Parasites et Parasitisme Définitions PDF

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This document provides definitions and concepts related to parasites and parasitism. It discusses different types of parasites, their relationship with hosts, and various aspects of parasitology, including the historical background of the study.

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3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE I. PARASITES ET PARASITISME  La parasitologie est la science qui étudie les organismes animaux ou champignons qui parasitent l’homme et l’animal, ainsi que les affections qu’ils détermine...

3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE I. PARASITES ET PARASITISME  La parasitologie est la science qui étudie les organismes animaux ou champignons qui parasitent l’homme et l’animal, ainsi que les affections qu’ils déterminent : les parasitoses. Elle occupe une place non négligeable en médecine humaine et vétérinaire. o Parasite : (du grec para "à côté", sitos "nourriture") Tout être vivant, animal ou champignon, qui, pendant une partie ou la totalité de son existence, vit aux dépens d’un autre organisme appelé hôte sans le détruire. L’hôte fournit au parasite un biotope et/ou des éléments nutritifs nécessaires à sa survie. o Le Parasitisme Le parasitisme implique une association temporaire ou permanente entre deux êtres vivants, obligatoire pour le parasite, qui lui seul profite de cette association plus ou moins préjudiciable pour l’hôte. Le Parasitisme : bénéfice pour le parasite, désagrément pour l’hôte, 1. HISTORIQUE ET DEFINITIONS Définition 1 : « Association entre deux espèces dont l'une vit sur ou dans l'autre pour en retirer sa subsistance » (Levine, 1872). Limites de la définition : Les parasites externes tels que les moustiques (phlebotomes, Anopheles ) ou les tiques ne restent pas toute leur vie sur ou dans l’ hôte. Définition 2 : « Les parasites sont des organismes qui tirent leur nourriture à partir d'autres organismes vivants mais sans les tuer, ce qui les distingue des prédateurs ». Contre-exemple : Les piroplasmes (Babesia ou Theileria) sont des parasites qui tuent l’animal. 1 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE « D'autre part, les parasites présentent tous une spécialisation trophique, alors qu'un prédateur mange rarement un seul type de proie. » (Leuckart,1879). Définition 3 : Les parasites organismes qui tirent leur nourriture à partir d’autres organismes vivants, mais sans les tuer de manière rapide, ce qui les distingue des prédateurs. Contre-exemple : les chauve-souris se nourrissent de sang des vertébrés mais ne sont pas des parasites bien qu’ils correspondent à la définition : « ne les tuent pas ou très lentement ». Définition 4 : En 1993, Kholodloski introduit la notion d'habitat et insiste sur l'effet nuisible du parasite dans la définition proposée. « Le parasite obtient sa nourriture et son habitat aux dépens du corps ou des liquides de son hôte, en lui causant un tort corporel direct » Exemple 1 : L'amibe Entamoeba histolytica vit dans l'intestin grêle de l'Homme sous deux formes. Une forme mineure non pathogène. Une forme majeure pathogène qui provoque des diarrhées Exemple 2 : Le tænia de l’homme Taenia Saginata , peut vivre dans le tube digestif pendant plusieurs années sans provoquer de symptômes. Chez le chien, l’infestation par le cestode Echinococcus granulosus est asymtomatique Définition 5 : Définition du parasitisme en fonction du milieu de vie du parasite, « Le corps de l’hôte sert au parasite non seulement de source de nourriture mais aussi d’habitat temporaire ou permanent » (Pavlovsky). L'hôte devient le milieu de vie du parasite (un milieu écologique) et non pas une composante de l'association. On parle alors d’écologie parasitaire : « les parasites sont des organismes qui utilisent un autre organisme comme milieu de vie et source de nourriture. 2 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE Définition 6 : Les parasites sont des organismes qui utilisent un autre organisme en milieu de vie « Ils laissent à leur charge de régulariser, en totalité ou en partie, leurs relations avec le milieu extérieur » (Dogiel) Contre-exemple : Certains ectoparasites qui sont en permanence dans le milieu extérieur. Définition à retenir « Le parasitisme est une association hétérospécifique dans laquelle une des deux espèces, l'hôte, sert de milieu de vie à l'autre, le parasite. La dépendance spatiale et énergétique du parasite vis-à-vis de l'hôte peut être totale ou partielle, avec tous les cas possibles. (EUZET, 1989) » 2. DIFFERENTS MODES DE PARASITISME a. Parasitisme obligatoire : (cas le plus fréquent) Il désigne une forme de parasitisme dans laquelle le parasite ne peut pas survivre ou compléter son cycle de vie sans un hôte. Les parasites obligatoires dépendent entièrement de leur hôte pour se nourrir, se reproduire ou accomplir d'autres fonctions vitales. Exemples : les protozoaires ; les Taenia, les poux ; les acariens agents de gales (Sarcoptes, Chorioptes, Psoroptes). b. Parasitisme facultatif ou occasionnel Il concerne certains organismes saprophytes ou libres qui peuvent adopter un mode de vie parasitaire lorsqu’ils trouvent un hôte approprié. Exemples : o Aspergillus (champignon) vit dans le sol et dans le fourrage mais peut infester les Vertébrés (Oiseaux, Hommes, Mammifères), et provoquer des maladies. o Strongyloides stercoralis : nématode qui vit à l’état libre dans le sol, mais peut parasiter l’homme ou les mammifères (pénétration par la peau et localisation dans l’intestin). 3 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE o Certaines mouches nécrophages (ex. Lucilia sericata) qui pondent généralement leurs œufs sur des cadavres ou des matières en décomposition, peuvent pondre sur des plaies ouvertes d’animaux vivants ; les larves se nourrissent alors des tissus, causant une myiase. c. Parasitisme accidentel Organismes parasites qui peuvent se retrouver accidentellement chez un hôte anormal et y survivre un certain temps, mais ils sont incapables de poursuivre leur développement. Exemple : certaines larves de mouches ou asticots telles que Œstrus ovis chez l’homme. d. Opportunisme/ parasitisme opportuniste Tout organisme normalement saprophyte, commensal, ou parasite non pathogène qui devient pathogène à la faveur d’une réceptivité augmentée de l’hôte (immunodépression ou fragilisation causée par d’autres infections), est qualifié d’opportuniste. Exemples : o Toxoplasma gondii : Chez les chats, hôtes définitifs, l'infection est souvent asymptomatique. Cependant, chez des chats immunodéprimés infectés par le virus de l'immunodéficience féline (FIV), T. gondii peut provoquer des troubles graves, notamment neurologiques ou respiratoires. o Demodex canis : parasite des follicules pileux est généralement commensal chez le chien. Mais, en cas d’immunodéficience (chiens jeunes ou malades), il peut provoquer une démodécie généralisée grave. 4 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE II. Objectifs de l’étude de la parasitologie et importance 1. Objectifs de l'étude de la parasitologie L'étude de la parasitologie vise à comprendre les interactions complexes entre les parasites et leurs hôtes, afin de développer des stratégies pour contrôler ou prévenir les infestations parasitaires. Les objectifs principaux incluent : a. Comprendre la biologie des parasites  Étudier la morphologie, les cycles de vie, et les adaptations des parasites aux environnements hôtes.  Identifier les différents types de parasites (protozoaires, helminthes, arthropodes, champignons.) et leurs spécificités. b. Analyser les interactions hôte-parasite  Étudier les mécanismes par lesquels les parasites envahissent, exploitent et affectent leurs hôtes.  Comprendre les réponses immunitaires de l’hôte et les stratégies d’évasion des parasites. c. Évaluer l’impact des parasites sur la santé  Étudier les maladies parasitaires affectant les humains, les animaux domestiques et la faune sauvage.  Identifier les facteurs épidémiologiques contribuant à la propagation des parasites (climat, hygiène, migrations…). d. Développer des stratégies de contrôle et de traitement  Élaborer des médicaments antiparasitaires, des vaccins, et des mesures de prévention (hygiène, gestion des vecteurs).  Mettre en place des programmes de contrôle intégrés, adaptés aux régions touchées. e. Protéger la santé publique et vétérinaire 5 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE  Prévenir les zoonoses parasitaires, qui se transmettent de l’animal à l’homme (ex. toxoplasmose, hydatidose).  Limiter l'impact des parasites sur les productions animales (poulets, bovins, etc.) pour assurer la sécurité alimentaire. 2. Importance de la parasitologie en médecine vétérinaire Le parasitisme peut avoir une importance considérable chez les animaux. L’incidence peut être triple : économique, médicale et sociale ; 2.1. Importance médicale L’impact des parasitoses sur la santé des animaux dépend du pouvoir pathogène ou de la virulence des parasites :  Plusieurs parasitoses sont à l’origine des taux de mortalité élevés chez les animaux (cas de Babesia bovis, Theileria annulata chez les bovins, des coccidioses aviaires…)  D’autres sont responsables de symptômes graves chez les animaux atteints : Des anémies (theilériose, babésioses, haemonchose …) ; des troubles nerveux (cœnurose) ; ralentissement de la croissance ; amaigrissement et cachexie, en plus de l’action favorisante des autres infections bactériennes, virales, mycoses ou infestations. 2.2. Importance économique  Les pertes économiques peuvent être causées directement par la parasitose : o Des mortalités (exemples : la theilériose et la babésiose bovines), o Des avortements (ex : trichomonose, néosporose chez les bovins, toxoplasmose chez les brebis) o De saisies de viandes et de viscères parasités à l’abattoir (sarcocystose, hydatidose, …) o En plus des coûts des traitements : Les antiparasitaires (vermifuges, acaricides) représentent une part importante des dépenses en élevage et pour les propriétaires d’animaux de compagnie.  Les pertes économiques indirectes se traduisent par o Une diminution des productions (lait, viande, œufs, laine, fertilité…), o Amaigrissement et retard de croissance des jeunes animaux…. 6 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE 2.3. Importance hygiénique et sanitaire Plusieurs parasitoses représentent un problème sérieux de santé publique ; elles sont transmissibles de l’animal à l’homme ; ce sont les zoonoses parasitaires (l’échinococcose kystique, la leishmaniose, la toxoplasmose…). III. Relations interspécifiques autres que le parasitisme 1. Epibiontisme (épibiose) Type d’association entre deux espèces dans laquelle l’une (l’epibionte) utilise l’autre (l’hôte) comme support, sans lui causer de préjudice. La relation apporte un bénéfice à l’épibionte, tout en étant neutre pour l’hôte. Cette interaction se trouve surtout en milieu marin. Exemple : les balanes sur la carapace des tortues marines ou des crabes. 2. Phorésie : Interaction entre deux organismes d’espèces différentes dans laquelle un des organismes (le phoronte) est transporté par l’autre (l’hôte). Exemple 1 : les acariens phorétiques des coléoptères coprophages (bousiers). 7 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE Exemple 2 : les poissons Remora sur les requins, les baleines et les raies. 3. Inquilinisme : L’inquilinisme est une relation où un organisme (inquilin) vit à l'intérieur ou sur le corps d’un autre organisme (hôte) sans lui causer de dommage significatif. L’inquilin profite de l'habitat fourni par l'hôte. Exemple : les poissons-clowns (l'inquilin) et certaines anémones de mer (l’hôte) L’anémone de mer est un animal proche du corail, doté de tentacules urticants. 4. Commensalisme : Association non obligatoire, bénéfique pour le commensal et sans désagrément ni bénéfice pour l’associé. Exemple : diverses amibes qui vivent dans le colon des bovins et ovins. 5. Symbiose : Association obligatoire et permanente entre deux organismes d’espèces différentes à bénéfice réciproque. Exemple 1 : infusoires de la panse des ruminants. Exemple 2 : Les lichens = Symbiose entre une algue et un champignon. 6. La prédation : Le prédateur tue sa proie pour s’en nourrir. La prédation est une interaction biologique où un organisme, appelé prédateur, capture, tue et consomme un autre organisme, appelé proie, pour se nourrir. 8 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE REMARQUE : Saprophytisme : l’être vivant saprophyte se nourrit de matières organiques en décomposition dans le milieu extérieur. IV. Origine du parasitisme et adaptation parasitaire Pour assurer la pérennité de sa propre espèce, le parasite (à l’origine un être libre) est amené à subir des transformations, à adopter des voies évolutives parfois extrêmement complexes. C’est l’adaptation à la vie parasitaire. Elle se traduit par des modifications morphologiques, biologiques et physiologiques : .Adaptations morphologiques Les adaptations morphologiques permettent aux parasites de survivre dans des environnements hostiles et de maximiser leur interaction avec leurs hôtes. 1.1. La taille o Par rapport à l'hôte. Généralement les parasites sont beaucoup plus petits que leur hôte. Exemple : la grande douve du foie et le bovin. o Par rapport aux espèces libres du même groupe taxonomique. Les parasites sont plus gros que les individus libres du même groupe taxonomique. Exemples :  Les tiques (Acariens dont les femelles peuvent atteindre 1 cm lorsqu'elles sont gorgées de sang) sont beaucoup plus grosses que les acariens de poussière (quelques centaines de microns).  Les nématodes (vers ronds libres) vivant dans le sol ou l'herbe sont beaucoup plus petits que les nématodes parasites, tel que l’ascaris qui peut atteindre 30 cm. o En fonction du sexe. Chez de nombreux parasites, les femelles sont plus grandes que les mâles suite au développement des gonades (utérus et ovaires), permettant aux parasites de pondre des milliers d'œufs à la fois 9 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE Mâle Femelle Trichinella spiralis adultes mâle et femelle 1.2. La forme La forme des parasites est adaptée à leur localisation : Exemples :  Parasites externes : Les puces ont un corps aplati latéro-latéralement Le corps des poux est aplati dorso-ventralement  Les mésoparasites, qui vivent dans des cavités ou des organes ayant une ouverture vers le milieu extérieur (comme la vessie, les poumons, le tube digestif...), ont un corps aplati ou circulaire. Souvent l'allongement est important. Il est fonction du milieu de vie : tube digestif, poumons ou vessie (les parasites seront plutôt entortillés dans la vessie car il y a moins d'espace) Exemples : le taenia est un ver plat et long qui vit dans l'intestin, il peut atteindre plusieurs mètres. 10 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE 1.3. Organes d'attachement. Ces formes d’adaptations permettent aux parasites de se maintenir efficacement sur ou dans leurs hôtes pour se nourrir et se reproduire a. Les ventouses. Exemples : - La grande douve du foie, Fasciola hepatica, possède 2 ventouses : une ventouse buccale (nutrition) et une ventouse ventrale musculeuse qui permet à la douve de se fixer. - Taenia saginata humain possède 4 ventouses - Giardia ou Lamblia (protozoaire flagellé) utilise sa ventouse (disque) pour se fixer contre la paroi de l'intestin grêle. Fasciola hepatica Giardia ou Lamblia b. Le mucus et les sécrétions adhésives. Exemple : Les lentes ou œufs de poux pou sont fortement fixés aux poils grâce à une sécrétion adhésive pour éviter leur élimination par l’animal par grattage. Felicola subrostratus, avec une lente 11 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE c. Les appendices modifiés. Chez les arthropodes ectoparasites : ce sont des griffes, pinces, crochets ou ventouses. Exemples : Les acariens agents de gales (Sarcoptes, Psoroptes, choriptes) ont des ventouses à l’extrémité des pattes I et II. Les poux des mammifères ont des pattes qui se terminent par une griffe, ceux des oiseaux possèdent deux griffes. d. Les crochets et les épines. - Le scolex de certains cestodes tel que Taenia solium (chez l’homme) est muni de crochets et 4 ventouses - Taenia taeniaeformis (parasite du chat) ; le rostre est armé d’une rangée de longs crochets et d'une une rangée concentrique de crochets courts pour s'attacher à la paroi intestinale de l’hôte. - - Certains arthropodes ectoparasites ont des crochets et/ou des épines pour s'attacher à l’hôte. e. L'enfoncement. Tunga penetrans ou « La puce chique » se retrouve dans les pays tropicaux et s’enfouit dans l’épiderme des pattes des chiens (ou des pieds de l’homme) et pond ses œufs par l’orifice d’entrée. 12 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE 2. Adaptations anatomiques. 2.1. Système digestif. a. Augmentation du volume intestinal et de la surface d'échange. - Certains parasites comme les cestodes ne se déplacent pas seuls, ils doivent pouvoir absorber une grande quantité de nourriture rapidement, d'où une augmentation de la taille et de la surface d'échange de l'intestin. Exemple :  Le strobile du ténia adulte, Taenia saginata, par exemple, peut contenir jusqu'à 2000 segments et peut atteindre une longueur de 3,6 mètres dans l'intestin grêle humain.  Moniezia expansa : ténia de l’intestin grêle des ovins peut atteindre 2 m ou plus, il possède un scolex non armé et quatre ventouses proéminentes. - Chez la grande douve du foie, le caecum est très ramifié ce qui augmente la surface d'échanges (elle ne possède pas d'anus). Le sang digéré correspond aux zones sombres observées au microscope au niveau du caecum - Chez les arthropodes hématophages tels que les tiques ou les moustiques, le tube digestif est beaucoup plus développé que chez les arthropodes non hématophages ; le tube digestif et l'abdomen se dilatent lors d'un repas sanguin -. 13 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE b. Réduction, disparition du système digestif. Chez certains parasites, le tube digestif peut régresser et disparaître. Ils se nourrissent alors par pinocytose à travers le tégument Exemple : les cestodes ou vers plats. c. Cas des parasites hématophages. Les parasites hématophages comme les moustiques, les tiques ou les puces ont des pièces buccales adaptées : elles sont vulnérantes, capables de piquer l’hôte et passer à travers la peau , injecter une salive (à propriétés anticoagulantes, antihistaminiques et vasodilatatrices), et absorber le sang. 2.2. Système reproducteur. a. Rapprochement des partenaires sexuels. Chez le Trématode, le mâle vit entouré autour de la femelle. b. Multiplication asexuée.associée ou non à une multiplication sexuée. - Les schizogonies chez les Protozoaires Apicomplexa telles que les coccidies intestinales du genre Eimeria - Les Echinocoques forment un kyste hydatique dans le foie, poumons des hôtes intermédiaires. A partir d'un seul œuf, les larves vésiculaires donnent un grand nombre de protoscolex qui donneront plusieurs milliers de futurs parasites. 14 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE Schistosoma haematobium Larve hydatique c. Hermaphrodisme Les cestodes adultes, les douves sont hermaphrodites, dans chaque segment on trouve à la fois des ovules et des spermatozoïdes. d. Une très forte fécondité Cas des taeniasis (T. saginata peut produire plus de 100 millions d’œufs par an), 15 3ème Année Médecine Vétérinaire PARASITOLOGIE GENERALE 3. Adaptations biologiques - Cycle de vie complexe : Les parasites ont souvent des cycles de vie complexes impliquant plusieurs hôtes, ce qui permet de maximiser la dispersion et la survie. Par exemple, les trématodes ont un cycle de vie incluant des hôtes intermédiaires aquatiques (mollusques) et définitifs (mammifères). - Une grande résistance dans le milieu extérieur ; les œufs et les kystes de certains parasites, sont très résistants aux conditions environnementales extrêmes. Exemple : l’œuf d’ascaris peut survivre plusieurs années. - Une longévité très grande (de plusieurs années) chez l’hôte (Toxoplasma, Plasmodium malariae...) - Des adaptations métaboliques et immunologiques permettant aux parasites de contourner les défenses aspécifiques et spécifiques de l’hôte. 16

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