Éthique Et Psychométrie PDF

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This document contains questions and answers on ethical topics, along with a section dedicated to psychometrics. It explores different philosophical perspectives on ethics, such as those of Paul Ricoeur and Eric Weil, and touches upon the concept of happiness and virtue. 

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Éthique questions/réponses : 1. Quelle est la différence établie par Paul Ricoeur entre éthique, morale et sagesse pratique ? Illustrez votre réponse par des exemples. L’éthique vient du grec « ethikos » et signifie « les règles de conduite dans une société ; les mœurs. Morale vient du latin...

Éthique questions/réponses : 1. Quelle est la différence établie par Paul Ricoeur entre éthique, morale et sagesse pratique ? Illustrez votre réponse par des exemples. L’éthique vient du grec « ethikos » et signifie « les règles de conduite dans une société ; les mœurs. Morale vient du latin « moralis ». SI on se réfère à l’étymologie, il n’y a pas de différence entre les deux termes. Il faut savoir que les deux réfèrent à la même chose, mais une est en grec ( l’éthique ) et l’autre en latin ( la morale.) Paul Ricoeur, philosophe français, est important car il a établit une distinction entre éthique et morale. Si on revient à l’étymologie, il n’y a pas de différence. Pour lui, l’éthique c’est lorsque je vise une vie bonne, accomplie. Pas seulement vivre, mais bien vivre. M’accomplir. La réalisation de soi, l’accomplissement de soi. Le désir d’être heureux. Vie fondée sur l’estime de soi. Notion d’étique individuelle ( ≠ de égoïsme ) —> Je vise le bonheur grâce à ma liberté. Aristote rejoint la même pensée ; celle d’une vie accomplie. Selon Ricoeur, la limite vient de la morale. Il n’y a plus l’estime de soi total : il y’a le respect d’autrui ( la morale ). Dans la morale, il y’a une norme —> fondée sur le respect. Elle est universelle —> valable pour tous. Or, l’éthique est individuelle, selon Emmanuel Kant. L’éthique a besoin d’un interdit ( c’est la morale, selon Ricoeur. ) Le fait d’interdire quelque chose permet d’accomplir tout le reste. L’éthique doit respecter cela, passer par le crible de la morale. La morale universelle limite cet éthique : TU DOIS. La morale est une marque de l’humanité. Pas de société sans interdit. Dans toutes les sociétés -> par exemple, on a l’interdit de l’inceste. Claude Levi-Strauss parle de l’interdit universel : ex -> prohibition de l’inceste. Il dit également « l’homme, ça s’empêche. » Cette phrase signifie que l’homme ne s’autorise pas tout. La sagesse pratique —> cas particuliers où nous avons des valeurs qui ont le même poids —> conflits de valeurs de même importance. Trouver une solution à ce cas particulier. Ex : le cas d’Antigone —> fille d’Oedipe, né d’un inceste. Pièce de Sophocle, qui porte le nom d’Antigone —> guerre de pouvoirs entre les frères : les deux sont morts et l’oncle d’Antigone a pris le pouvoir. Il a décidé que l’un sera enterré et l’autre non ; considéré comme un traître. Antigone va vouloir enterrer son frère au nom d’une loi. La loi de l’État contre la loi de la famille. Deux valeurs aussi importantes l’une que l’autre. Elle s’est dressée contre l’État pour la loi du cœur, de la famille. 2. Quelle est l'origine de la réflexion morale, selon Eric Weil ? Illustrez votre réponse par un exemple. 3. Comment faut-il comprendre la formule de Socrate « Nul n'est méchant volontairement » ? Quelle place réservait ce même philosophe au plaisir dans son éthique et qu'est-ce qui a été surtout retenu d'elle par les cyniques ? Selon lui, les gens ne font pas de mal intentionnellement, mais plutôt par ignorance. Le méchant est un ignorant et la méchanceté est le fruit de la méconnaissance. Pour lui, si une personne connaissait vraiment le bien, elle agirait en conséquence, d’où sa phrase « plus je connais, mieux j’agis. » Ce qui - implique que la connaissance est essentielle pour un comportement moral. En ce qui concerne le plaisir dans l’éthique socratique, Socrate voyait le véritable plaisir comme étant lié à la recherche de la vertu et de la sagesse. Il affirme donc « que vaut la vertu sans plaisir. » Le plaisir, par conséquent, peut accompagner la vertu, mais il n'est pas l'objectif de l'éthique socratique. L’impact sur les cyniques : Les cyniques, figures marquantes de la philosophie grecque, ont eu un impact significatif sur notre compréhension de la vie et de la nature humaine. Le terme « cynique » vient du grec « kunikos » qui signifie « kuon : le chien. » Cette étymologie reflète le mode de vie des cyniques, qui étaient souvent perçues comme vivant de manière sauvage, et en dehors des normes sociales. Les Cyniques ont été influencé en partie par la pensée socratique. Ils ont retenu de l’éthique de Socrate, l’idée que la vie doit être vécue en accord avec la nature et que le bonheur ne dépend pas des biens matériels et des conventions sociales. En résumé, Socrate disait que « nul n'est méchant volontairement » pour souligner que le mal est le fruit de l'ignorance, et que la recherche du plaisir ne doit pas être un but en soi dans l'éthique, bien que le plaisir puisse être un effet secondaire de la vertu. ( VERTU = BIEN SUPRÊME, POUR EUX. ) Les Cyniques pensent que le plaisir nous rend dépendants, esclaves. Le plaisir n’est pas un mal, mais le problème du plaisir est qu’on veut toujours plus. Comment s’en libérer ? Par le mépris. On s’entraîne au mépris du plaisir. Il faut mettre la liberté au dessus de tout. 4. Comment les cyniques pensaient-ils pouvoir obtenir la santé de l'âme ? Les cyniques, figures marquantes de la philosophie grecque, ont eu un impact significatif sur notre compréhension de la vie et de la nature humaine. Le terme « cynique » vient du grec « kunikos » qui signifie « kuon : le chien. » Cette étymologie reflète le mode de vie des cyniques, qui étaient souvent perçues comme vivant de manière sauvage, et en dehors des normes sociales. Pour eux, la véritable santé de l’âme ne pouvait être atteinte qu’en vivant en harmonie avec la nature, loin des artifices de la société. Au centre de la philosophie cynique se trouve l'idée d'autosuffisance. Le sage est celui qui est capable de se contenter du minimum, de manière à ne souffrir d'aucun manque et de pouvoir facilement faire face aux situations les plus difficiles. Ils rejetaient les désirs matériels et les possessions superflues, considérant que ces éléments étaient des sources de souffrance et de corruption. Pour eux, la liberté intérieure était essentielle pour atteindre son état de bien- être. En rejetant les normes et en vivant de manière simple, ils estimaient qu’on pouvait se libérer des angoisses et des préoccupations superficielles, conduisant ainsi à une une vie plus sereine et significative. Il faut pratiquer l’ascèse ( discipline du corps et de l’esprit pour accéder a l’autosuffisance, un état d’indépendance totale.) L’ascèse c’est le rapport entre le corps et l’âme ( exercices constants. ) Il est important d’avoir la force pour mettre en pratique. Il faut privilégier l’entraînement pour que l’âme aille mieux, entraîner son corps pour entraîner son âme. Les Cyniques pensent que le plaisir nous rend dépendants, esclaves. Le plaisir n’est pas un mal, mais le problème du plaisir est qu’on veut toujours plus. Comment s’en libérer ? Par le mépris. On s’entraîne au mépris du plaisir. Il faut mettre la liberté au dessus de tout. 5. Précisez les conditions qui, selon Épicure, permettraient au sage d'être « tel un dieu parmi les hommes ». Accompagnez, chacune d'elle, de l'argumentation développée dans la Lettre à Ménécée. Ménécée est un disciple d’Épicure. Épicure va parler de la philosophie, de sa philosophie, comme un remède à la maladie de l’âme. On remarque des conditions négatives « ne pas » mais aussi des conditions positives —> ce qui est nécessaire. Renoncer à ce qui est vain —> les vains : les vides. I. Les conditions négatives : A) ne pas vivre dans la crainte des dieux —> libérer son âme de la peur —> il n’y a rien de redoutable. Il dit que la foule a une fausse idée des dieux, ce qui n’est pas le cas des sages. Il est intéressant de noter que les dieux sont aussi faits d’atomes, selon lui. Ils sont indifférents aux hommes. La foule a des opinions, le sage a des connaissances. Dans la Lettre à Ménécée, il écrit : « Il faut se débarrasser de la crainte des dieux et de la crainte de la mort, car ces deux choses sont des sources de grande souffrance. » B) Ne pas craindre la mort. C’est ce que les hommes redoutent plus. « La mort n’est rien pour nous. Tout est dans la sensation. La mort est privation de sens. La mort n’est rien. » La foule fuit aussi la mort alors que le sage ne craint rien. Il y a opposition entre ce que la foule et le sage pensent de la mort —> il ne faut pas craindre la mort car c’est l’absence de sensations —> nous ne ressentons rien. C) Ni trop espérer, ni trop désespérer. C’est très grec, car il recommande l’Hybris, rien de trop. Il ne faut pas trop attendre de l’avenir, mais s’abandonner à lui. Vivre dans la modération et la paix de l’âme. Les conditions positives : Limiter les désirs —> il classifie les désirs entre nécessaires, non- nécessaires, vains ( non naturels, non nécessaires.) Se limiter aux plaisirs naturels et nécessaires ( manger, boire, s’abriter – faire de la philosophie.) La sexualité est naturelle, mais non-nécessaire. Elle nous rend dépendant du partenaire. Indépendance = dieux. Il faut reconnaître sa liberté —> la condition des conditions —> Le sage est tel un dieu parmi les hommes. Le désir esthétique est naturel mais non-nécessaire. S’adresse aux sens. Musique, théâtre,… Et les désirs à renoncer —> renommée, gloire, richesse — > artificiels et vains. 6. Après avoir formulé la distinction qui ouvre le Manuel d'Épictète, explicitez les techniques qu'il préconise dans les différentes disciplines (du désir, de l'action et du jugement) afin d'être en accord avec l'ordre rationnel et naturel et de connaître l'impassibilité et le bonheur. Dans le manuel d’Épictète, la distinction fondamentale qu’il établit est entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Il va préciser ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Il insiste sur le fait que nous devons concentrer l’attention sur nos propres désirs, l’action ( la tendance à agir ) et notre jugement, car ce sont les seuls éléments sur lesquels nous avons un contrôle direct. C’est tout ce qui est notre oeuvre : on parle de triple discipline. Tout le reste ne dépend pas de nous. Même notre corps, notre famille, la richessse, etc, ne dépendant pas de nous. L’éthique et la moralité ne va concerner que ce qui dépend de nous. C’est dans ce seul domaine que nous sommes libres. Le but c’est le bonheur, l’ataraxie : être sans troubles. 1. Pour les techniques qu’il préconise, il y a la discipline du désir : Épictète dit qu’il faut apprendre à désirer ce qui est en accord avec la nature, selon le principe grec. Donc il faut ajuster nos désirs pour qu’il correspondent à la réalité et ne pas désirer ce qui échappe à notre contrôle, comme les biens matériels ou l’opinion des autres. 2. Ensuite, la discipline de l’action : Épictète met l’accent sur l’importance d’agir selon la vertu et la raison. Puisque tout est rationnel. Le logos pénètre le monde. Il préconise d’agir avec attention et de respecter l’ordre naturel des choses. Cela signifie faire des choix qui s’harmonisent avec la nature humaine et les valeurs morales, tout en acceptant les résultats de nos actions qui échappent à notre contrôle. 3. Enfin, la discipline du jugement : la plus importante. Il ne faut pas se laissser entraîner par son imagination, sa représentation, mais la contrôler. Il y’a la notion de contrôle de la pensée. Il faut examiner ses représentations. Cette représentation se doit d’être objective : ne rien ajouter et la limiter. Ensuite, je vais lui donner mon accord. Le résultat est que ces représentations ne vont plus me troubler. Ex : comment je me représente la mort. Il ne faut pas se laisser entraîner par le fait qu’elle est uniquement redoutable. Tout le monde va mourir de toute manière, donc mieux vaut mourir dignement sans craintes. En appliquant ces techniques, Épictète propose que l’on puisse atteindre l’impassibilité et le bonheur, car en agissant en accord avec la raison, nous cultivons une vie de paix intérieure et de satisfaction. 7. Commentez ces propos d'Épictète : « Ne demande pas que ce qui arrive, arrive comme tu le veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. » « Quand on donne un baiser à son enfant, il faut se dire intérieurement : demain peut-être tu seras mort.» « Il y a de la fumée dans la maison ? S'il n'y en a pas trop, je reste, s'il y en a trop, je sors. Car il ne faut jamais oublier et tenir fermement que la porte est ouverte. » Épictete était un philosophe stoïcien. Son nom signifiait : celui qui est esclave. Car Epictète était esclave. On voit que le Stoïcisme est à la portée de tous. « Ne demande pas que ce qui arrive, arrive comme tu le veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. » Epictete en bon stoïcien, respectait la providence, le destin. Étant donné que la raison (le Logos = raison) pénètre le monde, elle ordonne ce monde. Dieu, pour eux, c’est la raison qui gouverne le monde. Il est raison. Il est Logos. Dieu est la providence : l’idée de providence dans le christianisme vient du Stoïcisme. Il faut l'accepter aussi, car ce qui en dehors de moi m'est étranger. Il ne dépend pas de moi. Nous nous trompons si nous croyons libres. Il faut savoir distinguer ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de soi. Ce qui dépend de soi : Actions, désirs, etc... Et ce qui ne dépend pas de soi : les actions d’autrui, les phénomènes naturels, la mort. « Quand on donne un baiser à son enfant, il faut se dire intérieurement : demain peut- être tu seras mort.» Epictète donne des techniques pour mieux vivre dont celle-là. Il faut neutraliser le phénomène de la surprise en ne s’attachant pas à ce qui nous est extérieur. Cet enfant est extérieur à moi. Il m’est étranger, il ne dépend pas de moi. Il est essentiel, selon Épictète, de se rappeler que la vie est fragile et que la mort peut survenir à tout moment. Cette conscience de la mortalité permet de donner plus de profondeur et de valeur à chaque acte d'affection et à chaque instant vécu. « Il y a de la fumée dans la maison ? S'il n'y en a pas trop, je reste, s'il y en a trop, je sors. Car il ne faut jamais oublier et tenir fermement que la porte est ouverte. » La "fumée dans la maison" représente les situations difficiles, désagréables ou même oppressantes auxquelles nous sommes confrontés. Il faut effectivement supporter les maux extérieurs, mais à un moment s’en est trop. Cela nous rappelle que, même dans les moments difficiles, nous avons toujours une sortie possible, une option pour changer de situation, un moyen de trouver une solution ou d’adopter une nouvelle perspective. Cette position sera critiquée par Pascal des décennies plus tard. Quel est le jugement porté par Pascal et Nietzsche sur la morale stoïcienne : a) Blaise Pascal : Pascal critique le fait que l'homme pense pouvoir se rendre maître de ses passions par la seule force de la raison. Il remet en question cette prétention à l’autosuffisance, en soulignant que l’homme est fragile et rempli de contradictions. Pascal, qui se situe dans la tradition chrétienne, critique également l’idée stoïcienne de l’autosuffisance humaine. Selon lui, l’homme, sans la grâce divine, est incapable de se sauver par ses propres forces. La morale stoïcienne, en s’appuyant uniquement sur la raison et la maîtrise de soi, ignore la dimension spirituelle de l’existence, qui pour Pascal est essentielle. La véritable vertu, selon lui, passe par une dépendance envers Dieu et non par l'autonomie humaine. b) F. Nietzsche : Pour Nietzsche le monde est irrationnel, il en veut alors aux stoïciens de vouloir imposer sur elle leur conception : la rationalité. Selon lui, la vraie grandeur humaine se trouve dans l'affirmation de soi, la lutte et la créativité, pas dans la soumission à une rationalité froide qui chercherait à éviter la souffrance et à s'exempter des passions. 8. Comparez ces deux formules utilitaristes : « A quantité égale, le loto vaut la poésie » et « Il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu'un porc satisfait ». Comment Bentham résout-il le problème posé par les plaisirs hétérogènes ? Quelle est la différence entre utilitarisme de l'acte et utilitarisme de la règle ? La première formule à quantité égale, le loto vaut la poésie, montre que tout le plaisir sont comparables, en termes de quantité, indépendamment de leur qualité. Cela reflète une vision à chaque plaisir et mesurer de manière équivalente, peu importe, sa source, sa nature. En revanche, la la seconde formule, il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un porc satisfait, mais l’accent sur la qualité des plaisirs. Elle gère que certains plaisirs comme ce que pourrait éprouver Socrate son supérieur à des plaisirs plus basique ou matériel comme ceux d’un port. cela implique une hiérarchisation des plaisirs, et les plaisirs intellectuel et Borrows sont cons sont considérés comme plus précieux que les plaisirs sensorielles. Jérémy Bentham, en tant que fondateur de l’utilitarisme aborde le problème des plaisirs hétérogènes en introduisant une approche quantifiable des plaisirs, et il suggère d’évaluer les plaisirs selon plusieurs quières : leur intensité, leur durée, leur certitude, leur pureté, leur étendue. Cela permet de comparer les plaisirs de différentes natures en les évaluant selon ces dimensions. Concernant la différence entre l’utilitarisme de l’acte acte et l’utilitarisme de la règle, l’utilitarisme de l’acte se concentre sur les conséquences de chaque individu pour déterminer si elle est juste ou non. Chaque acte est évalué en fonction de son utilité. En revanche, l’utilitarisme de la règle propose que l’on suive des règles générales qui, si elles étaient appliquées de manière constante, produiraient le plus de bonheur pour le plus grand nombre. Ainsi, cet utilitarisme, privilégie, des principes qui, en général, conduisent à des meilleures conséquences, plutôt que d’évaluer chaque acte isolément. 9. En vous appuyant sur les formules ci-dessous de l'impératif catégorique, exposez les grandes lignes de la morale kantienne et précisez en quoi elle se distingue de la morale conséquentialiste : i. « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle » ii. « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen » La morale de Kant est une morale des principes. Pas des effets. On dit qu’elle est déontologique. On va se référer à son ouvrage le + accessible : les fondements de la métaphysique des mœurs. Autrement dit, les fondements de la moralité. Kant est un modèle de rigueur, un raisonnement. La raison est le fondement de la morale Kantienne. Ce qui est véritable bon, c’est la volonté désintéressée. Un acte est bon lorsqu’il est désintéressé. —> Tout n’est pas absolument bon. Cela dépend de l’usage qu’on en fait. Un être moral = être rationnel, pour Kant. La différence fondamentale entre une morale conséquentialiste et une morale déontologique réside dans la manière dont elles évaluent la moralité des actions. a) Morale conséquentialiste : Ce type de morale se concentre sur les conséquences des actions pour déterminer leur moralité. Selon cette approche, une action est considérée comme moralement juste ou mauvaise en fonction de ses résultats ou de ses conséquences. Les conséquences sont évaluées en termes d'impact global, de bien-être produit ou de préjudice évité. EX : Le principe utilitariste stipule que la moralité d'une action est déterminée par sa capacité à produire le plus grand bonheur pour le plus grand nombre. b) Morale déontologique : La morale déontologique se concentre sur le devoir ou le respect des principes moraux plutôt que sur les conséquences des actions. Selon cette approche, certaines actions sont bonnes ou mauvaises, indépendamment de leurs résultats. Les règles morales, les devoirs ou les principes guident les actions moralement justes. Exemple : L'éthique déontologique de Kant est un exemple de morale déontologique, comme nous l’avons vu précédemment. i. « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle » La première formule de l’impératif catégorique dit que nous devons agir uniquement selon des maximes que nous pourrions vouloir comme lois universelles. —> Cela signifie que pour qu’une action soit morale, elle doit pouvoir être généralisée sans contradiction. Cette règle impose un critère de cohérence logique et universelle : avant d’agir, il faut se demander si l’action pourrait être adoptée par tous sans compromettre l’ordre moral. ii. « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen » La deuxième formule de l’impératif catégorique insiste sur le respect de la personne humaine. Chaque individu doit être traité comme une fin en soi, jamais simplement comme un moyen pour atteindre un objectif. Pour Kant, la valeur de respect est très importante : on respecte les humains, pas les objets. — La formule i diffère de la morale conséquentialiste, car elle impose une évaluation de l’action selon sa cohérence logique et universelle, indépendamment de ses effets concrets. La formule ii s’oppose à la morale conséquentialiste en affirmant que chaque personne a une dignité absolue qui ne peut être sacrifiée, même pour atteindre un bien collectif. Psychométrie : La psychométrie : Étude quantitative de faits psychiques. Les tests sont des outils qui confirment des hypothèses : test peut avoir plusieurs sens, mais en matière de psychologie, c’est une approche structurée. Le test vient à la fin d’un examen psychologique. 1. Un examen psychologique : c’est une série d’entretien et de rencontres afin de recueillir des informations nécessaires à l’examen psychologique de cette personne. 2. Ensuite, ils vont nous permettre d’être en contact ( entretien libre ) et observer la personne dans une action libre. J’observe sa posture, ses mimiques, sa façon d’être,… Test cognitif : cognition —> raisonnement —> logique —> perception —> mémoire,… Test affectif : mental —> psychique —> les émotions —> l’anxiété —> l’inhibition —> le manque d’intégration —> l’inter et l’intra relationnel… Tests projectifs : se projeter dans quelques chose ( série d’images,..) —> Sous catégories : personnalité, thématiques ( les peurs, l’intégration dans la société, etc..) Historique de la méthode des tests : Psychométrie : étude quantitative des faits psychiques. Psychométrique —> adj. Relève de la psychométrie et se compose de « psyché » ( ou esprit ), et métrique : mesure. Psychométricien : spécialiste de la psychométrie qui va traduire en données statistiques les éléments d’information recueillis. La psychométrie élabore des méthodes pour quantifier les phénomènes psychologiques, analyser les observations, et vérifier la fidélité d’une méthode ainsi que sa validité. Un test est un outil ou une évaluation psychométrique qui mesure les caractéristiques psychologiques d’une personne, comme les traits de personnalité, les capacités cognitives, le style de comportement,… Les méthodes psychométriques, on peut les utiliser en psychopédagogie, psychopathologie, psychiatrie, ou encore en orientation professionnelle,… Les catégories de tests : 1. Les tests individuels : La passation se fait par personne. 2. Les tests collectifs : La passation se fait par groupe d’individus. 3. Les tests verbaux : Axés sur l’oral et le verbal. ( compréhension verbale. ) 4. Les tests de performance : axés sur la performance, l’action, l’exécution —> pas de verbale. Ne nécessite pas de parler. Le test permet au psychologue : D’évaluer la santé mentale du sujet. Le test vient à la fin pour confirmer une hypothèse. D’étudier le comportement du sujet, son humeur, ses états d’âme,… De cerner ses compétences ( nature, niveau…) De connaître ses points faibles et ses points forts. Le terme test a été employé pour la première fois par Catell en 1890. -> essai opératoire que l’on fait pour vérifier la véracité d’une hypothèse ou d’un fait. Catel : premier test sensori-moteur de base. 1916 —> adaptation par le psychologue américain Lewis Terman —> introduit la notion de QI = âge mental x 100/ âge réel. À partir de 2005, on ne parle plus de QI, mais de QIT ( total ) Fcteur G : analyse factorielle par Charles Spearman. Thurstone a développé l’analyse factorielle, donc on passe du facteur G aux facteurs multiples. Pour lui, pas un seul facteur qui compte pour faire une action. Les tests cognitifs : 1. Binet-Simon : 1905 —> premier test mental, élaboré par Alfred Binet et Théodore Simon. Binet-Simon vise à calculer l’âge mental des enfants pour dépister les enfants en difficulté scolaire, épreuves orales. 2. John Raven, créateur du test « Raven progressive matrices. » Psychologue et psychométricien britannique. 2 concepts : INDUCTION —> abstraire la règle générale. DÉDUCTION —> application de la règle. (Raymond B. Cattell (1905-1998), à la fois Britannique et Américain. Étudiant en chimie, il s'est ensuite tourné vers la psychologie. Cattell et Horn ont parlé de deux formes d'intelligence : INTELLIGENCE FLUIDE II sature les tests qui évaluent l'efficience des opérations cognitives de base, faisant très peu appel à des connaissances. INTELLIGENCE CRISTALLISÉE Ce facteur sature essentiellement des tests verbaux et des tests de connaissances; Cattell et Horn mettent l'accent sur l'organisation des connaissances et non pas sur le format symbolique par lequel celles-ci sont exprimées (verbal). La notion de mesure, de quantification : Mesurer : acte qui consiste à systématiser la réalité, dans le but de classer, de différencier des objets à leur affectant des valeurs ( donner des valeurs ) Chaque personne a sa singularité, son originalité et ne peut être confondue ou assimilée à une autre personne. Marge d’erreur : on ne peut pas attribuer d’étiquette à une personne sans faire d’erreur. Opération de mesure : lorsque le psychologue a recours dans son étude ou sa réflexion à des catégories ( phase œdipienne, stade anal, introversion– extraversion, etc.) on dit qu’il est en opération de mesure. Mots clés et définitions : individu, population, échantillon, variable : éléments à étudier. I. Les variables numériques ou quantitatives : Les modalités sont des nombres. 1. La variable discrète : on peut faire la liste des modalités. ( nb ) = ex : nb d’enfants par famille 0,1,2, etc.. 2. La variable continue : « non listable » —> ENTRE DEUX. Ex : entre deux & tailles, une autre peut exister. La variable dichotomique : « deux » —> ne peut prendre que deux modalités —> deux choix. EX : OUI/NON. II. Variables ordinales : Les modalités sont ordonnées ( ex : pas du tout, peu, beaucoup, etc. ) pas de nombre, pas de chiffre. III. Variables nominales, qualitatives ou catégorielles : Les modalités sont des noms. ( Ex : couleur de cheveux, de yeux..) ou forment des catégories. ( ex : nationalité. ) LIENS entre les variables : Les variables dépendantes : variables dépendent d’une autre. Variables indépendantes : Isolée. Pas d’effet l’une sur l’autre. Exemple d’échelle : Coopersmith, forme scolaire et forme adulte. Public : ado, adulte. Indications : difficulté scolaire, mesurer l’estime de soi, évaluation des facteurs de la réussite. Points forts : mise en évidence des sentiments positifs ou négatifs, vis-à-vis de soi-même. STAI-Y : Inventaire d’anxiété ÉTAT-TRAIT ( FORME Y ), pour mieux comprendre les causes de l’anxiété. PUBLIC : ado, adultes. Indications : compréhension des causes de l’anxiété. Mesure de l’anxiété-ÉTAT et de l’anxiété-TRAIT. Points forts : épreuve moderne pour évaluer l’anxiété momentanée de l’anxiété habituelle. MDC : échelle composite de dépression pour enfants. Dépistage de la dépression. Public : enfants, ado. Indications : évaluation des troubles de l’humeur. Approche analytique des difficultés scolaires. La conférence de CONSENSUS ( 2008-2010 ) Série de réunion qui ont permis aux psychologues de l’Europe de mettre en place des recommandations pour les examens psychologiques. Les recommandations les plus importantes : 1 ) Compétences nécessaires pour réaliser un examen psychologique : R1: Le psychologue doit être diplômé, possédant le titre de psychologue. R2 : A l'issue de sa formation initiale, le psychologue compétent a acquis les connaissances théoriques nécessaires à la réalisation d'un examen psychologique. R3: A l'issue de sa formation initiale, le psychologue maitrise les compétences pratiques nécessaires pour mener à bien un un examen psychologique complet. R4: Tout au long de sa carrière professionnelle, le psychologue entretient et et développe les compétences nécessaires à la réalisation d'un examen psychologique. 2. Critères d'acceptation de la demande R5: A l'exception des demandes des autorités judiciaires, l'accord des responsables légaux de l'enfant est recueilli systématiquement. R6: L'enfant doit exprimer son accord et s'approprier la situation d'examen. R7: La demande doit viser un examen psychologique au service de l'enfant. R8: Le psychologue est libre de ses choix méthodologiques et doit disposer des conditions de réalisation d'un examen de qualité. R9: Lorsque l'examen psychologique est pratiqué dans le cadre de recherches cliniques, l'enfant doit être informé et son consentement obtenu dès qu'il est capable de discernement. 3. Cadre de l'examen R10: Le psychologue prend en compte le fait que l'examen psychologique se situe toujours dans un contexte spécifique. R11: Le psychologue prend en compte le fait que l'examen psychologique se situe dans le temps. R12: Le psychologue intègre les références théoriques et culturelles dans la définition du cadre de l'examen. R13: Le psychologue organise un lieu d'examen favorable à la relation et aux observations cliniques. R14: Le psychologue prend en compte le caractère symbolique du cadre. R15: Les règles de déontologie et le code professionnel sont des composantes essentielles du cadre de l'examen.. 4. Sources d'information et choix des méthodes : R16: Le choix des méthodes et des informations utilisées pour réaliser l'examen psychologique est une compétence centrale du psychologue. R17: Les tests choisis par le psychologue doivent présenter des qualités de mesure scientifiquement démontrées. R18: L'administration et la cotation des tests choisis sont effectuées par le psychologue lui-même dans des conditions optimales. R19: Le psychologue prend en compte les contextes particuliers qui peuvent influencer la validité des procédures utilisées. R20: Les procédures informatisées permettent de faciliter certaines tâches de l'examen psychologique, mais ne remplacent pas l'appréciation clinique. R21: Le psychologue veille à la sécurité des matériels de tests. 5. Interprétation des données et formulation de recommandations : R22: L'ensemble des informations récoltées par le psychologue au cours de l'examen doit faire l'objet d'une interprétation. R23: Le psychologue contrôle la validité des données qu'il a récoltées et croise ses informations pour en vérifier la cohérence. R24: Le psychologue tient compte du fait que les mesures qu'il interprète sont le plus souvent nominales (catégories) ou ordinales (relation d'ordre). R25: Le psychologue tient compte du fait que les mesures qu'il interprète ne sont que les estimations de caractéristiques psychologiques actuelles. R26: Le psychologue tient compte de la possibilité de biais personnels dans sa conduite de l'examen et dans son interprétation des résultats. R27: Après même qu'il ait communiqué son interprétation, le psychologue reste ouvert à une interrogation sur sa plausibilité, sa pertinence, son bien fondé. 6. Communication des résultats : R28: Le psychologue doit communiquer les résultats, accompagnés d'une interprétation et des propositions, à l'enfant et à ses responsables légaux. R29: Les résultats de l'examen font l'objet d'un document écrit, daté et signé par le psychologue qui l'a réalisé. R30: Le compte rendu doit fournir non seulement des informations factuelles, mais également une interprétation des résultats, une description du fonctionnement global de l'enfant et des propositions d'action. R31: La communication du compte rendu écrit doit être faite à l'enfant et à ses responsables légaux dans le cadre d'un entretien. R32: La communication du compte rendu à des tiers doit être faite dans le respect des règles du secret professionnel et avec l'accord des intéressés. Les caractéristiques des tests : Une épreuve psychométrique doit impérativement satisfaire certaines exigences méthodologiques : Échantillon, standardisation, sensibilité, validité, fidélité. L'échantillonnage, exemples divers : Echantillon de mots : Ensemble représentatif de mots (Test de compréhension verbale : Sélection de mots pour tester la compréhension verbale) Echantillon de sang : Ex: administrer une quantité de sang à un malade. Echantillon de personnes : Ex : interroger un nombre de personnes pour tester le taux d'écoute d'une émission Échantillon en psychologie : Les mesures sont effectuées sur un échantillon, restreint et sélectionné,..; et non sur l'ensemble de la population. L'échantillon se doit de bien représenter le construit. C'est l'ensemble d'individus choisis comme représentatifs d'une population (stat/Psy)... La représentativité de l'échantillon détermine la qualité de la mesure. Standardisation: « Uniformité de la démarche d'administration et de correction du test» L'uniformité est une condition nécessaire à la comparaison de différents individus. Standardiser : rendre conforme à un standard, à une norme ; La standardisation porte sur trois points : matériel/administration/réponses I- La nature du matériel et des questions : Le choix du matériel doit être en relation étroite avec la problématique étudiée. Celui-ci fera l'objet d'études sur le terrain avec une équipe d'experts en la matière. II-la manière dont l'épreuve est appliquée : Respect des conditions de passation : limites de temps; cadre; énoncé des consignes orales ; démonstrations préliminaires ; façon de répondre aux questions; attention aux facteurs subtils (ton de la voix, expression faciale, etc). Modalités d'utilisation: les aspects du processus psychométrique doivent respecter le même mode d'utilisation chaque fois que le test est administré. III- Le mode d'enregistrement des réponses : Les propos recueillis devraient être complets et conformes aux réponses des sujets (directives de bases, ne pas improviser). Les conditions d'application sont fixées par les consignes : Le travail demandé est formulé avec le moins d'ambiguïté possible; La consigne peut être répétée. Les conditions de temps sont impératives. Les conditions de déroulement du test sont liées : à l'état du sujet, (motivation, émotivité, fatigue). à l'état des lieux où se déroule les tests, à l'attitude de l'expérimentateur (attitude neutre et bienveillante). Cette standardisation permet de comparer les performances des sujets et limite le risque d'erreurs de l'expérimentateur. MESURE OBJECTIVE Pour évaluer la pertinence et la qualité d'un test, il faut une évaluation objective (vérification empirique) En théorie, le résultat obtenu à un test est objectif : Ne dépend pas de facteurs externes (étant donnée la standardisation) Ne dépend pas de l'examinateur ou du correcteur Objectivité dans la construction de l'instrument Validité Un test est valide quand il mesure ce qu'il est censé mesurer. Les informations qu'il apporte appartiennent effectivement à l'aptitude qu'il est censé mesurer. Diverses méthodes de validation : - Validité de construit : Cohérence avec la «structure théorique» - Validité de contenu : Si le contenu de l'épreuve représente bien un échantillon de ce que l'on veut analyser. - Validité critérielle : relation avec un critère externe. - Validité prédictive : Si ce test recueille des informations qui permettent un pronostic (anticipation) efficace. Fidélité La fidélité signifie qu'un sujet donnera des résultats identiques à ce test quel que soit le moment de son application et en particulier lors de deux passations successives. La fidélité d'un test réfère à la reproductibilité des résultats obtenus à ce test Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure les résultats fournis sont contaminés par des erreurs aléatoires Types de fidélité : Fidélité par test-retest : → Elle consiste simplement à administrer à nouveau le même test aux mêmes sujets après un laps de temps. Fidélité par versions parallèles : → Équivalence Fidélité par bissection → Cohérence interne Fidélité par la relation entre les items → Homogénéité Fidélité entre les correcteurs → Cohérence. La caractéristique mesurée est stable (ne change pas) à l'intérieur de l'intervalle de temps considéré. Les tests projectifs : Définition de la technique projective : Une épreuve projective s'inscrit dans une perspective clinique qui définit la situation dans sa spécificité intra subjective et intersubjective en termes de mouvements transférentiels. Cadre projectif : Les projectifs ont des points en commun, comme des points qui les distinguent. Les indications d'examen projectif : Souffrance : lorsqu'une personne présente des symptômes (plaintes, tristesse, anxiété...) et des conduites inadaptées.... Recherche : dans le cadre de la recherche en psychologie clinique et en psychopathologie. Passation Le sujet est mis face à un matériel qui offre à sa perception des situations peu structurées ou des stimuli ambigus. On lui demande de structurer ce matériel à sa guise. Une interaction se fait entre l'appareil perceptivo cognitif et l'expression fantasmatique. Cette interaction va révéler la structure de la personnalité du sujet et la thématique dominante. Récits Le récit renseigne sur les préoccupations du sujet Le psychologue adopte une attitude de neutralité bienveillante, il ne suggère pas, n'interprète pas, ne juge pas (pas de bonnes ou de mauvaises réponses). Utilité du test projectif Le projectif va servir à connaître : - l'origine ou l'étiologie du trouble. - la stabilité du conflit (problème intégré, stable ou passager) - le plan de structuration du conflit en situant la dynamique de l'enfant par rapport à plusieurs comportements. Techniques projectives : les différentes classifications : TESTS INTERPRÉTATIFS Les thématiques : TAT, CAT, TSEA, PN etc.... Les structuraux : Rorschach (RCH) Les ludiques (Scenotest) La reproduction graphique : le dessin : Activité d'expression à valeur symbolique, en fonction de la signification que le sujet donne à ses traits. Le dessin a une valeur projective: L'enfant met en avant une certaine symbolique qui reflète son vécu mais aussi sa perception de ce qu'il dessine. Historique des études sur le dessin : Plusieurs auteurs ont parlé de l'évolution du dessin en fonction de l'âge (maturité du dessin), de son sens (expression émotionnelle) et des signifiants divers qu'il permet de repérer, en raison de consignes bien précises (recherches et études). TESTS DE COMPLÉTION : Il s'agit de compléter une image, un dessin, une histoire, etc.... Exemple : 1- Fables de Louiza Düss. Il s'agit de 10 contes qu'on raconte à l'enfant sans que ces contes aient une fin. C'est à l'enfant de les terminer. Exemple : 2- Test de frustration de Rosenzweig. Il s'agit de compléter des images. TESTS D'OBSERVATION : Une technique spécifique pour créer une situation artificielle : - la technique du rêve éveillé - le psychodrame - le jeu de rôle - la musicothérapie. LES TESTS PROJECTIFS GRAPHIQUES : Le graphique de la personne. Une nouvelle approche pour l’évaluation de la maturité de la perception. Lorsqu’on donne des directives : test graphique dirigé —> préciser ce qu’il doit dessiner. LE TEST DU BONHOMME —> test très ancien. Dans le temps, on analysait le dessin de la personne. Maintenant, nouvelle approche —> test avec des enfants de 3,4 ans, pour établir une nouvelle échelle pour mesurer la maturité de sa perception, à partir du dessin. Deux approches complémentaires —> mesurer le niveau cognitif. La psychodynamique —> référence à la théorie freudienne et + précisément la théorie de l’inconscient. Domaine qui porte sur l’expression des émotions, structure de personnalité. Plusieurs facteurs dans « l’acte de dessiner » entrent en jeu : identification, perception, connaissance, raisonnement et, les émotions… En matière de psychologie, le terme « maturité » renvoie à un processus d’évolution où la personne fait preuve de + d’autonomie, d’effort, de réflexion. Le dessin - expression verbale des émotions, de la différence ( dans le sens du handicap ) avec son entourage, d’un vécu ( maltraitance, perte, harcèlement.) Les types de dessin ( gribouillages ) entre un et deux ans : Balayage : les tracés de va et de vient dus au mouvement de flexion et d’extension de l’avant-bras. Le mouvement circulaire : nécessite une coordination entre les déplacements du bras et ceux de l’épaule. Le stade du gribouillage ( 2 ans ) : décharge motrice : premières traces graphiques sont rendues possibles par les progrès psycho-moteurs. Le passage du gribouillis informel à l’activité graphique : Dès deux ans, il va former son vocabulaire graphique —> il cherche à symboliser, à identifier, à représenter l’objet par des tracés. La structure des gribouillis ou stade végétatif moteur —> les traces seraient dû à une simple excitation motrice. Le stade préliminaire du gribouillis moteur : Trois grands chercheurs qui ont contribué à l’évolution de la structure du test psychologique : I. Alfred Binet : il a conçu l’un des premiers tests d’intelligence, connu sous le nom de test Binet–Simon, en collaboration avec Théodore Simon en 1905. Ce test vise à évaluer les capacités intellectuelles des enfants pour détecter des retards de développement. Il a introduit le concept d’âge mental. II. David Wechsler a développé les échelles d’intelligence Wechsler ( WAIS, WISC ) qui sont parmi les tests psychométriques les plus utilisés aujourd’hui. Ces tests mesurent différents aspects de l’intelligence, comme la mémoire, le raisonnement verbal et non verbal. WAIS ( Wechsler Adult Intelligence Scale ) utilisable chez les sujets de + de 16 ans. Pour les enfants de 6 à 16 ans, Wechsler mis au point le WISC ( Wechsler Intelligence Scale for Children ) LE WISC V : nouvelle échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants et adolescents. III. Raymond Catell a contribué au développement des tests de personnalité et a introduit le modèle 16 trait de personnalité avec le test 16PF. Il a aussi travaillé sur l’intelligence fluide et cristallisée, proposant une distinction fondamentale dans la compréhension des capacités cognitives.

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