Cours 7 - Introduction aux tests de personnalité - Notes

Summary

These notes introduce personality tests, discussing objective and projective tests. The document also explores the concept of normal and pathological personalities, and the ways in which personality can be evaluated for various purposes like clinical practice, professional contexts, and legal matters.

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Cours 7 Introduction - Les tests de personnalité sont connus dans la population en général. Ils piquent la curiosité de la population. - On est curieux par rapport à soi-même et cette curiosité dans la culture occidentale on ne se partage pas nos résultats. On a aussi un instinct...

Cours 7 Introduction - Les tests de personnalité sont connus dans la population en général. Ils piquent la curiosité de la population. - On est curieux par rapport à soi-même et cette curiosité dans la culture occidentale on ne se partage pas nos résultats. On a aussi un instinct inné de vouloir se comparer. - Pourquoi on évalue la personnalité de l'individu devant nous (objectif clair, très important que la raison pour laquelle on fait ça est clair pour nous), est-ce qu'on soupçonne la présence de problème de santé mentale (le choix de la méthode évaluative va changer dépendamment; ajuster le tir si la personne a ou n'a pas de problème de santé mentale. Cela crée une flexibilité dans la procédure), avons-nous accès à d'autres sources d'information que la personne elle-même (une personne peut mentir et alors modifier ses résultats. On peut aussi utiliser un IR (informant report) qui est un test que l'on fait passer à des proches de la personne à qui on essaye de faire passe le test et donc de comparer les deux résultats), quelle est la tradition théorique sur laquelle on se repose pour comprendre la personnalité (p. ex. le modèle des traits, les modèles psychanalytiques, cognitifs, humanistes, etc.) sont les questions que l'on doit se poser avant d'utiliser cette pratique et pour choisir notre test. - On évalue la personnalité pour : - Guider l'action clinique (cibler quels traits on doit régler) - Dans les phases initiales d'un traitement - De façon évolutive dans le cadre d'un traitement à moyen ou long terme (mise à jour en cours de route) - Pour développer les connaissances sur le fonctionnement de la personnalité - Pour décrire la personnalité d'un individu - Dans un contexte professionnel (PTO) - Dans une démarche psychothérapeutique ou un cheminement personnel connexe (pour qu'une personne qui veut mieux se connaître) - En évaluation psycholégal et tout autre contexte légal Personnalité normale et pathologique - Dépendamment si on soupçonne la présence de pathologie alors on va changer comment on fait l'évaluation. On peut vouloir allonger le processus d'évaluation ou le changer. Si la personne ne s'attendait pas d'avoir une personnalité pathologique ça peut être difficile de continuer le traitement. - Les façons de traiter les personnes change drastiquement si on passe un questionnaire de personnalité normale ou pathologique. Tests « objectifs » - Les tests objectifs n'existent pas vraiment. Une mesure de personnalité n'est que l'image de ce qu'on pense qu'est la personnalité et de ce qu'on accepte de la personnalité - Nous ne saurons jamais à 100 pourcents comment les éléments de la personnalité interagissent à eux ou même quels sont-ils. Donc les mesures de la personnalité ne sont pas complètement objectives. - Même si nos tests ne sont pas objectifs ils sont tout de même pratiques pour faire ce que l'on veut qu'ils fassent. Tests projectifs - D'origine plus psychanalytique classique, les tests projectifs (p. ex. Rorschach) ont une utilisation très difficile qui nécessite beaucoup de formation et beaucoup de pratique. - Pour le Rorschach, on commence par monter rapidement une fois les taches et une deuxième fois où on lui demande de nous décrire ce qu'elle voit plus en détail. - R-PAS, méthode pour analyser les résultats - TAT, test qui illustre des personnages dans des situations ambiguës qui illustre quelque chose de chargé émotivement sur des planches (+\\- 20 planches) en noir et blanc. On demande à la personne ce qui se passe dans l'image, ensuite, décrire les pensées et les émotions des personnages, ensuite, comment on en est arrivé à la situation que l'on observe et finalement c'est quoi la suite de l'histoire. - Les objectifs sont de faire émerger du contenu de l'inconscient avec une porte inconsciente. Cours 8 Introduction - Les modèles intégratifs sont des modèles récents. Ils reprennent une tradition théorique classique pour les moderniser, les opérationnaliser et les compléter. Ces modèles doivent être issus de la recherche qui nous donne une meilleure compréhension de la personnalité et qu'ils doivent être approuvés par les pairs. L'un des premiers est celui de Jeffrey Young. Il souhaitait seulement aider le plus de gens sans se compliquer la vie avec les modèles de la tradition théorique classique. - Les modèles éclectiques sont des modèles qui ne sont pas scientifiques que des gens ont décidés de mettre ensemble plusieurs modèles théoriques ensemble. - Le modèle de Kernberg est un modèle moderne de la tradition psychodynamique. Il n'est pas un modèle intégratif puisqu'il est une suite de la psychodynamique, mais il a tout de même brisé l'orthodoxie freudienne Kernberg et l'organisation de la personnalité - Selon lui, la personnalité repose sur les objets internalisés (bloc de base de la formation de structures psychologiques plus évoluées, représentation mentale de l'objet (peut être une autre personne) et l'affect (l'émotion, ce qui unie le soi et l'objet. La symbolique de la relation dans l'incoscient). Cette relation influe comment on pense, ressent et se comporte. (Comment je me vois, comment je vois l'objet et l'affect qui est inconscient). Ces objets internalisés sont influencés majoritairement par le passé. L'affect est fortement influencé par les styles d'attachement. La personne peaufine de peu à peu la maquette (le dessin en bas) avec son vécu et celui-ci impact systématiquement chaque relation. On ne peut pas changer la maquette. Une fois qu'elle est construite elle ne peut plus être modifiée. - Dans l'inconscient on y trouve la relation d'objet (maquette/objets internalisés) - Dans le conscient on trouve les comportements, pensées et émotions - Ces modèles vont déterminer différents niveaux d'organisation - La construction des relations d'objets se débute dans l'enfance, elle est internalisée à partir du monde extérieur, deviennent avec le temps des modes d'entrée en relation; des « patterns » de base qui sont appris et se répètent et elle est selon le lien affectif qui unit les représentations de soi et de l'objet : la « relation » - Plus on descend dans le graphique, plus c'est sévère A diagram of a complex personality Description automatically generated with medium confidence - Il est possible de classer les modèles des troubles de la personnalité du DSM dans le modèle de Kernberg - Les éléments qui composent et servent à distinguer les organisations de la personnalité - L'identité : la plus importants; la pierre angulaire. C'est le sens subjectif de soi (comment nous sommes) et expérience des pairs significatifs dans l'environnement (comment on se distingue). Chez une personne saine, elle est stable et intégrée, bien délimitée, riche, difficilement influençable par les forces extérieures. La personne va rester elle-même, mais elle n'est pas immuable et rigide. Il est possible que des changements surviennent et seulement si c'est de manière adaptative. Les identités diffuses (ça ne va pas bien) sont instables, difficulté à se délimiter elle-même, peut changer de façon très extrême et très rapidement, elle est pauvre. - Les défenses (niveau de maturité des défenses) : réponse psychologique automatique (mécanismes de défense) quand on est confronté à un conflit affectif. Elles protègent de l'anxiété et la douleur associé à l'expression de relations conflictuelles. Pour une personne saine, ils sont flexibles, matures et adaptatifs avec peu ou pas de distorsions dans les réalités internes et externes de la personne. Dans les défenses pathologiques, elles sont plus inflexibles, rigides, mésadaptés et écartent l'individu de la réalité. - La qualité des relations d'objet : à quel point ils sont en santé. La compréhension qu'un individu à de la nature des relations interpersonnelles. Une personne saine est en mesure d'apprécier et d'être préoccupé par les besoins des autres indépendamment de ses propres besoins, ainsi que d'entretenir des relations enrichissantes basées sur un principe « donnant-donnant ». - Le fonctionnement moral : système de valeurs et d'idéaux chez une personne; la boussole morale. Chez une personne saine, on remarque un investissement envers ces mêmes valeurs et idéaux; ils sont relativement constants, flexibles et pleinement intégrés dans le soi de ces personnes. Une personne plus antisociale ou sévèrement narcissique serait caractérisée par l'absence de cette boussole morale, et marquée par une incapacité à ressentir des remords. (qqch d'extérieur est venu influencer la perception morale qui est internalisée) - L'épreuve de la réalité : sociale et objective. Objective : en contact avec la réalité telle qu'on la voit avec nos 5 sens (hallucination visuelles/auditives, symptômes de psychose, de la schizophrénie. Sociale : détection et habiletés à comprendre les signes sociaux (incapacité à remarquer des signes sociaux, à comprendre les conventions sociales et à réagir avec tact dans un contexte relationnel. Premier truc qui devient pathologique (sociale) et le dernier (objective) - L'agressivité - La rigidité de la personnalité : à quel point on est capable de modifier notre façon de se sentir, de se comporter. La personnalité rigide (signe de psychopathologie) est quand nous ne sommes pas capables, même consciemment, de changer notre comportement. Les personnalités pathologiques ont aussi des comportements qui sont contradictoires. - Les niveaux d'organisation névrotiques (plus haut niveau du tableau des TP) sont : - Identité : consolidée (tout va bien, ils savent qui ils sont, description riche d'eux-mêmes et de ceux qui les entourent) - Défenses : basée sur le refoulement et ils en utilisent un peu plus que les autres - Relations d'objet : profondes et réciproque (entretiennent généralement des relations à long terme, être capable de s'ouvrir à l'autre) - Fonctionnement moral : internalisé et rigide (ils se placent constamment dans leur propre chemin. Écouter les règlements venant de l'extérieur et de l'intérieur. Très fort devoir moral. Ils se sont eux-mêmes créés leur propre système de règle qu'ils peuvent avoir de la difficulté à suivre. Ils se créent un plan de vie dans lequel il est question d'être une bonne personne; vivre une bonne vie. Il est absolument important pour eux de ne pas dévier de ce plan.) Ça peut aussi être très laxe - Épreuve de la réalité : intacte et stable - Rigidité : légère à modérée (le changement se fait souvent avec la conception du bien et du mal ou quand ils sont en conflit avec quelque chose qu'ils désirent. - Les niveaux d'organisation borderline « haut-niveau » - Identité : diffuse (les personnes ne sont pas certaines qui elles sont, rêve, désir, etc. ils seront capables si on les pousse, mais ça va rester dans la surface. La description des autres sera difficile) - Défenses : basées sur le refoulement et le clivage (outil préféré des organisations borderline. Prendre l'objet et le séparer en 2 une partie toute bonne et une partie toute mauvaise donc tout l'un ou tout l'autre, noir ou blanc, sans subtilité par rapport à l'objet. P. ex. la personne borderline va passer d'idéaliser l'autre à croire que c'est la pire personne du monde.) préfère voir la vie tout blanc ou tout noir que de comprendre les subtilités humaines - Relations d'objet : certaines sont réciproques (très sélectif et il y en a très peu) - Fonctionnement moral : inconsistant (osciller entre des rigidités, très laxe et normale. Presque chaotique) - Épreuve de la réalité : réalité objective : intacte, avec certains déficits sociaux (faire des blagues au mauvais moment, la personne ne s'en va pas du party, pas capable de lire certains signaux.) - Rigidité : extrême (ne changera jamais sans l'aide d'un professionnel. Commencer à être dérangeant pour eux-mêmes) - Les niveaux d'organisation borderline de « bas-niveau » - Identité : très diffuse, pathologique (beaucoup de difficulté à se décrire et décrire les autres, très influencé par leur humeur, leurs relations qu'ils entretiennent, la série qu'ils écoutent, un livre, etc. ils deviennent quelque chose de différent très facilement et rapidement et de façon profonde) - Défenses : basées sur le clivage (presqu'exclusivement, fait partie de leur quotidien) - Relations d'objet : réponse aux besoins, exploitantes (grande majorité des relations d'objets sont sur l'exploitation; se font exploiter ou exploitent) - Fonctionnement moral : pathologique (aucune boussole morale) - Épreuve de la réalité : intacte, déficits sociaux et états psychotiques transitionnels possibles (difficulté à saisir les états émotionnels des autres des signaux sociaux. Lorsqu'il va y avoir des déclencheurs intenses ça va faire perdre un contact avec la réalité objective de façon momentané) - Rigidité : très extrême (comportements, émotions, destructeurs. La personne est consciente de cette destruction, mais elle n'est pas capable de changer) - Les niveaux d'organisation sont différents les uns des autres. Elles dysfonctionnent différemment. On observe le niveau de dysfonction dans les évènements de la vie de tous les jours (p. ex. l'hygiène, les relations d'amitiés profondes, travail, etc.). Young et les schémas - Modèle qui vise l'efficacité thérapeutique. Vise spécifiquement les gens qui ont des troubles de personnalité. - Ce modèle est basé sur que chaque personne quand se développe se fait des schémas et quand ceux-ci sont inadaptés il y a un TP. Le schéma est une mémoire de sensations corporelles, d'émotions, de cognitions, de tendances à l'action, et de souvenirs narratifs ou du moins de narrations attribués à notre histoire. - Un schéma influence la vie d'une personne quand il s'active. On active un schéma selon ce en quoi on est en contact dans notre environnement. - Si tôt dans la vie on s'est créé des schémas inadaptés et dans la vie on est souvent confrontés à des situations qui activent ces schémas alors on va avoir quelque chose qui ressemble à un trouble de personnalité. Schéma précoce inadapté (SPI) - Les SPI proviennent de situation traumatique ou issus d'une expérience nocive. Ils se battent pour survivre (si j'arrête d'être comme ça je meurs), ils sont basés sur la réalité selon les perceptions infantiles ou adolescentes (trous de logique). Ils sont pathologiques dans leur répétition et leur manque d'adaptation dans l'âge adulte (en avoir beaucoup, ils s'activent souvent genre tous les jours). Ils sont de nature dimensionnelle, donc ils peuvent avoir différents niveaux d'envahissement et de gravité. Ils sont présents sur un continuum donc ce n'est pas de l'avoir ou de ne pas l'avoir. - Les expériences qui mènent à l'élaboration des SPI - Frustration des besoins (trop ou pas assez) (besoins de base, émotifs) - La traumatisation/victimisation (violence sexuelle, physique, psychologique, identification à des personnes significatives qui ont des SPI) - Excès de satisfaction des besoins - L'identification sélective à des personnes significatives - 18 SPI en 5 domaines - Domaine de la séparation et du rejet (expérience de séparation et de rejet) - Domaine de l'autonomie et des performances altérées (expériences de remise en question leur autonomie ou pousser trop loin leur performance) - Domaine des limites déficientes (absence de limites dans les traumas ou trop de limites) - Domaine de centration sur autrui - Domaine de la vigilance à outrance et de l'inhibition (surveillance à outrance au jeune âge) - Les 18 SPI sont dans un PDF dans les lectures obligatoires. (Comportement, pensées, sentiments, cognitions et - Abandon instabilité (avoir perdu quelqu'un en bas âge, paranoïaque, demande de garanti, de réassurance, de promesse) - Méfiance/abus (émotions de peur, éviter, pas très à l'aise avec l'intimité, la proximité, historique personnel de trahison, n'aime pas se faire approcher) - Carence affective (il y aura toujours un manque. On ne répondra jamais à ses besoins) - Imperfection/honte (la personne se sent comme si elle **EST** intrinsèquement mauvaise, comportements d'évitement, ne s'aime pas eux-mêmes, restent loin des autres, bcp de rejet de la part de figures significatives, s'est senti ignoré) - Exclusion (elle ne fit dans aucun groupe, aucune organisation, le mouton noir, des gens qui s'auto excluent, se sentent seul au monde, expériences traumatiques d'abandon dans la famille souvent, s'est toujours considéré comme un loner) - Dépendance/incompétence (incapable de faire des choses seul, ressemble à de la procrastination, mais c'est de la peur, ressemble à une trop forte réponse aux besoins) - Vulnérabilité (personne paranoïaque, beaucoup de peur, trouble obsessionnel compulsif, hoarder, presque jamais sortir de chez eux, isolement social, dans l'enfance ils ont été mis à l'écart ou il y a eu un grave accident) - Fusion (ils se perdent dans l'autre, plus dans l'être que la dépendance (dans le faire). Flou du niveau cognitif et émotif; même que l'autre personne, des personnes très collantes, basé sur l'autre, rarement été seuls, mauvaise expérience de séparation) - Échec (ce que je **fais** vaut rien, les autres sont meilleurs que moi dans ce qu'ils font, je vais échouer, se sentir stupide, idiot, ignorant, quelqu'un qui n'essaye rien, enfants réprimandés quand ils montrent des accomplissements, comparaison avec les frères/sœurs/cousins) - Grandeur (centré sur le narcissisme, comportements d'exploitation, de domination, traumas d'excès de contrôle ou manque de contrôle) - Discipline/maitrise insuffisante (incapable de contrôler ses pensées, émotions, laisse ses émotions prendre le contrôle, impulsif, se met dans son propre chemin, se frustre rapidement et de façon démesuré, gens qui ont manifesté des frustrations et des colères très intenses et ont grandi dans des environnements qui ont évité ces moments de frustrations dans l'enfance) - Assujettissement (je m'oublie et je fais ce que tu veux que je fasse, juge que les autres ne la considère pas, passifs agressifs, on s'oublie et on blâme les autres parce qu'on s'oublie soi-même, se considèrent comme des victimes, sont en colère profonde (cachée, inconscient) et très intensément envers les personnes à qui ils s'assujettissent. Plusieurs problématiques d'inflammations, cardiaques, de digestion) - Sacrifice de soi : notion de faiblesse chez les autres, l'autre à besoin de moi. Personnes qui ont été eux-mêmes été sauvé ou enfant qui ont été parentifié. - Recherche d'approbation : rapproche de la personnalité narcissique et personnalité histrionique. Préfère chercher l'approbation d'autrui que de fonctionner normalement. Préfère l'approbation que ses besoins de base. Personnes qui ont eu trop d'attention dans l'enfance ou absolument aucune. Avoir conscience sur le moment qui ont des cognitions positives envers eux-mêmes, mais profondément ils se demandent ce qu'ils peuvent faire de plus. - Négativisme/pessimisme : ressemble au trouble anxieux du DSM. Avoir des pensée négatives, cognition hyperactive, mais ça finit toujours par se passer mal (p. ex. la vie va mal, mais jamais catastrophique comme dans la vulnérabilité). Émotions très négatives, haut niveau de névrotisme. Vient de milieux négatifs (apprentissage par observation). Figures significatives qui ont des pensées comme celles-ci ou moment dans lesquels ces pensées ont été payants - Inhibition émotionnelle : ses émotions seraient un énorme poids sur les autres. N'exprime aucune émotion ni positive ni négative puisqu'elle considère que les émotions des autres sont plus importantes. Elle rationnalise toutes ses émotions. Peur que si elle exprime ses émotions ça va faire peur aux autres. Elle croit que les autres partagent la même peur. Personnes hyper rationnelles sans émotions apparentes. En termes de souvenir, climat contraignant au niveau infantile. Environnement qui contraint les émotions soit les figures significatives répriment aussi leurs émotions ou ont eu une émotion qui a été punis ou par observation donc a vu un parent qui a vécu une émotion négative et qui a été fortement puni. - Exigences élevées : la liste de standards et d'exigences élevés et irréaliste. Elle applique ces exigences aux autres aussi. Environnement familial avec des standards très élevés ou des figures significatives qui ont atteints des standards beaucoup plus élevés que la moyenne, compétition avec de la fratrie. Manque de chaleur dans la famille. Apprentissage par observation. - Punition : quand quelqu'un fait quelque chose de mal elle doit être fortement punis. Quelqu'un d'impersonnel, froid, intolérant. Elle émet la punition à peu importe c'est qui même leurs propres enfants ou eux-mêmes. Il n'y a pas de circonstance atténuante. Personne prise d'une rage et d'une colère intense. Personne qui ont vécu trop ou aucune punition. Ils ont pu voir qu'un manque de punition mène à des grandes pertes, code moral très rigide. Cours 9 Introduction - Depuis le DSM-3, on voit les troubles de personnalité comme des cases à part et qu'ils ne s'influent pas de façon très binaire (on l'a ou on ne l'a pas). Cependant dans les recherches, il est indiqué que les troubles de personnalité fonctionnent sur un continuum. DSM-5 : controverse à l'APA et la vie à deux modèles - Le DSM à 2 modèles. Le modèle abordé ici est le modèle alternatif. - Le modèle alternatif est basé sur un continuum contrairement au modèle de base qui lui est catégoriel. Ce modèle n'est pas basé sur aucune tradition théorique. - Dans le modèle dimensionnel, on y trouve 7 critères généraux. On doit avoir les 7 critères pour un trouble de la personnalité - **A : Une altération au minimum moyenne du fonctionnement de la personnalité (soi/interpersonnel). (Processus, inspiré de Kernberg)** - Altération au minimum moyenne globalement - Fonctionnement du soi - Identité (exactement comme Kernberg) - Autodétermination (capacité de la personne de se projeter dans l'avenir, savoir où elle s'en va, avoir du contrôle sur sa vie). - Fonctionnement interpersonnel - Empathie (capacité à se mettre à la place de l'autre, ressentir les émotions de l'autre, les comprendre). - Intimité (capacité à établir des liens profonds, authentiques, stables avec d'autres personnes. Elle est relationnelle, émotionnelle et sexuelle) - **B : Au moins un trait pathologique de personnalité. Trait de personnalité. (Structure, BIG 5)** - Ces traits ont tendance à se regrouper dans plusieurs catégories. Les traits se concentrent su les caractères anormaux. Chaque traits ont des facettes/traits. - Affectivité négative (vs. Stabilité émotionnelle) (névrotisme) - Détachement (vs. Extraversion) - Antagonisme (vs. Agréabilité) - Désinhibition (vs. Caractère consciencieux) (conscienciosité) - Psychoticisme (vs. Lucidité) (contact avec la réalité) - C : Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l'expression des traits de personnalité sont relativement rigides et envahissent une large gamme de situations personnelles et sociales. (Un trouble de la personnalité ne prend pas de pause et ne se guérissent pas). - D :...sont relativement stables dans le temps, ayant débuté au plus tard à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. (Fin de la 17^e^ année, début de la 18^e^ année) - E :...ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental. - F :...ne sont pas seulement imputables aux effets physiologiques d'une substance ou à une autre affection médicale. - G :...ne sont pas mieux comprises comme faisant partie d'un stade normal du développement ou d'un environnement socioculturel normal. - Les critères C à G sont retrouvés dans beaucoup d'autres modèles et généraux. ICD-11 : le « courage » de l'OMS - HiTOP : intégration en psychopathologie -

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