DYNAMIQUES DES SOCIÉTÉS - Mobilités PDF
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This document explores concepts of mobility, focusing on the notions of accessibility, mobility types, and associated factors. It provides a discussion of mobility in relation to resource access (like healthcare), and geopolitical factors influencing migration patterns.
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**LES MOBILLITÉS.** **Mobilités choisis : capacité à avoir le choix. Le déplacement n'est pas obligatoire.** **Mobilités subies : mobilité obligatoire. Il n'existe pas d'autre alternative.** Le concept de mobilité ne peut pas se comprendre sans le concept d'accessibilité. Mobilité d'un lieu et m...
**LES MOBILLITÉS.** **Mobilités choisis : capacité à avoir le choix. Le déplacement n'est pas obligatoire.** **Mobilités subies : mobilité obligatoire. Il n'existe pas d'autre alternative.** Le concept de mobilité ne peut pas se comprendre sans le concept d'accessibilité. Mobilité d'un lieu et mobilité d'une fonction. Dans l\'accessibilité d\'un lieu intervient la performance des réseaux de transport. Dans l\'accessibilité d\'une fonction s\'ajoute la répartition spatiale de la fonction (offre de soins par exemple, dans le cas de l'**accessibilité aux soins**). **L'accessibilité** désigne l'ensemble des possibilités effectives pour relier deux lieux par un déplacement ou pour obtenir un service. Accessibilité à internet par exemple. L'accessibilité est une composante essentielle de la mobilité : elle représente l'offre de mobilité, modulée par la motilité (capacité effective à profiter de l'offre). Quatre grandes composantes de l'accessibilité peuvent être identifiées. - Performance technique exprimée en temps, coût, effort. - Nature de la ressource à atteindre - Les contraintes temporelles liées au fonctionnement social (horaires d'ouverture et de fermeture) - Les caractéristiques physiques et mentales des individus qui se déplacent : âge, santé, revenu, compétence linguistique, capital spatial ou culturel. L'individu est évalué sur sa capacité à se déplacer. La Mobilités spatiales est une composante de la justice sociale. Les déplacements sont couteux : le dénuement économique s'accompagne d'un empêchement à se déplacer hors de son environnement. Les inégalités d'accessibilité sont génératrices de ségrégation spatiale et font l'objet de politique spécifique. Attractivité qui hiérarchise les territoires. Tout le territoire n'engendre pas les mêmes mobilités. **L'accessibilité est relative** : entre deux villes situées à cinq heures de train de Paris, si l'une des deux est subitement placée à deux heures en [[TGV]](https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/ligne-a-grande-vitesse-lgv), elle gagne en accessibilité relative, tandis que l'autre perd en accessibilité relative. La question de l\'accessibilité est devenue la condition de l\'attractivité des territoires et l\'objet d\'une exigence sociale croissante. Les inégalités dans l\'accessibilité sont génératrices de ségrégations spatiales, d\'où la question fondamentale pour les acteurs de l\'aménagement du droit au transport, autrement dit un droit à accéder. **L\'accessibilité aux soins** est la capacité de recourir aux ressources sanitaires et aux services de santé. L'accessibilité spatiale aux soins est définie comme la facilité avec laquelle la population d'un lieu donné peut atteindre les services de santé. Les indicateurs classiques d'accessibilité spatiale sont la densité (ou desserte) médicale pour 100 000 habitants ou le temps d'accès aux services de soins les plus proches. Pour les [[professionnels de santé]](https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/professions-de-sante) libéraux, on utilise, depuis 2012, l\'indicateur d\'accessibilité potentielle localisée, qui, pour chaque commune, calcule le nombre de professionnels accessibles, en équivalent temps plein, pour 100 000 habitants. Il tient compte, côté offre, du niveau effectif d\'activité des professionnels dans la commune de résidence ou les communes avoisinantes et, côté demande, de la structure par âge de la population dans le rayon d\'exercice des professionnels. [Définitions : ] **Étranger= personne dont la nationalité n'est pas celle d'un pays donné.** **Émigrant= quitter son pays pour aller se fixer dans un autre.** **Réfugié=** certains cadres juridiques précis. Personne qui a dû fuir son pays afin d'échapper à un danger (guerre, persécutions, catastrophe naturelle). **Touriste=** loisir. On doit résider hors de notre domicile habituel entre 24 heures et 1an. Au de là, on est considéré comme un migrant. En dessous, on fait une simple excursion. Immigrant : action de venir s'installer et travailler dans un pays étranger, définitivement ou pour une longue durée. Ils existent de nombreux facteurs de migrations. - **Facteurs politico-religieux ** Ils viennent de 2 natures = - Les guerres internes - Les guerres internationales + les régimes dits liberticide (dictature) (raisons d'être refugié mais on peut aussi quitter son pays pour cette raison sans devenir un réfugié). Toutes les régions du monde ne sont pas égales aux conflits ; certains gouvernent sont plus stable que d'autre et d'autre régions plus sensibles à ces migrations de d'autre. La guerre en Syrie est une guerre interne, même s'il y a des d'autres pays impliqué dans le conflit (accueille de réfugié). Le Caucase, déportations. Les régimes liberticides peuvent amener à quitter un pays lorsqu'on le ne peut pas faire exercer ses droits de l'homme. Les personnes qui quittent le pays au moment d'un changement de régime. Territoires qui attirent les gens en fonction de leur régimes politique favorable. Politique de regroupement familiale. - Les facteurs économique : - déséquilibre de salaire Déplacement de population structure de manière sud - nord/ sud - sud/ nord - nord Les populations les plus pauvre ne se déplacent pas fautes de moyen financier. Il faut de l'argent pour se déplacer. Lié au besoin de main d'œuvre + la capacité au pays d'accueil de générer des revenues+ migration qualifiée Attention aux idées reçues sur les migrations économiques = les migrations qualifiées sont bien plus spécifiques que souvent admis. La fuite des cerveaux est ainsi moins fréquente qu'il n'y paraît. Fin 2010 on était à 17 M de personne qui travaille dans un pays dont ils ne sont pas originaires = 17 M qui font vivent dans l'OCDE mais 60% ne font pas partie des pays de l'OCDE contre 40% Migration qui est principalement du fait de la classe moyenne et supérieur Taux d'expat des population cultivés plus élevés dans les pays du sud + le Brain Drain y est plus conséquent. Il existe des seuils pour lequel c'est ; le Brain drain pose un problème de certains pays seulement et il ne pose pas de problème en dessous d'un certain seuil ; la pénurie peut être double, dans un pays où il manque déjà des médecins, le Brain drain aggrave le déficit et ses conséquences Il n'y a pas de lien entre pauvreté et migration= les pays les plus pauvre affiche un taux d'émigration les plus bas, car cela coûte cher et la population n'a tout simplement pas les moyens. L'inde il y a 20% de la population qui appartient à la classe moyenne, cela fait environs 220 M d'habitant, qui a l'échelle mondiale représente énormément. A mesure que le pays se développe, il devient de plus en plus un lieu d'immigration. Les candidats à l'émigration qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie, sont ceux qui ont déjà un minimum de moyens dans leur pays d'origine. Durant la migration de 1900, la famine à pousser un certain nombre d'irlandais avec un main d'œuvre assez jeune, une grande partie de la population est partie d'Irlande. Les facteurs composés : aujourd'hui, la globalisation qui vise à diminuer Les tendances actuelles : l'impact de la mondialisation sur les politiques migratoires. Libre circulation des marchandises, UE ; la globalisation financière a permis de ne pas être dépendant des taux de change défavorable (lecteur de carte qui reconnait les cartes partout) + des transferts d'argent des immigrés vers leur famille qui sont beaucoup plus facilité+ certaine décision partielle qui ont facilité les déplacements comme l'espace Schengen en permettant d'avoir une migration beaucoup plus libre ou les gens sont moins soumis au contrôle. Les migrations réticulaires : Inde = Population pas installé au même moment Le rapprochement politique fait que les Américains ne considère pas les migrants cubains comme des refugiés politiques. Migration cubaine à partir des années 60, migrations politiques. Le tourisme : une définition complexe et différentes entre les pays et les organismes. Une forme de mobilités spécifique historiquement datée. Un voyage qui n'est pas pour affaire. Se déplacer loin de chez soi, plus d'1 jour et moins d'1 an. Quelle forme de mobilité correspond au tourisme ? mobilités de personne aisée. Mobilité qui va concerner les Anglais, qui vont faire le tour de l'Europe. Se déplacer dans des lieux qui leur rappelle des civilisation perdues/ ancienne. Historiquement daté, on ne fait pas de tourisme avant le 19^e^ siècle. Mode apparue au XIXe. Insertion du tourisme comme forme de voyage est globalement quelque chose d'assez récent. Nouvelle forme de mobilité assez particulière= mobilité de découverte. De nouvelle forme de mobilité qui ressemble de plus en plus au tourisme, ce qui rend difficile de garder cette définition comme tel. Enjeux de délimitation, de ce qu'on inclut et exclut de la définition de tourisme. (Ex : passer une nuit à Disneyland paris, n'est pas considéré comme du tourisme). Chevauchement de déplacement de travail avec le déplacement de plaisir qui rend la chose difficile à qualifier (venir travailler pendant 3 semaine mais passer 2 jours à Disney). Est-ce que la mobilité touristique aujourd'hui est très différentes des autres formes de mobilités ? 1,4 millions de touristes internationaux. OMT ne considère que les déplacements internationaux. La mobilité est la limite. Le tourisme devient de plus en plus complexe à catégoriser. Tourisme apparait dans le dictionnaire au XIXe siècle. Concept assez récent. Il désigne une personne qui se déplace pour le plaisir, déplacement non professionnel hors des obligation et des affaires. Pratique aristocratique. Centre d'intérêt de découvertes antiques. Ce qui le distingue des autres formes de voyages sont le loisir. C'est voyager pour voyager. **L'importance de l'absence de contraintes : une approche ludique du monde.** **La pratique touristique comme mobilité.** Le tourisme ne se définit pas en changement de lieu mais d'activité. Il faut être dans un temps non contraint, avoir le temps de faire ce que l'on soit et une pratique qui ne soit pas routinière et qui se trouve être en dehors de ce que l'on fait habituellement. Il faut que cela sorte de l'ordinaire. Le lieu, ainsi que la pratique de ce lieu doivent être complètement différent du quotidien. Pratique qui suppose un relâchement, faire de nouvelle expérience. On ne peut pas être touriste dans sa propre ville. Cette théorie des contextes appréhende au moins l'équilibre qui existe Déroutinisation. Contraintes notamment financière, environnement moins contrôler mais contraintes tout de même. Les individus sont un petit moins lié aux autres. Dans les pratiques touristiques on tient en peu plus compte de nous-même que dans les pratiques professionnels. Relâchement + détachements des règles du quotidien, mais il y a tout de même des normes. (Revenir bronzer, prendre des photos) le tourisme passe d'un système de norme quotidiens a un système non quotidien. Construire spatialement la distance avec le quotidien. IL FAUT CHANGER DE LIEU POUR AVOIR DU TOURISME. La perception joue beaucoup, on n'aura pas l'impression d'être un touriste à Paris, car on y vit (même si on vit en banlieue). Il y a bien une question de jeu, rupture avec le quotidien mit en avant. Toute ville que l'on ne connaît pas change. L'objectif ne réside pas dans les activités même mais dans le changement de lieu, qui déstabilise le quotidien. Pratique a enjeux spatiaux en particulier. Le tourisme se créer dans un enjeu de mobilité. 2 distinctions : lieu du quotidien, lieu du non quotidien Mobilité routinière =\> mobilité liée au travail =\> voyages d'affaires Mobilité non-routinières =\> mobilités liées aux loisirs =\> tourisme. Aspect dynamique de la mobilité du tourisme. Situation limite ou la pratique d'un lieu permet de renouveler les expériences hors du quotidiens. Multiplication des courts séjours. Pratique et expérience renouveler. Mobilité liée à des obligation mutuelle (rendre visite à la famille, travail) mais à ne pas confondre avec le tourisme. Dès qu'il y a trop de contraintes ce n'est pas du tourisme. Économie présentielle. Économie liée à la présence dans le lieu. Économie résidentielle, liée au fait qu'il y ait des gens qui y vive. Économie plus stable que l'économie présentielle. Géographie des habitants présentiel liée au tourisme. Refonde approche économique des territoires. Ce passage est possible uniquement à cause des pratiques. La localisation de l'économie residentiel est très précise, certains quartiers sont plus touristiques que d'autre. Ludique, repos, sociabilité, shopping. Tourisme = pratique à enjeux spatiale. Le tourisme comme système. - Acteurs multiples - Lieux différents Il existe des acteurs dédiés aux tourismes, bus opérateur + bus et car touristique, bateau de croisière, les hôtels. Les institutions (office de tourisme). Lieux touristiques : station touristiques, site touristique, résidence de tourisme, ville rendu touristique. Les marchés touristiques. Technologie particulière (signalisation pour indiquer les lieux touristiques) norme formelle, congés payés. Valorisation sociale de la mobilité, qui peut être bien vu ou mal vu. Image iconique, paradisiaque qui sont inscrite dans l'imaginaire collectif. Représentation du lieu diffère en fonction du contexte de la personne. Il existe des technologies et des normes particulières à l'exercice du tourisme. Les congés payés en sont. Il existe des normes en termes de fiscalité (question de l'hébergement), il y a aussi des normes culturelles ou les vacances sont autorisé et bien vu tandis qu'il existe aussi des pays où il est mal vu socialement et donc les acteurs ne sont pas encouragés à la pratique touristique. Il existe un imaginaire. Système qui s'opère à l'échelle mondiale. Le tourisme devient un champ économique spécifique. Champ qui a un certain nombre d'intérêt positif mais aussi négatif et qui pourrais stopper la pratique du tourisme. Il y a une interdépendance entre les acteurs touristiques. Ce qui veut dire développement de l'emploi et intéressant non seulement du point national, mais aussi locale avec l'installation de station touristique et certaine se positionne aussi de manière mondiale (ex : les Maldives). Secteur essentiellement concurrentielle, marché en expansion et offre assez conséquente qui permet de définir un certain nombre de facteurs. Il existe une offre saisonnière mais non unique, il faut donc réfléchir à un moyen de se démarquer. Système peut se maintenir que si des imaginaires s'y concours : il faut une image positive associé au territoire afin de vendre cette image. Quantifier le phénomène : un défi plus important qu'il n'y paraît. Plusieurs comptabilités =\> un enjeu pour les états =\> des évolutions qui rendent parfois difficiles les comparaisons. L'omt= mesure l'arrivé des étrangers dans le pays pour mesure le nombre de tourisme + problème de contrôle, il est difficile de savoir qui fait quoi et où. Il est difficile de comptabiliser l'ensemble des mouvements. Il est plus facile de comptabiliser des personnes sédentaires que des personnes mobiles. Le tourisme est un sous ensemble de voyage difficile de définir et quantifier. Enjeux pour l'état car le tourisme coûte. On va distinguer 3 types de tourisme : tourisme interne (touriste à l'intérieur d'un état, plus difficile à mesurer dans un état démocratique), tourisme récepteur (activité des non-résidents à l'intérieur du pays) et le tourisme émetteur. Bilan touristique= récepteur -- émetteur (pour certain pays il est négatif. L'OMT : une définition universelle mais problématique. Tous ce qui n'est pas travail est considéré comme du tourisme. Le chiffre annoncé statiquement et les chiffre après enquête peuvent ne pas correspondre. Toutes les entrées ne sont pas déclarées correctement (possibilité de sur/sous déclaration). Ce qui donne une mauvaise idée du nombre de touristes qu'il existe sur un territoire. Il peut y avoir 3x plus de personnes que ce qui a été officiellement déclarée. Appréhender le tourisme par les hébergements ? toute personne qui dors en dehors de son domicile, ressemble à un touriste. La résidence principale est le seul bien qui puisse être mis en location. Les nuitées, un élément discutable. Ne relève pas forcément du tourisme. Des motifs de déplacement variées. Estimer les retombées économiques, gageure. Permet de contrôler ce que fait les gens. D'où l'importance de comptabiliser le tourisme. Problématique d'aménagement = problème d'infrastructure (être capable d'accueillir tout le monde + usine de retraitement des eaux usées). Regarder combien rapporte financièrement le tourisme au pays. Distinguer les activités qui rapporte le plus. Problème d'estimation : l'activité est transversale. Difficulté de comptabiliser le marché du tourisme. Qu'est ce qui est concrètement le secteur du tourisme ? comment comptabiliser parmi les utilisateurs, la part des touristes et des non-touristes ? Compte satellite du tourisme = Valeur ajoutée du tourisme en francs suisse en 2015. T0 T1 T2