Fonction immunitaire: les défenses, la réaction anticorps-antigène, la réaction inflammatoire et la vaccination PDF
Document Details
Uploaded by ProperMandolin
UQTR
Julie charrette
Tags
Summary
This presentation details the immune system, covering the functions of the immune system, defense mechanisms, antibody-antigen reactions, inflammatory responses, and vaccinations. It provides important information for understanding immunity and defense against pathogens.
Full Transcript
Par Julie charrette IPSPL document original : Mélanie Cloutier IPSPL Pratique infirmière et maladies prédominantes I révisé juin 2022 Fonction immunitaire: les défenses, la réaction anticorps-antigène, la...
Par Julie charrette IPSPL document original : Mélanie Cloutier IPSPL Pratique infirmière et maladies prédominantes I révisé juin 2022 Fonction immunitaire: les défenses, la réaction anticorps-antigène, la réaction inflammatoire et la vaccination. 1 2 Système immunitaire Système fonctionnel – Protection de l’organisme contre la plupart des microorganismes infectieux, certaines cellules cancéreuses et greffe/transplantation organes et tissus Attaques directes aux cellules Attaques indirectes par libération de molécules chimiques mobilisatrices et anticorps protecteurs 3 Système de défense inné Réaction en quelques minutes 1 ère ligne de défense: – Peau et muqueuses intactes 2ème ligne de défense: – Mobilisée lorsqu’une brèche se présente dans la 1ère ligne – Empêche les envahisseurs de se répandre – Déclenche l’inflammation 4 Système de défense adaptatif «Armes sophistiquées» 3ème ligne de défense Attaque des substances étrangères spécifiques Réactions plus lentes que celles du système inné mais travail de collaboration 5 Figure 21.1 Aperçu des défenses innées et adaptatives. L’immunité Barrières humorale (qui superficielles fait surtout appel Peau aux lymphocytes Muqueuses B) et l’immunité Défenses Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. cellulaire (qui fait appel aux innées Défenses internes lymphocytes T) Phagocytes (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p898 constituent deux Cellules tueuses naturelles mécanismes distincts de Inflammation l’immunité Protéines adaptative qui se antimicrobiennes recoupent Fièvre toutefois. Pour simplifier le schéma, les nombreuses interactions entre les défenses Immunité humorale innées et les Lymphocytes B défenses adaptatives ne Défenses sont pas adaptatives illustrées. Immunité cellulaire Lymphocytes T Défenses innées 7 1ère ligne Les défenses innées Barrières superficielles : Peau et muqueuse 8 Peau 1ère ligne de défense Hautement efficace si intact Barrière physique: épithélium kératinisé Kératine résiste aux enzymes bactériennes et aux toxines ainsi qu’acides et bases Rôle: – Empêcher l’entrée d’agents pathogènes dans l’organisme Protection contre les millions de microorganismes sur la peau Flore bactérienne naturelle 9 En particulier, les muqueuses Incluent les sécrétions produites – Acide – Enzymes Qu’est-ce – Mucine qu’une – Défensines muqueuse? Tapissent toutes les Modification structurales cavités corporelles – Poils du nez qui s’ouvrent sur l’extérieur – Cils voies respiratoires supérieures – Cellules micropuits intestins 10 Acide: Acidité peau, vagin estomac Enzymes: Lysozyme dans la salive, les muqueuses des voies respiratoires et le liquide lacrymal de l’œil détruisent les bactéries Enzymes dans l’estomac digèrent les protéines et détruisent les pathogènes Mucine: dissoute dans l’eau forme un mucus épais et collant dans les voies respiratoires et digestives, dans la salive elle emprisonne Défensines: peptides antimicrobiens à large spectre, augmentation en présence lors de l’inflammation 11 2e ligne Les défenses innées Défenses internes 1. Phagocytes 2. Cellules tueuses naturelles 3. Inflammation 4. Protéines antimicrobiennes 5. Fièvre 12 Les défenses internes 13 1. Phagocytes Dans le tissu conjonctif sous-jacent à la peau ou aux muqueuses Neutrophiles – Phagocytaires en présence d’agents infectieux dans les tissus – Sécrétion de défensines Macrophagocytes (ou macrophages) – Phagocytes les plus voraces dans les tissus – Précurseurs sont les monocytes GB provenant de la circulation sanguine – Forme libre ou forme fixe 14 Figure 21.2a Phagocytose. Défenses innées Défenses internes Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p900 (a) Macrophagocyte (en violet) attirant vers lui des bactéries sphériques (en vert), à l’aide de ses prolongements cytoplasmiques. Micrographie au microscope électronique à balayage (4 800x). Figure 21.2b Phagocytose. 1 Le phagocyte adhère aux agents pathogènes ou aux débris. 2 Un phagosome Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. contenant dans sa Phagosome vacuole les particules (vacuole ingérées se forme. phagolytique) (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p900 Lysosome 3 Fusion du phagosome et d’un lysosome, formant un phagolysosome. Enzymes: hydrolases acides 4 Les enzymes lysosomiales digèrent les particules, laissant un corps résiduel. 5 La matière résiduelle, non digérée, est expulsée de la vacuole par exocytose. (b) Étapes de la phagocytose Phagocytose Le glycocalyx ça vous dit quelque Ingestion nécessaire à la réussite chose? de la réaction – Phagocyte doit adhérer à agresseur – Reconnaissance de la signature «glucidique» de l’agent pathogène nécessaire pour permettre ce processus Les neutrophiles et macrophagocytes détruisent les agents pathogènes en acidifiant le phagolysosome pour ensuite en digérer leur contenu à l’aide d’enzymes lysosomiales. 17 Phagocytose et mécanismes de résistance des pathogènes 1. Dissimulation de la signature glucidique du pathogène avec une enveloppe externe 2. Résistance des pathogènes aux enzymes lysosomiales 18 Les défenses internes 19 2. Cellules tueuses naturelles (NK) Nettoient le sang et la lymphe de l’organisme Capacité de tuer cellules tumorales et cellules infectées par des virus avant l’action du système de défense adaptatif – Provoque la lyse de la membrane plasmique Peuvent éliminer des cellules infectées si elles détectent des anomalies générales ex: absence de récepteurs du « soi » à la surface de la cellule. Sécrètent des substances chimiques qui font une réaction inflammatoire 20 Les défenses internes 21 Quiz!! Vrai ou faux 1. L’inflammation s’accompagne de signe d’infection. 2. L’œdème est nuisible au processus de guérison suite à une lésion des tissus. 3. La chaleur n’est pas indiquée dans les soins lors de l’inflammation. 22 3. Réponse inflammatoire Atteinte cellulaire → séquence réactions consécutives Buts: 1. Empêcher la propagation des agents toxiques dans les tissus environnants 2. Éliminer les débris cellulaires et les agents pathogènes 3. Prévenir le système immunitaire adaptatif de la présence des envahisseurs 4. Amorcer les étapes du processus de réparation/cicatrisation Inflammation vs infection Intensité de la réponse variable selon certains facteurs 23 Causes Infection Chaleur intense Rayonnements Traumatisme physique Produits chimiques (irritation) Allergènes Réactions auto-immunes 24 Lewis, S. L., Dirksen, S. R, Heitkemper, M. M., Bucher, L. (2016). Soins infirmiers: Médecine-chirurgie. Laval, Qc : Édition : Chenelière p277 25 Mécanisme inflammatoire 1. Réponse vasculaire 2. Réponse cellulaire: mobilisation phagocytes 3. Formation exsudat 4. Cicatrisation 26 Réponse vasculaire Lésion cellulaire Vasoconstriction brève et transitoire Puis libération histamine et autres agents chimiques Rougeur Vasodilatation Chaleur Augmentation de la Œdème Augmentation flot sanguin perméabilité capillaire = passage du liquide des capillaires vers espace Pression filtration amplifiée tissulaire Réponse vasculaire Formation d’un exsudat séreux – Ajout de protéines plasmatiques (albumine) Fibrinogène passe du sang aux tissus S’active en fibrine dans cellules lésées Consolidation des caillots formés de plaquettes – Piège les bactéries (cloisonnement) – Prévient leur propagation – Structure le processus de cicatrisation 28 Œdème… nuisible ou non? Permet l’afflux de liquides riches en protéines dans l’espace interstitiel Facilite l’entrée de protéines importantes dans le liquide interstitiel – Protéines du complément – Facteurs de coagulation 29 Figure 21.4 Mobilisation des phagocytes. Défenses innées Défenses internes Réponse cellulaire Les substances chimiques libérées 4 Chimiotactisme. migrent depuis le siège de l’inflammation Les granulocytes et jouent le rôle neutrophiles suivent la trace d’agents des substances chimiques. chimiotactiques. Paroi du capillaire Membrane Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et basale physiologie humaine. (5e éd.). St-Laurent, Endothélium QC : ERPI p904 1 Leucocytose. 2 Margination. 3 Diapédèse. Les granulocytes Les granulocytes Les granulocytes neutrophiles neutrophiles passent neutrophiles s’aplatissent et traversent les de la moelle osseuse s’accrochent aux parois des capillaires. au sang. parois des capillaires. Lewis, S. L., Dirksen, S. R, Heitkemper, M. M., Bucher, L. (2016). Soins infirmiers: Médecine-chirurgie. Laval, Qc : Édition : Chenelière p27 Soins et traitements Phase aiguë – Observation signes vitaux Lesquels? – Prise en charge de la fièvre le cas échéant – Pharmacothérapie – Repos, glace, compression , immobilisation et élévation Lésions tissus mous 32 Soins et traitements Repos – Processus de guérison Glace (temps 0-48h post-trauma initial) – Vasoconstriction Chaleur (après glace) – Favoriser cicatrisation par augmentation de la circulation sanguine vers siège lésion 33 Soins et traitements Compression – Contrer vasodilatation et diminuer œdème Immobilisation – Diminution besoins métaboliques Élévation – Diminution œdème 34 Quiz!! Vrai ou faux 1. L’inflammation s’accompagne de signe d’infection. 2. L’œdème est nuisible au processus de guérison suite à une lésion des tissus. 3. La chaleur n’est pas indiquée dans les soins lors de l’inflammation. 35 Réponse au Quiz ( diapo 23) 1.Faux. Pas toujours 2.Faux. Peut être utile pour apporter les éléments nécessaires à la guérison. Permet l’afflux de liquides riches en protéines dans l’espace interstitiel Donc ce liquide entraîne les substances étrangères vers vaisseaux lymphatiques Traitement dans les nœuds lymphatiques Facilite l’entrée de protéines importantes dans le liquide interstitiel – Protéines du complément – Facteurs de coagulation 3.Faux. Permet une circulation sanguine. 36 Les défenses internes 37 4. Protéines antimicrobiennes 1. Interféron 2. Protéines du complément 3. Protéine C réactive Accentuent les défenses innées de l’organisme – Attaque directe des microorganismes – Inhibition de la reproduction des microorganismes 38 Interférons Ensemble de protéines apparentées que synthétisent les cellules infectées par des virus et certaines cellules immunitaires – Empêche la prolifération dans d’autres cellules de l’organisme Complément Groupe de protéines plasmatique qui peuvent être activées pour faire la lyse des microorganismes, rôle dans l’opsonisation, amplification réaction inflammatoire et immunitaire Protéine C réactive Entre autres, marquage des agents pathogènes et activation du complément 39 Les défenses internes 40 Fièvre Réaction systémique de défense – Libération de pyrogènes par les leucocytes et macrophagocytes qui agissent sur hypothalamus Séquestration de fer et zinc dans le foie et la rate lors de fièvre: effet inhibiteur Augmentation de la vitesse de métabolisme cellulaire – Accélération du processus de réparation 41 42 Lewis, S. L., Dirksen, S. R, Heitkemper, M. M., Bucher, L. (2016). Soins infirmiers: Médecine-chirurgie. Laval, Qc : Édition : Chenelière p278 Évaluation de la fièvre Généralement considérée nuisible mais mécanisme de défense important pour organisme hôte En général, fièvre légère à modérée – Rarement préjudiciable – Peu inconfort – Profitable aux mécanismes de défense de l’hôte – → antipyrétiques rarement essentiels Fluctuation normale au cours de la journée – Plus basse tôt le matin – Valeur maximale fin après-midi ou soirée 43 Température corporelle Valeurs normales Méthode utilisée Plage de température normale Rectale 36,6 °C à 38°C Tympanique 35,8°C à 38°C Buccale 35,5°C à 37,5°C Axillaire 34,7°C à 37,3°C 44 Température buccale Foyer sublingual – Reflet température artère linguale Influencée par: – Ingestion de liquide ou aliment chaud ou froid – Respiration buccale – Tabagisme S’assurer que la bouche est bien fermée. Ne pas utiliser la voie orale chez les patients inconscients, endormis, ou incapables de fermer la bouche eg. rhume! 45 Température rectale Norme de référence mais a certaines limites Dépend de: – Profondeur à laquelle le thermomètre est introduit – Présence de selles – Conditions pouvant modifier le débit sanguin local Risque de perforation rectale – Moins de 1 cas sur 2 millions de mesures Propagation de contaminants 46 Température axillaire Méthode facile à utiliser Évaluation inexacte température interne, surtout chez enfant Thermomètre bien en place sur artère axillaire Influencée par conditions environnementales Faible spécificité et sensibilité – Mais encore recommandée en dépistage dû au risque de perforation rectale 47 Température tympanique Mesure la radiation thermique émise par la membrane tympanique et le conduit auditif Détecteurs d’émissions sensibles au rayonnement infrarouge (DESRI). Embout doit être assez petit pour être inséré profondément dans le conduit et orienté vers membrane tympanique. Attention à: – Embout trop large – CAE trop petit chez jeunes enfants Tirer légèrement sur le pavillon Peu d’influence: pleurs, otite moyenne 48 Température corporelle Méthodes à favoriser Âge Technique recommandée 1. Rectale (indiqué) De la naissance à 2 ans 2. Axillaire (dépistage enfants peu vulnérables) 1. Rectale (indiqué) 2 ans à 5 ans 2. Axillaire, tympanique (dépistage) 1. Orale (indiqué) Plus de 5 ans 2. Axillaire, tympanique (dépistage) 49 Évaluation de la fièvre Fièvre modérée (ad 39,5°C): peu inconvénients Attention! Envisager emploi d’antipyrétiques: – Client très jeune ou très âgé – Client très incommodé – Client avec problème médical grave Ex.: maladie cardiopulmonaire grave, lésion cérébrale – Client immunodéprimé Surtout chez ce dernier, traiter rapidement (aussi antibiothérapie) pour éviter que l’infection se complique et évolue vers septicémie 50 Évaluation de la fièvre Fièvre > 40°C peut: – Endommager cellules de organisme – Provoquer un délire – Provoquer des crises convulsives Si dépasse 41°C: – Régulation par centre thermorégulateur altérée – Dommages à de nombreuses cellules, dont cellules cérébrales Attention clientèle adulte plus âgée – Réponse fébrile atténuée à l’infection – Température corporelle ≠ niveau observé chez adulte – Élévation tardive, conséquences? 51 Évaluation de la fièvre Intérêt clinique Bain eau tiède – Perte de chaleur par évaporation MAIS!! – Ne diminue pas nécessairement température corporelle car organisme va compenser avec des mécanismes visant à à rétablir la chaleur corporelle comme il n’y a pas de diminution du seuil de réglage du thermostat physiologique. Ex.: frissons – Sauf si on ajoute aussi antipyrétique afin de diminuer ce seuil de réglage. Même principe pour les couvertures refroidissantes. 52 Défenses adaptatives 53 Système adaptatif Système de défense spécifique (3ème ligne de défense) – Réponse sur mesure! Contrairement aux défenses innées, qui sont toujours prêtes à réagir, système adaptatif doit d’abord rencontrer substance étrangère spécifique (antigène) et être sensibilisé par exposition initiale: processus plus long 3 rôles: 1. Défense 2. Homéostasie 3. Surveillance 54 Système adaptatif 3 particularités au système adaptatif: 1. Spécifique :reconnait la substance étrangère, agent pathogène et dirige son attaque contre elle 2. Systémique: pas restreint au siège de l’infection, mais l’immunité se fait partout 3. Mémoire: après une première exposition, le système immunitaire reconnait les agents pathogènes 55 Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p914 Tableau 21.3 Comparaison des lymphocytes B et T Antigènes 57 Antigènes Substances qui ont la capacité de déclencher une réaction immunitaire (à la surface d’une cellule étrangère) Cible ultime de toute réaction immunitaire Reconnues comme des intrus, «non-soi» Autotolérance envers les antigènes du soi Exemples spécifiques: À titre indicatif 1. Antigène carcinoembryonnaire: néo côlon 2. Alphafoetoprotéine: néo foie 3. Antigène spécifique prostatique: néo prostate 58 Figure 21.7 La plupart des antigènes portent plusieurs déterminants antigéniques différents. Les anticorps (et les récepteurs des lymphocytes correspondants) se lient à de petites régions à la surface des antigènes, appelées déterminants antigéniques. Dans l’exemple illustré, trois types d’anticorps interagissent avec trois déterminants antigéniques différents de la même molécule d’antigène. Sites de fixation Déterminants antigéniques à l’antigène Anticorps A Antigène Anticorps B Anticorps C Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p910 59 Cellules essentiels système adaptatif 60 Caractéristiques générales du système adaptatif Cellules essentiels 3 types de cellules essentiels 1. Lymphocytes B 2. Lymphocytes T 3. Cellules présentatrices d’antigènes Nécessaire à la reconnaissance des pathogènes par les lymphocytes T 61 Caractéristiques générales du système adaptatif Les lymphocytes B et T se développent, maturent et s’activent selon 5 étapes : 1. Proviennent de la moelle osseuse 2. Maturation : processus rigoureux pour atteindre: ✓ Immunocompétence: capacité de reconnaitre un antigène spécifique en se liant à lui ✓ Autotolérance: ne pas attaquer les cellules de l’organisme Sinon serait cause de maladies auto- immunes… 62 Caractéristiques générales du système adaptatif 3. Colonisation des organes lymphoïdes secondaires et de la circulation: ✓Les lymphocytes T et B immunocompétents mais qui n’ont pas été en contact avec un antigène sont dits naïfs ✓Les naïfs qui sont matures quittent les organes primaires pour aller dans les organes secondaires : nœuds lymphatiques, rate, etc. 4. Rencontre d’un antigène et activation : souvent lieu dans les nœuds lymphatiques. 5. Prolifération et différenciation: une fois activé, le lymphocyte prolifère rapidement et quelques uns deviennent cellules mémoire, les autres des cellules effectrices. 63 Figure 21.8 Développement, maturation et activation des lymphocytes. Défenses Immunité humorale Organes lymphoïdes primaires adaptatives Immunité cellulaire (moelle osseuse rouge et thymus) Organes lymphoïdes secondaires (nœuds lymphatiques, rate, etc.) Moelle osseuse rouge rouge 1 Origine Les lymphocytes B et T précurseurs sont issus de la moelle osseuse rouge. Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie Lymphocytes immatures humaine. (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p911 2 Maturation Les lymphocytes précurseurs destinés à devenir des lymphocytes T migrent (par le sang) vers le thymus, où ils subissent un processus de maturation. Thymus Les lymphocytes B acquièrent leur maturité dans la moelle osseuse. Moelle osseuse rouge Durant leur maturation, les lymphocytes acquièrent leur immunocompétence et leur autotolérance. 3 Colonisation des organes lymphoïdes et circulation Les lymphocytes immunocompétents mais encore naïfs quittent le thymus ou la moelle osseuse. Antigène Ils «colonisent» les organes lymphoïdes secondaires et circulent dans la lymphe et le sang. 4 Rencontre de l’antigène et activation Nœud lymphatique Lorsque les récepteurs antigéniques d’un lymphocyte se lient avec leur antigène, ce lymphocyte peut être activé. 5 Prolifération et différenciation Les lymphocytes activés prolifèrent (se multiplient), puis se différencient en cellules effectrices et en cellules mémoires. Les cellules mémoires et les lymphocytes T effecteurs circulent sans relâche dans le sang et la lymphe et dans tous les organes lymphoïdes secondaires de l’organisme. Immunité à médiation humorale Réaction qui se fait par l’intermédiaire d’anticorps fabriqués dans le plasma Anticorps = immunoglobuline Contre Bactéries, champignons, certains parasites, certains virus Il s’agit de l’aspect immunitaire touché par la vaccination. 65 Marieb, E., & Hoehn K. (2015). Anatomie et physiologie humaine. (5e éd.). St-Laurent, QC : ERPI p915 Différentiation A/n plasma Immunité humorale Anticorps Aussi appelé Immunoglobulines (Ig) Complexe anticorps-antigène va permettre l’inactivation de l’antigène qui est l’«étranger» – Puis va accentuer la phagocytose de celui-ci 5 classes d’anticorps Les principaux Ig M et IgG Responsables des réactions immunitaires primaires (IgM) et secondaires (IgG) 67 À titre indicatif Lewis, S. L., Dirksen, S. R, Heitkemper, M. M., Bucher, L. (2016). Soins infirmiers: Médecine-chirurgie. Laval, Qc : Édition : Chenelière p331 68 Immunité humorale ACTIVE PASSIVE Acquise lors infection Suite à injection anticorps Acquise par la vaccination d’un donneur dans la circulation sanguine Anticorps de la mère qui traversent la barrière fœto-placentaire Protection courte durée Mémoire immunitaire Ø mémoire immunitaire 69 Vaccins Les chercheurs ont constaté qu’après un 2e contact avec un antigène, la réponse immunitaire était plus rapide, intense – Réaction secondaire Donc, mise au point de vaccin, pour permettre un premier contact avec un antigène La plupart ont des agents pathogènes morts ou atténués Avantages: – nous épargnent la plupart des symptômes de la maladie – Leurs antigènes affaiblis fournissent des déterminants antigéniques fonctionnels : immunogénicité et réactivité 70 71 Lewis, S. L., Dirksen, S. R, Heitkemper, M. M., Bucher, L. (2016). Soins infirmiers: Médecine-chirurgie. Laval, Qc : Édition : Chenelière p331 Protocole immunisation du Québec PIQ Santé publique Vaccination voyage Sites internet santé publique accessibles Infirmière habilitée à initier la vaccination selon: – Le champ d'exercice et les activités réservées des infirmières et infirmiers publié par OIIQ – 12. Procéder à la vaccination, dans le cadre d'une activité découlant de l'application de la Loi sur la santé publique https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/protocole-d- immunisation-du-quebec-piq/ http://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/vaccination- outils-formation/ 72 Immunité à médiation cellulaire Réaction qui se fait par l’intermédiaire de lymphocytes T activés (par cellules présentatrices d’antigènes) Contre Agents pathogènes intracellulaires (dont virus, tuberculose) Cellules cancéreuses Réactions auto-immunes Rejet de greffon 73 Lymphocytes T activés vont devenir soit des lymphocytes: 1. Auxiliaires – Permettent activation plupart lymphocytes T et B – Activation macrophagocytes – Libération cytokines (qui accentuent la réaction immunitaire/inflammatoire) 2. Cytotoxiques – Attaque directe des cellules infectées et cancéreuses Destruction 3. Régulateurs – Atténue ou arrête l’activité système immunitaire – Maintien la tolérance en périphérie (pour diminuer auto-immunité) 4. Mémoires 74 Réactions immunitaires cellulaires Greffe d’organe et prévention du rejet 75 Greffes d’organes et prévention du rejet Seul traitement pour les maladies en phase avancée Depuis + de 50 ans Difficulté à trouver des donneurs compatibles 4 variétés de greffe: 1. autogreffes: peau par exemple 2. Isogreffes: jumeaux identiques 3. Allogreffes : individus non génétiquement identique mais appartenant à la même espèce 4. Xénogreffes: individus ne sont pas de la même espèce 76 Greffes d’organes et prévention du rejet La réussite dépend de la compatibilité Si non: les cellule NK, les macrophagocytes, les anticorps et les lymphocytes T réagissent fortement pour détruire le tissus étranger Les autogreffes et les isogreffes sont toujours réussies, car elles ont les mêmes protéines autoantigènes. Les allogreffes sont plus problématiques: individus non génétiquement identiques, même espèce – Il faut s’assurer de la compatibilité. 77 Une autogreffe est une greffe où donneur et receveur sont la même personne. Le taux de réussite de ce type de greffe est maximal, étant donné que le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) du donneur et du receveur est le même. Greffe de tissus comme la peau Une isogreffe est une greffe où le donneur est le jumeau monozygote (ou jumeau vrai) du receveur. Le pourcentage de réussite est maximum. En effet, issu d'une même cellule œuf, les jumeaux monozygotes possèdent le même complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) Allogreffe: en provenance d’un donneur autre Il faut déterminer les antigènes ABO, et la compatibilité des cellules CMH (autoantigènes) du receveur et du donneur 78 Greffes d’organes et prévention du rejet Après le traitement, le patient doit avoir un traitement immunosuppresseur Pour acceptation de la greffe mais…sans empêcher l’organisme de combattre les infections Le décès par infection est la cause la plus fréquente chez les immunosupprimés. Environ 50% rejettent le greffon dans les 10 ans suivants 79 N’oubliez pas qu’en tout temps vous pouvez me rejoindre Julie charrette IPSPLChargée de cours UQTR [email protected] 80 Merci de votre attention Des questions? 81