Introduction aux Sciences Sociales (I) : Histoire du Sport et des Pratiques Corporell - L1.S1
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Université Paris Nanterre
Pascal Charitas
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This document is a lecture on the history of sports and physical practices in ancient Greece. It covers the mythological aspects, educational systems, and the origins of the ancient Olympic Games. It includes discussion of important historical figures and concepts related to the topic.
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INTRODUCTION AUX SCIENCES SOCIALES (I) : HISTOIRE DU SPORT ET DES PRATIQUES CORPORELLES Cours Magistral L1.S1. PARTIE I : Jeux athlétiques, gymnastique, éducation et Jeux olympiques en Grèce antique. Pascal Charitas, MCF...
INTRODUCTION AUX SCIENCES SOCIALES (I) : HISTOIRE DU SPORT ET DES PRATIQUES CORPORELLES Cours Magistral L1.S1. PARTIE I : Jeux athlétiques, gymnastique, éducation et Jeux olympiques en Grèce antique. Pascal Charitas, MCF [email protected] 1 PLAN de la PARTIE I Introduction 1) La mythologie, les dieux et l'éducation de la jeunesse grecque 2) L'éducation athénienne classique 3) L'éducation spartiate 4) Les Jeux olympiques grecs: origines et acteurs 5) Les Jeux olympiques grecs: les épreuves 6) Evolutions et raisons du déclin des Jeux olympiques grecs Conclusion 2 + VOCABULAIRE Introduction Préhistoire de la Grèce 3200 av. J.-C. Civilisation cycladique 2700 av. J.-C. Civilisation minoenne 1550 av. J.-C. Civilisation mycénienne Grèce antique [XIIe au Ier siècle av. JC] 1200 av. J.-C. Siècles obscurs (période de régression de la culture grecque) Apogée de la 800 av. J.-C. Époque archaïque (Civilisations des Cyclades,mycéniennes, minoennes) culture 510 av. J.-C. Époque classique Grecque 323 av. J.-C. Époque hellénistique 146 av. J.-C. Grèce romaine Année 0 = Naissance de Jésus-Christ Grèce médiévale 330 Empire byzantin « sport » ?? Empire 1202 Quatrième croisade Byzantin Grèce ottomane JO grecs = JO 1453 Chute de Constantinople modernes de Coubertin ?? 1799 République des Sept-Îles 3 1821 Guerre d'indépendance Introduction - Grèce antique : fondement de la culture occidentale - Répartition géographique : Grèce, Chypre, Sicile, Sud de l'Italie, nord de l'Egypte, Sud de la Gaule, Ouest de la Turquie (Anatolie/ionie), îles grecques de la mer Egée, Macédoine 4 Introduction - Grèce antique : fondement de la culture occidentale - Répartition géographique : Grèce, Chypre, Sicile, Sud de l'Italie, nord de l'Egypte, Sud de la Gaule, Ouest de la Turquie (Anatolie/ionie), îles grecques de la mer Egée, Macédoine 5 Introduction Etudier la Grèce antique : Sources écrites, récits, archéologiques, arts (poterie, poèmes, sculptures), philosophie, = difficultés pour l'historien Pensée grecque : Périclès, Platon, Socrate, Thucydide, Aristote, Xénophon, Démosthène... Organisation politique : du VIIIe au IXe s. (av JC) - Tribus (petites communautés restreintes, illétrées, organisées faiblement, sous le contrôle de familles aristocratiques, de propriétaires terriens, familles de guerriers). - Cités-Etats libres (Athènes, Corinthe, Thèbes, Sparte, etc.) organisées, complexes (démocratie), urbanisées = roi, conseil des anciens (sénat) et son peuple (démos) : citoyens 6 Système OLIGARCHIQUE 7 La mythologie, les dieux et l'éducation de la jeunesse grecque Mythes fondateurs, récits : Homère (VIIIe av JC), métaphore éducation de la jeunesse grecque puis occidentale - Iliade (Guerre de Troie) : Achéens (Argiens & Atrides) (Ménélas, Agamemnon) vs Troyens (Priam) Organisation de Jeux (lutte, en armes, courses de chars, tir à l'arc, course, lancers) Demi-dieux, figures héroïques : - Hector (frère de Paris qui enlève Hélène) = troyens - Achille = Achéen (Atride) [faiblesse : talon] Cheval de Troie (ruse) - Odyssée (Voyage d'Ulysse, roi d'Ithaque) : voyage à étapes et épreuves (course, sauts, lancers, etc.), courage, ruse, intelligence Rapport des hommes avec les dieux omniprésent : polythéisme (Zeus, Athéna, Poséïdon, Dyonisos, Diane, etc.) 8 Ex. de demi-dieu : Héraclès (Hercule) et ses 12 travaux (écuries d'Augias, Lyon de Némée, L'hydre de Leme, enchaîner Cerbère...) La mythologie, les dieux et l'éducation de la jeunesse grecque L'Education physique en Grèce : initiation à la vie civilisée, à l'éducation aristocratique = PAIEDEIA (ou paideia) PROCESSUS INITIATIQUE: passage de l'enfance à l'âge adulte Education duelle du corps et de l'esprit est l'idéal aristocratique : (attention, l'âme est supérieure au corps par les philosophes qui séparent cette dualité et critiquent cet idéal) - Education par la famille (mère, esclaves, maîtres) et par la CITE - Education fondée sur la PEDERASTIE (relations homosexuelles masculines) - Gymnastique basée sur l'athlétisme - Education des EPHEBES = éducation éphébique - Nudité exacerbée, beauté physique et morale, idéal esthétique, ressembler aux dieux qui sont l'idéal-type de perfection = principe électif, de distinction sociale (P. Bourdieu) - Pédagogie militaire par les jeux athlétiques - Atteindre l'ARETE : figure du chevalier homérique, virtu (vertu) - KALOKAGATHIA : unité de l'homme entre morale et vertu, beauté 9 physique - Gymnases, thermes et stades interdits aux femmes L'éducation athénienne classique L'Education athénienne classique : V- IVe - 7/8 ans : Education physique et littéraire - Lecture, écriture, chant, musique, philosophie avec le GRAMMATIKOS, le PEDAGOGUE et les maîtres (philosophes) - 14 ans : compétitions physiques, concours municipaux - Filles : Pas (peu) de pratique physique - Garçons : athlétisme central comme gymnastique, hippisme (réservé aux riches aristocrates), courses de canots, natation, lutte, courses, lancers - Service militaire = former un HOPLITE (fantassin) - Exercices physiques au PALESTRE avec le PEDOTRIBE - Aspects hygiéniques de la pratique physique - Attention : athlétisme est « pur » à distinguer des « amusements » (jeux de balles) qui sont non-éducatifs et 10 impurs L'éducation spartiate L'Education spartiate : VIII- Vie - Loi du plus fort, soumission, obéissance, sélection naturelle des bébés, enfants (gouffre) - Garçons et filles - Pas d'éducation littéraire mais de la justice, loi - Education dure, sévère - 7 ans : prise en charge par le LYCURGE (éducateur) - 12 ans : Nudité totale - Apprentissage de la vie, à la guerre, voler, débrouillardise, tâches domestiques - Pédagogie par le groupe (pairs) : groupes d'enfants de même âge dirigés par le PEDONOME (homme mûr) puis l'IRENE (un enfant plus âgé, plus débrouillard) - Mise à distance des adultes, éviter refus de l'autorité, punitions infligées par les adultes via l'IRENE 11 - KRYPTIE : survivre seul dans la nature (chasse aux hilotes) HOPLITE (athéniens) versus KRYPTE (spartiates) Selon l''historien Pierre Vidal-Naquet (1991), la kryptie n'est pas étrangère à la vie des hoplites, mais son exact contraire : - le krypte est nu ou faiblement armé, l'hoplite l'est lourdement ; - le krypte vit seul ou presque, l'hoplite est membre de la phalange ; - le krypte mange ce qu'il trouve, l'hoplite participe aux syssities (banquets obligatoires) ; - le krypte vit dans la montagne, l'hoplite dans la plaine ; - le krypte vit la nuit, l'hoplite le jour ; - le krypte tue par ruse en embuscade, l'hoplite est un combattant loyal, etc. 12 Les Jeux olympiques grecs: origines et acteurs Jeux olympiques grecs ont duré 1000 ans : fondés en 776 av. J.C. --- > interdits en 393 après J.C. (les JO modernes ont 100 ans!) : concours PENTETERIQUE (tous les 4 ans) Premiers Jeux à Olympie, Jeux PANHELLENIQUES (entre cités-Etats grecques) Pausanias raconte les Jeux olympiques dans ses écrits Autres Jeux à partir du VIe s. : Isthmiques (Corinthe), Néméens (Némée), Pythiques (Delphes) TREVE olympique : arrêt des guerres entre cités-Etats durant 1 mois couvrant les jeux (pas toujours respectée : exclusion et amendes) Le site d'Olympie : site rural, près de rivières: zone secondaire du point de vue politique. 13 Temple de Zeus, près du mont Olympe Mont Olympe, symbole du royaume des dieux grecs dirigé par Zeus (2 917 m., point culminant de la Grèce) Site des Jeux olympiques à Olympie autour de l'Altis, le bois sacré de Zeus (village) à 36 km de la Cité d'Elis, (Gymnase, Palestre, écuries, hippodrome, stade au pied du Mont Kronion) 14 15 Les Jeux olympiques grecs Durée des jeux olympiques : 5 jours, suit le calendrier religieux, bcp de cérémonies religieuses, le 3ème jour correspond à la pleine lune HERAUTS : ceux qui annoncent les Jeux, les athlètes doivent se rendre 1 mois avant les Jeux sous peine d'amendes HELLANODICES : magistrats et juges des jeux olympiques, examinent les athlètes, réalise le tirage au sort ATHLETES (grecs, citoyens libres et non en exil, ni meurtriers, ni accusés de sortilèges) : régime (pain d'orge, bouillie de froment, noix, figues sèches, fromage frais) et hygiène stricte (bain, corps enduit d'huile d'olive, saupoudré de sable protection contre le soleil et régulation de la température, préserve des coups), classés par groupes : garçons (17-19 ans) et hommes. Athlètes amateurs (aristo.) puis professionnels (classes populaires) pris en charge par la Cité. Femmes exclues des Jeux, les esclaves et barbares peuvent assister mais pas participer La piste : sert de terre de labour et doit être damée pour les Jeux, un poteau unique à chaque extrémité permet aux athlètes de faire le virage pour les courses longues, le départ des courses se fait par une corde et une pierre 16 au sol surélevée et creusée de deux sillons pour y mettre les pieds Les Jeux olympiques grecs: les épreuves PROGRAMME : 1° jour: cérémonies religieuses Procession, prières, sacrifices, avec les juges en tenue rouge, un messager et une trompette, serment olympique des athlètes Entrée des chars, annonces : on dit le nom du propriétaire du char, des chevaux, mais pas le nom de celui qui le conduit: le nom de son père (au propriétaire), de sa ville Attention : flamme olympique existe pour la première fois aux JO modernes de 1928 (Amsterdam), cependant il existait des flammes allumées sur le stade et sur les lieux de cultes par un système de miroirs avec le soleil 2° jour: course de chars (hippodrome : faire 12 fois le tour) Véhicules pas vraiment utiles pour la guerre ou le transport. Char = cavalerie: arme moins importante que l'infanterie (hoplites), mais plus prestigieuse, trustée par les aristocrates. Course en allers-retours, sur un terrain plat, avec deux bornes, des 17 stalles de départ. Accidents fréquents + courses de chevaux Les Jeux olympiques grecs: les épreuves Après-midi: pentathlon Disque, saut en longueur arrêté, javelot, 200 m, lutte (faire toucher 3 fois les épaules de l'adversaire au sol). - Pas de système de points: Calculé sur les classements au 3 premières épreuves, puis éliminatoire par la lutte - Technique du javelot: avec une cordelette-lanceur - Technique du saut en longueur arrêté: avec des poids tenus dans chaque main par le sauteur. 3° jour: le matin, rites, procession de la maison des Magistrats jusqu'au temple de Zeus. Sacrifice de 100 boeufs, une partie est brûlée = HECATOMBE (banquet : juges, magistrats, ambassadeurs, athlètes) Après-midi: épreuves pour les jeunes (avant le service militaire, 12-18 18 ans): 200 m, lutte et boxe. 19 20 Les Jeux olympiques grecs: les épreuves 4° jour: Matin: courses, 200 m, 400 m et 4 800 m (un stade, un double, et 24 fois). Mais pas de grand fond: le marathon n'existe pas. (inventé par le philosophe français Michel Bréal lors des premiers JO modernes de 1896 afin de célébrer la légende du messager grec Phidippidès, qui aurait parcouru la distance de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses en 490 av.) Arrivée constatée par des juges dont le stand est aux deux tiers du parcours: ne jugent pas le finish sur une ligne, devaient atteindre un poteau ! Règles contre la bousculade, la tricherie. 20 candidats: si plus, il y a des séries. Après-midi: lutte, boxe, pancrace Epreuves très prisées. Tirage au sort dans une urne des rencontres, système éliminatoire. Brutaux, très violent, coups mortels. Pas de règles, pas de limites de temps, pas de ring, pas de catégories de poids = tout est permis sauf arrachage des yeux et morsures pour le pancrace. Affrontements inégaux. 5° jour: course en armes (400m). Marque la fin de la trève olympique. Pas de notion de record, vainqueur 21 des JO (remporte le plus d'épreuves). Récompense : couronne d'olivier sauvage Evolutions et raisons du déclin des Jeux olympiques grecs Vainqueur des jeux : couronne de lauriers coupée avec une faucille d'or, bandeau de laine rouge, acclamation de la Cité, puis argents, cadeaux, offrandes, exempts d'impôts, statue à leur effigie... Après 200 ans d'existence : toujours aucun aménagement construit pour les spectateurs des épreuves athlétiques, seul le temple de Zeus, et des autels. Les épreuves se déroulent dans l'enceinte sacrée Entre VI° et IV° siècle avant J.C., apogée des Jeux : - Constructions diverses: temple d'Héra, maison du Conseil, premier stade avec talus artificiel en terre pour les spectateurs (50), stand pour les juges, etc. - Pour les athlètes, presque rien: un gymnase et une palestre aux III°-II° s., mais avant s'entraînaient en plein-air. Importance d'Olympie comme sanctuaire et des J.O. : évènement principal de toute la Grèce, on estime que le public a atteint 22 40 000 personnes. Conclusion Les raisons du déclin de la civilisation grecque et des Jeux olympiques : - La guerre du Péloponnèse (431-404) entre les Cités de la mer Egée (Ligue de Délos) et Sparte (Ligue du Péloponnèse) lié à la Perse - Dominations spartiates et perses - Crise de la Cité au IVe siècle, montée de l'individualisme (Socrate), ploutocratie (argent base essentielle du pouvoir), tyrannie, désordre - Conquête de Philippe De Macédoine (359-336 av. JC) des Cités grecques, fin de leurs libertés, création de la Ligue de Corinthe (pouvoir macédonien perdure avec Alexandre Le Grand) - Affaiblissement des Cités grecques, multiplication des Ligues, pouvoir fort des macédoniens, crises sociales, politiques, 23 concentration du pouvoir par les riches Conclusion - Alliance puis protectorat et domination des Romains sur la Grèce (fin de l'indépendance grecque en 146 av. JC) - Du Ier au IVe ap. JC: de Néron à Marc Aurèle, la pacification de la province grecque de l'Empire romain (survivance des cultes, fêtes, traditions, jeux, etc.), mais corruption, combats de gladiateurs, la lutte contre les fauves apparaissent, et la durée des Jeux s'allonge, allant jusqu'à six mois. L'idéal grec d'excellence se pervertit ! Mais c'est moins la décadence des Jeux que leur inadéquation au nouveau système théocratique qui explique leur disparition - Invasions barbares (Goths), le christianisme concurrence la culture héllène, l'empereur Théodose interdit le paganisme (religions des non-chrétiens, ni juifs), pour la dernière fois les JO sont célébrés en 393 ap. JC (culte du corps et nudité interdits par le christianisme) - La Grèce antique cède la place au monde byzantin (Athènes n'est plus le centre névralgique du monde occidental mais Constantinople) SYNTHESE : Education grecque aux jeux athlétiques et à la gymnastique, ainsi que par les JO : religieux, militaire, pédagogie, 24 peu de règles, violence, culte de la beauté physique et spirituelle, immortalité, pédérastie, mythologie, pouvoir et richesse VOCABULAIRE DE LA GRECE ANTIQUE Ascétisme : pratique qui amène à la pureté du corps et de l'âme (esprit) Hoplite : fantassin lourdement armé (casque, cuirasse, protèges-tibias, bouclier, lance, épée) Agonistique : pratiques guerrières (combats) [vient du mot âgon] (les Krypte : (« cacher, se cacher, dissimuler ») est une épreuve agones étant des exercices physiques et jeux sous formes de non de l'éducation spartiate, mais plutôt de l'initiation durant compétitions) laquelle les jeunes gens vivent solitaires dans la campagne, Ephébie : éducation des éphèbes (jeunes grecs), service militaire survivant par leurs propres moyens. Elle ne se rattache pas (hoplite) à l’agôgè, le « dressage » à la spartiate à proprement parler, puisque celui-ci concerne les enfants (paides) alors que la Paedeia/paideia : éducation des enfants grecs (physique et spirituelle) kryptie s'adresse aux jeunes (neoi) Evergétisme : notables grecs font profiter la Cité de leurs richesses Palestre : gymnase privé pour les exercices physiques et la (obligation morale des riches) lutte (sans piste de course) svt donné par un évergète Gymnasiarque : magistrat chargé de surveiller et diriger les gymnases Pédotribe : maître de gymnastique Gymnase : lieux des exercices physiques de l'éducation éphébique, Pédérastie : relations entre un homme mûr (éraste) et un appartient à la Cité enfant (éromène), initiation à l'âge adulte Strigile : racloir en fer recourbé servant à se laver après les combats Rhétorique : art ou technique de persuader par le langage Athlôn : combat et enjeu du combat (victoire) Oligarchie : structure politique où un petit groupe dirige et Ploutocratie : (du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en se constitue en classe dominante un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du Grammatikos : maître de lettre pour l'éphèbe pouvoir. Pédagogue : l'esclave qui élève l'éphèbe Arêté : courage et la force face à l'adversité. Elle est ce à quoi tout homme doit aspirer. Recherche de l'excellence dans tous les domaines. Kalokagathia : (de Kalo Kagathos en grec ancien) la condition de celui qui entretient l’idéal de la conduite Hellanodices : (hellanodikai, juges des grecs), juges des Jeux personnelle, est un idéal dans lequel se fondent le beau et olympiques antiques, veillent aux normes et à l'héritage des jeux et de le bien maintenir le respect de ses règles Cités-Etats : villes grecques formées en une unité politique, Hérauts : (kérukès en grec ancien), officier de l'office d'armes, chargé de militaire, sociale, économique et culturelle autonome faire certaines publications solennelles ou de porter des messages importants Pédonome : responsable de l'éducation spartiate (magistrat, homme mûr) Pentétérique : Cycle des Jeux olympiques tous les 4 ans Lycurge : (« celui qui tient les loups à l'écart »), législateur Paganisme : religion non-chrétienne, ni juive mythique de Sparte, nom donné à celui qui éduque les Hécatombe : sacrifice qui conduit à un banquet des magistrats, athlètes, jeunes spartiates ambassadeurs, hellanodices lors du 3ème jour des Jeux olympiques grecs 25 Irène : jeune éphèbe qui conduit le groupe des jeunes Jeux Panhelléniques : Jeux olympiques entre les Cités-Etats gecques spartiates pour ses qualités de meneur