Summary

This document discusses economic theories related to precaution, decision making, and economic policy. It covers topics such as the principle of precaution, the theory of perspectives, and the economic logic of insurance.

Full Transcript

Seconde explication de Keynes : le taux d’intérêt est déterminé par l’offre de monnaie en circulation et la demande de monnaie désiré par les agents économiques. Maurice Allais a tenté de chercher une troisième explication qui est le mélange des deux explications. TD5...

Seconde explication de Keynes : le taux d’intérêt est déterminé par l’offre de monnaie en circulation et la demande de monnaie désiré par les agents économiques. Maurice Allais a tenté de chercher une troisième explication qui est le mélange des deux explications. TD5 – Décisions et incertitudes Pas la question 1) 2) Qu’est ce que le principe de précaution ? Il a été formulé pour la première fois en droit international dans la déclaration de Londres de 1987, et réutilisé dans d’autres conventions comme la déclaration de Rio ou le traité de l’Union européenne. Il est à la base des conventions internationales visant à limiter l’effet de serre, à réduire le trou dans la couche d’ozone, et à lutter contre le changement climatique. En France, il est devenu un principe constitutionnel en 2005. Le débat s’articule autour de quatre questions clés : - Le souci de répartir avec équité le bien être entre les individus actuels sans pénaliser les générations futures. - Le caractère irréversible des conséquences de comportement ou de choix actuels. (Ex : si un pays se retire d’un traité qui garde les ressources naturelles – décision irréversible) - Le caractère multidimensionnel des problèmes qui ne permet pas de distinguer les responsabilités et qui ne permet pas la sphère sociale de la sphère naturelle. (Ex : débat aux USA sur Singapour qui garde les ressources naturelles, on ne peut pas jeter dans la rue, le débat aux usa la liberté de jeter ou non dans la rue) - L’incertitude sur la capacité des actions présentes à transformer les dynamiques en cours mais aussi sur les besoins et les préférences des générations futures. Définition juridique idée de précaution : Dans le doute sur l’existence et la portée des faits potentiellement négatifs, sur l’homme ou l’environnement, d’un produit ou d’une activité, il ne faut pas s’abstenir mais engager une démarche d’évaluation du danger et de recherches des moyens de le maîtriser. La précaution est une incitation à l’action dans un contexte d’incertitudes, elle concerne surtout des situations dans lesquelles il y a très peu de connaissances scientifiques ou techniques. La démarche de précaution incite à la mobilisation par l’adoption de mesures limitant les dangers immédiats et incitant à leurs analyses. Le but est de limiter dans la mesure du possible, l’impact des menaces émergentes mais aussi de comprendre leurs facteurs de diffusion et leurs éventuelles conséquences. Il s’agit d’une action mesurée qui doit conduire une situation menaçante à un état mieux maîtrisé relevant d’actions classiques de prévention. 14 Ex : rouler en hybride, ex à retenir nouveau pesticide révolutionnaire on attend avant de la mettre sur le marché et on fait des études (principe de précaution car potentiellement risque grave pour la santé si pas d’études faites au préalable). Résumé, rappel de cours sur la question : à Le principe de précaution est dans la charte de l’environnement de la commission européenne à Elle présuppose une décision d’incertitudes à Elle suppose la possibilité d’un risque grave ou potentiellement grave Le but est d’empêcher, limiter des abus et guider le choix des acteurs politiques et économiques. 3) Sur quoi repose la théorie des perspectives ? Elle est créée en 1979 par Kahneman, et Tversky C’est une remise en cause de l’utilité espérée de trois manières différentes : - La théorie n’intègre pas beaucoup de variables. - Selon les deux auteurs il y a la remise en cause de 4 principes, qui sont très rarement respectés : l’annulation, la transitivité, la dominance et l’invariance. Pour le montrer, ils dressent une liste d’expérimentations d’autres chercheurs comme McMeil qui montrent que ces principes ne sont pas respectés. - Elle remet en cause le postulat de rationalité de l’être humain. Lorsque les individus font face à des problèmes complexes, ils utilisent des moyens de simplification des représentations et d’évaluations (simplifier par ex les critères de choix). Les décisions des individus ne sont donc pas rationnelles. La théorie des perspectives va mener à des travaux sur la psychologie sociale. TD6 – La théorie de l’assurance 1)Quels sont les logiques économiques de l’assurance ? Deux principes à connaître : mutualisation des risques, et l’inversion. Les logiques économiques reposent sur le principe de mutualisation. La mutualisation c’est le partage du risque (assureur nous protège du risque). Une assurance protège des aléas, des risques. Logique économique très rare : on parle d’inversion de la relation entre prestataires de service et clients. On paye avant la prestation, et celle ci ne peut jamais avoir lieu. 2 ) sur quoi repose le principe de mutualisation ? Le premier principe est le plus important : la loi des grands nombres. Plus le nombre d’assurés est grand plus le coût moyen de l’assurance par individu peut être prévu avec précision. Si on fixe la prime d’assurance au niveau de l’espérance mathématique 15 DÉCISIONS ET INCERTITUDES Sur quoi repose l’analyse économique de l’incertitude ? En 1921, les travaux de Knight ont permis de poser les définitions et la distinction claire du risque et de l’incertitude : le risque et probabilisable alors que l’incertitude ne l’est pas. Cependant, cette définition n’est pas applicable dans tous les cas ; les catastrophes naturelles, notamment, sont probabilisables mais il est difficile de définir précisément leur lieu et date. La BCE a donc, dans un article, séparé l’incertitude économique en 2 sous- catégories. L’incertitude de mesure est quand on ne peut pas clairement mesurer l’activité alors que l’incertitude structurelle s’applique quand on ne comprend pas bien la structure de l’économie. L’incertitude en économie est considérée comme un frein à la croissance. C’est pourquoi Bloom établit qu’elle progresse pendant les périodes de récessions. Cependant, la BCE exprime qu’une situation d’incertitude apporte aussi des investissements ; notamment avec l’effet OHA (Oi-Hartmann-Abel) selon lequel une entreprise en mesure de diviser ou de doubler par 2 les volumes de sa production en cas de hausse ou de baisse du prix peut se développer dans une atmosphère d’incertitude. Dans leurs analyses et modélisations, de nombreux économistes parlent de chocs, qui sont des éléments externes ayant eu des effets inattendus sur une partie de l’économie. Slutsky en 1927, fait partie des premiers à mentionner des changements non-anticipés ayant eu des impacts sur le long terme, comme les changements climatiques et technologiques. Frisch, en 1933, créa un modèle économique dynamique caractérisé par des impulsions aléatoires ayant eu un impact sur des variables économiques. L’incertitude dans le domaine économique reste présent, que ce soit pour les investisseurs ou pour les petits commerçants choisissant la quantité de biens à produire, et celle-ci demeure compliquée à représenter réalistiquement dans un modèle économique. C’est pourquoi les modèles prenant en compte l’incertitude restent simplifiés. Les travaux de Bernoulli, de par leur aspect mathématique, permettront d’inclure des données statistiques dans les travaux de nombreux économistes. Qu’est ce que le principe de précaution ? La précaution est un comportement résultant d’une situation risquée donc les débouchés sont incertains. Pour définir, ce terme de manière précise, la précaution est une mesure de prudence, de prévoyance que l’on observe pour éviter ou atténuer un désagrément ultérieur pressenti. Le principe de précaution est une disposition mise en place lors du sommet de Rio en 1992 et fut inclus dans la loi française par la loi Barnier du 2 février 1995. On peut définir la précaution comme un comportement rationnel face à une situation incertaine. Ici, le principe de précaution fait plutôt référence aux domaines de l’environnement et de la santé. Les pouvoirs publics adoptent des mesures pour anticiper les éventuels risques d’un événement dont les conséquences sont difficilement maîtrisables. Il est important de différencier la théorie du risque et le principe de précaution. Contrairement à la théorie du risque, le principe de précaution correspond à des situations non probabilisables. De plus, les conséquences de ces événements potentiels peuvent être très importantes. Ce principe fait référence à des dommages potentiellement irréversibles, à la santé, à la vie humaine que certains considèrent beaucoup plus importants que des dommages économiques. Dans le contexte de libéralisation économique de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle, le principe de précaution n’a pas été retenu lors de la création de l’organisation mondiale du commerce dans le traité de Marrakech en 1994. Cependant les accords internationaux et l’organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC, s’appuient, eux, sur des normes internationales pour mettre en place un seuil de risque acceptable. Par exemple, un Etat souhaitant des mesures nationales plus ou moins strictes que les normes internationales, dot justifier son point de vue devant l’OMC par des « preuves scientifiques disponibles ». Cependant, la complémentarité et la subsidiarité des mesures dont l’objet d’importantes controverses dans le domaine des OGM, agro carburant et nucléaires dont les conséquences potentielles s’exprimeraient au-delà de frontières de l’Etat concerné. En économie, le principe de précaution est souvent vu comme une résistance au changement et une aversion à l’incertitude élevé. Sur quoi repose la théorie des perspectives ? D’abord formulée en 1979 puis développée en 1992 par Kahneman (qui gagnera en 2002 le prix Noel d’économie notamment pour ses travaux-ci) et Tversky, la théorie des perspectives se base sur le principe que les gens prennent les bonnes décisions en fonction de la manière dont leur est présenté un choix. Cette théorie résultera en la notion de cadrage, « framing », qui est la manière dont un problème est présenté à un individu. Cette théorie remet en question la théorie de l’utilité espérée de Von Neumann et Morgenstern. Elle n’est pas basée sur un modèle mathématique mais sur des observations faites sur le comportement des individus. Il s’agit d’analyser la manière dont les individus réagissent de manières différentes à leurs pertes et leurs gains, se basant sur les résultats de la loterie. Cette théorie rentre donc dans une branche d’économie appelée économie comportementale. Elle commence avec le concept d’aversion à la perte, qui dit que les individus se basent sur leurs gains et pertes potentiels sur leur situation plutôt que sur les termes absolus. Le principe de base est que si l’on présente à un individu le même problème sous 2 formulations différentes, l’une sous forme de gains potentiels et l’autre sous forme de pertes potentielles, les individus interrogés auront tendance à choisir le premier. Cette théorie implique que les pertes potentielles ont un impact plus important sur le cerveau humain que le même niveau de gain potentiel. Par exemple, si on présente à un individu le choix de gagner$25 directement ou de gagner $50 ou d’en perdre $25,celui-ci choisira la première option alors que l’utilité des $25 sera la même au résultat. Ce comportement est expliqué par le fait qu’un individu préfère éviter un risque même s’ils sont pratiquement sûrs d’y gagner quelque chose et à l’inverse, plutôt tendance à prendre un risque lorsqu’une seule des issues est la perte. C’est dans cette analyse que cette théorie se distingue de la théorie de l’utilité espérée, qui ne prend pas du tout en compte la façon dont le problème est présenté. Kahneman et Tversky séparent la stratégie de décision en 2 étapes : - l’encadrage ou « editing » où ils font le lien avec les heuristiques, qui sont des concepts psychologiques classant les différents stratagèmes que le cerveau emploie pour former un jugement et prendre des décisions tout en prenant en compte les informations qu’il considère comme les plus importantes dans le problème donnée. Un exemple d’heuristique est l’heuristique de représentativité où notre cerveau cherche à calculer la probabilité d’appartenance d’un nouvel objet à une classe d’objet déjà connue en fonction de la ressemblance entre ceux-ci. Cette phase vise à réduire l’effet de cadrage (le cerveau intègre une information si elle est présentée d’un point de vue positif et d’un point de vue négatif). - L’évaluation : où les individus comparent l’utilité apportée par les différentes issues et leurs probabilités respectives pour en choisir la meilleure. L’un des concepts observé dans les expériences de tversky et kahneman est l’effet d’isolation. Le cerveau humain a tendance à passer plus de temps à analyser les nouvelles données qu’il reçoit, délaissant au passage les données qu’il connaît déjà. Un exemple de cet effet est dans le domaine de l’immobilier où les particuliers ont tendance à investir qu’ils entendent parler d’un choc à la baisse, leur cerveau écartant les autres raisons pour lesquelles ils n’investissaient pas auparavant. L’une des limites de cette théorie est qu’elle viole la dominance stochastique de premier ordre, soit le fait qu’un individu puisse choisir une perspective A au lieu de la B même si cette dernière apporte au moins autant de chance que la A d’obtenir le même gain. Une version qui règle ce problème est la Cumulative prospect Theory (CPT) qui se base sur des probabilités cumulées, ce qui permet aussi de prendre en compte un plus grand nombre de propositions. L’une des critiques qui demeure de cette théorie est que, si elle se base sur l ‘étude comportementale des agents, elle n’analyse aucunement les données de manières psychologique et oublie de prendre en compte d’autres variables importantes dans la prise de décisions, telles que les émotions. CORRECTION Sur quoi repose l’analyse économique de l’incertitude ? Le principe de précaution La théorie des perspectives Qu’est-ce que le principe de précaution ? Notion développée pour l’environnement à la base sur les dernières décennies du 20e siècle. Il y a eu une prise de conscience de la fragilité de la biosphère face à l’activité humaine et par la capacité de la génération actuelle à mettre en œuvre un développement durable. (cf externalités négatives ; ressources limitées etc.). Formulé pour la première fois en DROIT INTERNATIONAL dans la DECLARATION DE LONDRES de 1987 lors de la deuxième conférence de la mer du Nord, le principe est repris par la suite (déclaration de Rio ; traité UE). Le principe de précaution est à la base des conventions internationales visant à LIMITER L’EFFET DE SERRE, à REDUIRE LE TROU DANS LA COUCHE d’OZONE et à lutter contre le RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE. En France il est devenu PRINCIPE CONSTITUTIONNEL en 2005. 4 principes : 1. Le Caractère multidimensionnel des problèmes ne permet plus de distinguer la sphère sociale de la sphère naturelle. Il s’inscrit dans la globalisation des responsabilités. Il faut responsabiliser. 2. Le problème majeur est de répartir avec EQUITE le bien être entre les individus actuels mais aussi prendre en compte les GENERATIONS FUTURES. 3. Le caractère parfois IRREVERSIBLE des conséquences de comportements ou de choix actuels (disparition d’espèces naturelles, déforestation massive…). 4. L’incertitude sur la capacité des actions présentes à changer les choses pour le mieux, pour le présent comme le futur. I) Maitriser les menaces & les risques La précaution est une INCITATION à l’action dans un contexte d’INCERTITUDE. Elle a fait évoluer la notion de la responsabilité. Chaque acteur économique (industries, services…) deviennent alors des régulateurs publics (ils ont pour mission de respecter et faire respecter ce traité). La précaution incite alors à la mobilisation des acteurs par l’adoption de mesures limitant les dangers immédiats. Le but est de limiter l’impact des nouvelles menaces. En gros si on suspecte un danger, on essaie au maximum d’en cerner les risques qui en découleraient pour ne pas être surpris au dernier moment. Il faut donc investir de l’argent pour mesurer ses risques et ca coute chère aux entreprises/acteurs économiques. EXEMPLE MALADIE DE LA VACHE FOLLE : (il n’y avait pas le principe de P) La maladie a été constatée dès 1985 en Grande Bretagne. Les autorités n’ont pas pris de mesures pour contrôler l’alimentation des animaux directement (ça aurait été le principe de précaution). Les autorités Britanniques ont attendues la preuve scientifique en 1988 que la farine était contaminée pour prendre des mesures de prévention. EXEMPLE DU SIDA : (principe de P) : Dans le cas du sida, dès 1982 on suspecte un problème de transmissibilité de la maladie dans le sang. En France on prend des mesures de sélection des donneurs du sang dès 1983 -> démarche de précaution -> on n’était pas certains mais ça a limité l’accès au sang (limite les aides, la recherche…) à mais ça a sauvé des vies finalement. On ne reconnaitra scientifiquement la maladie et les problèmes de transmissibilités qu’en 1984 et le test de dépistage devra attendre 1985. II) Cadrer l’activité de précaution La précaution est une activité CADREE comme le veut la définition de la précaution écrite par la Commission Européenne en 1998 : « Le principe de précaution est une approche de gestion des risques qui s’exerce dans une situation d’incertitude scientifique. Ca se traduit par une exigence d’action face à un risque POTENTIELLEMENT grave sans attendre les résultats de la recherche scientifique ». - Tout d’abord, il faut supposer une situation d’incertitude ou les perceptions et intérêts divergent. En gros quand on est dans le flou, c’est le principe du AU CAS OU ? - La précaution suppose aussi la possibilité d’un risque POTENTIELLEMENT grave. - La précaution suppose un dommage « grave et irréversible » (atteinte à la vie humaine, destruction irréversible d’un bien naturel…). - Selon les différentes visions, les autorités publiques doivent VEILLER à la précaution ou même carrément AGIR de manière OBLIGATOIRE pour certains. NOUS AVONS BIEN DEMONTRE QUE LA PRECAUTION NE PEUT PAS ETRE INVOQUEE A TOUT VA. IL Y A BIEN UN CADRAGE RELATIVEMENT PRECIS (merci les juristes). L’idée du principe c’est donc de guider les choix des acteurs économiques dans leurs choix, sur la liberté d’entreprendre, sur les impacts environnementaux, la santé humaine etc. Pour rappel les détracteurs ils disent que le principe de précaution pousse à des décisions irrationnelles, non efficaces. Ils disent aussi que ça limite l’innovation et génère des couts disproportionnés. III) Mettre en œuvre une stratégie de précaution 3 plans d’actions pour mettre en œuvre la précaution : 1. Vigilance 2. Exploration (on détecte on test, ça coute en recherche) 3. Choix de mesures (on prends des mesures particulières pour écarter un maximum d’outcomes

Use Quizgecko on...
Browser
Browser