronnes débordantes dans la région des points de contacts pédodontiques préformées. Traitement en accord avec le stade évolutif de la dent temporaire 1. Si pas de résorption pathologique ni radio- Gangrène - Complication de la gangrène des dents temporaires transparence apicale sur la pulpaire avec - Manifestation de la pathologie de furcation radio rétro-alvéolaire ➔ a ectation traitement conservateur parodontale 2. Sinon traitement chirurgical (plus fréquent) : extraction suivie ou non d’un mainteneur d’espace 3 ff fi fi fi fl - Canines permanentes et prémolaires ++ - Peut déterminer l’apparition de poches parodontales, Évolution gingivites localisées ou péri-coronarites à cause des ectopique des Traitement non-spéci que tissus kératinisés bien répartis qui doivent être - Hygiène oro-dentaire rigoureuse dents traversés par la dent permanentes - Dans ces conditions apparaissent des phénomènes caractéristiques pour la gingivite marginale Rhizalyse - Extraction des fragments Persistance d’un fragment de racine de la dent temporaire asymétrique détermine l’éruption ectopique des dents permanentes radiculaires de la dent temporaire des dents - Hygiène oro-dentaire rigoureuse et un retard de développement du parodonte temporaires - C’est souvent une gingivite marginale hypertrophique - Les papilles inter-dentaires sont oedémateuses avec - Motivation de l’adolescent des bosses et saignent facilement - - Hygiène dentaire rigoureuse Facteurs étiologiques principaux : plaque dentaire et - Gingivite Élimination de la plaque tartre - pubertaire - Recommendation des moyens Facteurs aggravants : respiration orale, anomalies auxiliaires d’hygiène bucco- dento-maxillaires, traumatisme, dysfonctionnement dentaire occlusal, encombrement dentaire ou dysfonction linguale - Identi cation et élimination du facteur causal - Étiologie très variée : frein labial avec une insertion haute - Instruction à une technique de Récession (situé sur la gencive xe), anomalies dento-maxillaires, brossage correcte gingivale - Thérapie chirurgicale (gre e de para-fonctions etc… gencive xe) sera recommandée une fois la croissance terminée - Instruction à une technique de - brossage correcte Caractérisée par l’in ammation de la gencive marginale - Recommandation des moyens - Le patient a une mauvaise hygiène - auxiliaires d’hygiène bucco- Hyperplasie Aspect lisse et oedémateux - dentaire gingivale Étiologie : hyperplasie d’origine médicamenteuse - Si traitement orthodontique et (diphénylhydantoïne, anti- épilepsie), traitement persistance de l’hyperplasie : on orthodontique et hyperplasie génotypique arrête le traitement - Médicaments adéquats La muqueuse de la cavité buccale peut être modi ée dans des conditions spéci ques - Réponse de la gencive marginale avant la période Manifestations pubertaire buccales de - Réponse de la gencive marginale due à des causes maladies médicales générales générales - Gingivite marginale : chez les jeunes enfants avec des = suspectées si - Antibiotiques maladies contagieuses - Bain de bouche chlorhexidine persistance de - Amygdales en ammées = réservoir de germes dans la - Hygiène maladie bouche et peuvent favoriser les maladies parodontales gingivale malgré = favorise maladie parodontale des mesures - Adénopathie, altération de l'état général : gingivo- d’hygiène stomatite herpétique adéquates - Chez les adolescents peut être présente une gingivo- stomatite ulcéro-nécrotique dans le contexte d'un état général altéré et une hygiène insu sante 4 fi fi fl fl fi fi fi ff ffi fi - Peut avoir une forme localisée ou généralisée - Forme localisée : commune chez les adolescents. Les lésions sont généralement symétriques et bilatérales, les poches parodontales et les destructions osseuses - Traitement local localisées (1ères molaires et incisives). L’agent - Antibiothérapie étiologique est Actinobacillus actinomicetemcomitans - Parodonte localisée : doxycycline - Forme généralisée : survient chez l’adulte jeune et 14 à 21 jours Parodontite peut représenter le point de départ d'une parodontite - Parodontite généralisée : aiguë juvénile rapidement progressive des jeunes adultes. amoxicillin + metronidazole 7 - Prévalence 0,2 à 1,5% jours ou métranidazole seul 7 - Le diagnostic avant l’âge de 10 ans et le traitement jours si allergie pénicilline précoce donnent des résultats favorables. - Test bactérien 3 mois après - Complications générales possibles : troubles de la l’antibiothérapie circulation sanguine (augmentation de la viscosité du sang), augmentation de la résistance à l’insuline, troubles respiratoires 5 Le traitement des patients avec invalidité Cours n°5 (chapitre 20) - pédodontie Introduction Invalidité = déséquilibre mentale ou physique qui limite considérablement une ou plusieurs fonctions ou des activités vitales importantes. La dé cience peut être transitoire (réversible) ou permanente / stable ou progressif. Étiologie : - Séquelles d'un accident cérébral-vasculaire - Dégénérescence nerveuse - Anomalies crânio-faciales - Dé cience physique - Retard mental - Troubles psychiatriques - Dé cience sensorielle - Les enfants ayant des besoins spéciaux Les problèmes dentaires de ces patients sont déterminés par une mauvaise hygiène bucco-dentaire, di cultés de communication et anxiété liée à des soins dentaires. Ces patients sont sous médication grâce aux maladies associées et ont des problèmes relatifs à la position du fauteuil dentaire. Le séquence Wood (en réalité c’est schéma de Wood) est utilisé pour évaluer l’invalidité de la maladie. Dé cience : perte de substance, altération d'une structure ou d'une fonction psychologique/ physiologique/ anatomique (par exemple, paraplégie) Handicap : Di cultés ou incapacité à e ectuer des actions de base (physiques ou mentales) ou plus complexes. Inconvénients : di cultés ou impacts qu'une personne a dans la réalisation des rôles sociaux souhaités ou que la société attend de lui. Il résulte de l’interaction entre les personnes dé cientes ou handicapées et l’environnement (accès au cabinet, par exemple). Classi cation de l’incapacité Faible = autonomie Modéré = soutien à long terme, réadaptation et assistance sociale Grave = absence totale d'autonomie, polyhandicap Sur-handicap: il peut survenir chez les personnes présentant une dé cience congénitale qui se chevauchent avec une dé cience mentale. Ex: La surdité peut provoquer des troubles du comportement Classi cation de l’incapacité en fonction de l’origine 1. Mental - retard mental 2. Moteur - maladies psychiatriques invalidantes - Sensuelle (sensoriel?) chroniques - Somatique - troubles psycho-émotionnels - Viscéral - troubles psycho-intellectuels - Esthétique - trouble du comportement Pendant la première consultation on obtient le consentement éclairé, les antécédents médicaux et informations du médecin traitant et on fait une évaluation préliminaire du patient. 1. Évaluation des capacités mentales et de communication avec le patient - Parlons à l’accompagnateur - Le patient doit toujours être traité avec respect 2. Les troubles du comportement souvent liés à la peur et à l'anxiété - Peur des traitements dentaires - Peur de la douleur - Peur de la trahison - Peur de l'inconnu (praticien, situation) - Peur de perdre le contrôle - Peur d'intrusion dans la cavité buccale - Anxiété: le résultat d'un long processus, les peurs non résolues, peuvent être le résultat d'une histoire familiale, médicale ou dentaire - Approche comportementale 1 ffi fi fi fi fi fi ffi ffi fi fi ff fi fi 3. Troubles de la mobilité - Les exigences - posture. - Si oui ou non il peut être transféré du fauteuil roulant au fauteuil dentaire. 4. Troubles neuromusculaires - Nausées liées à l’anxiété - Approche comportementale, consultation du matin - Dysphagie: position la plus verticale possible 5. Mouvements incontrôlés du corps - Les instruments doivent être placés en dehors de la zone d'action du patien - Environnement calme 6. Maladies cardiaques - Prophylaxie avec des antibiotiques selon les protocoles 7. Re ux gastro-oesophagien - Sensibilité dentaire due à l’érosion - Rincer avec des solutions uorées 4 fois / jour 8. Épilepsie - Évalue la fréquence et l'étendue des crises, le traitement - Si les facteurs de déclenchement sont connus, les éviter (stress?!) - En cas de crise, interrompre le traitement dentaire et placer le patient en sécurité latérale 9. Dé cit de la vue et de la cécité - Adressant d’autres sens, en particulier le toucher et l’ouïe 10. Perte de l'ouïe et surdité - Les instruments en rotation peuvent interférer avec les appareils auditifs - Retirez le masque si le patient lit sur les lèvres - Maintien en permanence le contact visuel - Interprète pour la langue des signes 11. Allergies ou sensibilité au latex - Fréquemment des patients ayant subi plusieurs chirurgies - Matériaux et gants sans latex - Consultation tôt le matin, car les allergènes sont moins présents dans l'air, peut-être un lundi I. Maladies invalidantes les plus courantes 1) Retard mental (US) ou trouble d’apprentissage (UE) - Dé cit en intelligence théorique et fonction sociale, acquis avant l'âge adulte - QI

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