ESI ECON, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré, PDF

Document Details

FuturisticAutomatism

Uploaded by FuturisticAutomatism

ESI

Tags

production function economic principles business management economics

Summary

This document provides a detailed overview and analysis of the production function in business management. It covers different types of production and associated concepts, including the objectives of the production function, production types, and the need for optimizing resources.

Full Transcript

Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 1. Définition de la fonction de production : La production est l’activité socialement organisée, destinée à créer des b...

Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 1. Définition de la fonction de production : La production est l’activité socialement organisée, destinée à créer des biens et des services à partir de facteurs de production acquis sur le marché. Par contre, la fonction production c’est l’activité de transformation des flux de matières premières et d’informations en produits finis grâce aux hommes et aux machines. Elle consiste donc à produire, en temps voulu, les quantités demandées par les clients dans des conditions de coût de revient (coûts supportés pour la production et la distribution d'un bien ou d'un service) de qualité déterminés en optimisant les ressources de l’entreprise de façon à assurer sa pérennité, sa compétitivité et son développement. A partir de cette définition nous constatons : - Produire : des biens ou des services, qu’elle mettra à disposition des consommateurs ; - Temps voulu : fabriquer ou approvisionner des produits juste à temps, ni trop tôt, ni trop tard ; - Quantités demandées : fabriquer que les quantités explicitement demandées (ni +, ni -) ; - Coût de revient déterminé : veiller à ce que ses coûts ne soient pas prohibitifs (excessif) par rapport à ses engagements financiers ; - Qualité déterminée : soit celle liée à la conception du produit, qui doit refléter le vrai besoin de client, ou celle liée à l’élaboration du produit ; - Optimisation des ressources : éviter les mauvaises utilisations des ressources, en améliorant la rentabilité ; - Pérennité : avoir une entreprise saine, qui dure dans le temps ; - Développement : gagner des parts du marché, ce qui lui impose d’être plus performant que ses concurrents ; - Compétitivité : proposer, plus rapidement aux consommateurs, des produits moins chers répondants à leurs besoins. 2. Objectifs de la fonction de production : Toute entreprise souhaitant développer son système de production est amenée à agir dans plusieurs directions, en cherchant en permanence à : - Minimiser les risques de l’entreprise ; - Optimiser les stocks ; - Diminuer le poids des en-cours (en cours de production) ; - Diminuer le coût de revient des produits ; - Diminuer les délais. Pour cela là la fonction de production a pour objectifs : - Reconcevoir les produits (si nécessaire) ; - Optimiser les achats ; - Augmenter la productivité ; - Diminuer les frais généraux (autres coûts outre que coûts de fabrication directs). Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 1 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. De même, on peut lui attribuer d’autres objectifs, notamment : - Objectifs sociaux : salaires, conditions de travail, qualité de produits, etc. ; - Objectifs commerciaux : produire des biens et des services de qualité, sécurité contre le risque de rupture de stock, sauvegarde de l’image de marque, etc. ; - Objectifs financiers : éviter les stocks pléthoriques, réduction des produits résiduels et amélioration des marges, planification des achats, etc. Remarque : Le système de production regroupe l’ensemble des ressources qui conduisent à la création de biens ou de services, à savoir : des ressources physiques (machines, outils, etc.), des ressources humaines et des ressources financières. Par ailleurs le système de production est décomposé en trois sous-systèmes (par analogie au système « entreprise », représenté comme suit : Ainsi : - Le sous-système de décision : contrôle le système physique de production. Il coordonne et organise les activités en prenant des décisions ; - Le sous-système d'information : collecte, stocke, traite et transmet les informations. C’est l’intermédiaire entre les systèmes de décision et de production ; - Le sous-système physique : transforme les matières premières ou composantes en produits finis. Il est constitué de ressources humaines et physiques (machines, outils, etc.). Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 2 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 3. Modes et types de production : 3.1. Modes de production : Le mode de production caractérise le processus de réalisation d’un produit. Ainsi on trouve : a. Production continue (en continu) : La production continue concerne des produits dont le processus de transformation des matières ne doit pas s’interrompre entre deux postes de travail consécutifs, c’est-à-dire sans stockage intermédiaire entre les postes. On parle souvent dans ce cas « d’industrie de process». Les procédés de transformation mis en œuvre dans ce type de production imposent des investissements considérables qui ne sont rentabilisés que grâce à un taux élevé d’utilisation et à une très forte automatisation. Exemple : Raffinage, liquéfaction du gaz naturel, cimenterie, etc. b. Production discontinue : Chaque produit est réalisé suivant un processus de production qui peut être fractionné pour permettre la reprise de produits semi-finis. La production discontinue peut-être séquentielle ou non. L’optimisation d’une telle production vise à minimiser les en-cours, les retards, etc. et à maximiser l’occupation des moyens de production. Exemple : Industries mécaniques, textiles, etc. c. Production hybride : La plupart des systèmes de production actuels sont de plus en plus organisés autour d’une chaîne de production fortement automatisée. Un tel système peut alors se décomposer en trois sous- systèmes : discontinue en amont de la chaîne de production, automatique dans la chaîne de production et discontinue en aval de la chaîne de production. Exemple : Production manufacturière grande série industries agroalimentaires, etc. On peut trouver également dans la pratique trouver d’autres modes (qui sont des variantes des modes décrits ci-dessous), tels que : - Production Flow-Shop / Job-Shop : Dans une production en mode «Flow-Shop», les produits subissent une même séquence d’opérations (linéaire). Par contre, dans une production de mode «Job-Shop», l’élaboration du produit entraîne une utilisation des postes de travail dans un ordre variable en fonction de son processus d’élaboration. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 3 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. - Production en Flux poussé /Flux tiré /Flux tendu : Le flux poussé est lorsqu'une étape de la production d'un produit est terminée, le produit est « poussé » vers l'étape suivante. C'est la disponibilité du produit venant de l'amont qui déclenche l'étape suivante de fabrication. Cette méthode de production implique le stockage des produits finis avant leur commercialisation. Par contre, si le déclenchement d'une étape de fabrication d'un produit ne peut se faire que s'il y a une demande par l'étape suivante, c’est le flux tiré. Enfin, le travail en flux tendu est équivalent au travail avec le minimum de stocks (matières premières ou produits finis) et d'en-cours, afin de réduire les coûts optimiser les délais. Souvent employée dans le cas de flux tiré, l'expression est synonyme de « mise en ligne » et peut tout aussi bien s'appliquer aux flux poussés qu'aux flux tirés. 3.2. Types de production : Le type de production d’un produit se caractérise par la quantité de produits à fabriquer, lancée en une fois et s’applique uniquement dans le cas de production discontinue. Nous avons alors : a. Production par lot : Dans ce type de production, le même outil de production est utilisé pour fabriquer une grande variété de produits analogues mais non identiques. Le lot de fabrication peut-être composé de quelques unités à quelques centaines d’unités (voir plus). Exemple : Equipements industriels, etc. b. Production unitaire : C’est un cas particulier de la production par lot. Dans ce type le produit est fabriqué à l’unité, ou en très petite série, conformément à un besoin spécifique. La réalisation de tels produits nécessite généralement beaucoup de main-d'œuvre impliquant un cycle de production relativement long. Exemple : Bâtiments uniques, construction navale spécialisée, etc. c. Production de masse : Dans un tel mode, les produits sont fabriqués en très grande quantité. Ce sont des produits standards ou similaires qui nécessitent l’utilisation d’un outil de production spécialisé. Exemple : Electroménager, agroalimentaire, etc. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 4 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 4. Type de fabrication : Le type de fabrication d’un produit permet de définir la relation Client/ Entreprise. Il caractérise le type de disponibilité et de spécifications des produits fabriqués. On constate alors : a. Fabrication à la commande : Elle concerne les produits coûteux, spéciaux ou prototypes. Dans ce cas, le produit n’est pas disponible au moment de la commande et nécessite un délai de réalisation. De plus, le prix n’est pas standard et il se négocie, en même temps que les délais. Exemple : Immeubles, ouvrages d’art, logiciels spécifiques, etc. b. Fabrication pour stockage : Elle concerne des produits peu coûteux ou d’usage général qui sont fabriqués en grande quantité. Le produit est disponible immédiatement à la vente à un prix standard fixé par catalogue. La production est souvent une production de masse ou une production par lot économique, tels sont les cas de l’électroménager, voitures, etc. c. Fabrication mixte : Cette fabrication est un dérivé de la fabrication à la commande. Afin de diminuer les délais de réalisation, les produits sont conçus de telle sorte qu’il est possible de fabriquer des sous-ensembles suivant une politique de fabrication pour stock et ne conserver la personnalisation du produit final à l’assemblage de ces sous-ensembles qu’au moment de la commande. A noter, que les entreprises qui souhaitent améliorer leurs performances vis-à-vis de leurs clients tendent à choisir, de plus en plus, ce type de fabrication. 5. Concepts de la gestion de production : 5.1. Définitions : Plusieurs définitions selon les caractéristiques des entreprises. Ainsi on trouve pour : a. Entreprise fournissant des services : Dans ce cas, l’outil de production est inexistant. La gestion de production se ramène à une gestion des affaires permettant de maîtriser les délais et les coûts. Suivant l’activité de l’entreprise, il est possible de mettre en évidence des besoins en bureaux d’études ou en méthodes, mais en aucun cas il y’aura de vrais problèmes de gestion des stocks ou d’ordonnancement (organisation du fonctionnement d’un atelier ou usine). b. Entreprise fabriquant des produits par montage : L’activité de ce type d’entreprise consiste à assembler des produits manufacturés. Nous pouvons mettre en évidence des problèmes dans toutes les fonctions de l’entreprise, mais le problème crucial est la gestion des stocks. En effet, la moindre rupture d’approvisionnement, ne fût-elle même que celle d’un seul composant, peut stopper toute activité de production. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 5 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. c. Entreprise fabriquant des produits après transformation de la matière : Une des caractéristiques de ce type d’entreprise concerne le poids des investissements dans l’outil de production. Un des soucis majeurs, sera bien évidemment d’effectuer de bons choix de machines-outils et par là même façon la fonction fabrication aura une grande importance. Toutefois, il n’en reste pas moins vrai que le véritable souci sera la bonne utilisation de ces moyens de production mettant en avant le problème de l’ordonnancement. 5.2. Organisation et gestion de la production : L’objectif principal de l’organisation et de la gestion de la production est d’assurer une bonne régulation du flux (des produits, de matières premières, etc.), dans l’entreprise. A titre d’exemple, le flux des pièces allant du fournisseur aux clients en passant par le stock de matière première, la production et le stock de produits finis; etc. Cependant, la régularisation ou le pilotage de ce flux se ramène à deux pilotages de base : le pilotage des stocks et le pilotage de la production. Ces flux doivent conduire à lancer les ordres d’achat et de fabrication correspondant aux commandes clients ou aux prévisions de vente. Alors nous avons. a. Pilotage des stocks : Cette fonction a pour objet d’assurer le pilotage des approvisionnements des articles achetés ou fabriqués dans le but de satisfaire, au moment opportun, la mise à disposition de ceux-ci pour l’élaboration des produits ou pour les besoins des clients. Elle doit permettre de répondre aux trois questions clés concernant les produits à acheter ou à fabriquer : Quoi ? Quand ? Combien ? b. Pilotage de la production : Cette fonction, plus couramment connue sous le nom d’ordonnancement, a pour objet de prévoir et de coordonner l’ensemble des ressources physiques et humaines nécessaires à la fabrication. Elle doit permettre d’optimiser ces ressources tout en respectant les délais de réalisation fixés. Elle doit donc répondre aux trois mêmes questions : Quoi ? Quand ? Combien ? Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 6 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Remarque : L’objectif final de l’ordonnancement, est avant tout de piloter la production de l’entreprise. En effet, il consiste, en fonction des prévisions de commandes clients et de disponibilité des approvisionnements et des moyens de production, à assurer la continuité des flux dans l’entreprise en : - Déterminant le calendrier prévisionnel de fabrication (planning d’atelier) ; - Distribuant les documents nécessaires à la bonne exécution des fabrications (lancement en fabrication) ; - Suivant l’exécution des fabrications (suivi de production). Cependant, pour chaque pilotage vu précédemment, il existe plusieurs outils. Néanmoins, ceux- ci, adaptés chacun à des types d’organisation, ne sont pas utilisables de façon universelle. Il est donc nécessaire de mener une réflexion préalable sur la nature du flux et sur son organisation avant de définir l’outil Ad Hoc. 6. Quelques outils de gestion de production : De nombreux outils de gestion de la production existent, tels que : a. Kanban : Terme japonais signifiant fiche ou étiquette est une simple fiche cartonnée que l'on fixe sur les bacs ou les conteneurs de pièces dans une ligne d'assemblage ou une zone de stockage. Cet outil, déployé à la fin des années 50 dans les usines Toyota, est mis en place entre deux postes de travail et limite la production du poste amont aux besoins exacts du poste aval. Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive et relativement régulière. b. Le juste à temps (JAT ou JIT) : Méthode propre au secteur de l‘industrie, qui consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication. Appelée souvent « flux tendu » ou « 5 zéros » ou encore « zéro-délai », la méthode est issue du Toyotisme. Elle consiste à minimiser le temps de passage des composants et des produits à travers les différentes étapes de leur élaboration, de la matière première à la livraison des produits finis. A noter que les cinq zéros correspondent à zéro panne, zéro délai, zéro papier, zéro stock et zéro défaut. c. L’analyse de la valeur : Ce concept a pour objet de poser un regard financier critique sur les produits et les procédures induites de l’élaboration de ces produits. Cet outil est également utilisé comme outil de diagnostic de l’organisation de la gestion de production, en l’appliquant à la valeur de chaque fonction de la structure et de chaque tâche. d. La qualité : Il va de soi que cet outil, également, a une grande importance dans la détermination des performances d’une entreprise. En effet, une démarche qualité dans une entreprise peut lui faire obtenir des gains substantiels. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 7 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Remarque : La qualité se rapporte à tout ce qui est mesurable dans l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou d’un service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins de consommateurs exprimés ou implicites. Par ailleurs, de nombreuses normes de qualités existent (les normes de la famille ISO, par exemple) définies par les organisations internationales, telles que ISO (International Standards Organization) ou EFQM (European Foundation for Quality Management). e. Le Kaizen : Fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient respectivement « changement » et « bon ». La traduction française courante est « amélioration continue », signifiant « analyser pour rendre meilleur ». Le Kaizen est un processus d'améliorations concrètes, simples et peu onéreuses réalisées dans un laps de temps très court. Mais il est tout d'abord un état d'esprit qui nécessite l'implication de tous les acteurs. En effet, le Kaizen est une philosophie reposant sur la conviction que l’efficacité de l’organisation est liée à une amélioration permanente de la qualité et de la productivité. Elle repose sur une attitude dans l’action suivant laquelle il faut s’améliorer et s’efforcer de faire mieux en se remettant en cause en permanence pour voir les problèmes autrement. f. POKA YOKE (Détrompeur) : Les pratiques courantes du contrôle de la qualité de production reposent souvent sur la vérification aléatoire de pièces (le contrôle systématique étant alors jugé trop onéreux). Dans l’approche japonaise, la généralisation du contrôle systématique implique d’avoir un processus de production parfaitement fiable. Pour cela, des appareils de contrôle appelés POKA YOKE sont installés sur les postes de travail pour détecter, automatiquement, tout événement anormal dans le processus, afin d’éviter les erreurs d'assemblage, de montage ou de branchement. g. MRP : Méthode apparue dans les années 1960. Sa version initiale Material Requirement Planning (dite MRP I ) correspond à la planification des besoins en composants. Elle repose sur la distinction entre besoins indépendants (ceux qui dépendent de la demande externe, ce sont généralement les produits finis) et besoins dépendants (ceux qui dépendent d’une demande interne, ce sont les composants). Dans les années 1970, on est passé au Manufacturing Resources Planning (MRP II) ou Management des Ressources de Production). On ajoute alors au calcul des besoins, la recherche de l’adéquation entre charge et capacités. L’objectif est alors : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 8 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. - De fabriquer ce que l’on a prévu, dans les délais prévus ; - De respecter les délais ; - De réduire les coûts de production. 7. La maintenance : 7.1. Définition de la maintenance : La maintenance se définit comme l'ensemble des actions permettant de maintenir « action préventive » ou de rétablir « action corrective » un bien (un matériel, un appareil, un véhicule, etc.) dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé. La maintenance est également l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. 7.2. Les objectifs de la maintenance : Parmi les objectifs de la maintenance : - Aspect quantitatif : minimiser les arrêts de l’équipement de production afin de respecter la production prévue ; - Aspect qualitatif : contribuer à maintenir la qualité du produit fabriqué ; - Aspect temporel : contribuer au respect des délais de production et des interventions de maintenance ; - Aspect rentabilité : rechercher des coûts optimaux, en étant capable d’établir des devis plus ou moins précis avant exécution ; - Aspect sécurité : assurer la sécurité des équipements et personnes ; - Aspect environnemental : préserver l’environnement. 7.3. Les missions de la maintenance : Les objectifs généraux assignés à la maintenance, impliquent des missions multiples, dont les plus importantes : - Assurer la maintenance de l’équipement, en appliquant les différents types de maintenance (voir point suivant) ; - Améliorer l’équipement de production en réduisant le coût de maintenance, sinon le coût des opérations de fabrication (par augmentation des capacités ou l’amélioration de la qualité de production) ; - Optimiser les dépenses, d’autant plus que les coûts de maintenance deviennent de plus en plus importants et deviennent, par conséquent, un enjeu majeur pour les entreprises de les bien optimiser ; - Améliorer les conditions de travail, afin d’améliorer la motivation et le rendement des travailleurs et augmenter aussi la sécurité au travail. 7.4. Types de maintenance : Il existe deux grandes catégories de maintenance représentées dans la figure ci-après. Nous avons alors : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 9 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. a. Maintenance corrective : La maintenance corrective est la forme de maintenance la plus "traditionnelle" car elle n’intervient qu’après l’apparition de la défaillance. Elle peut être palliatives ou provisoire (simples dépannages), sinon curatives ou définitif, avec des interventions (réparations ayant pour but de supprimer durablement les défaillances). b. Maintenance préventive : La maintenance préventive a pour but de diminuer les pertes dues aux défaillances, en les prévenant avant qu’elles ne surviennent. De nombreuses variantes de maintenance préventive existent. Ainsi, on trouve la maintenance préventive conditionnelle, subordonnée à un type d’événement prédéterminé détecté par un l’inspection paramètre de contrôle, (vibration, huile, etc.), permettent de détecter les signes d’usure ou de dégradation de l’équipement. La maintenance préventive prédictive (ou prévisionnelle), subordonnée à l’analyse de l’évolution surveillée de paramètres significatifs de la dégradation du bien, permettant alors de retarder et de planifier les interventions. Enfin, la maintenance préventive systématique est une maintenance effectuée selon un échéancier établi selon le temps ou le nombre d’unités d’usage. 8. L’approvisionnement et l’achat : 8.1. Approvisionnement : L’approvisionnement est l'ensemble des opérations qui permettent de procurer à l’entreprise, compte tenu des contraintes de l’environnement, dans les meilleures conditions de qualité, de coûts, de délais et de sécurité, les matières premières, les composants, les fournitures, les outillages, les équipements et les services dont l’entreprise a besoin pour ses activités. Elle a pour tâches de : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 10 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. - Connaître les marchés et les sources d’approvisionnement pour toutes les catégories d’achats et surveiller leurs évolutions ; - Collaborer à la définition des caractéristiques et spécifications des produits à acheter ; - Rechercher, sélectionner les fournisseurs et négocier avec eux ; - Programmer, passer, suivre et contrôler (la réception) les commandes d’achats ; - Gérer les stocks. Par ailleurs, les principaux objectifs de l’approvisionnent sont : - Assurer la sécurité et la régularité des approvisionnements ; - Améliorer le rapport qualité/prix des produits achetés ; - Réduire les délais de livraison, les retards et les coûts ; - Optimiser le niveau des stocks de matières premières et des fournitures ; - Participation à l’optimisation de l’appareil de production. 8.2. Achat : 8.2.1. Définition : L’achat se définit comme l’ensemble cohérent des ressources dévolues à tous les actes d’approvisionnement et de fourniture de biens et de services nécessaires au bon fonctionnement d’une entreprise. Toutefois, il faut distinguer les achats des approvisionnements. Les achats fixent le cadre contractuel de l’acquisition d’un bien ou du service depuis l’expression de son besoin jusqu'à la conclusion du contrat (des capacités techniques et commerciales). Par contre, les approvisionnements prennent en charge l’exécution de la fourniture du produit et de l’ensemble des engagements pris lors de l’achat (des compétences logistiques et organisationnelles). 8.2.2. Les missions et objectifs de la fonction achat : Les missions de l’achat sont à la fois à court et à long termes. Ainsi, ses missions à court terme sont d’acquérir et de procurer les produits demandés, conformes en quantité, qualité, coût et délai avec un niveau de service en conformité avec la politique d’approvisionnement élaborée par l’entreprise. Par contre à long terme, les missions de l’achat sont d’y être à l’écoute des évolutions du marché afin de définir et mettre en place une stratégie d’achat, (ex : surveiller les niveaux de prix, apparition de nouveaux fournisseurs, etc.) Cependant les objectifs de l’achat sont les suivants : - La baisse du prix d’achat des marchandises courantes ; - L’augmentation de la qualité des produits ; - La pérennisation des relations avec les fournisseurs pour augmenter la sécurité ; - La mise en place et la gestion de la veille ; - Le conseil pour la définition des besoins en interne. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 11 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 8.2.3. La typologie des achats : Il existe deux sortes d’achats, les achats stratégiques et les achats non stratégiques. Les achats stratégiques sont en relation avec le processus productif et concernent des produits répétitifs à livrer à échéance prévisible. Ils sont stratégiques car une rupture de l’approvisionnement menace directement la production. L’entreprise (acheteur) ne traite qu’avec un petit nombre de fournisseurs et toujours sur une base contractuelle. Les négociations sont difficiles mais l’accord débouche sur une relation Gagnant/Gagnant sur du long terme. Par contre, les achats non stratégiques concernent aussi bien l’entretien de l’outil de production que les fournitures, comme articles de papeteries. Ils signifient un nombre élevé de fournisseurs et leur gestion suppose des coûts importants à cause du nombre élevé de commandes. L’entreprise se focalise, ainsi, sur le caractère prédictif de la livraison pour anticiper les négociations. 8.2.4. Le processus d’achat : Le processus d’achat se définit comme l’ensemble des actions ordonnées qui permettent à partir d’un besoin exprimé, de fournir un produit apte à satisfaire les besoins de l’utilisateur (demandeur). Il peut être représenté comme suit : a. Recueillir les besoins : Le processus débute avec la détermination des besoins formalisée dans le cahier des charges ou demande d’achat. b. Lancer des appels d’offres ou demande de cotation choisir un fournisseur : La demande d’achat et le cahier des charges sont transmis au service achats qui lance ses consultations par appels d’offres ou demande de cotation auprès des fournisseurs potentiels. Les offres sont analysées et comparées dans un tableau de synthèse qui permet d’optimiser les comparaisons, de mener à bien les négociations et de choisir au final le fournisseur qui propose le produit répondant le mieux aux besoins. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 12 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. c. Passer et suivre la commande : La passation de la commande est formalisée par la rédaction de la commande (ou bon de commande) qui rappelle le descriptif du produit et les conditions générales et particulières d’achat, et par l’envoi de la commande au fournisseur retenu (avec accusé réception, pour en garder trace). Le suivi de la commande comprend le contrôle de l’accusé de réception de la commande pour s’assurer que le fournisseur répond parfaitement aux besoins définis dans le cahier des charges ou la demande de cotation et que les délais de livraison seront respectés. d. Réceptionner, contrôler et facturer : A la livraison, la réception doit vérifier la conformité à la commande (quantité, type, etc.). De même, le facture doit être saisie et contrôlée par rapport à la commande (quantité livrée, désignation, etc.) avant de la transmettre à la comptabilité/finance pour ordre de paiement. 9. La logistique : 9.1. Définitions : Le concept de logistique est une notion très ancienne qui s’est exprimée en premier lieu dans le milieu militaire. Cependant, la logistique d’entreprise n’est apparue que longtemps après la fin de la deuxième guerre mondiale. Alors la logistique est l’ensemble des activités qui ont pour but la mise à disposition au moindre coût d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe. A noter, la notion de logistique d’entreprise été définie dans les années 50 comme : « un mouvement ou manutention de marchandises du point production au point de consommation ». Cette notion, toutefois a évolué vers la fin des années 60 pour être définie comme : « une technique de contrôle et de gestion des flux de matières et de produits depuis leur source d’approvisionnement jusqu’à leur point de consommation ». Ce qui fait apparaitre la notion d’organisation des flux tout au long du cycle du produit. 9.2. Champs de la logistique : La logistique concerne la maîtrise de des flux qui concerne les opérations et techniques telles que : - La localisation des usines et des entrepôts ; - La gestion, la réception et le stockage des matières premières ; des en-cours ou des produits finis ; - L’emballage ; - La préparation de commandes ; - La manutention ; - Les transports et les tournées de livraison. Par conséquent, on peut dire de ce faite la logistique est une démarche de gestion ou d’organisation de ces flux dans le temps et dans l’espace en quatre périodes : - Gestion des flux d’approvisionnements ; - Gestion des flux de production ; - Gestion des flux de distribution ; - Gestion des flux liés au service après-vente (logistique de soutien). Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 13 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. 9.3. Fonctions couvertes par la logistique : On trouve des fonctions logistiques bien différentes, à savoir : a. Celles qui assurent des fonctions opérationnelles, comme : - Gestion de la flotte de camions et des prestataires de transport ; - Gestion des articles en stock ; - Gestion des entrepôts ; - Ordonnancement des travaux et approvisionnement des lignes de production en pièces pour une bonne maîtrise des flux. b. Celles qui assurent le contrôle des flux réels afin d’en dégager des axes d’amélioration ; c. Celles qui organisent la productivité, qui redéfinissent les organisations logistiques ou de production (organisation interne ou externalisation) ; d. Celles qui assurent le soutien logistique dans les services après-vente. 10. Stock et gestion de stock : 10.1. Définition du stock : Le mot stock peut être défini comme étant un produit que l’on garde en vue d’une utilisation ultérieure. Le fait de maintenir une quantité considérable de stocks peut avoir un effet néfaste sur la gestion financière d’une entreprise. Cependant, ces stocks sont nécessaires pour pallier les aléas reliés aux délais de livraison, aux comportements changeants des consommateurs et aux canaux de distribution. 10.2. Les types de stocks : Plusieurs types tels que : - Les matières premières : matières qui entrent dans la fabrication des produits finis ; - Les produits en cours (ou semi finis) : des matières premières ayant subi quelques étapes de transformation ; - Les produits finis : les biens fabriqués qui ont passé par tous les stades de la transformation, incluant le conditionnement ;  Les composantes : pièces qui entrent dans l'assemblage du produit fini. Elles sont généralement livrées par un sous-traitant ;  Stocks d’entretien, de réparations et d’opérations : produits d’entretien et de réparation industriels, servant à maintenir en bon état de fonctionnement les bâtiments et machines de fabrication et de production. Également, les produits d’entretien de bureaux et les fournitures (papiers, consommables informatiques, etc.). 10.3. L’utilité des stocks : Pourquoi une entreprise garde des stocks, sachant qu’ils représentent une grosse somme d’argent dans la plupart des cas?. Trois raisons potentielles, à savoir : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 14 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. a. De sécurité : - Se protéger contre une hausse subite de la demande (éviter une pénurie); - Se protéger contre un délai de livraison instable. b. De cyclicité : - Répondre à la demande des clients qui peut être cyclique (durant les périodes de fêtes par exemple). c. De prévision : - Atténuer et profiter des hausses prévues des prix; - Absorber la grève d’un fournisseur important ou la rareté soudaine d’un bien ; - Fonctionner durant la période de vacances des fournisseurs. 10.4. Le coût des stocks : C’est la somme des coûts reliés à l’acquisition et à la gestion des approvisionnements. Il existe 4 types de coûts pouvant influencer les décisions concernant l’approvisionnement d’une quantité de biens. Ces coûts sont : - Le coût d’acquisition (Ca) : c’est la valeur monétaire (prix coûtant) du produit stocké ; - Le coût de possession (Cp) : il intègre les frais d’entretien du stock, les frais d’entretien du lieu de stockage, les frais d’assurance du stock, les frais de location, le coût de la manutention, le coût de l’immobilisation des capitaux investis qui finance la possession du stock ainsi que le coût de la dépréciation du stock ; - Le coût de passation ou de lancement (Cl) : correspondant aux charges liées à la commande. Il regroupe les frais directs et indirects du service achat tels que les frais de prospections et études et de télécommunication, les frais de transport, frais de contrôle des achats, etc. A noter que le coût de lancement pour une période (souvent annuelle) correspond au coût de lancement d’une commande (Cl) fois le nombre de commande (N) ; - Le coût de rupture (Cr) : frais réputés encourus (coûts d'opportunité) par la perte d'une vente (ou d'un client) parce qu'on a manqué de stock. Ainsi, le Coût Total de l’Acquisition et de la Gestion des Stocks (CT*), c’est la somme de tous les coûts mentionnés ci-dessus, soit : CT* = Ca + Cp + Cl + Cr. Et le Coût Total de la Gestion des Stocks (CT), c’est la somme des coûts mentionnés ci-dessus, moins les coûts de l’acquisition des stocks, soit : CT = Cp + Cl + Cr. 10.5. L’évaluation de la valeur des stocks : Les éléments constitutifs des coûts d’entrée peuvent enregistrer, au cours d’une même période, des variations plus ou moins importantes, du fait d’un élément externe (prix d’achat, par exemple), ou d’un élément interne (par exemple : variation des quantités consommées pour une période donnée, variation des salaires, etc.). Il en résulte que les entrées successives de matières ou de produits finis en magasin au cours d’une période donnée ne sont pas nécessairement chiffrées à une même valeur unitaire. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 15 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Comment, dans ces conditions, calculer la valeur unitaire à appliquer aux sorties de matières et de produits semi-finis, finis, ou de stock ? Il est, en effet, pratiquement impossible, le plus souvent, d’isoler matériellement dans le magasin les quantités correspondant aux différentes entrées d’une même matière, ou d’un lot de produits finis, afin de déterminer à quelles entrées correspondront les sorties du magasin. Pour cela, les entreprises utilisent diverses méthodes pour calculer la valeur des sorties de stock. Parmi lesquelles on distingue : a. Méthode du Coût Moyen Unitaire pondéré (CMUP) : Cette méthode consiste dans son principe à calculer, à la fin de période (souvent mensuelle), pour chaque matière ou de marchandise le Coût Moyen Unitaire Pondéré en divisant le coût total des entrées successives (à la fin de la période) par leur quantité totale et à appliquer ce coût ainsi déterminé aux sorties de la période considérée. A noter qu’il y’a une variante de cette méthode qui calcule le CMUP à chaque nouvelle entrée. b. Méthode dite du « Premier Entré, Premier Sorti »ou F.I.F.O (First in, First out) : Cette méthode considère que les matières ou les produits entrés les premiers doivent sortir les premiers. On évalue donc les sorties de magasin au coût des entrées les plus anciennes. Par voie de conséquence, en fin de période, le solde en magasin (stock existant) est chiffré au coût des entrées les plus récentes. c. Méthode dite du « Dernier Entré, Premier Sorti » ou L.I.F.O (Last in, First out) : Cette méthode est très exactement l’inverse de la précédente. Elle considère que ce sont les produits entrés les derniers qui doivent être sortis les premiers. On évalue donc les sorties de magasin au coût des entrées les plus récentes. Par voie de conséquence, en fin de période, le solde en magasin est chiffré au coût des entrées les plus anciennes. 10.6. Gestion de Stock : La gestion des stocks consiste à planifier et à mettre en œuvre une méthode pour maximiser la rentabilité. Or, une bonne gestion de stock consiste donc à avoir la quantité nécessaire au bon moment. Si le stock n’est pas assez important on parle de rupture de stock, ce qui est mauvais pour la production qui risque d’être interrompue. Un excédent de stock, par contre, coûte cher, sans oublier qu’il y a risque de dépréciation du stock. Alors, une bonne gestion des stocks consiste donc à trouver cet équilibre qui permettra de maximiser le profit en minimisant les coûts, et cela en utilisant les outils appropriés. 10.7. Outils de gestions de stocks : De nombreux outils existent tels que : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 16 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. a. Le coefficient de rotation des stocks : Ce coefficient permet d’obtenir le nombre de fois ou le stock doit être renouvelé pour atteindre un montant fixé à l’avance. Pour pouvoir calculer le coefficient de rotation des stocks, il faut déterminer au préalable, le stock moyen de la période qui n’est autre que : (Stock Initial + Stock Final)/2 Ainsi le coefficient de rotation des stocks n’est autre que le rapport : Achats / Stock Moyen. A noter que les données peuvent être en quantité ou en valeur. b. La durée de rotation des stocks : En réalité ce n’est autre que la vitesse d'écoulement du stock moyen. Ainsi cette durée est obtenue par : Durée de la période / Coefficient de rotation. A noter que la gestion des stocks tendra à baisser au maximum la durée de rotation des stocks afin de limiter son temps de stockage en entreprise sans tomber en rupture de stock. c. La loi de Pareto (loi des 20/80) : La loi de Pareto explique, suite à une étude empirique (selon des faits expérimentaux), que environ 80% des effets sont le produit de 20% des causes. En matière de gestion des stocks, cela signifie que 20% des produits en stock représentent 80% de la valeur totale du stock. Suite à cette analyse, il faudra retrouver les 20% des articles en nombre dans le stock, qui représentent 80% de la valeur totale du stock. Une fois identifiés, il faudra veiller à leur suivi car ce sont eux qui coûtent le plus cher à l’entreprise. d. La méthode ABC : Même principe de la loi Pareto, sauf que la méthode ABC fait intervenir 3 groupes et non 2 groupes (les 20% et les 80%). On aura donc : Type de Catégorie % D'articles % De la valeur monétaire A de 0% à 20% 60% à 80% B de 15% à 40% 15% à 30% C de 40% à 75% 5% à 20% e. Modèle de WILSON : WILSON propose une formule mathématique et une méthode graphique qui permettent d’obtenir pour un nombre de commande et un stock moyen donnés, un coût global de gestion des stocks le plus bas: le coût optimal. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 17 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Grâce à la même formule, on peut déterminer le nombre de commandes optimal (N*) ainsi que la taille du lot de marchandise pour chaque commande. Il s’agit du lot économique (Q*). Par ailleurs, sous l’hypothèse que le coût de rupture est nul et de la consommation régulière et constante, la formule de WINLSON s’applique à une seule référence ou un seul article et non pas à un lot, un groupe, une catégorie ou une famille d’articles à la fois. i. Recherche de la cadence optimale d’approvisionnement : L’objectif de ce modèle est de déterminer la cadence d’approvisionnement (le nombre de commande) optimale de manière à ce que la gestion du stock se fasse à moindre coût. Alors nous avons : Coût de la Gestion du Stock = Coût de lancement + Coût de possession. 𝑸 Avec : 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄 𝑪𝑻 = 𝑪𝒍𝒙𝑵 + 𝟐𝑵 𝒙𝑪𝒑 Où : Cl : Coût de lancement ; Cp : Coût de possession ; N : Nombre de commandes et Q : Quantité consommée totale de la période. Donc Le Coût Total de la Gestion du Stock sera minimum lorsque la dérivée première du coût sera égale à zéro, alors : 𝒅𝑪𝑻 𝑸 𝑸𝒙𝑪𝒑 𝑸𝒙𝑪𝒑 𝑻′ = = 𝑶 ⇒𝑪𝒍 − 𝟐𝑵𝟐 𝒙𝑪𝒑 = 𝟎 ⇒𝑵𝟐 = ⇒𝑵 = √ 𝒅𝑵 𝟐𝑪𝒍 𝟐𝑪𝒍 ii. Recherche des quantités optimales d’approvisionnement : L’objectif est de déterminer le lot économique (le nombre d’unité par lot) ou les quantités économiques qui rendent « optimal » la gestion du stock c'est-à-dire à moindre coût. 𝑸 Coût de gestion du stock exprimé en fonction des quantités économiques Q*, avec 𝑸∗ =. 𝑵 𝑸 𝑸∗ 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 = 𝑪𝑻 = 𝑪𝒍𝒙 𝑸∗ + 𝒙𝑪𝒑 𝟐 CT sera minimale ⇔ CT’ = 0, alors : 𝒅𝑪𝑻 𝑸𝒙𝑪𝒍 𝟏 𝑸𝒙𝟐𝑪𝒍 𝑸𝒙𝟐𝑪𝒍 𝑪𝑻′ = ∗ =𝑶⇒− ∗𝟐 + 𝑪𝒑 = 𝟎 ⇒𝑸∗𝟐 = ⇒𝑸∗ = √ 𝒅𝑸 𝟐𝑸 𝟐 𝑪𝒑 𝑪𝒑 iii. Recherche de la période optimale d’approvisionnement : L’objectif est de déterminer la période d’approvisionnement (le nombre de mois) optimale de manière à ce que la gestion du stock se fasse à moindre coût. 𝟏𝟐 Coût de gestion du stock exprimé en fonction de la période optimale T*, avec 𝑻∗ = 𝑵 ∗ 𝟏𝟐 𝑸𝑻 𝑪𝒐û𝒕 𝑻𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌 = 𝑪𝑻 = 𝑪𝒍𝒙 + 𝒙𝑪𝒑 𝑻∗ 𝟐𝟒 CT sera minimale ⇔ CT’ = 0, alors : 𝒅𝑪𝑻 𝟏𝟐𝒙𝑪𝒍 𝑸 𝟐𝟖𝟖𝑪𝒍 𝟐𝟖𝟖𝑪𝒍 𝑪𝑻′ = ∗ = 𝑶 ⇒ − ∗𝟐 + 𝑪𝒑 = 𝟎 ⇒𝑸𝑻∗𝟐 = ⇒𝑻∗ = √ 𝒅𝑻 𝑻 𝟐𝟒 𝑸𝒙𝑪𝒑 𝑸𝒙𝑪𝒑 Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 18 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Exercices : Exercice N° 1 : Le stock initial et les mouvements concernant la marchandise M sont les suivants :  01/11 : Stock Initial 5000 kg à 10$ le kg ;  03/11 : Sortie de 2500 kg ;  12/11 : Entrée de 6000 kg à 12$ le kg ;  28/11 : Sortie de 3000 kg. Evaluer le stock en utilisant les méthodes du CMUP, FIFO et LIFO. Réponse : a. CMUP : Eléments (Input) Eléments (Output) Date Libellés Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/11 SI 5000 10 50000 03/11 Sortie 2500 11.091 27727 12/11 Entrée 6000 12 72000 28/11 Sortie 3000 11.091 33273 30/11 Stock Final 5500 11.091 61000 Total 11000 11. 091 122000 Total 11000 11. 091 122000 Avec CMUP en fin de période avec cumul du stock initial : CMUP = (5000 x 10) + (6000 x 12) / (5000 + 6000) = 11.091. b. FIFO : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/11 SI 5000 10 50000 5000 10 50000 03/11 Sortie 2500 10 25000 2500 10 25000 2500 10 25000 12/11 Entrée 6000 12 72000 6000 12 72000 2500 10 25000 28/11 Sortie 5500 12 66000 500 12 6000 Total 11000 122000 5500 - 56000 5500 - 66000 3. LIFO : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/11 SI 5000 10 50000 5000 10 50000 03/11 Sortie 2500 10 25000 2500 10 25000 2500 10 25000 12/11 Entrée 6000 12 72000 6000 12 72000 2500 10 25000 28/11 Sortie 3000 12 36000 3000 12 36000 Total 11000 12 122000 5500 - 61000 5500 - 61000 Exercice N° 2 : Le stock initial et les mouvements concernant d’une matière première N sont les suivants : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 19 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024.  01/04 : Solde initial 12 unités à 280 $/U ;  03/ 04 : Entrée de 25 unités à 302 $/U  04/04 : Sortie 10 unités ;  09/04 : Sortie de 13 unités ;  12/04 : Entrée 20 unités à 340 $/U ;  16/04 : Sortie de 16 unités ;  20/04 : Sortie de 03 unités ;  25/04 : Entrée de 15 unités à 325 $/U ;  27/04 : Sortie de 20 unités. Evaluer le stock en utilisant en utilisant la méthode du Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée. Solution : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/04 SI 12 280 3360 12 280 3360 03/04 Entrée 25 302 7550 37 294.86 10910 04/04 Sortie 10 294.86 2948.60 27 294.86 7961.4 09/04 Sortie 13 294.86 3833.18 14 294.86 4128.22 12/04 Entrée 20 340 6800 34 321.42 10928.22 16/04 Sortie 16 321.42 5142.72 18 321.42 5785.5 20/04 Sortie 3 321.42 964.26 15 321.42 4821.24 25/04 Entrée 15 325 4875 30 323.21 9686.24 27/04 Sortie 20 323.21 6464.2 10 323.21 3232.04 Total 72 22585 62 - 19352.96 10 - 3232.04 Avec :  CMUP 1 = (12 x 280 + 25 x 302) / (12 + 25) = 294.86 ;  CMUP 2 = (14 x 294.86 + 20 x 340) / 34 = 321.42 ;  CMUP 3 = (15 x 321.42 + 15 x 325) / 30 = 323. 21. Exercice N° 3 : Une société donnée a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de Janvier de l’an N :  01/01/N- Stock initial : 3000 articles à 1050 DA l'unité ;  04/01/N- Bon de sortie N° 28 : 1700 articles ;  12/01/N- Bon d'entrée N° 6 : 5000 articles à 1080 DA l'unité ;  17/01/N- Bon de sortie N° 29 : 2000 articles ;  20/01/N- Bon de sortie N° 30 : 1500 articles ;  26/01/N- Bon d'entrée N° 7 : 3000 articles à 1120 DA l'unité. a. Etablir la fiche de stock selon la méthode du CUMP après chaque entrée. b. Etablir la fiche de stock selon la méthode FIFO. c. Etablir la fiche de stock selon la méthode LIFO. Réponse : a. CUMP après chaque entrée : Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 20 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/01/N SI 3000 1050 3150000 3000 1050 3150000 04/01/N Sortie 1700 1050 1785000 1300 1050 1365000 12/01/N Entrée 5000 1080 5400000 6300 1073,81 6765000 17/01/N Sortie 2000 1073,81 2147619,05 4300 1073,81 4617380,95 20/01/N Sortie 1500 1073,81 1610714,29 2800 1073,81 3006666,67 26/01/N Entrée 3000 1120 3360000 5800 1097,70 6366666,67 Total 11000 11910000 5200 - 5543333,33 5800 - 6366666,67 b. FIFO : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/01/N SI 3000 1050 3150000 3000 1050 3150000 04/01/N Sortie 1700 1050 1785000 1300 1050 1365000 1300 1050 1365000 12/01/N Entrée 5000 1080 5400000 5000 1080 5400000 1300 1050 1365000 17/01/N Sortie 4300 1080 4644000 700 1080 756000 20/01/N Sortie 1500 1080 1620000 2800 1080 3024000 2800 1080 3024000 26/01/N Entrée 3000 1120 3360000 3000 1120 3360000 Total 11000 11910000 5200 - 5526000 5800 - 6384000 c. LIFO : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/01/N SI 3000 1050 3150000 3000 1050 3150000 04/01/N Sortie 1700 1050 1785000 1300 1050 1365000 1300 1050 1365000 12/01/N Entrée 5000 1080 5400000 5000 1080 5400000 1300 1050 1365000 17/01/N Sortie 2000 1080,00 2160000 3000 1080 3240000 1300 1050 1365000 20/01/N Sortie 1500 1080,00 1620000 1500 1080 1620000 1300 1050 1365000 26/01/N Entrée 3000 1120 3360000 1500 1080 1620000 3000 1120 3360000 Total 11000 - 11910000 5200 - 5565000 5800 - 6345000 Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 21 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Exercice N° 4 : En utilisant les données suivantes :  Q quantités consommées sur une période (année) = 6000 unités ;  Cl coût de lancement d’une commande = 60 € ;  Coût de possession = 0,72 € ; Déterminer N*, Q* et T*, en utilisant le modèle de WILSON. Solution : 𝑸𝒙𝑪𝒑 𝟔𝟎𝟎𝟎𝒙𝟎.𝟕𝟐  𝑵∗ = √ 𝟐𝑪𝒍 =√ 𝟐𝒙𝟔𝟎 =𝟔; 𝑸𝒙𝟐𝑪𝒍 𝟔𝟎𝟎𝟎𝒙𝟐𝒙𝟔𝟎  𝑸∗ = √ 𝑪𝒑 =√ 𝟎.𝟕𝟐 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 ; 𝟐𝟖𝟖𝒙𝑪𝒍 𝟐𝟖𝟖𝒙𝟔𝟎  𝑻∗ = √ 𝑸𝒙𝑪𝒑 = √𝟔𝟎𝟎𝟎𝒙𝟎.𝟕𝟐 = 𝟐 𝒎𝒐𝒊𝒔. Exercice N° 5 : Le service comptable de l’entreprise fournie les informations suivantes pour l’article A :  Consommation annuelle : 500 pièces ;  Coût unitaire de passation de commande : 200 £ ;  Prix d'achat de l’article A : 250 £ / unité ;  Coût de possession du stock : 10% du stock moyen. a. Compléter le tableau ci-après. b. Déduire N*, Q* et T* pour cet article A. Nbre de Stock Stock Stock Coût de Coût des Coût Lot commande initial final moyen possession commandes total économique 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 0 10 0 11 0 12 0 Réponse : a. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 22 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Nbre de Stock Stock Coût de Coût des Lot Stock final Coût total commande initial moyen possession commandes économique 1 0 500,00 250,00 6250,00 200 6450,00 500 2 0 250,00 125,00 3125,00 400 3525,00 250 3 0 166,67 83,33 2083,33 600 2683,33 167 4 0 125,00 62,50 1562,50 800 2362,50 125 5 0 100,00 50,00 1250,00 1000 2250,00 100 6 0 83,33 41,67 1041,67 1200 2241,67 83 7 0 71,43 35,71 892,86 1400 2292,86 71 8 0 62,50 31,25 781,25 1600 2381,25 63 9 0 55,56 27,78 694,44 1800 2494,44 56 10 0 50,00 25,00 625,00 2000 2625,00 50 11 0 45,45 22,73 568,18 2200 2768,18 45 12 0 41,67 20,83 520,83 2400 2920,83 42 b. A partir du tableau N*= 6 commandes, Q*= 83 unités et T*= 2 mois. Exercice N° 6 : L’entreprise tient ses stocks de produits finis selon la méthode du CMUP calculé après chaque entrée. Initialement le stock est évalué à 85$ l’unité. A la première entrée le stock est évalué à 88.50 $/U et la seconde, il est à 86.50 $. A partir du graphique compléter le tableau. Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/09 …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. 29/09 …. …. …. …. …. …. …. …. …. …. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 23 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Réponse : Entrées Sorties Stocks Date Libellés Qte PU Mnt Qte PU Mnt Qte PU Mnt 01/09 SI 200,00 85,00 17000,00 04/09 Sortie 40,00 85,00 3400,00 160,00 85,00 13600,00 06/09 Sortie 60,00 85,00 5100,00 100,00 85,00 8500,00 10/09 Entrée 100,00 92,00 9200,00 200,00 88,50 17700,00 15/09 Sortie 30,00 88,50 2655,00 170,00 88,50 15045,00 19/09 Sortie 100,00 88,50 8850,00 70,00 88,50 6195,00 22/09 Sortie 20,00 88,50 1770,00 50,00 88,50 4425,00 24/09 Entrée 100,00 85,50 8550,00 150,00 86,50 12975,00 27/09 Sortie 40,00 86,50 3460,00 110,00 86,50 9515,00 29/09 Sortie 50,00 86,50 4325,00 60,00 86,50 5190,00 Exercice N° 7 : Une entreprise veut analyser sa situation en termes de retard dans les livraisons de sa marchandise : le tableau suivant donne les causes et les effets de ces retards : Cause des retards Effets Cause 1 175 Cause 2 36 Cause 3 9 Cause 4 16 Cause 5 8 Cause 6 11 Cause 7 5 Cause 8 132 Cause 9 12 Total 404 1. Faire le classement des causes et effets selon la loi de Pareto. 2. Tracer l’histogramme et faire une analyse de la situation. Réponse : 1. Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 24 Ecole nationale Supérieure d’Informatique, 2ème Année Cycle Préparatoire Intégré. Module : Economie d’Entreprise « ECON », Année universitaire : 2023/2024. Classement Cumul (% % Cumul (% Causes Effets Effets % Des effets des causes Causes) Causes Articles) Cause 1 175 Cause 1 175 43% 43% 11,11% 11,11% Cause 2 36 Cause 8 132 33% 76% 11,11% 22,22% Cause 3 9 Cause 2 36 9% 85% 11,11% 33,33% Cause 4 16 Cause 4 16 4% 89% 11,11% 44,44% Cause 5 8 Cause 9 12 3% 92% 11,11% 55,56% Cause 6 11 Cause 6 11 3% 95% 11,11% 66,67% Cause7 5 Cause 3 9 2% 97% 11,11% 77,78% Cause 8 132 Cause 5 8 2% 99% 11,11% 88,89% Cause 9 12 Cause 7 5 1% 100% 11,11% 100,00% 404 404 100% 100% 2. Graphe : Analyse : 22,22% des causes (1 et 8) représentent 76% des effets. Et le reste des causes (77,78%) représente 24% des effets. Il faut faire plus attentions aux causes 1 et 8. Exercice N° 8 : Pour les méthodes Pareto et ABC, consulter cet exemple : http://www.jybaudot.fr/Gestion/abc.html Chapitre IV: Initiation à la fonction de production 25

Use Quizgecko on...
Browser
Browser