Partie 1 - Economie Comportementale - PDF
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Delphine Boutin
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This document is a presentation on behavioral economics, more specifically on the first part covering the foundations and cognitive processes. It discusses how behavioral economics differs from traditional economic models and introduces topics such as cognitive biases, and decision-making.
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Delphine Boutin Economie Comportementale Chap 1 : Fondements et processus cognitifs Delphine Boutin Partie 1 : Définition de l’économie comportementale Étudie les écarts entre comportements réels et modèles économiques standards. Différences avec l'économie standard : p...
Delphine Boutin Economie Comportementale Chap 1 : Fondements et processus cognitifs Delphine Boutin Partie 1 : Définition de l’économie comportementale Étudie les écarts entre comportements réels et modèles économiques standards. Différences avec l'économie standard : prise en compte des biais cognitifs et préférences non rationnelles. Importance dans l'économie de l’environnement, du développement et l’évaluation des politiques publiques Définition de l’économie comportementale Objectifs : L'économie comportementale ne cherche pas à remplacer mais à compléter la théorie économique standard Se base sur des preuves provenant de la psychologie et d'autres disciplines Vise à rendre les modèles économiques plus réalistes Comparaison avec l'économie standard : Économie standard : l'homo economicus est rationnel, maximisateur et autonome Économie comportementale : reconnaissance des limites cognitives et des biais Les trois principales critiques du modèle standard : Trop rationnel (les erreurs sont prévisibles) Trop égoïste (considérations sociales ignorées) Trop volontariste (écart intention-action) Delphine Boutin Evolution historique Delphine Boutin Delphine Boutin Notion de loterie Si les individus sont en mesure d’affecter une probabilité aux différents événements possibles, alors toute situation risquée peut être interprétée en termes de loterie. Une loterie: un des outils principaux pour résoudre le choix en univers risqué représente l’ensemble des gains possibles, caractérisés par une probabilité d’occurrence. assimile aux événements des probabilités « objectives » correspondantes. En univers risqué, les probabilités précèdent donc les préférences. Exemples de loteries Si vous possédez une action qui a une chance équiprobable de générer une plus-value de 100 ou une moins-value de 50, alors c’est une loterie, où vous pouvez gagner 100 € ou perdre 50€. Si l’on possède une maison non assurée d’une valeur de 500 000 € qui a une chance sur 10 000 de brûler Loterie dans laquelle on a une chance sur 10 000 de perdre 500 000 €. L’achat d’une action qui a 15% de chances d’augmenter de 100€ et 85% de chances de ne pas augmenter équivalent à l’achat d’un billet de loterie où l’on a 15% de chances de gagner 100€. Prendre l’avion, c’est jouer à une loterie où vous avez petite chance (par exemple une chance sur 100 000) de mourir Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Delphine Boutin Partie 2 : Interaction entre les deux systèmes 1. Complémentarité des systèmes Système 1 : traitement automatique, rapide du quotidien Système 2 : supervision et correction des erreurs potentielles Exemple concret : achats quotidiens vs décisions d'investissement 2. Situations de conflit Le Système 1 peut générer des intuitions erronées Le Système 2 peut être trop "paresseux" pour les corriger Exemple : biais de confirmation où le Système 2 rationalise les intuitions du Système 1 Interaction entre les deux systèmes 3. Conditions d'activation Charge cognitive : quand le Système 2 est occupé, le Système 1 prend le dessus Pression temporelle : forcer les décisions rapides favorise le Système 1 État émotionnel : les émotions fortes peuvent court-circuiter le Système 2 Implications pour le comportement économique Dans les décisions de consommation Achats impulsifs (Système 1) vs achats réfléchis (Système 2) Impact de la présentation des produits sur le choix Rôle du marketing sensoriel qui cible le Système 1 Dans les décisions financières Réactions excessives aux nouvelles du marché (Système 1) Difficulté à maintenir une stratégie d'investissement long terme Importance du conseil financier pour activer le Système 2 Implications pour le comportement économique Dans la gestion du temps et des ressources Procrastination : le Système 1 privilégie la satisfaction immédiate Difficultés d'épargne : conflit entre plaisir immédiat et bénéfice futur Importance des "nudges" pour aligner les deux systèmes Dans l'évaluation des probabilités Erreurs systématiques dans l'estimation des risques Surpondération des événements rares et mémorables Nécessité d'outils pour une meilleure évaluation des probabilités Delphine Boutin Partie 3 : Trois grandes catégories de biais a) Gérer trop d'informations Evaluation en fonction d'une référence, Biais d'ancrage, Effet de dotation Biais de confirmation b) Pas doués pour les probabilités Surpondération des événements bizarres (Effet Von Restorff), Heuristique de disponibilité (on remarque les choses déjà ancrées dans la mémoire) c) Agir rapidement Sur-confiance en nos capacités Effet Dunning-Kruger (graphique de la "montagne de la stupidité") Erreur des coûts irrécupérables (exemple du film ennuyeux) Exemple du paradoxe d’Ellsberg Un individu doit choisir entre deux paris : Premier choix : Pari A : gagner de l’argent si une boule rouge est tirée. Pari B : gagner de l’argent si une boule noire est tirée. Deuxième choix : Pari C : gagner de l’argent si une boule noire ou jaune est tirée. Pari D : gagner de l’argent si une boule rouge ou jaune est tirée Conséquences économiques 1. Impact sur les marchés financiers Réactions excessives aux nouvelles (sur-réaction liée au biais de disponibilité) Comportements moutonniers (suivre la tendance plutôt qu'analyser) Bulles spéculatives alimentées par : La surconfiance des investisseurs Le biais de confirmation (on ne voit que les informations positives) L'illusion du contrôle Conséquences économiques 2. Erreurs de prévision Biais d'ancrage sur les données passées Excès d'optimisme dans les projections : Sous-estimation des délais et coûts des projets Surestimation des bénéfices futurs Difficulté à intégrer les changements de tendance Exemple du biais d'optimisme dans les projets entrepreneuriaux : 80% des entrepreneurs pensent avoir 70% de chances de réussir Statistiquement, seuls 35% survivent après 5 ans Conséquences économiques 3. Mauvaise évaluation des risques Sous-estimation des risques fréquents mais peu spectaculaires Surestimation des risques rares mais médiatisés Biais de représentativité dans l'évaluation des probabilités Exemple concret : Sous-estimation du risque de défaut sur les crédits en période de croissance Surpondération du risque terroriste dans les décisions de voyage Conséquences économiques 4. Décisions d'investissement sous-optimales Aversion aux pertes menant à : Garder trop longtemps des investissements perdants Vendre trop tôt les investissements gagnants Biais des coûts irrécupérables : Continuer à investir dans des projets non rentables Difficulté à "couper les pertes" Biais de statu quo : Conserver des allocations d'actifs sous-optimales Résistance au changement même quand nécessaire Conséquences économiques Impact global sur l'économie Allocation inefficiente des ressources Volatilité excessive des marchés Cycles d'euphorie et de panique Persistance de déséquilibres économiques Delphine Boutin Partie 4 : Aversion pour le risque Qu'est-ce que l'aversion au risque ? La réticence d'une personne à accepter une option dont le gain est incertain plutôt qu'une autre option dont le gain attendu est plus certain ou même inférieur Pourquoi les gens ont-ils une aversion pour le risque ? Le risque rend la planification contingente plus difficile. Les gens sont anxieux et stressés par le risque et l'incertitude. Diminution de l'utilité marginale de la richesse Aversion pour le risque : Faits stylisés Fait stylisé 1 : Les gens ont une aversion pour le risque Les gens achètent des assurances. Le secteur de l'assurance existe pour aider les gens à réduire (ou à diversifier) les risques. La sécurité sociale, autres institutions Familles élargies, métayage, Assurance informelle Fait stylisé 2 : La réduction du risque a un prix Un rôle du secteur financier : l'intermédiation du risque Transférer une partie du risque des entreprises aux investisseurs Les investisseurs acceptent un certain risque pour un bon rendement. Les gens sont souvent confrontés à des compromis entre le risque et la récompense (attendue). Aversion pour le risque : Faits stylisés Fait stylisé 3 : Les gens n'ont pas une aversion au risque dans toutes les situations. Les gens jouent à la loterie. Les jeux de casino Les paris sportifs Fait stylisé 4 : Les gens sont prêts à prendre des risques si le rendement est suffisamment élevé. Tout le monde n'achète pas la voiture la plus sûre du monde. Les restaurants sont confrontés à des risques importants, mais les gens continuent à les ouvrir. Les gens placent leur argent dans des fonds indiciels ou dans des actifs encore plus risqués. Mesurer l’aversion pour le risque - Bomb risk elicitation Mesurer l’aversion pour le risque - The balloon task Pas besoin de calculs numériques (enfants, illettrés) Pas de visualisation des probabilités= incertitude Stipuler qu’il ne peut y avoir que 100 « Pump » probabilité de 1/100 de voir exploser le ballon à chaque « pump » Mesurer l’aversion pour le risque - Holt et Laury: Multiple Price List Charles Holt and Susan Laury, “Risk Aversion and Incentive Effects”. American Economic Review, 2002, 92, 1644-1655. Mesurer l’aversion pour le risque - Holt et Laury: Multiple Price List Les sujets ont 10 choix à effectuer, pour lesquels les gains sont élevés Choix A est systématiquement plus sûr que le B Mais à partir d’un certain moment, les gains espérés de B sont plus élevés Le moment (=la ligne) où le sujet choisit l’option B est un indice de l’aversion au risque Mesurer l’aversion pour le risque - Ordered Lottery selection Eckel et Grossman (2002) Comment calcule-t-on l’aversion au risque ici? Delphine Boutin Partie 5 : Choix inter-temporels La plupart des choix économiques non triviaux impliquent des arbitrages entre des coûts et des bénéfices qui se produisent à différents moments dans le temps. Exemple: Poursuivre en M2: Coût direct de l'éducation : frais de scolarité (utilité négative) Coûts d'opportunité : salaires non perçus (utilité négative) Joie ou peine d'aller à l'école (utilité positive ou négative) Salaires futurs (utilité positive, sauf si vous décidez de faire un doctorat)- Comment décidez-vous d'aller à l'école ? Déterminer la valeur (utilité) des coûts et des bénéfices Peser ces coûts et avantages les uns par rapport aux autres d'une manière ou d'une autre Actualiser tout cela Choix inter-temporels Autre exemple: Désactiver vos réseaux sociaux: Coût direct de la désactivation du compte (utilité négative) Coûts d'ajustement à court terme (utilité négative probable) Bénéfices à long terme sur la vraie vie sociale, la santé mentale, etc. Autres choix impliquant une dimension inter-temporelle: Investissement/épargne/emprunt Santé Sommeil Habitudes alimentaires Samuelson (1937): discounted utility model Version non graphique et mathématique des choix inter- temporels. Au temps t, maximiser l'utilité actualisée : Utilités instantanées : ut, ut+1, ut+2,... reflètent ce que la personne ressent à un moment précis (à la période τ) fonction de la consommation, des loisirs, etc. à la période τ Facteur d'actualisation δ: (généralement 0 = Vous êtes OK pour sacrifier votre soirée aujourd’hui mardi : (δ2 x 1.6)-1=0.024 donc OK pour sacrifier ce soir lundi: (δ3 x 1.6)-1=-0.1808 < 0. = pas OK pour sacrifier ce soir Vous révisez ce soir que si l’examen est le lendemain ou dans deux jours, mais pas si il arrive plus tard. Marshmallows test Patience à long-terme Les gens sont en fait assez patients à long terme : Épargner pour la retraite Investir dans l'éducation Faire souvent de l'exercice Frederick et al. (2002) : δ augmente avec l’horizon temporel Inconsistance temporelle Lab et enquêtes= short-run impatience, long-run patience Refus d’avoir 110$ demain plutôt que 100$ aujourd’hui, mais préfère recevoir 110$ dans 31 jours plutôt que 100$ dans 30 jours. Violation du concept du taux d’actualisation 𝛿 classique Constant = valeur actuelle de 10$ dans t périodes est 10𝛿 𝑡 L'actualisation exponentielle implique le même niveau d'impatience pour tout délai de même durée. Mais aucun sens dans la réalité: Indifférent entre 100$ aujourd’hui et (1/0.8)*100$=125$ demain Indifférent entre 100$ aujourd’hui et (1/0.8)*2*100$=156$ dans 2 jours Indifférent entre 100$ aujourd’hui et (1/0.8)*2*100$=476$ dans 7 jours Economie expérimentale a introduit le concept de taux d’actualisation variant selon l’horizon (hyperbolic discounting) Exponential discounting Actualisation exponentielle : à l'instant t, la personne cherche à maximiser Avec 0< δ < 1 le facteur d'actualisation à court terme ET à long-terme Quasi-hyperbolic discounting Actualisation quasi-hyperbolique : à l'instant t, la personne cherche à maximiser Avec 0 < β < 1 le facteur d'actualisation à court terme et 0 < δ < 1 le facteur d'actualisation à long-terme En général, on suppose que δ ≈1 et 0 < β < 1 Par rapport à la période actuelle, toutes les périodes futures valent beaucoup moins (elles reçoivent un facteur β). La plupart (ici, la totalité) de l'actualisation se fait entre le présent et le futur. Peu d'actualisation entre les périodes futures. Quasi-hyperbolic discounting Incohérence dynamique L'actualisation exponentielle possède une autre propriété importante: L'action qu'une personne pense devoir accomplir dans le futur coïncide toujours avec l'action qu'elle préfère réellement accomplir une fois le moment venu Les préférences de la personne à différents moments dans le temps sont cohérentes entre elles= il n'y a pas de « conflits intra-personnels » Read and Van Leeuwen, 1998 Exemple 1 : Craquage Manger des bonbons Bénéfices d'utilité immédiate B_PLEASURE = 2 Coûts de santé (différés) C_HEALTH = 3 Soit β= 1/2 et δ= 1 Manger des bonbons aujourd'hui ? Oui B_PLEASURE – β C_HEALTH = 2 – ½. 3 > 0 Prévoir de manger des bonbons la semaine prochaine ? Non β(B_PLEASURE – C_HEALTH) = ½.(2 - 3) < 0 ==Surconsommation de biens de loisirs par rapport aux plans à long terme Exemple 2 : Flemme Aller à la salle Coûts d’effort immédiat C_EFFORT = 2 Bénéfices (différés) sur la santé B_HEALTH = 3 Soit β= 1/2 et δ= 1 Aller à la salle aujourd’hui? Non -C_EFFORT + β B_HEALTH = -2 + ½. 3 < 0 Aller à la salle la semaine prochaine ? Oui β(-C_EFFORT + B_HEALTH) = ½.(-2 + 3) > 0 == Sous-consommation de biens d'investissement par rapport aux plans à long terme Biais pour le présent et mauvaise prédiction du futur Biais de projection = la tendance à surestimer le degré de ressemblance entre les goûts futurs d'une personne et ses goûts actuels Est-on conscient de nos incohérences temporelles? Pleinement conscient : 𝛽መ = 𝛽 « Sophistication » Comprend parfaitement qu‘il va changer d'avis. fait ce qu'il y a de mieux compte tenu du comportement correctement anticipé de son futur moi. Pas de surprise concernant le biais du futur présent Pas du tout conscient : 𝛽መ = 1 « Naïveté » suppose que son futur moi suivra le plan Surprises concernant les préjugés sur le futur et le présent Faux optimisme quant à la patience future : "Cette fois-ci, c'est différent". Comportement naif Faire ses devoirs ce soir ou regarder un film Choix entre une des 3 périodes: 0, 1, 2 β= 1/2 et δ= 1 Mon moi à t=0 préfère faire ses devoirs à t=1 Peu de pertes/coûts perçus à retarder d’une journée Si je suis naïf, à t=0 je pense sincèrement que je vais faire mes devoirs à t=1 Donc je choisis le film à t=0 A t=1, mon moi préfère faire ses devoirs à t=2 Car peu de pertes/coûts à retarder d’une journée, …. --> Procrastination infinie Comportement sophistiqué J’ai conscience que si je le fait pas t = 0, au mieux je le fais à t = 2 (si 2 périodes) Mon choix devient alors entre le faire à t=0 ou à t=2 Je compare donc ma désutilité à le faire maintenant A la désutilité de le faire à t=2, car plus elle est reportée, plus elle devient coûteuse La désutilité de le faire à t=0 < la désutilité de le faire à t=2 Je reconnais que si je tarde, je tarderais encore plus. Comme je sais que retarder jusqu'à t = 2 serait très coûteux, je le fais (à contrecœur) t = 0. La procrastination sophistiquée (si elle existe) n'entraîne pas de coûts importants en termes de bien-être. Delphine Boutin Partie 5 : En Résumé La plupart des chercheurs en psychologie et en économie estiment que le modèle économique classique du comportement (Homo Economicus) est trop extrême. Trop rationnel : Les gens font parfois des erreurs et ces erreurs sont prévisibles. Trop égoïste : Les gens ne se soucient pas uniquement d'eux-mêmes (ou de leur famille). Trop volontariste : Les bonnes intentions ne sont pas toujours alignées sur nos actions ultérieures En fait, (presque) aucun économiste ne soutiendrait que les hypothèses du modèle standard sont exactes. Mais est-ce que les déviations ont de l'importance ? Quelles déviations sont importantes ? Qu’est-ce qu’un modèle ? Un modèle est une représentation simplifiée du monde. La plupart des modèles sont basés sur des hypothèses qui sont connues pour être seulement approximativement vraies (et exactement fausses). Par exemple, considérez les modèles les plus couramment utilisés de la Terre : plat, sphérique, ellipsoïde, masse ponctuelle. Ces modèles ne tiennent pas compte des bosses et des creux. Une réplique parfaite de la Terre reproduirait chaque contour, mais une telle représentation serait impraticable pour la plupart des fins. Les hypothèses du modèle standard sont-elles vraies pour la plupart des gens ? Non ! Cependant : l'une des propriétés clés des bons modèles est la simplicité. Supposer une rationalité parfaite, un égoïsme parfait, une volonté parfaite est relativement simple. Rendre un modèle économique psychologiquement plus réaliste signifie généralement le rendre plus complexe et plus difficile à analyser Questions clés : (1) Pouvons-nous rendre certaines hypothèses des modèles économiques plus réalistes de manière pratique ? (2) Pouvons-nous expliquer de manière plus précise des phénomènes importants du monde ? Devrait-on autoriser les ordinateurs en classe ? Considérations économiques : Technologie utile pour la prise de notes (pour certains étudiants) Technologie utile pour les activités hors classe Considérations psychologiques : Externalité négative (distraction) pour les étudiants à proximité (attention limitée) Les gens ont tendance à surestimer la propension à traiter avec succès plusieurs tâches en parallèle (sur-confiance). Internet est rempli de distractions et de tentations qui sapent les intentions d'obtenir le meilleur de la classe (tentations, biais présent) En général, les gens n'aiment pas le paternalisme strict.