Médiation Scientifique et Éditions Non-Universitaires PDF

Summary

Ce document analyse le marché de l'édition non-universitaire, en particulier l'édition d'ouvrages historiques. Il explore les différents acteurs, les tendances du marché, et les défis auxquels les éditeurs sont confrontés. L'étude s'intéresse également aux méthodes de travail et à la collaboration entre auteurs, éditeurs, et graphistes.

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1 PUBLIER ET VALORISER SA RECHERCHE. LA MÉDIATION SCIENTIFIQUE Aujourd’hui on parle de médiation scientifique pour parler de vulgarisation scientifique. Il vient de l’Amérique du nord le terme de « public history » désignant toutes les histoires adressées à la masse. Des mast...

1 PUBLIER ET VALORISER SA RECHERCHE. LA MÉDIATION SCIENTIFIQUE Aujourd’hui on parle de médiation scientifique pour parler de vulgarisation scientifique. Il vient de l’Amérique du nord le terme de « public history » désignant toutes les histoires adressées à la masse. Des masters en France s’ouvre pour forme à ce type d’histoire. On voit que souvent l’histoire vulgarisé est souvent financé par les marchés privées. I. L’édition non-universitaire : l’expertise face au « grand public » A. Radiographie d’un secteur économique. Aujourd’hui la première industrie culturelle mondial est le jeu vidéo, puis vient le cinéma – bien qu’il soit en crise actuellement dû à l’évolution du monde de consommation – et enfin les livres qui eux aussi sont en crise. Voir diapo des 15 livres les plus vendus en 2016. De même, voir le classement des ventes des maisons d’édition dans la discipline historique en 2022b. Perrin est celle qui vent le plus avec 8,2% des ventes, suivit des livres de poche d’Hachette avec 6,9% puis le Seuil avec 6,5%. Mais ce milieu est monopolisé par Vivendi-Bolloré (Editis), Lagardère (Hachette) et Antoine Gallimard (Madrigall). Mais la concentration des maisons d’éditions entre ces trois mains implique des biais, si un auteur déplaît politiquement alors il est exclu de la maison d’édition. Les maisons d’éditions sont un marché extrêmement concurentiel et politique. B. L’écosystème des grandes maisons Le milieu de la production historique ne bouge pas beaucoup, on est entre 1500 et 3000 livres par ans. On est très loin de l’âge d’or de l’histoire des années 1980. La nature de ces ventes se centre sur les thématiques suivantes : 2 - 25% histoire de France - 23,6% Régionalisme - 22,2% Histoire de l’Europe On a l’impression depuis l’université qu’il n’y a plus que de l’histoire global, mais en réalité, l’histoire de France garde sa position première. Les trois grosses maisons d’histoire sont : - Perrin : ils visent majoritairement les personnalités de droite. La collection biographie Perrin est une des plus importantes. - Le seuil : collection l’univers historique. - Fayard : la collection Fayard Histoire ( ?) vend beaucoup dans le domaine de l’histoire. Mais d’autres maisons apparaissent pour l’histoire : - Tallandier avec sa collection de poche Texto. - Albain Michel fabricant de gros livre dont le prix est exorbitant. - Armand Colin : Éditeur pédagogique qui vendait très bien, mais racheté, c’est devenu de la daube. Puis d’autres éditions plus confidentielles avec des éditeurs indépendant : - Nouveau monde édition - Plein Jour - Anamosa Puis des grandes maisons qui se positionne de temps en temps sur de grands livres d’histoire : - La découverte - Champ Vallon - Les Belles Letres Pour les éditeurs il y a la logique auteur, càd que, par exemple pour Max Gallo, le nom ayant conquis un public compte beaucoup. Sur le top 20 des ventes d’histoire des années 2014 seulement trois auteurs sont universitaires : Paul Veyne, Emmanuel de Waresquiel et Patrice Gueniffey, le reste sont de vulgarisateur tel Stephan Bern. En 2017, dans le même classement on compte de même seulement trois universitaire ; Histoire mondiale de la France, Patrice Gueniffrer, Mary Beard. De même, pour le classement de 2020 on en trouve seulement 4 dans les 25 premiers : Pascal Picq, Marlène Patou-Mathis, Emmanuel de Waresquiel et Julian Jackson. 3 Sur les ventes global des 2 300 livres vendus entre 2014 et 2018 relatif au centenaire de la guerre, l’histoire ne représente que 10% dont seulement 16% des ventes sont de l’histoire académique. L’histoire universitaire dans les ventes de livres d’histoire représentes 12,5%. C. Fonctionnement, acteurs, production d’un livre Dans les éditions scientifique, l’auteur du manuscrit paye lui-même les frais de fabrication et ne touche rien sur la vente. Quand l’éditeur reçoit un livre il demande le nombre de signe, la qualité de l'ouvrage, etc ; L’éditrice sur le papier pense le livre, conseille l’auteur, relit, pense une stratégie de vente mais en réalité elle gère les egos des auteurs et leurs retards. L’assistante de rédaction sur le papier aide l’éditrice mais en réalité elle est la seule personne à avoir lu le livre. L’iconographe/ compositeur (souvent en freelance donc ne faisant pas partie de la maison d’édition) sur le papier compose le texte et les images, en réalité il compose le texte et les images vite et bien. Le compositeur fabrique ce qu’on appelle une épreuve. A la fin l’auteur signe le BAT (voir ce que c’est sur internet). Pour soumettre un manuscrit ou un projet, on signe d’abord un contrat avec une première tranche d’à-valoir et la mise en place d’une date de rendu fixe. Une fois le projet rendu, on perçoit une 2ème tranche, puis une relecture, les premières épreuves, seconde épreuve et le B.A.T. interviennent. Enfin, vient la commercialisation, promotion, salons, dédicaces, séminaires. Un livre se vend si les attachés commerciaux ont fait un gros travail préalable avec les libraires. II. Le texte, le son, l’image : les supports de l’histoire publique A. La presse : des historiens qui n’ont pas le temps Dans le milieu de la presse, on a celle spécialisé dans l’Histoire, tel que L’Histoire (voir la directrice du journal), journal grand publique de qualité ayant entre 40 000 et 50 000 abonnés ou encore Historia plus de droite appartenant au même groupe que l’Histoire. Mais 4 comme c’était un filon rentable, d’autres journaux historiques sont apparus tel que Le Figaro Histoire, Le Monde Histoire. Cette presse spécialisée est très en lien avec le monde universitaire. Mais ce milieu est lui aussi en crise. B. Radio et podcasts : une voix fortement prescriptive Tout un tas d’émissions existe relativement à l’histoire. Ces émissions sont très populaires et permettent une vraie visibilité tel que l’émission sur France culture le cours de l’histoire de Xavier Mauduit. Les podcasts sont aussi largement investi tel que l’émission d’André Loez Paroles d’histoire. C. Le culte de l’image : docu, film, réseaux sociaux, jeux vidéo 1. Des espaces de l’histoire : les expositions On peut être conseillé historique dans les expositions et problématiser les expositions pour que cette dernière ne soit pas exclusivement narrative. 2. L’expert comme prétexte : l’industrie documentaire En 2005 c’est l’extinction de la Tnt, puis né YouTube et à complétement bouleverser l’industrie cinématographique. Dès lors, une profusion de documentaires naissent avec la création de grandes chaînes documentaires. Pour les documentaires, le producteur ou boîte de prod’ sur le papier apporte l’argent et démarche les chaînes, en réalité se comporte comme un directeur artistique un court- circuite le réal. Le réalisateur sur le papier réalise en écoutant le conseiller historique, en réalité, il se moque de la réalité historique. Enfin l’Iconographe sur le papier fait toutes les recherches en archives iconographiques, en réalité fait tout le travail du conseiller historique. Pour le conseiller historique il y a deux statu : l’intervenant historique, n’est pas payé, et le conseiller historique, payé peu cher. Un budget de documentaire coûte environ 150 000 euros. 3. Le thread ultime : la montée des réseaux sociaux -> Grande importance de twitter avec beaucoup de compte de prof universitaire. -> Émergence de YouTube avec beaucoup de chaîne YouTube. Twitch aussi avec beaucoup de streamers qui se mettent à faire de l’histoire. 4. « Gamifier » le passé : l’eldorado du conseil historique vidéo-ludique 5 Il n’y a pas de conseillé historique a proprement parlé, pour l’instant ce sont plus des intervenants ponctuels utilisé pour des points de détail, comme Roxane Chila pour le jeux vidéo ( ???). Voir dernière slide diapo résumant le cours. 6 Cours cartographie Intro générale Définition : une carte est une représentation géographique plane simplifiée et conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre, et cela dans un rapport de similitude convenable qu’on appelle échelle. (F. Joly, 1976) Plusieurs types de cartes : Þ des cartes pour repérer et se repérer Þ des cartes pour analyser et comprendre Étape d’élaboration d’une carte : Þ une carte c’est un contenant plus un contenu Þ Elle se fait par la collecte des informations et transformations de ces données o Collecte et transformation du contenant o Collecte et transformation du contenu Þ Il faut traiter les données o Traitements graphiques o Traitements statistiques ou mathématiques o Une carte c’est donc une source d’information. Lors de l’élaboration, le cartographe est à la fois auteur et lecteur Représentations et types de variables Le cas des variables qualitatives nominales Le cas des variables qualitatives nominales représenter une information appréhendée à l’aide de modalités et sans relation d’ordre entre elles. Quelques règles et remarques : Þ Une information qualitative nominale peut être une information chiffrée o Ex : Les modalités recodées d’une enquête (1 = homme ; 2 = femme) o Ex : les codes postaux des communes Þ Représentation exclusivement par des variables visuelles qui ne suggèrent ni ordre, ni quantité (forme, couleur, orientation et texture/structure) Þ Représentation à l’aide de couleurs, formes, motifs évocateurs et liés au thème de la carte Þ Carte d’inventaire : les symboles peuvent être très divers et sont parfois remplacés par des noms. Le cas des variables quantitatives discrètes 7 Le cas des variables quantitatives discrètes Représenter une valeur à l’aide d’un symbole dont la surface est proportionnelle à la quantité à représenter. Quelques précautions : Þ Proposer un calibrage adapté des cercles proportionnels (pour les valeurs minimum et maximum) Þ Limiter le chevauchement entre symboles : les plus grands figurés en dessous, les plus petits au-dessus. Détourer les symboles au niveau de la zone de chevauchement Þ Limiter les débordements en dehors des contours des unités spatiales Þ Les symboles peuvent être détaillés en diagrammes Le cas des variables quantitatives relatives Le cas des variables quantitatives relatives utiliser une méthode de discrétisation pour résumer en classes ou groupes de valeurs l’information contenue dans une distribution statistique. Principe : utiliser une méthode de discrétisation pour résumer en classes ou groupes de valeurs l’information contenue dans une distribution statistique. 2 choix : Þ Choix du nombre de classes : compromis entre un découpage trop fin avec un trop grand nombre de classes illisible et un découpage trop grossier où le faible nombre de classes provoque une perte d’information. De fait entre 3 et 7 classes environ. Þ Choix des limites de classes : en utilisant une méthode de discrétisation mathématique ou statistique ou en utilisant une méthode empirique (seuils constatés dans la distribution). Quelques règles : Þ Les limites des classes doivent contenir l’ensemble des valeurs Þ Les valeurs limites doivent si possibles correspondre à des chiffres ronds Þ Les bornes des classes doivent se suivre : les bornes non contiguës ne doivent pas être retenues. Þ Une valeur doit appartenir à une seule classe : il ne doit pas y avoir de recoupement. Þ Pas de classes vides d’observatioins (sauf lors d’une comparaison) Þ Éviter de différencier en deux classes des valeurs trop peu différentes Þ Pas de disparités trop importantes dans les effectifs d’une classe à l’autre (sauf pour montrer un phénomène particulier) La mise en page d’une carte : éléments indispensables et conseils Il doit figurer : Þ Titre (en haut à gauche) Þ Sous-titre (milieu à gauche) Þ Légende (sous le sous-titre) Þ Un cadre (tout le tour) Þ L’auteur (en bas à droite) Þ La source (en bas à droite juste au-dessus de l’auteur) Þ Échelle et orientation A éviter : Þ Démultiplier les cadres autour des textes Þ Élaborer une carte « bariolée » 8 Þ Écrire en majuscules Þ Écrire trop grand ou trop petit Þ Écrire dans une police fantaisiste Proposer une carte agréable à regarder et efficace : Þ Éviter les plages vides, proposer une présentation « compacte » du document Þ Taille adéquate des caractères Þ Présentation sobre (notamment de l’orientation, de l’échelle) Þ Choix adéquat des couleurs Þ Relisez-vous ! QGIS Introduction QGIS est un logiciel open-source de système d’information géographique (SIG) permettant de visualiser, analyser et manipuler des données spatiales. Structure de l’interface Zones principales : 1. Barre d’outils : Accès rapide aux outils de base (zoom, sélection, etc.). 2. Panneau des couches (bas gauche) : Liste des couches chargées. 3. Fenêtre principale (droite) : Affichage de la carte. 4. Panneau des propriétés : Paramètres et styles des couches. Chargement de données 1. Fichiers vectoriels (ex. : shapefile) : o Menu « Couche » → Ajouter une couche vectorielle. o Formats supportés :.shp,.geojson,.kml, etc. 2. Fichiers raster (ex. : images géoréférencées) : o Menu « Couche » → Ajouter une couche raster. 3. Services en ligne (ex. : OpenStreetMap) : o Menu « Accueil » → « XY Tiles » → OpenStreetMap. 4. Bases de données : o Connectez-vous via le panneau « Base de données » (PostGIS, GeoPackage, etc.). Gestion des couches Symbologie : 9 o Clic droit sur la couche → Propriétés → Symbologie. o Options : couleur, type de remplissage (simple, gradient, etc.). Transparence : o Ajustez dans les propriétés de la couche (onglet Symbologie). Filtrage : o Clic droit sur la couche → « Filtre » → Écrire une expression (ex. : "population > 10000"). Ordre d’affichage : o Faites glisser les couches dans le panneau des couches. Analyse spatiale 1. Outils d’analyse : o Menu « Traitement » → Boîte à outils. o Exemples : § Tampons (buffers). § Intersection. § Dissolution. 2. Calculateur de champ : o Ajoutez ou modifiez des champs attributaires. o Expressions disponibles : calculs mathématiques, fonctions géographiques. 3. Jointures spatiales : o Associez les données d’une couche à une autre selon leur position géographique. Mise en page 1. Créer une carte imprimable : o Menu « Projet » → Nouvelle composition d’impression. o Ajoutez éléments : carte, légende, échelle, titre. 2. Exportation : o Format PDF, PNG, ou SVG. Raccourcis utiles Zoom : o Zoom avant : Ctrl + Molette haut. o Zoom arrière : Ctrl + Molette bas. Sélection d’objets : o Outil sélection par rectangle : Icône « Sélection ». o Sélection par attribut : Clic droit → Filtrer ou sélectionner. 10 Bonnes pratiques 1. Organisation des données : o Utilisez des dossiers clairs et des noms explicites. o Sauvegardez régulièrement vos projets (.qgz). 2. Révision des métadonnées : o Ajoutez des descriptions à vos couches (propriétés). 3. Documentation : o Consultez la documentation officielle de QGIS pour approfondir. Questions possibles (QCM) 1. Quels sont les formats de données supportés par QGIS ? 2. Comment ajouter une couche OpenStreetMap ? 3. Quels sont les outils d’analyse spatiale disponibles ? 4. Comment modifier l’apparence d’une couche ? 5. Quelles sont les étapes pour créer une carte imprimable ? Inskape 5. Introduction : Qu’est-ce qu’Inkscape ? Logiciel libre et gratuit de dessin vectoriel. Formats de fichiers principaux : SVG (Scalable Vector Graphics), PNG, PDF. Permet de créer, éditer et styliser des cartes vectorielles. 6. I. Interface d’Inkscape Barre d’outils principale : Accès rapide aux outils de dessin et de manipulation (sélection, dessin, texte, etc.). Barre de commande : Commandes liées à l’outil actif (zoom, rotation, alignement). Zone de travail : Où vous dessinez et modifiez vos objets. Panneau des calques : Organisation des objets en couches (utile pour séparer les éléments d'une carte comme routes, rivières, bâtiments). Propriétés de l’objet : Options pour ajuster les couleurs, contours, tailles, et opacités. 7. II. Concepts clés pour la cartographie 1. Gestion des calques : o Utilisez des calques pour séparer les éléments (routes, zones, rivières). 11 o Menu : Calque > Ajouter un calque. o Activez/désactivez les calques pour simplifier l’affichage ou la modification. 2. Traçage vectoriel : o Courbes de Bézier : Créez des chemins précis pour tracer des routes ou frontières. § Outil : Créer des courbes de Bézier (touche B). § Ajustez les points d’ancrage et poignées pour plus de précision. o Ajustement des chemins : § Menu : Chemin > Simplifier pour lisser une ligne. § Menu : Chemin > Ajouter des nœuds pour ajuster la géométrie. 3. Importation de cartes raster : o Importez des images de cartes en fond (Menu : Fichier > Importer). o Vectorisez les images raster (Menu : Chemin > Vectoriser une image). o Ajustez la transparence pour dessiner par-dessus. 4. Texte et étiquettes : o Ajoutez des noms de lieux, routes ou annotations avec l’outil Texte (touche T). o Ajustez la taille, la police et la couleur dans le panneau Texte et typographie. 5. Formes géométriques : o Créez des rectangles, cercles ou polygones pour représenter des zones, des bâtiments, ou des points d’intérêt. o Modifiez les dimensions dans les propriétés de l’objet. 6. Symboles et icônes : o Créez ou importez des icônes pour représenter des points d’intérêt (exemple : pictogrammes pour gares, aéroports, etc.). o Groupez les éléments pour faciliter leur manipulation. 8. III. Outils avancés 1. Alignement et distribution : o Alignez et espacez uniformément les objets via Objet > Aligner et distribuer. o Utile pour disposer des icônes ou des étiquettes de manière ordonnée. 2. Couleurs et remplissages : o Utilisez le panneau Remplissage et contour pour : § Appliquer des couleurs solides, des dégradés ou des motifs. § Modifier l\u2019opacit\u00e9 pour superposer les calques. o Codes couleurs : Utilisez des palettes thématiques pour uniformiser les styles. 3. Exportation : o Exportez en PNG pour une image matricielle ou en PDF pour une impression. o Réglez la résolution d’exportation dans Fichier > Exporter. 9. IV. Bonnes pratiques pour la cartographie 1. Organisation : o Nommez clairement vos calques (ex. : Routes, Rivières, Bâtiments). o Sauvegardez régulièrement votre travail au format SVG pour préserver l’éditabilité. 12 2. Conventions cartographiques : o Adoptez des couleurs standardisées (ex. : bleu pour les rivières, noir pour les routes). o Respectez l’échelle pour assurer la cohérence visuelle. 3. Sources des données : o Utilisez des fonds libres (ex. : OpenStreetMap) pour tracer vos cartes. o Vérifiez les droits des images raster importées. 13 Introduction aux SIG Pourquoi est-ce utile ? Couverture médicale o Implantation de nouveaux centres de soins Logistique o Itinéraires et organisation Transport o Implantation de nouvelles autoroutes Foresterie o Où planter, récolter ? Administration o Localisation des subventions Touristes o Indications routières, hotels Agriculture o Répartition des engrais et des produits phytosanitaires Les SIG sont partout Pourquoi les SIG ? § Avantages par rapport aux méthodes manuelles § Par rapport aux cartes en format "papier" § Difficulté de les rééditer ou de les actualiser § Complexité de certaines analyses § ex. zones tampons, analyse de proximité § Difficulté de l'intégration de nouvelles données § Gestion problématique de données volumineuses Pourquoi informatiser des méthodes manuelles ? § combiner et associer des informations de sources variées (synthèse) § puissance analytique de l'outil § mesure de distances, surfaces, densités… § création de zones tampons § analyse de proximité et de voisinage § analyse de réseaux § indices d'exposition § flexibilité de l'outil § qualité des résultats Exemple de SIG : suivi et cartographie des banquises inventaire des revêtements et suivi de leur qualité Gestion de la qualité de l’air Qu’est-ce qu’un SIG ? Saisie des données (manuelle ou automatique) : - de coordonnées 14 - d'attributs - importation Gestion de données - copier, subdiviser, associer des données - réduction, synthétisation de données - gestion de versions multiples - gestion de métadonnées Analyses - requêtes spatiales - requêtes attributaires - interpolations - analyse de proximité et de voisinage - zones tampons - analyse de réseaux (connectivité) - modèles numériques de terrain - statistiques spatiales - … Résultats - cartographie (papier, web, interactive…) - graphiques et tableaux - exportation et transferts de fichiers Deux types de données analysées par les SIG : Vecteurs : définies uniquement par des coordonnées : o Point : un couple de coordonnées XY o Ligne : un ensemble de couples de coordonnées o Polygone : un ensemble de couples de coordonnées Rasters : définies par une succession de pixels : chaque carré (ou cellule de grille) couvre une aire géographique donnée et une valeur d’attribut est assignée à la cellule Les SIG peuvent utiliser plusieurs couches de données spatialisées superposées : § départements § réseau hydrographique § voierie § zones bâties § villes Des bases de données sont associées aux caractéristiques spatiales, stocjées dans des tables. Conclusion : § Un SIG, ce n'est pas seulement un outil informatique § il inclue : § matériel informatique § logiciel § données § utilisateurs § savoir-faire

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