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This document covers genetic diversity mechanisms, including meiosis, crossing-over, and interchromosomal recombination. It also discusses the role of fertilization and mutations in the diversification of living organisms. The document explores phenomena like polyploidy and chromosomal abnormalities. It analyzes examples in different species to illustrate these concepts.
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Partie 1 : Génétique et Évolution Chapitre 1 : le brassage génétique et la diversité des génomes Des mécanismes de diversification des êtres vivants - Caractéristiques des êtres vivants : Reproduction, nutrition, communication - Transmission génétique : Les caractères hérités de...
Partie 1 : Génétique et Évolution Chapitre 1 : le brassage génétique et la diversité des génomes Des mécanismes de diversification des êtres vivants - Caractéristiques des êtres vivants : Reproduction, nutrition, communication - Transmission génétique : Les caractères hérités des parents passent par les gènes sur les chromosomes - Chaque individu hérite d’une combinaison unique de gènes, expliquant les di érences au sein d’une même famille (parents, frères, sœurs) I. La méiose = mécanisme à l’origine de la production de cellules haploïdes - Méiose = succession de 2 divisions cellulaires (spéci que à la reproduction sexuée) précédée, comme toute division, d'1 doublement de la quantité d'ADN lors de la réplication -> produit 4 cellules haploïdes (à n chromosomes : reproductrices/germinale = gamètes) à partir d'une cellule diploïde (à 2n chromosomes : somatiques) - 1ère division méiotique = diminution de moitié du nb de chromosomes = réductionnelle - Prophase I : Condensation puis appariement des chromosomes homologues (bivalents = paire de chromosomes dont 1 père + 1 mère) + disparition enveloppe nucléaire - Métaphase I : Alignement chromosomes homologues sur le plan équatorial - Anaphase I : Séparation des chromosomes homologues (chacun composé de 2 chromatides) + migration vers les pôles opposés - Télophase I : Formation de 2 cellules- lles haploïdes contenant chacune n chromosomes à 2 chromatides -> Méiose pour 1 cellule à 2n=4 - 2ème division méiotique = équationnelle : immédiatement suite 1ère division, dc sans new réplication de l’ADN - Prophase II : Condensation des chromosomes - Métaphase II : Alignement des chromosomes sur le plan équatorial fi fi ff - Anaphase II : Séparation + migration des chromatides de chaque chromosome - Télophase II : Formation de 4 cellules haploïdes à n chromosomes à 1 chromatide chacun II. La méiose assure 1 brassage génétique A. Brassage lors de croisements 1. Brassage intrachromosomique (Crossing-over) : (Crossing-over : : méiose prophase I) - Durant Prophase I : échange de fragments de chromatides (crossing-over/ enjambement) entre chromosomes homologues d’1 même paire - Durant crossing-over : molécules d'ADN des 2 chromatides non-sœurs (paternelle + maternelle) se rompent au même endroit (chiasma) et se recollent après échange ->Conséquences : Recombinaisons génétiques nouvelles, aug la diversité génétique - Fréquence : 1 à 3 crossing-over par paire de chromosomes chez l’Homme = bcp variation génétique chez les organismes à reproduction sexuée - Gènes Liés = Gènes situés sur le même chromosome + proches l’un de l’autre + souvent hérités ensemble dc brise l’équiprobabilité. - Non-Équiprobabilité : Certaines combinaisons ( AB et ab) sont plus fréquentes, d’autres (Ab et aB) sont moins courantes => Intrachromosomique/Crossing-Over : Échange de segments entre chromatides homologues, créant des recombinaisons possibles, mais la fréquence dépend de la distance entre les gènes 2. Brassage interchromosomique : - Durant Anaphase I : 2 chromosomes homologues de chaque paire se séparent -> 1 chromosome d’1 paire va être associé avec l’1 des chromosome de l'autre paire : aléatoire + indépendant - nb de combinaisons ≠ possibles est de : 2n - Combinatoire : pour l’H, il y a 2²³ combinaisons ≠ possibles de chromosomes pour les gamètes de chaque parent (plus de 8 millions de combinaisons) dc avec fécondation =cellule-oeuf par 2 individus, 2²³ x 2²³ combinaisons ≠ possibles de chromosomes pour new individu -> brassage = encore ampli é par brassage intrachromosomique - Gènes Indépendants (Non Liés) = Gènes situés sur des chromosomes ≠ ou éloignés sur le même chromosome + se répartissent indépendamment dans les gamètes -Équiprobabilité : Pour 2 gènes indépendants (A/a et B/b) : combinaisons d’allèles ont des chances égales (AB, Ab, aB, ab → 25 % chacune) => Interchromosomique : Séparation aléatoire des chromosomes homologues lors de la méiose B. Anomalies chromosomiques Au cours méiose : anomalies peuvent survenir + être à origine de modi cations : - nb chromosomes présents dans gamètes (peut voir sur caryotype) -> non-disjonction = défaut de séparation des chromosomes homologues (prophase I), entraînant formation de gamètes avec n+1 ou n-1 chromosomes. -> après fécondation : cellule œuf possède 1 ou 3 exemplaires d’1 même chromosome = monosomie ou trisomie (plupart = létales et d’autres = viables : trisomie 21) - structure des chromosomes -> Crossing-over inégal : quand chromosome se rompt, 4 types de modif peuvent se produire (délétion, duplication, translocation, inversion) -> fragments de chromatides se brisent + se rattachent au mauvais endroit : 1 des chromatides perd des gènes et l’autre en reçoit trop => n : chromosome avec délétion ou duplication fi fi fi III. Le brassage génétique : aussi dû à la fécondation - Fécondation : Fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule (deux cellules haploïdes : gamète mâle et gamète femelle) pour former un zygote diploïde (2n chromosomes) - Zygote : Cellule-œuf avec 2 lots de n chromosomes homologues (1 maternel,1 paternel) - Diversité génétique (immense) : zygote possède 1 combinaison unique + new d’allèles provenant des 2 parents, renforcée par le brassage génétique et la recombinaison aléatoire or que 1 fraction de ces zygotes = viables + se dvl IV. Méiose, innovation et évolution : - mécanismes : processus fondamentaux pour la diversité génétique/diversi cation du vivant - Comparaison séquences nucléotidiques/nbreuses similitudes : gènes codant pour les opsines (pigments visuels) = gènes homologues + forment 1 famille multigénique. Gènes des Opsines : - Opsines Rouge et Verte : 2 % de ≠ dc 98 % de similitudes - Opsines Bleue : 40 % de ≠ entre gènes opsines verte/rouge + gène opsines bleues dc 60 % de similitudes => gènes présentant au moins 20 % de similitudes dérivent d’1 même gène ancestral = gènes homologues -> quand gènes dérivent même gène ancestral : appartiennent à 1 famille multigénique fi Arbre Phylogénétique (Primates) : permet dater dernière duplication des gènes rouge et vert, portés par le chromosome X -> Répartition des Gènes : Humains et Singes Ancien Monde (Afrique, Asie, Europe) : Gènes B, R et V / Singes Nouveau Monde (Amérique) : Possèdent le gène B et un seul gène codant pour une opsine sur le chromosome X => Dernière duplication a ectant le gène codant pour une opsine sur le chromosome X : entre 40 millions d’années et 23 millions d’années - Gènes Homologues (copies identiques à la base) : résultent duplication d’1 gène ancestral unique - copies peuvent rester identiques ou subir des mutations - Transposition : copies de gènes peuvent se retrouver sur le même chromosome ou 1 autre chromosome Arbre Phylogénétique - Chaque nœud = duplication génique suivie d’1 évolution indépendante des duplicatas par xation de mutations ≠ (apparaissent au hasard) - 1ère Duplication : translocation, séparation du gène codant pour l’opsine sensible au bleu qui conduira à l’ensemble vert/rouge - 2ème Duplication : plus récente, apparition des gènes sensibles au vert et au rouge => Méiose et Fécondation : indispensables pour assurer la stabilité chromosomique entre les ≠ générations => individus les mieux adaptés à leur environnement ont le plus de descendants => L’accumulation des variations héréditaires est favorisée par la sélection naturelle ( -> Certaines mutations avantageuses peuvent o rir un avantage sélectif dans un environnement donné / accumulation de mutations béné ques peut conduire à l’émergence de nouvelles espèces ) fi ff ff fi - clone = ensemble de cellules génétiquement identiques (sauf mutations) - Allèle Dominant : s’exprime dans le phénotype avec une seule copie ( Rr, RR : eurs rouges) - Allèle Récessif : s’exprime dans le phénotype uniquement avec deux copies ( rr : eurs blanches) - Hétérozygote : Deux allèles di érents pour un gène (Rr) - Homozygote : Deux allèles identiques pour un gène (RR ou rr) - Croisement-test - hommes : 1 seul chromosome X, expriment 1 caractère récessif lié à ce chromosome s’ils portent l’allèle muté, car ils n’ont pas 1 deuxième X pour compenser. Les f : avec 2 chromosomes X, doivent avoir l’allèle muté sur les 2 pour exprimer ce caractère. Cela explique pourquoi les maladies récessives liées à l’X touchent plus souvent les hommes que les femmes - bio-informatique : analyse données génétiques pour relier des mutations à des caractéristiques observées, aidant ainsi la recherche et les soins médicaux ff fl fl Chapitre 2 : Des mécanismes de diversification des êtres vivants - Mutations, brassage génétique + fécondation : su sent ø à expliquer = diversité êtres vivants - Existe d’autres mécanismes : permettent créer new espèces ou d’en aug la variabilité I. La diversi cation des êtres vivants résulte de modi cations génétiques 1. La modi cations caryotypiques - Polyploïdie = Anomalie chromosomique : à l’origine de la présence de plus 2 jeux de chromosomes ds cellules (ex : 3n, 4n) / très fréquent : végétaux - plus rare : animaux Ex : - Végétaux : Banane (3n), pomme de terre (4n). - Animaux : Rat-viscache roux (4n). - Polyploïdie se produire : - Autopolyploïdie : formation d’1 zygote à 4n par fusion de gamètes non réduits (2n) = naturellement ( individu tétraploïde peut résulter de la non-division) - Allopolyploïdie : Hybridation entre deux espèces ≠, produisant un hybride stérile, dont la fertilité peut être restaurée par un doublement des chromosomes (traitement) (Croisement entre 2 espèces végétales suivi d’1 doublement des chromosomes = new espèce fertile) - Modi cations chromosomiques issues de la méiose : - Anomalies lors méiose (trisomie, monosomie) ou par des événements comme la ssion(séparation chromosome en 2), fusion(soudure 2 chromosomes non homologues), inversion(cassure, retournement, soudure chromosome) + translocation(cassure 2 chromosomes non homologues, soudure après échange réciproque d’1 partie de chromosome) de chromosomes : peuvent causer des avortements spontanés « fausses couches » ou conduire à des espèces viables (trisomie 21, monosomie X). - Impact évolutif : modi cations jouent un rôle ds l’isolement reproducteur + la spéciation (di érentes espèces ayant des caryotypes similaires avec quelques variations dues à des inversions ou fusions chromosomiques -> barrière entre pop) 2. Transfert horizontal de gènes - Transfert d’ADN entre organismes (ø même espèce/non lié) sans reproduction sexuée, de manière volontaire ou accidentelle ≠ transferts verticaux de gènes, de génération en génération par la reproduction sexuée —> bactéries : phénomène fréquent - s’e ectuent : - bactéries à bactéries - virus à bactéries ou cellules eucaryotes - cellules eucaryotes à cellules eucaryotes fi ff fi fi ff fi fi ffi fi -> transfert de gènes lieu suivant 3 mécanismes : - transduction(virale)=virus transférant gènes entre cellules hôte(bactéries/eucaryotes) - recombinaison/conjugaison=transfert plasmides(petits fragments ADN circulaire) entre bactéries via ponts cytoplasmiques - transformation (captation de gènes issus d’1 organisme mort par 1 autre bactérie)=intégration fragments ADN libres ds bactéries - nbreux organismes comportent gènes provenant d’espèces très éloignées comme des bactéries, virus… Transferts horizontaux : événements rares - Flore intestinale des Japonais : Transfert de gènes par des bactéries marines permettant la digestion des algues - transferts gènes peuvent s’e ectuer avec virus : cellules placentaires de mammifères - Rôle des rétrovirus : Des protéines issues de rétrovirus sont essentielles à la formation du placenta chez les mammifères + à la tolérance maternelle durant grossesse - transferts gènes peuvent s’e ectuer entre 2 eucaryotes qui vivent en étroite relation (endosymbiose) - limace de mer Elysia chlorotica a absorbé des chloroplastes d’1 algue en les intégrant dans ses cellules + a même récupéré certains gènes de l’algue dans son propre ADN, ce qui lui permet de faire la photosynthèse, 1 phénomène inhabituel de transfert de gènes entre 2 organismes di érents -> symbiose étroite où organisme (endosymbiote) vit à l’intérieur cellules ou tissus de hôte (cellule hôte=cellule envahie par virus + utilisée pour se reproduire) => endosymbiote : fournit nutriments (vitamines) / hôte : o re milieu stable + protégé / amélioration adaptation aux contraintes environnementales pour 2 partenaires - Complexi cation génomique : transfert gènes de l’endosymbiote vers noyau hôte / enrichissement génome hôte : aug capacité d’adaptation - Origine organites (Théorie endosymbiotique) : mitochondries + chloroplastes : proviennent d’endosymbioses de bactéries + cyanobactéries - Transmission : organites se transmettent via l’hérédité cytoplasmique => favorise diversi cation rapide + adaptation organismes / contribue à formation réseaux phylogénétique : complexité évolution / 10% ADN humain origine virale / similitudes génétiques entre espèces éloignées : observées fi fi ff ff ff ff => impact sur santé humaine : bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques / mécanismes exploités pour : produire molécules d’intérêt thérapeutique (insuline=hormone qui régule glycémie en permettant aux cellules d’absorber glucose pour produire de l’énergie) 3. Modi cations de l’expression des gènes du développement - modi cations morphologiques chez certaines espèces résultent d’anomalies dans le dvl, souvent dues : dysfonctionnements des gènes -> « gènes du développement », gènes architectes ou gènes homéotiques - gènes, présents chez de nbreux organismes : conservés à travers règne animal - similitudes de ces gènes chez des organismes variés suggèrent que les ≠ morphologiques ne proviennent ø uniquement des variations génomiques - mutation ds ces gènes peut entraîner la transformation d’une structure en une autre ( pattes à la place d’antennes, 2 paires d’ailes,...) - Serpents : Possèdent gènes pour dvl pattes, mais leur expression est limité par d’autres gènes de Dvl - Nanisme du cerf de Crète : Résulte d’1 modi cation ds la durée d’expression gènes. - Variations morphologiques : Taille du museau de ≠ races de chiens, forme du crâne humain par rapport à celle des chimpanzés + becs des pinsons des Galapagos (Darwin) - Évolution humaine : dvl du crâne humain = plus lent, entraînant la conservation de caractères « juvéniles » à l’état adulte. Le crâne humain ressemble davantage au stade fœtal du crâne de singe qu’à celui de l’adulte -> lié à évolution de certains traits d’Homo sapiens - variations ds la chronologie + l’intensité de l’expression des gènes homéotiques peuvent engendrer des formes vivantes très 4. Enrichissement du génome par duplication génique - Duplication génique : se produit lors d’1crossing-over inégal en méiose, où un chromosome gagne 1 gène supplémentaire que l’autre chromosome perd - Amylase salivaire : plusieurs copies du gène permettent 1 meilleure adaptation alimentaire chez les mammifères - Familles multigéniques : duplications suivies de mutations aléatoires créent des familles de gènes ≠ avec des fonctions variées (globines, opsines) fi fi fi - Impact évolutif : Les duplications génétiques enrichissent le génome + favorisent l’apparition de new fonctions chez les espèces II- Diversi cation dont l’origine n’est ø une modi cation génétique 1. Symbiose = Association plus ou moins durable et béné que entre deux espèces / cette étroite association doit être renouvelée à chaque génération - Mycorhizes : Association entre racines d’1 plante + champignon, améliorant la nutrition de la plante - Lichens : Association entre algue + champignon, créant 1 organisme capable de survivre ds des conditions extrêmes - Coraux : Relation entre polype + algue, cruciale pour la survie des récifs coralliens -> symbiose favorise l’apparition de new espèces + permet 1 diversi cation d’espèces qui seule ne pourraient ø se dvl/se dvl moins bien 2. Transmission des comportements nouvellement acquis - chez les vertébrés, comportements non innée = comportements acquis par apprentissage + transmis à la génération suivante sans modi cation du génome => culture animale / comportements enrichissent la biodiversité sans changement génétique - Outils chez primates / Chants des pinsons (Transmis par apprentissage génération à l’autre) Bilan : - Diversité génétique : au cours de la méiose, mutations, brassage génétique + reproduction sexuée sont les principales sources de diversité. - Mais mécanismes supplémentaires comme : polyploïdie, transferts horizontaux de gènes + modi cations des gènes du dvl contribuent également à l’enrichissement du génome - Diversité non génétique : symbiose + transmission de comportements culturels jouent un rôle important ds la diversi cation des espèces sans modi er leur génome ( + mutations + temps entre les 2 gènes) fi fi fi fi fi fi fi fi Chapitre 3-4: De la diversification à l’évolution de la biodiversité - diversi cation des êtres vivants résulte : modi cations de génomes, associations entre ≠ organismes + transmission de comportements - sélection naturelle + dérive génétique : agissent sur cette diversité Rappels Seconde : - dérive génétique = modi cation aléatoire de la diversité des allèles, se produit de façon plus marquée lorsque l'effectif de la population est faible - sélection naturelle + dérive génétique : peuvent conduire à l'apparition de new espèces 1ère : - mutations = source aléatoire de la diversité des allèles, origine de la biodiversité TG : - Sous l'effet : pression du milieu, concurrence entre êtres vivants + hasard -> diversité des pop change au cours des générations - évolution = transformation des pop qui résulte de ces différences de survie + du nb de descendants - survie différentielle + diversité de l'effectif des descendants des individus => modi cation des pop -> sélection naturelle + dérive génétique font partie de ce processus I. L'évolution des populations au cours du temps - pop = grp d’individus capables de se reproduire entre eux + donner des individus féconds mais ne possédant ø les mêmes combinaisons d’ allèles des ≠ gènes constituant leur génome (essentiel pour évolution) -> pop = + petite unité évolutive - ≠ facteurs d’évolution subies par pop - pression du milieu : modi cation rapide d’1 pop dépend de son environnement / individus ayant 1 + forte probabilité de se reproduire auront 1 avantage ds le temps / Certains caractères seront + fréquents alors que d'autres seront + rares => principe de la sélection naturelle (Darwin) -> pop qui évolue et non ses individus - concurrence entre être vivants : compétition pour ressources ou probabilité de s’accoupler renforce sélection naturelle - pinsons des Galápagos ont becs adaptés à leur alimentation - Girafes avec cous + long accèdent mieux aux feuilles en hauteur - hasard : rôle essentiel ds modi cation pop au cours temps -> dérive génétique = modi cation aléatoire (hasard) fréquence allèles au cours temps / surtout ds petite pop / conduit à : disparition ou xation d’allèles fi fi fi fi fi fi fi fi - Évolution = transformation pop résultant de ces ≠ de survie + nb de descendants - Adaptation = caractère (anatomique, processus physiologique, comportement) permettant à individu d’1 pop de survivre + mieux e reproduire - Lamarck croit : caractéristiques acquises au cours de la vie sont transmises à la descendance (long cou de la girafe : ancêtres étiraient leur cou pour atteindre les feuilles en hauteur, et cet allongement aurait été transmis à leur descendance) - Darwin soutient : variations naturelles sont sélectionnées en fonction de leur avantage adaptatif (girafes à long cou sont avantagées : peuvent accéder à des ressources alimentaires que d’autres ne peuvent pas atteindre. Elles survivent donc mieux et laissent plus de descendants) -> adaptation II. De l'évolution des populations à l'évolution des espèces A. La notion d'espèce - Linné : classi é la diversité du vivant et a nommé chaque organisme par genre + espèce - espèce : latin « species » = « type » ou « apparence » - déf espèce = délicate + a évolué au cours du temps - concept paléontologique de l’espèce : dé nit espèces disparues par leur morphologie + leurs caractéristiques distinctives - Dé nition biologique (Mayr Ernst, 1942) : espèce = 1 groupe d’individus interféconds produisant une descendance viable et fertile et non de ressemblance - espèce représente la + grd unité de pop partageant : pool génétique commun -> espèce biologique dépend : isolement reproductif (réduit la circulation des gènes uniquement à l’intérieur de la pop) Isolement reproductif : facteurs empêchant 2 espèces de produire hybrides (individu produit par 2 espèces ≠) fertiles > barrières prézygotiques (avant le zygote) empêchant accouplement ou fécondation -> barrières postzygotiques (après le zygote) empêchant le zygote de devenir viable - concept a limites = impossible évaluer isolement reproductif fossiles ou organismes asexués (procaryotes) - Chimpanzés + humains = 2 espèces distinctes car pas interféconds - Chaque espèce = isolée des autres par des barrières à la reproduction, rendant impossible le mélange des gènes. - espèce constitue : communauté de procréation/reproduction - Genre = regroupement d'espèces qui se ressemblent - chien, loup, renard + lycaon sont du genre = canis : se retrouvent entre eux pour former un taxon ou famille : des canidés fi - fi fi B. Les forces évolutives à l’œuvre - mutations : - Génèrent new allèles (fréquence faible) + contribuent à la diversité génétique - Leur impact dépend de leur fréquence + de l’environnement - Sélection naturelle et sexuelle : - individus ayant caractéristiques avantageuses survivent + se reproduisent davantage (allèles avantageux) - Sélection sexuelle : traits non avantageux pour la survie mais attractifs pour les partenaires, peuvent être favorisés - dérive génétique : - Changements aléatoires ds fréquences alléliques, surtout ds petites pop - Peut mener à la xation ou disparition d’allèles - migrations : - Entrée de new individus ds la pop, modi ant fréquences alléliques - Favorisent l’homogénéisation entre pop distinctes (- Taille de la pop : - ds petites pop, les changements génétiques sont + marqués, ce qui renforce l’e et de la dérive génétique) -> équilibre théorique de Hardy-Weinberg - Modèle de Hardy-Weinberg : ds 1 pop de grd taille en absence des forces évolutives, les fréquences alléliques restent stables d’1 génération à l’autre (- Hypothèses : Taille in nie pop / Pas mutation, pas sélection naturelle ou sexuelle) ff fi fi fi C. La spéciation avec ou sans isolement géographique - Spéciation allopatrique : apparition d’1 new espèce due à un isolement géographique - Spéciation sympatrique : apparition d’1 new espèce sans isolement géographique mais avec isolement reproductif - Deux concepts d’évolution (apparition new espèce/spéciation) - Anagenèse : transformation progressive d’1 espèce en une autre - Cladogenèse : division d’1 espèce en 2 lignées/rameaux distinctes sous e et cause quelconque - Mécanismes de spéciation : - Allopatrique : Isolement géographique (montagnes, rivières, etc.) favorisant la dérive génétique et la sélection naturelle (pop à faible e ectif) -> apparition caractères garantissant l’isolement reproductif - Sympatrique : sans isolement géographique or faut mécanisme qui conduise à 1 isolement reproductif, 1 sous pop émerge à partir de la pop mère -> Hybridation entre 2 espèce voisines + polyploïdie -> Altérations chromosomiques, Di érenciation de l’habitat + accouplement (comportement ≠ lors de l'accouplement : isolement éthologique) peuvent conduire à : apparition de new espèces qui chevauchent une même aire géographique III. Un regard sur l'évolution de l'Homme A. Comparaisons génétiques et acquisition du phénotype des primates - Similarités et différences génétiques - Proximité génétique : Homme + chimpanzé partagent ≈ 99 % de similitudes génétiques (≠ de 15M de paires de bases sur 3 Mar) = très proche dc bcp protéines = communes (hémoglobine, myoglobine, cytochrome oxydase) - Caryotype : - Homme : 2n = 46 chromosomes - Chimpanzé : 2n = 48 chromosomes ff ff ff - grp chromosomes de taille voisine/ chromosomes avec alternance de bandes claires + sombre relativement proche - 13 paires de chromosomes identiques - 7 paires avec réarrangements : inversions, insertions de segments spéci ques à l’Homme ou au Chimpanzé - Fusion du chromosome 2 : Chez l’Homme, le chromosome 2 résulte de la fusion des chromosomes 2p + 2q du chimpanzé - Chromosomes archaïques identiques : chromosomes 6, 19, 21, 22 + X = communs à Homme, chimpanzé, gorille + orang-outan, témoins d’1 ancêtre commun du tertiaire, ≠ dues : réarrangements simple = fusions/translocation/inversion bandes - Variabilité génétique et mutations - Substitutions nucléotidiques : 37 millions de substitutions, soit 1 ≠ réelle de 6 à 7 % - Régions géniques à mutations accélérées (HAR1) : -> HAR1 (Human Accelerated Region 1) : mutations rapides depuis 6M d’années -> Gènes HAR1F+HAR1R : produisent 1 ARN régulateur actif ds neurones du cortex -> Mutations liées au dvl cérébral : cerveau lisse + schizophrénie chez H adulte -> Gène ASPM : 1 mutation entraîne 1 réduction du volume crânien - Expression gènes + dvl phénotype humain - Gènes homéotiques : Déterminent caractéristiques de H + des grd singes proches leur expression prolongée chez l’Homme modi e le dvl - ≠ de durée du dvl : - Période prénatale : 8 mois chez chimpanzé vs 9 mois chez H - Enfance : Jusqu’à 7 ans(jusqu’à maturité sexuelle) chez chimpanzé, prolongée jusqu’à 14 ans chez H - Conséquences anatomiques de l’allongement du dvl - faible dvl osseux du crâne conservant des caractères juvéniles : trou occipital centré, face plate, mâchoire réduite… - maturation lente du cerveau : aug volume, nb de neurones, complexi cation - modi cation du squelette adapté à la bipédie : bassin court + large, membres inférieurs très développés, fémurs inclinés, + rapprochement des genoux.. => phénotype humain dépend des interactions sociales et de l’environnement, in uençant le développement physique et comportemental B. La place de l'Homme parmi les primates - primates - Classi cation : Mammifères placentaires (placenta : permet échanges nutritifs entre embryon + organisme maternel) - Caractéristiques anatomiques : - Tronc vertical (en position assise) - Pieds et mains préhensiles - Doigts avec ongles plats - Face réduite par rapport à un crâne cérébral - Yeux frontaux favorisant une vision en relief - Structure primitive à cinq doigts sur les mains et les pieds fi fi fi fi fl fi - Premiers fossiles : Datés entre -65 et -55M d’années - Apparition premiers primates : Environ -58 M d’années, peu après disparition dinosaures ( Darwinius masillae, daté à -47 Ma, découvert en All comme ex ancien de primate) - Diversité ancienne : Il y a 30 Ma, environ 40 genres de grds primates existaient, alors qu’aujourd’hui que quatre - « grands singes » actuels : - Espèces modernes : incluent gibbons, orangs-outans, gorilles, + chimpanzés - Réduction effectifs : pop + territoires de ces espèces = actuellement réduits + bcp menacées d’extinction. - Ancêtre commun récent entre H + chimpanzé (ni Homme, ni chimpanzé) C. La dé nition du genre Homo : H actuel + qq fossiles - Caractéristiques genre Homo : - face réduite - volume crânien important - dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette - bipédie (locomotion sur 2 jambes) - trou occipital avancé - aptitude à la course à pied (bipédie ef cace, thermorégulation ef cace, musculature + tendons adaptés, pied adapté, amortisseur des impacts de la course - mandibule parabolique - Production d’outils complexes + asssocié à pratiques culturelles mais de façon non exclusive - Comparaison de ≠ caractères : morphologiques, anatomiques, embryologiques, + moléculaires -> permet construction arbre phylogénétique illustrant relations de parenté/ phylogénie ( homo : évolue constamment avec de new découvertes) - espèces partagent 1 même caractère : hérité d'1 ancêtre commun hypothétique Bilan : - évolution = à l'origine de la transf des pop sous l'effet de : sélection naturelle due à. pression du milieu, concurrence entre êtres vivants, hasard, mutations + dérive génétique - diversité du vivant = en partie décrite comme 1 diversité d'espèces - Homme = primate - genre Homo regroupe : H actuel + quelques fossiles - H partage avec Chimpanzé 1 ancêtre commun récent - mise en place du phénotype de l'Homme + grds singes se déroule durant le dvl pré + post natal fi fi fi Chapitre 5 : D’autres mécanismes contribuent à la diversité du vivant (Résumé de tous chapitres : manuel) 1. Des associations non héréditaires - symbioses, sources de diversité -symbioses entre espèces apportent des avantages mutuels, augmentant la survie - lichens : Association entre champignon et algue, créant une nouvelle forme de vie avec des caractéristiques uniques (ex : synthèse de pariétine) - microbiote intestinal : bactéries facilitent la digestion + renforcent les défenses immunitaires, diversi ant leur composition au cours de la vie - relations entre pathogènes et hôtes - organismes pathogènes (champignons, bactéries, virus) parasitent souvent les êtres vivants sans provoquer leur mort, modi ant leur phénotype - comportement de la coccinelle maculée est altéré par une guêpe qui pond un œuf porteur de virus dans son abdomen 2. Le phénotype étendu - Dé ni par Richard Dawkins, le phénotype étendu : englobe l’expression des gènes au- delà de l’organisme - Cela inclut des constructions (toiles, nids) + des comportements in uencés par des parasites - constructions + comportements favorisent la survie + la reproduction, permettant la transmission des gènes 3. La transmission des comportements acquis - transmission horizontale des comportements au sein d’une pop - comportement peut se transmettre par imitation entre individus d’une même génération - baleines à bosse : Di usion rapide de nouvelles techniques de chasse - mésanges « voleuses de lait » : Imitation de congénères pour percer les bouteilles de lait - transmission verticale des comportements au sein d’une pop - comportements acquis peuvent être transmis des adultes aux jeunes par apprentissage - chant des oiseaux, appris par imitation des adultes - Observation chez les primates : Pratiques culturelles transmises entre générations, illustrant le concept de culture fi fi ff fi fl 4. Évolution culturelle et évolution biologique - mécanismes d’une évolution culturelle - innovation = l’apparition de new pratiques avantageuses au sein d’une pop - Sélection culturelle : Pratiques sélectionnées positivement + di usées rapidement, in uencées par des barrières géographiques ou des liens sociaux - innovations peuvent être abandonnées ou perdues par dérive - liens entre évolution culturelle + évolution biologique - Similarités entre évolution biologique et culturelle : - Innovations génétiques (mutations) ou culturelles (inventions) - Sélection naturelle ou culturelle des innovations avantageuses - Transmission verticale par hérédité génétique ou par apprentissage / horizontale par transfert de gènes ou par imitation - Dérive génétique ou perte culturelle - rôle des migrations + des barrières géographiques dans la transmission => hérédité ne se limite pas à l’ADN; d’autres mécanismes contribuent à la diversi cation des êtres vivants fl ff fi