Summary

Ce document est un document pédagogique sur les soins infirmiers en ORL (oto-rhino-laryngologie). Il décrit les objectifs et le contenu d'une unité d'enseignement. Le document concerne les maladies ORL, telles que les otites, la sinusite et les rhumes, et fournit des informations sur la semi-ologie et la pathologie.

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**UE 1(3431) : SOINS INFIRMIERS EN ORL 20H** **Objectifs d'UE :** A la fin de cet Unité l'étudiant doit : - Définir les termes utilise en Soins Infirmiers en ORL : - Connaitre les différente Pathologies en ORL : - Connaitre les Notions de Soins spécifiques** :** - Connaitre les Soins p...

**UE 1(3431) : SOINS INFIRMIERS EN ORL 20H** **Objectifs d'UE :** A la fin de cet Unité l'étudiant doit : - Définir les termes utilise en Soins Infirmiers en ORL : - Connaitre les différente Pathologies en ORL : - Connaitre les Notions de Soins spécifiques** :** - Connaitre les Soins pré et post opératoires - Connaitre la gestion des handicaps et de l'image de soi - Comprendre la Pharmacologie clinique liée aux affections ORL. - Maitriser les différentes solutions nasales, traitements locaux des muqueuses, solutions et lavage d'oreille **Contenu d'UE :** **Introduction** La sphère ORL est la partie du corps humain comprenant les oreilles, le nez (et les sinus) et la gorge (y compris la bouche, la langue, le larynx, la trachée). « ORL » est l'abréviation d'oto-rhino-laryngologie, la branche de la médecine qui s'intéresse aux maladies touchant ces organes. Les soins infirmiers en oto-rhino-laryngologie sont une spécialité qui se concentre sur le traitement des patients atteints de maladies et de troubles liés à l\'oreille, du nez et de la gorge (ORL) ainsi que des affections liées aux zones de la tête et du cou. 1. **Rappels anatomiques** a. L'anatomie de l'oreille (schéma) I. **SEMIOLOGIE :** a. **les signes rhinologiques** 1. L'obstruction nasale = nez bouché. 2. Le prurit nasal : C'est une sensation de démangeaisons au niveau du palais ou des fosses nasales. Il est signalé lors des pathologies allergiques (rhume des foins) 3. la rhinorrhée = écoulement nasal 4. Fièvre, c'est une augmentation de la température corporelle \>/= a 38 \*c le matin et \ II. **PATHOLOGIES :** Maladies ORL (nez, gorge, oreilles) A. Généralités Les **maladies ORL** (pour oto-rhino-laryngologie) sont les maladies qui touchent les oreilles, les voies aériennes supérieures (le nez et la gorge), et la région de la tête et du cou. Parmi ces maladies, certaines sont très communes, comme la rhinite (rhume), l'angine, l'otite, la pharyngite, les acouphènes (troubles de l\'audition), ou les bouchons de cérumen. L'origine des affections ORL peut être virale, bactérienne ou allergique. Selon le type de maladies, les traitements peuvent varier fortement notamment s'il s'agit d'infections provoquées par des bactéries ou des virus. B. **Les otites,** 1. **Définition** : L'otite est une inflammation de l'oreille. L'inflammation peut avoir lieu à différents endroits de l'oreille, c'est pour cela que l'on distingue l'otite externe, l'otite moyenne et l'otite interne. B-1 **Otite externe** L'otite externe résulte d'une agression du conduit par des coton-tiges. La peau se fragilise et fait le lit d'une infection bactérienne ou plus rarement d'une infection mycosique. Elle est localisée au niveau du conduit auditif externe. B-2 **Otite moyenne aiguë** L'otite moyenne aiguë est une infection bactérienne ou virale très fréquente chez les enfants. Elle peut prendre plusieurs formes. On parle notamment **d'otite congestive** lorsque l'infection n'entraîne pas d'épanchement dans la caisse du tympan. S'il y a un épanchement, on parle alors **d'otite moyenne aigue (OMA) ou d'OMA perforée** si le tympan se perfore. L'otite moyenne aiguë, virale ou bactérienne, apparaît souvent à la suite d'une rhinopharyngite et se caractérise par des douleurs dans l'oreille et de la fièvre. 4 **Otite chronique (ou à répétition)** L'otite chronique résulte d'une inflammation ou d'une infection de l'oreille moyenne qui dure pendant plus de 6 semaines. Elle peut s'accompagner d'une perforation du tympan et d'une suppuration chronique, d'une rétraction du tympan qui fait une « poche de rétraction » voire de complication importante liée à la dégradation du tympan. L'otite chronique peut évoluer vers des complications graves telles qu'une perte d'audition importante ou un kyste épidermique qui pousse dans l'oreille moyenne, appelé cholestéatome. 5 **Otite séreuse** **L'otite séreuse**, également appelée otite séromuqueuse, est une inflammation de l'oreille moyenne. Elle résulte d'une inflammation chronique (pendant plus de 3 mois) et s'accompagne de la présence d'un liquide derrière le tympan. Dans ce type d'otite, il n'y a pas de perforation du tympan et l'inflammation n'est pas accompagnée de fièvre, de douleurs ou d'autres symptômes qui peuvent évoquer une otite moyenne aiguë. Elle peut guérir seule ou nécessiter la pose de drains d'oreilles par une petite chirurgie. Un traitement est nécessaire chez l'enfant afin d'éviter les retards de langage dus à une audition défectueuse. 6 **Otite barotraumatique** L'otite barotraumatique est provoquée par une lésion des tissus de l'oreille soumis à une forte variation de pression. Elle peut survenir pendant la plongée sous-marine ou la perte d'altitude en avion. L'otite barotraumatique peut entraîner de vives douleurs, des lésions du tympan ainsi qu'une perte de l'audition. **Otite interne** L'otite interne est une infection plutôt rare et assez sérieuse qui touche l'oreille interne. Elle atteint la cochlée, responsable de l'audition, et provoque des surdités. Elle atteint aussi le vestibule qui intervient dans la gestion de l'équilibre et provoque des vertiges. Ce type d'otite peut survenir à la suite d'une infection virale, bactérienne voire à cause d'un AVC, d'une tumeur ou d'une réaction médicamenteuse. Si elle n'est pas soignée à temps, elle peut entraîner une perte d'audition. Les vertiges récupèrent toujours. **B-4 les causes d'une otite** ? Les causes d'une otite dépendent du type d'otite. - L'otite externe est généralement due à une blessure du conduit auditif par des coton-tiges, qui s'infecte ensuite au contact d'une bactérie ou d'un champignon. - L'otite moyenne aigüe est souvent virale ou bactérienne. - L'otite séreuse est consécutive à un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache liée à des rhumes à répétition, des végétations hypertrophiques ou une allergie mal soignée. - L'otite interne, rare, est souvent virale ou vasculaire. **B-5 les symptômes d'une otite** ? Les symptômes de l'otite varient selon le type d'otite, mais ils sont généralement caractérisés par : - de fortes douleurs accompagnées parfois de bourdonnements ou d'acouphènes. Ces douleurs peuvent aussi entraîner des maux de tête et des vomissements. - une baisse de l'audition en cas d'otite séreuse ou d'OMA. **✍️ À noter : en cas de symptômes de ce type, il est conseillé de consulter rapidement un médecin traitant ou un médecin ORL.** **B-6 diagnostiquer une otite ?** Pour diagnostiquer une otite, - un examen clinique basé sur les symptômes et les douleurs ressenties par le patient pendant les dernières 48 h. - Une otoscopie qui consiste à vérifier l'état du conduit auditif et du tympan pourra ensuite confirmer le diagnostic. **B-7 traitement d'une otite ?** Pour soulager une otite, un traitement adapté sera proposé selon le type d'otite et sa gravité. - Pour l'otite externe, le traitement le plus courant consiste à appliquer des gouttes auriculaires d'antibiotique ou d'antifongique dans l'oreille. - L'otite moyenne bactérienne est soignée grâce à la prise de médicaments antibiotiques. - Des antalgiques pourront également être prescrits afin de soulager une otite avec douleur insoutenable. - En cas d'otite avec fièvre, des anti-inflammatoires non stéroïdiens seront également conseillés afin de faire baisser la fièvre. - Les otites séreuses sont difficiles à soigner. Il peut être nécessaire de poser des aérateurs transtympaniques, appelés aussi \"yoyo\" ou \"diabolo\". **B-8 prévention une otite ?** - Pour éviter les otites externes, il suffit de ne jamais rien mettre dans ses conduits auditifs, coton-tige, cure-dents, clés, crayons,... - Pour prévenir les otites moyennes, il est important de se protéger des virus pouvant causer des rhinopharyngites et ensuite favoriser le développement d'une otite moyenne. En cas de rhume, il est important de bien se laver les fosses nasales pour éviter la propagation de germes dans la trompe d'Eustache. **B-9 les complications possibles d'une otite ?** Une otite mal traitée ou traitée un peu trop tardivement peut entraîner des complications. Parmi les complications les plus sérieuses, on retrouve notamment : - la labyrinthite, - la méningite ou encore la mastoïdite. - Une otite moyenne aiguë mal soignée peut aussi se transformer en otite chronique ou en otite séreuse. - Dans certains cas, **le tympan peut se perforer**, se rétracter et entraîner de sérieuses complications dans l'oreille moyenne et ou nécessiter la pose d'aérateurs. - Enfin, les otites peuvent entraîner **des pertes d'audition** plus ou moins importantes, En conclusion, il est donc important de consulter rapidement en cas d'otite. C. 1. 2. - - - - - - - - - - - - - - - - - - 3. - - - - - - - - - 4. - - - - - - - - D. 1. La sinusite est une inflammation des sinus. Cette infection peut être aiguë ou chronique. Les sinus sont situés dans différentes parties du visage, notamment dans les os maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux et frontaux. Les sinus sont reliés aux voies nasales, et leur rôle est de filtrer l\'air que nous respirons Les sinus sont reliés aux voies nasales, et leur rôle est de filtrer l\'air que nous respirons.Lorsque les sinus sont enflammés, cela peut causer une obstruction des voies nasales, ce qui peut entraîner des douleurs et de l\'inconfort. Nous allons explorer les différents types de sinusites, leurs symptômes et leurs traitements. 2. La sinusite est généralement causée par : une infection bactérienne ou une infection d'origine virale, mais elle peut également être causée par des allergies, des polypes nasaux, une déviation de la cloison nasale, des abcès dentaires, des changements de pression ou d\'autres facteurs. Les infections dentaires, en particulier les abcès dentaires, peuvent se propager aux sinus maxillaires voisins, provoquant une sinusite maxillaire (inflammation de la muqueuse des sinus maxillaires). 3. - - - - - - - - - Les symptômes de la sinusite sans écoulement peuvent inclure une pression ou une douleur dans les sinus, mais sans écoulement nasal. - - - - - Elle peut être causée par une infection **bactérienne récurrente, une allergie, ou une inflammation chronique des sinus.** **Facteurs de risque des allergies chroniques **: des **polypes nasaux,** **exposition à des produits irritants**, Une certaine prédisposition génétique peut aussi expliquer la sinusite chronique, des abcès dentaires. Les symptômes courants de la sinusite chronique comprennent **des sinus bouchés, une douleur faciale, des maux de tête et de la fatigue.** - Comme son nom l'indique, la sinusite allergique est une inflammation des sinus qui est causée par une allergie. Elle peut être aiguë ou chronique. Les causes d'une sinusite allergique comprennent : le pollen, les acariens, les moisissures et les squames animales. Les symptômes de la sinusite allergique comprennent : une congestion nasale, des éternuements, des démangeaisons et une toux. - **Les symptômes courants** de la sinusite frontale comprennent : **des douleurs au-dessus des sourcils, une congestion nasale, des maux de tête et une sensibilité au toucher**. **Elle se caractérise souvent par une douleur localisée juste au-dessus d\'un seul œil. La douleur de la sinusite frontale est souvent pulsatile, elle augmente en cas de pression sur la zone enflammée, et peut être accompagnée de fièvre et d\'un écoulement nasal d\'un seul côté du nez.** - La sinusite ethmoïdale est une inflammation des sinus ethmoïdaux, qui sont situés entre les yeux, en haut du nez. Ce type de sinusite a des effets sur les yeux dans certains cas. Les symptômes: des douleurs derrière et/ou entre les yeux, et des maux de tête localisés au niveau du front. D'autres symptômes peuvent aussi apparaître en cas de sinusite ethmoïdale, tels qu'une congestion nasale et une perte d\'odorat. - 4. 5. **Les cas de sinusite virale** se résolvent souvent sans traitement, mais des analgésiques peuvent être prescrits pour soulager les symptômes. Les antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter une infection bactérienne, mais ils ne sont pas efficaces contre une infection virale. Dans certains cas, **une intervention chirurgicale** peut être nécessaire pour traiter une sinusite chronique. L\'opération d\'une sinusite, appelée endoscopie sinusale, vise à élargir les passages nasaux et à enlever les tissus obstrués ou endommagés. Cependant, cette intervention est rarement nécessaire, et ne doit être envisagée que si les autres traitements ne sont pas efficaces. - - - - - 6. - Une sinusite aiguë peut durer de quelques jours à quelques semaines. Si elle n\'est pas traitée, une sinusite aiguë peut évoluer vers une sinusite chronique, qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années. - La sinusite chronique peut être difficile à traiter et peut nécessiter une prise en charge sur le long terme. Dans certains cas, la sinusite chronique peut causer des complications, telles que des infections récurrentes des sinus, une inflammation des os ou des tissus environnants, ou même une perte de vision en raison de la pression sur les yeux. 7. Lorsqu'elle n'est pas soignée et qu'elle ne guérit pas spontanément, la sinusite peut devenir chronique. L'inflammation persiste et les symptômes ne disparaissent pas. Dans les cas graves, en général pour les sinusites frontales, sphénoïdes ou ethmoïdes, l'infection des sinus peut s'étendre aux os qui contiennent les sinus, aux yeux, aux méninges (les enveloppes du cerveau), voire au cerveau lui-même ou à l'ensemble du corps (septicémie). 8. a. - - - b. - - E. 1. L'angine désigne une inflammation des amygdales 2. **les causes d'une angine** ? - - 3. **Les types** : angine virale, bactérienne, blanche ou rouge a. **L'angine virale** On parle d'angine virale lorsque la maladie est provoquée par un virus. Il n'y a cependant pas un virus de l'angine. Plusieurs types de virus peuvent en effet engendrer une inflammation des amygdales et une angine virale : - Adénovirus ; - Entérovirus ; - virus d'Epstein-Barr ; - virus de l'herpès ; - virus respiratoire syncytial; - virus influenzae et para-influenzae; - rhinovirus... b. **L'angine bactérienne** L'angine est dite bactérienne lorsque c'est une bactérie qui est à l'origine de la maladie. Il s'agit essentiellement du **streptocoque bêta hémolytique du groupe A**, surtout chez les enfants, quoique plus rarement, **les streptocoques des groupes B, C, F et G** peuvent aussi provoquer une angine bactérienne. c. L'angine est dite blanche à cause de la couleur des amygdales atteintes par l'angine. Dans ce type d'angine dite blanche, érythémateux-pultacée, elles se couvrent en effet d'un dépôt blanchâtre caractéristique. d. L'angine rouge, ou angine érythémateuse, présente des amygdales et un pharynx particulièrement rouge. Cependant, la couleur de l'angine ne permet pas de déterminer s'il s'agit d'une angine virale ou d'une angine bactérienne. e. **L'angine de Vincent** est un type d'angine particulier. Il s'agit d'une angine bactérienne, mais qui n'atteint qu'un côté de la gorge. Elle est souvent liée à une mauvaise hygiène bucco-dentaire 4. **les symptômes d'une angine** ? Les symptômes de l'angine sont relativement similaires, Quels que soient l'origine et le type de la pathologie : - - - Ces symptômes de l'angine sont souvent, mais pas nécessairement, accompagnés d'une fièvre modérée. Toux, maux de tête, enrouement de la voix ou rhinite peuvent également se manifester, ainsi que des troubles digestifs tels que des vomissements et des douleurs abdominales. Les symptômes de l'angine sont insuffisants pour déterminer s'il s'agit d'une angine bactérienne ou d'une angine virale. Cependant, certains symptômes peuvent pousser à rechercher une cause bactérienne : - - - - Un test de diagnostic rapide doit cependant être effectué pour s'assurer que ces symptômes traduisent bien une angine bactérienne. 5. - **Un examen clinique**, en observant la couleur affichée par les amygdales, - un TROD, ou un test rapide d'orientation diagnostique de l'angine, Pour déterminer l'origine virale ou bactérienne de l'angine, - Dans le cas de l'angine rouge (érythémateuse), les cryptes produisent également un exsudat fibrineux, et les amygdales augmentent de volume. 6. - - du paracétamol pour calmer la fièvre et la douleur ; - des médicaments destinés à apaiser le mal de gorge : pastilles au miel, Lysopaïne... ; - un collutoire en spray à visée anesthésiante. - NB : L'angine virale est bien plus courante que l'angine bactérienne. Cependant, cette dernière peut avoir des complications plus prononcées, notamment en cas de présence du bacille de Klebs-Löffler (corynebacterium diphteriae), qui cause l'angine diphtérique, et dont la toxine atteint le cœur et le système nerveux 7. **Complications** Les angines sont des affections qu'il ne faut pas négliger du fait du risque de complications : extension locale de l'infection avec phlegmon, rhumatisme articulaire aigu et glomérulonéphrite. 8. **Prévention** La prévention de l\'angine passe par des mesures d\'hygiène simples : - se laver régulièrement les mains ; - utiliser des désinfectants à base d\'alcool ; - mettre sa main devant sa bouche lorsque l\'on tousse ou lorsque l\'on éternue ; - se servir de mouchoirs jetables ; - éviter de serrer la main d\'une personne malade. F. **DIPHTERIE,** 1. **Définition** La diphtérie est une maladie contagieuse causée par **une bactérie productrice de toxines**. Elle peut se transmettre d'une personne à l'autre lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. 2. **Signes et symptômes** Les symptômes de la diphtérie apparaissent généralement 2 à 5 jours après l'exposition à la bactérie. - un mal de gorge, la fièvre, un gonflement des glandes du cou et une asthénie. - Dans les 2 à 3 jours suivant l\'infection, les tissus morts des voies respiratoires (les tissus du nez, des amygdales et de la gorge) forment une couche épaisse et grise, rendant la respiration et la déglutition difficiles. 3. **Facteurs de risque** Toute personne non immunisée (non vaccinée ou sous-vaccinée) peut être infectée. 4. **Complication**s Les complications possibles sont : l'inflammation du cœur et des nerfs. Dans 30 % des cas, la diphtérie peut être mortelle chez les personnes non vaccinées qui ne bénéficient pas d\'un traitement adéquat, les enfants de moins de 5 ans étant exposés à un risque de décès plus élevé. 5. **Traitement** Les cas de diphtérie sont généralement traités avec de l'antitoxine diphtérique ainsi que des antibiotiques. L'antitoxine spécifique de la diphtérie neutralise la toxine circulante dans le sang,. Les antibiotiques empêchent la réplication bactérienne et donc la production de toxines, accélèrent l\'élimination de la bactérie et préviennent la transmission à d\'autres personnes Les personnes qui ont eu la diphtérie doivent également être vaccinées une fois la phase aiguë de la maladie terminée. Les personnes qui ont été en contact avec des cas de diphtérie doivent recevoir un traitement antibiotique prophylactique pour prévenir la maladie 6. **Prévention** La diphtérie est une maladie évitable par la vaccination. La diphtérie peut être évitée par des vaccins qui sont souvent administrés en association avec le tétanos, la coqueluche et d\'autres maladies. Le vaccin antidiphtérique est le plus souvent associé à des vaccins contre des maladies telles que le tétanos, la coqueluche, l\'Haemophilus influenzae et l\'hépatite B, ainsi qu'au vaccin antipoliomyélitique inactivée. G- LES OREILLONS 1. **Définition et généralités** Les oreillons sont une maladie infectieuse causée par un virus appelé paramyxovirus. Cette infection provoque une douloureuse inflammation des glandes salivaires, en particulier les glandes parotides situées près des oreilles. Les oreillons touchent le plus souvent les enfants entre 3 et 15 ans, mais peuvent également survenir chez les adultes non immunisés ou dont l'immunité a diminué au fil du temps. La vaccination par le ROR (rougeole-oreillons-rubéole) a contribué à une nette diminution des cas d'oreillons et on estime qu'il y a eu 6 cas d'oreillons pour 100 000 habitants en 2017. 2. **Les symptômes des oreillons ?** La période d'incubation des oreillons varie généralement entre 16 et 18 jours, mais peut aller jusqu'à 25 jours. Durant cette période, la personne atteinte ne présente pas encore de symptômes, mais peut déjà transmettre le virus à d'autres personnes. Les symptômes apparaissent ensuite et peuvent inclure : - Le principal symptôme des oreillons est une inflammation douloureuse des glandes parotides, entraînant un gonflement visible sous les oreilles. Cette inflammation peut également toucher d'autres glandes salivaires situées sous la mâchoire ou dans la bouche. - Fièvre : La température soudaine qui peut atteindre 38-39,5 degrés Celsius. - Douleurs musculaires : Les personnes atteintes peuvent ressentir des douleurs musculaires généralisées. - Maux de tête : La présence du virus peut provoquer des maux de tête - Perte d'appétit : Les oreillons peuvent diminuer l'appétit en raison d'une difficulté à mâcher et à avaler. - Asthénie 3. **Causes et transmission du virus** - La principale cause des oreillons est le paramyxovirus, un virus susceptible d'être transmis d'une personne à l'autre : - par contact direct avec des gouttelettes infectées provenant de sécrétions nasales, salivaires et respiratoires ; - par inhalation de particules en suspension dans l'air. NB : L'infection se propage facilement dans les environnements fermés, tels que les écoles et les résidences universitaires. Le porteur du virus est contagieux entre 48 heures avant et jusqu'à 9 jours après l'apparition des symptômes. Il est donc indispensable de prendre des mesures pour limiter la propagation du virus chez les personnes atteintes, notamment en évitant les contacts étroits et en observant une bonne hygiène des mains. 4. **Complications possibles liées aux oreillons** Bien que rares, certaines complications peuvent survenir suite à une infection par le virus des oreillons : - Orchite : Chez les hommes, il peut s'agir de l'inflammation d'un ou des deux testicules. Cette complication peut entraîner une diminution de la fertilité, voire une stérilité dans de rares cas. - Ovarite : Chez les femmes, il s'agit d'une inflammation des ovaires qui se manifeste par des douleurs abdominales aiguës. - Méningite virale : Une inflammation des méninges, qui cause des symptômes tels que des maux de tête intenses, une raideur de la nuque, des vomissements et une sensibilité à la lumière. - Surdité : Les oreillons peuvent provoquer une perte auditive temporaire ou permanente dans certains cas. Chez la femme enceinte cette maladie peut survenir notamment au cours du 1er trimestre de la grossesse. 5. **Traitements des oreillons** À ce jour, aucun traitement spécifique antiviral n'est disponible pour éliminer le virus des oreillons. La prise en charge médicale vise donc avant tout à soulager les symptômes et à prévenir les complications. Selon l'intensité des symptômes de l'infection, le médecin peut recommander : - **Repos** : Le repos est essentiel pour permettre au corps de récupérer et de se défendre contre le virus. - **Analgésiques et antipyrétiques** : Des médicaments tels que le paracétamol peuvent être prescrits pour soulager la douleur, les maux de tête et la fièvre. - **Compresses froides :** L'application de compresses froides peut aider à réduire le gonflement et la douleur. - **Hydratation :** Il est important de boire régulièrement de l'eau ou des boissons non alcoolisées pour éviter la déshydratation, en particulier si la personne a de la fièvre. - **La vaccination** : un moyen efficace de prévention 6. **Prévention** La vaccination est le moyen le plus efficace pour prévenir l'infection par le virus des oreillons. Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) est recommandé pour les enfants à 12 mois, avec une dose de rappel à l'âge de 18 mois. La vaccination est également proposée aux adultes non immunisés ou dont l'immunité a diminué au fil du temps. G. Corps étrangers **Corps étranger pharyngo-laryngé=** C'est une urgence car il y a un risque de médiastinite. **Diagnostic :** interrogatoire du patient par le médecin pour déterminer la nature, la localisation des objets. **Traitement :** · Si détresse respiratoire : manœuvre de Heimlich, trachéotomie · Enlever le corps étranger + surveillance ORL du patient · Endoscopie sous anesthésie générale pour ôter le corps étranger **Soins infirmiers préopératoires** : \- bilan sanguin, RAI, radio pulmonaire, bilan pré-op, constantes de référence \- recueil de données, accompagnement du patient au bloc par l'IDE → plaie oropharyngée **Soins infirmiers post-op :** \- patient à jeun pendant 10 jours, nutrition parentérale \- patient doit cracher sa salive, ne rien avaler \- retour à domicile rapidement \- surveillance neurologique, cardio-respiratoire, évaluation de la douleur \- Attention : si anxiété, serrement de cœur, douleur dorsale : appel médecin car risque de médiastinite **Lavage de nez** [En post-op de chirurgie du nez.] **But** : débarrasser les fosses nasales des caillots de sang, du pus. Se fait 2 fois/jour jusqu'à obtention d'un liquide nasal propre. **Matériel :** \* seringues de 5cc et 10cc \* cupule stérile \* gants stériles \* sérum physiologique froid \* antibiotiques, corticoïdes (sur prescription médicale) **Soins infirmiers :** \* information du patient \* installation assise, protégée + haricot \* lavage antiseptique des mains + gants stériles \* retirer la partie mobile du clou, adapter la seringue purgée au clou puis injecter le produit \* patient recrache le produit \* bien tenir le clou pendant injection \* terminer par l'injection d'antibiotiques ou corticoïdes pour action locale efficace \* remettre la partie mobile du clou \* 2 fois/jour pendant 3 à 5 jours \* ablation du clou sur prescription médicale \* lavage de nez **Tumeur ORL, Cancer ORL** **Généralités** ORL est l'abréviation d'oto-rhino-laryngologie (ou otorhinolaryngologie), la spécialité médicale qui prend en charge les affections de l\'oreille (oto), du nez (rhino) et du larynx (laryngo). Les tumeurs ORL et les cancers ORL affectent donc la partie supérieure des voies respiratoires et digestives : cavité buccale (langue, lèvres, joues, mâchoires), amygdales, fosses nasales, cordes vocales, sinus, glandes salivaires; ainsi que l\'oreille. 1. **Cancer de la bouche** Le cancer de la bouche fait partie de ce qu'on appelle les cancers des voies aérodigestives supérieures (ou cancers VADS). Dans 90 % des cas, c'est un cancer qui touche la muqueuse buccale, située à l'intérieur de la bouche. Plus rarement, le cancer de la bouche peut se développer dans les tissus plus profonds comme l\'os, le muscle ou les nerfs. Il peut également toucher les lèvres, la langue, le bas de la bouche, les gencives, les glandes salivaires ou le palais. a. Les facteurs favorisants Ce sont : - un mauvais état bucco-dentaire - la consommation de drogue, - l'infection par le Papillomavirus (HPV), transmise de muqueuse à muqueuse, qui non traitée peut évoluer vers un carcinome verruqueux - une affection chronique de la bouche, comme une irritation prolongée par une prothèse mal adaptée ou une couronne traumatisante. b. les symptômes du cancer de la bouche ? Les symptômes du cancer de la bouche sont multiples : - ils débutent généralement par une plaie, ou une lésion (plaque blanche le plus souvent) qui ne guérissent pas et persistent au-delà de deux semaines. - d'autres symptômes d'alerte sont : - présence d'une tumeur, des douleurs lorsque la langue bouge, - une gêne lors de la déglutition ou de la mastication, - des douleurs dans l'oreille, (signe fréquent et d'alerte), - une anesthésie de la bouche ou du visage, - des plaques rouges ou blanches dans la bouche, - des dents qui bougent, un saignement des gencives, - un excès de salivation... Tous ces signes doivent alerter la personne qui les découvre, même s'ils ne signifient pas nécessairement qu'un cancer de la bouche est en train de se développer. c. Comment soigner un cancer de la bouche ? Le choix du traitement dépend : - de la précocité du diagnostic de cancer de la bouche, - de la taille et du type histologique de la tumeur, - de la présence ou non de ganglions, - de l'évolution du cancer de la bouche, - de l'âge et des antécédents médicaux du patient, - de son état de santé général. La radiothérapie, la chirurgie et la chimiothérapie, séparément ou en association, font partie des traitements habituels du cancer de la bouche. 2. **cancer de la langue** ? a. généralités La langue est l'organe nous permettant de parler, de mastiquer, de goûter et de déglutir, autant de fonctions essentielles dans la vie quotidienne. Cet organe est divisé en deux parties : l'une est la langue mobile et l'autre est appelée la base de la langue, située dans le fond de la gorge. Il existe donc deux types de cancer de la langue : ceux qui se situent sur la partie mobile, très visibles et faciles à détecter, et ceux qui se situent à la base de la langue. Les premiers représentent 85 % des cas (en grande majorité des hommes). Quant aux cancers de la base de la langue, plus rares, ils sont plus difficiles à diagnostiquer. b. **Les symptômes du cancer de la langue ?** Au début de la maladie, les symptômes du cancer de la langue sont souvent minimes : - une douleur dans la bouche, une gêne pour mâcher ou pour prononcer certains mots - une plaque blanche, visible au début sur la muqueuse, mais se présente le plus souvent comme une ulcération avec un bourgeon périphérique, saignant au contact et sensible au toucher - des lésions souvent confondues avec des aphtes, - un excès de salivation, une mobilité de la langue réduite, un ganglion plus ou moins fixé de découverte fortuite sont aussi possibles. c. **Comment diagnostiquer un cancer de la langue ?** Le diagnostic se base tout d'abord sur - un interrogatoire, qui recherche et les symptômes et les facteurs de risque du cancer de la langue. Plusieurs facteurs favorisent les cancers de la langue : - **la consommation de tabac, l'excès d'alcool et une mauvaise hygiène dentaire.** 90 % des personnes touchées par un cancer de la langue ont fumé. - **une infection à un papillomavirus** (qui se transmet de muqueuse à muqueuse). En cas de doute sur les lésions et ou les ganglions, examens seront aussi prescrits : - les biopsies - un scanner cervical et thoraco-abdominal - une IRM - une panendoscopie (examen sous anesthésie générale) qui explore la cavité buccale, le pharynx, le larynx, la trachée et l'œsophage. d. **Comment traiter un cancer de la langue** ? Le choix du traitement dépend : - de la taille du cancer de la langue et donc de sa précocité - de sa localisation - du degré d'envahissement des cellules cancéreuses (présence de ganglions) - des caractéristiques personnelles du patient (son âge, ses antécédents familiaux), - de son état de santé général et de ses choix de vide la présence ou non de ganglions Le traitement du cancer de la langue allie chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. 3. **Cancer de la trachée** a. généralités La trachée est le canal qui relie le larynx aux bronches et qui permet le passage de l'air vers les poumons. Elle mesure environ 12 cm de long et 2 cm de large. Les cancers de la trachée touchent majoritairement les hommes, généralement après 60 ans, et en particulier les fumeurs. Lorsque les cancers de la trachée ne sont pas la conséquence d'une propagation de tumeurs issues d'un autre organe, on dit qu'ils sont primitifs. On distingue essentiellement 2 types de tumeurs cancéreuses primitives de la trachée : le plus fréquent est **le carcinome épidermoïde**, **le carcinome adénoïde kystique**. - Le carcinome épidermoïde de la trachée est presque toujours associé au tabac. Le carcinome épidermoïde de la trachée est une tumeur qui se développe rapidement, et la moitié du temps, elle est déjà trop grosse pour être enlevée quand elle est découverte. Dans 25 % des cas, les patients qui présentent un carcinome épidermoïde de la trachée ont eu par le passé des tumeurs malignes au poumon. - Le carcinome adénoïde kystique de la trachée est la deuxième tumeur la plus fréquente. C'est une tumeur maligne primitive de la trachée. Cette tumeur de la trachée se développe beaucoup plus lentement que le carcinome épidermoïde. Elle n\'est pas liée au tabagisme, et les hommes et les femmes ont le même risque. Il peut se développer à n\'importe quel âge, mais est plus fréquent autour de 40 ans. b. **Quels sont les symptômes d\'un cancer de la trachée ?** Le cancer de la trachée se manifeste généralement par de la toux, des difficultés respiratoires, un essoufflement à l'effort et des difficultés pour avaler ou manger. Ces troubles sont souvent accompagnés d'une  dégradation générale de l'état de santé, qui se traduit par une perte d'appétit et une grande fatigue. Ces symptômes sont peu spécifiques , le cancer de la trachée est parfois confondu avec d\'autres maladies respiratoires plus courantes comme l\'asthme, la bronchite, ou la bronchite pulmonaire obstructive chronique. c. **Comment diagnostiquer un cancer de la trachée ?** Le diagnostic se base tout d'abord sur - un interrogatoire du médecin qui recherche notamment les symptômes et les facteurs de risque du cancer de la trachée. Parmi les facteurs de risque - le tabac pour le carcinome épidermoïde, - des substances cancérigènes que l'on peut inhaler dans certaines professions. d. **Diagnostic** - la bronchoscopie rigide qui permet de réaliser une biopsie des lésions. - un scanner du thorax, - une fibroscopie bronchique pour évaluer l'extension du cancer de la trachée. - Un examen ORL et de l'œsophage sont aussi réalisés pour rechercher une seconde localisation. e. **Quels sont les traitements du cancer de la trachée ?** Le choix du traitement du cancer de la trachée dépend : - De la nature et de la taille du cancer de la trachée. - Du stade évolutif du cancer de la trachée. - De l'état respiratoire du patient. - De son âge et de ses antécédents familiaux. - De son état de santé général. - De ses choix de vie. Il existe plusieurs méthodes La chirurgie radiothérapie de chimiothérapie 4. Le cancer de l'oreille du rocher a. Generalites Le cancer de l'oreille et du rocher est un cancer ORL extrêmement rare qui peut prendre des formes multiples. Il se développe principalement dans 4 localisations : le conduit auditif externe, l'oreille moyenne, l'oreille interne et bien sûr le rocher. On le distingue du cancer de l'oreille externe (ou du pavillon) qui est en réalité un cancer de la peau. b. les symptômes d\'un cancer Le cancer de l'oreille et du rocher se développe de manière insidieuse. Les signes avant-coureurs du cancer de l'oreille et du rocher n'ont rien de très spécifiques et c'est ce qui rend le diagnostic parfois difficile ou tardif. Les signaux d'alerte les plus classiques sont : la douleur, des otites répétées, des maux de tête, une baisse de l'audition, des bourdonnements dans l'oreille ou encore des troubles de l'équilibre, Parfois otorrhée récurrente, c. **diagnostiquer un cancer de l'oreille et du rocher ?** Le diagnostic se base tout d'abord sur - l'interrogatoire et l'examen clinique du médecin. (Il recherche notamment les symptômes et les signes de cancer de l'oreille et du rocher). - En cas de lésions visibles suspectes du conduit auditif externe ou de l'oreille moyenne, le médecin peut réaliser **des biopsies** de la lésion pour confirmer le diagnostic de cancer de l'oreille. **Un scanner**, **une IRM** d. **Comment soigner un cancer de l'oreille et du rocher ?** Le choix du traitement du cancer de l'oreille et du rocher dépend : - Du type de cancer de l'oreille ou du rocher. - De sa localisation. - De son grade et de son stade. - De l'âge et de l'état de santé du patient. - De ses antécédents familiaux et médicaux. - De ses choix. Le traitement principal pour le cancer de l'oreille et du rocher repose **sur la chirurgie**, associée **à la radiothérapie et la chimiothérapie.** 5. Cancer du nez, des sinus et des fosses nasales a. Generalites Situées à la hauteur des narines, les fosses nasales sont deux cavités qui s'ouvrent vers l'extérieur. Elles ont pour fonction de filtrer, de réchauffer et d'humidifier l'air que l'on inhale avant que celui-ci n'atteigne les poumons et elles favorisent la perception des odeurs. Quant aux sinus, ce sont des cavités remplies d\'air, creusées dans les os de la face et reliées aux fosses nasales. Les sinus donnent leur forme au visage et augmentent la résonance de la voix. Les adénocarcinomes représentent environ un quart des cas et affectent préférentiellement l\'ethmoïde. Ils sont reconnus comme maladie professionnelle. b. Les facteurs de risque - une exposition professionnelle aux poussières de bois (comme les travaux de ponçage et de sciage que l'on effectue en menuiserie ou en ébénisterie par exemple). - Les professionnels de l'industrie du cuir, du textile, ou les travailleurs exposés aux vapeurs formaldéhyde sont également susceptibles de développer des cancers du nez, des fosses nasales ou des sinus - le tabagisme c. les symptômes du cancer du nez, des sinus et des fosses nasales ? les premiers temps du développement d'un cancer du sinus sont généralement peu symptomatiques. Bien souvent, les premiers signes n'apparaissent que lorsque la maladie en est déjà à un stade avancé. Elle peut se manifester par : - un écoulement nasal purulent, parfois accompagné de sang - une impression de nez bouché, une perte de l'odorat - de petits saignements du nez anormalement répétitifs - parfois la présence d'un polype nasal. - La douleur : lorsque la douleur apparaît, elle peut s'accompagner de manifestations neurologiques (certaines zones peuvent être anesthésiées) ou ophtalmologiques (une vision dédoublée, les yeux qui pleurent, chute d'une paupière, oeil de volume augmenté par rapport au côté opposé). d. **diagnostiquer un cancer du nez, des sinus et des fosses nasales ?** - un interrogatoire du médecin , qui recherche notamment les symptômes et les facteurs de risque du cancer du nez, des sinus et des fosses nasales. - Le médecin ORL effectue un examen sans préparation : endoscopie, la biopsie,le bilan d\'extension parimagerie médicale D'autres examens sont indispensables comme : - un scanner du massif facial et cervico-thoraco-abdominal et - une IRM faciale e. **Comment soigner un cancer du nez, des sinus et des fosses nasales ?** Le choix du traitement dépend : - du type de tumeur et de son emplacement, - du stade du cancer du nez, des sinus et des fosses nasales, - de la précocité du diagnostic, - de l'âge du patient, - de son état de santé général et de ses choix de vie. L'oncologue ou le cancérologue s'occupe du diagnostic et du traitement général des cancers. Le chirurgien ORL prend en charge les pathologies du larynx. Une proposition de traitement vous sera proposée. De manière générale, une réunion dite de concertation pluridisciplinaire (RCP) comporte chirurgien(s) ORL, radiothérapeute(s) ou chimiothérapeute(s), **Soins spécifiques :** Lutte contre la douleur Soins pré et post opératoires Gestion des handicaps et de l'image de soi **Pharmacologie clinique** Solutions nasales, traitements locaux des muqueuses, solutions et lavage d'oreille **La rhinopharyngite** Affection très fréquente, banale, d'origine virale. **Symptômes** Se caractérise par un mal de gorge modéré, un prurit nasal, des éternuements, une rhinorrhée séreuse (claire) une sensation de tête lourde et des céphalées , et une fièvre modérée éventuellement. Dans les jours qui suivent, les signes généraux s'amendent et l'écoulement nasal devient muco purulent, signe de guérison. La guérison survient en 5 à 8 jrs. Les complications sont : otite, sinusite, bronchite. Soins infirmiers Le conseil de l'infirmier est essentiel et suffisant dans la plupart des cas : - importance du lavage de nez et de l'apprentissage des techniques de mouchage - chez le jeune enfant, antalgiques et antipyrétiques, éventuellement vas constricteurs locaux en respectant les contre-indications, - Sera recommandée une consultation médicale, dans l'un des cas suivants: \- si suspicion de complication, \- si l'évolution dépasse 8 jours, \- s'il s'agit d'un jeune enfant. 3 Les signes fonctionnels au niveau de l'oreille 1- a l'otalgie. Les otites L'otalgie est une douleur ressentie dans l'oreille. 2-c : Otorrhée ou « oreille qui coule » 5- Conseils de prévention pour les pathologies ORL chez les jeunes enfants : }éviction des collectivités, }pas de tabagisme passif, Pour tous: } recherche d'allergie, }chambre aérée , non surchauffée }Humidification atmosphère }Lavage des mains, mouchoirs en papier Soins infirmiers en ORL Instillation médicamenteuse dans l'oreille · réchauffer le produit dans nos mains · instiller le goutte à goutte dans le conduit auditif · le patient reste en décubitus latéral ≈ 10 minutes (" bain d'oreille") · le patient doit ensuite "vider son oreille" ; aucun produit en excès Epistaxis = saignement de nez ; attention, urgence fréquente car mise en jeu du pronostic vital Etiologies : \- poussées hypertensives \- surdosage d'anticoagulants \- traumatisme \- maladie type hémophilie \- rupture d'anévrysme carotidien \- rupture de vaisseau de la tâche vasculaire après exposition au soleil ou rhinopharyngite Soins infirmiers : · Compression nasale : installation du patient dans un lit, haricots + mouchoirs. Rassurer le patient, le faire moucher (pour enlever les caillots de sang) la tête en avant + compression nasale pendant 10 minutes. Faire également sucer des glaçons au patient (vasoconstriction), surveillance du faciès, des constantes. Si toujours saignement, appel médecin pour méchage. · Méchage par le médecin : geste douloureux et angoissant. o Préparation du matériel : anesthésiques locaux, spéculum nasal, champ protecteur, gants et lunettes pour le médecin et l'IDE, mèches prescrites, pince de Politzer, abaisse-langue, lampe de poche, compresses stériles o Attention car risque de dégradation rapide du patient o VVP de gros calibre à poser en cas de choc hémorragique + bilan sanguin (numération pour refaire le taux d'hémoglobine + bilan de coagulation + groupage + RAI) o Surveillance des constantes, de la sensation de soif, de la conscience, de la couleur du faciès. o Si le patient est méché, il est gardé en observation à l'hôpital. o Suites du méchage : § repos au lit § à jeun, donc perfusion § boisson ou alimentation froide + tard § changer drap et vêtements souillés surveillance des constantes + observation du patient § bilan sanguin pour évaluer la perte de sang § antibiotiques (risque infectieux avec les mèches) § prise en charge de la douleur § si pas de saignement, le patient sort 24 heures après le déméchage o Conseils : éviter l'exposition au soleil, éternuer la bouche ouverte, tousser la bouche ouverte, manger froid pendant une semaine, ne pas se moucher trop fort, ne pas se gratter le nez, éviter l'aspirine, suivi cardiologique. o Si saignement, embolisation ou ligature chirurgicale de l'artère ethmoïdale en cause

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