Organisations Intergouvernementales PDF

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Summary

This document provides an overview of international governmental organizations (IGOs), including their functions, the roles of transnational firms, and some historical context. It also touches upon the concept of non-governmental organizations (NGOs).

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Organisations Intergouvernementales OIG sont toutes des institutions internationales, mais toutes les institutions internationales ne sont pas des OIG Les OIG sont toutes des organisations internationales, mais toutes les OI ne sont pas des OIG « Association d’États établie par un accord entre ses...

Organisations Intergouvernementales OIG sont toutes des institutions internationales, mais toutes les institutions internationales ne sont pas des OIG Les OIG sont toutes des organisations internationales, mais toutes les OI ne sont pas des OIG « Association d’États établie par un accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes assurant leur coopération dans la poursuite des objectifs d’intérêt commun qui les ont déterminés à s’associer » Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) Organisation internationale du travail (OIT) Fonds monétaire international (FMI) Banque mondiale Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Organisation mondiale de la santé (OMS) Organisation mondiale du commerce (OMC) OI à MTL 1. Agence mondiale antidopage 2. Commission de coopération environnementale 3. Institut de statistique de l'UNESCO 4. Organisation de l'aviation civile internationale 5. Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique Fonctions Régulation Partage d’information et recherche Assistance Forum de délibération (Question sur des problèmes) Contrôle et surveillance (Respect des engagements, Enquête) Règlement des différends (Cour de justice, arbitrage) Organes constitutifs (Pas tous) Secrétariat (majorité), (leadership) (financement par cotisation des états membres en majorité) (Service payant) Organe plénier (majorité) (Délibération) (Prise de décision) (vote ou par consensus) Organe restreint ou subsidiaires (Rassemblement de certains États membres) Organe consultatif Organe de règlement de différends Organe parlementaire Histoire et Évolution Début XIX siècle Société des Nations en 1919 ONU en 1945 Buts des Nations Unies : 1. Maintenir la paix et la sécurité internationales […]; 2. Développer entre les nations des relations amicales[…] 3. Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire, en développant et en encourageant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous […]; Reflets ou remparts de la puissance? Rigides ou flexibles? Agentes dociles ou automnes ? Compétition ou spécialisation? Déficit démocratique ou voix des marginalisés ? Etc. acteurs transnationaux ONG: Organisation qui n’a pas été constituée par une entité publique ou par voie d’un accord intergouvernemental même si elle accepte des membres désignés par les autorités publiques, mais à condition que la présence de tels membres ne nuise pas à sa liberté d’expression. Les principaux moyens financiers de l’organisation doivent provenir essentiellement des cotisations de ses affiliés ou éléments nationaux ou des contributions des particuliers membres de l’organisation La Croix-Rouge Oxfam Médecin sans frontière Greenpeace Comité international olympique Amnesty International Friends for the Earth Diversité de moyen d’action Sensibilisation (ex: Greenpeace) Condamnation (ex: RAFI) Recours judiciaires (ex: CIEL) Sabotage (ex: Earth Liberation Front) Action de conservation (ex: Nature Conservancy) Suivi et documentation (ex: IUCN) Conseil (ex: IISD) Firmes Transnationales Une firme transnationale (FTN) est une entreprise comprenant des entités dans plus d’un pays qui opère par le biais d’un système de prise de décision permettant des politiques cohérentes et une stratégie commune. INVESTIR VS EXPORTER SE RAPPROCHER DES MARCHÉS SE RAPPROCHER DES RESSOURCES DIMINUTION DES COÛTS RÉPARTIR LES RISQUES Déséquilibres géographiques États acceuil et FTN Craintes I. Dumping social et environnemental II. Concurrences les firmes locales III. Dépendance technologique IV. Rapatriement des profits V. Manipulation des prix pour éviter taxes Espoirs I. Apport de capitaux étrangers II. Transfert de technologie III. Développe expertise en gestion d’entreprise IV. Favorise les exportations Acteurs transnationaux Croissance marquée Proviennent surtout des pays à revenu élevé Grande variation de taille et de ressources Fonctionnent en réseaux et créent des organisations Concurrence et préférences divergentes Les interactions entre OIG et ANÉ Gouvernance par les parties prenantes Avantages et inconvénients? Avantages Meilleure prise en compte des réalités locales Favorise l’adhésion, la participation et la conformité Perspective plus holiste intégrée, minimise les risques d’externalités négatives Permet de combiner ressources et expertises Innovation, diversité et résilience Plus démocratique Inconvénients Accent sur les problèmes visibles et immédiats Reproduit les inégalités systémiques Risque de s’entendre sur plus bas dénominateur commun; Risque que la somme des intérêts individuels prime sur l’intérêt collectif Détails, méfiance, obstruction Manque de transparence Organisations Intergouvernementales (OIG) Les organisations intergouvernementales (OIG) sont des institutions internationales formées par des États pour coopérer sur des objectifs communs. Bien que toutes les OIG soient des organisations internationales, l’inverse n’est pas toujours vrai. Définition Une OIG est une association d’États créée par un accord entre ses membres, dotée d’un appareil permanent d’organes pour assurer leur coopération dans la poursuite d’objectifs d’intérêt commun. Exemples d’OIG UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) OIT (Organisation internationale du travail) FMI (Fonds monétaire international) Banque mondiale UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) OMS (Organisation mondiale de la santé) OMC (Organisation mondiale du commerce) Fonctions des OIG Régulation Partage d’information et recherche Assistance Forum de délibération Contrôle et surveillance Règlement des différends Histoire et Évolution Les OIG ont commencé à émerger au début du XIXe siècle, avec des exemples notables comme la Société des Nations en 1919 et l’ONU en 1945. Les Nations Unies visent à maintenir la paix et la sécurité internationales, développer des relations amicales entre les nations, et réaliser la coopération internationale pour résoudre des problèmes économiques, sociaux, intellectuels ou humanitaires. Firmes Transnationales (FTN) Les firmes transnationales (FTN) sont des entreprises opérant dans plusieurs pays, avec une stratégie et des politiques cohérentes à travers leurs différentes entités. Investir vs Exporter Investir : Créer des filiales ou des partenariats locaux. Exporter : Vendre des produits à l’étranger sans implantation locale. Avantages de l’Investissement Se rapprocher des marchés : Mieux comprendre et répondre aux besoins locaux. Se rapprocher des ressources : Accéder directement aux matières premières. Diminution des coûts : Réduire les coûts de production et de transport. Répartir les risques : Diversifier les risques économiques et politiques. Déséquilibres Géographiques Les FTN peuvent créer des déséquilibres entre les pays d’accueil et les pays d’origine. Craintes Dumping social et environnemental : Réduction des normes pour diminuer les coûts. Concurrence avec les firmes locales : Les FTN peuvent dominer les marchés locaux. Dépendance technologique : Les pays d’accueil peuvent devenir dépendants des technologies des FTN. Rapatriement des profits : Les bénéfices sont souvent transférés vers le pays d’origine. Manipulation des prix : Pour éviter les taxes locales. Espoirs Apport de capitaux étrangers : Investissements dans l’économie locale. Transfert de technologie : Partage de nouvelles technologies et savoir-faire. Développement de l’expertise en gestion : Amélioration des compétences locales. Favorise les exportations : Augmentation des exportations locales grâce aux réseaux des FTN. Gouvernance par les Parties Prenantes Avantages Meilleure prise en compte des réalités locales. Favorise l’adhésion, la participation et la conformité. Perspective plus holistique : Minimise les risques d’externalités négatives. Combinaison des ressources et expertises. Innovation, diversité et résilience. Plus démocratique. Inconvénients Accent sur les problèmes visibles et immédiats. Reproduction des inégalités systémiques. Risque de compromis sur le plus bas dénominateur commun. Détails, méfiance, obstruction. Manque de transparence. Théorie : ensemble cohérent et systématique de proposi Majorité des gens ignorants des postulats S'assurer unité d’analyse sont compbatible Principaux courants théoriques Réalisme Libéralisme Marxisme Constructivisme POSTULATS du Réalisme 1. L’État est l’acteur principal des RI 2. L’État est rationnel 3. L’État cherche à assurer sa survie 4. Le système international est anarchique 5. Puisqu’il ne peut compter que sur lui-même, l’État doit augmenter sa puissance relative pour survivre. John Mearsheimer : Les relations internationales sont […] une concurrence intense pour la sécurité, avec un risque constant de guerre en arrière-fond. La coopération entre les États est limitée, principalement en raison de cette concurrence pour la sécurité, qu’aucun degré de coopération ne peut éliminer. La paix véritable, ou un monde dans lequel les États ne se font pas concurrence pour acquérir plus de puissance, est peu probable. Concept fondamental de la théorie réaliste La puissance Calcul de la puissance Corrélation entre plus grands nombres de frontière et conflits Pays comme suisse pourrait chercher à s’armer malgré sa neutralité Puissance Relationnelle : Faire faire à l’autre ce qu’il n’aurait pas fait autrement Puissance Structurelle : Définir les règles du jeu, l’agenda, et le vocabulaire du jeu Variantes du réalisme Réalisme classique : Néo-Réalisme/Réalisme structurel : La Polarité Répartition de la puissance entre unités au sein d’un système interétatique à un moment spécifique Système bipolaire = entre 2 superpuissances (ou coalitions (ex: Guerre Froide). Système unipolaire = domination hégémonique d’une superpuissance (ex: les années 1990) Système pluripolaire/multipolaire = plusieurs grandes puissances (ex: le XIX siècle) Néo-réalisme version défensive: Face à une puissance montante, l’équilibrage (balancing) serait plus fréquent que le suivisme (bandwagoning). “S’il y a une théorie distinctivement politique de la politique internationale, c’est la théorie de l’équilibre de la puissance.” Néoréalisme défensif : Compte tenu de l’incertitude irréductible liée à l’intention des autres, les mesures de sécurité prises par un acteur sont perçues par les autres comme menaçantes; Les autres prennent des mesures pour se protéger; Ces mesures sont ensuite interprétées par les premiers acteurs comme confirmant leur hypothèse initiale liée au fait que les autres sont dangereux, et ainsi de suite, dans une spirale de peurs illusoires et de défense “non-nécessaire”. OFFENSIVE: Les États ne tentent pas simplement de maximiser leur sécurité (qui n’est jamais garantie), mais leur puissance. Les États ne cherchent pas à maintenir le statu quo mais à réviser le système à leur faveur. La course à la puissance est inévitable et les conflits sont hautement probables. Réalisme néo-classique: Distance par rapport à la parcimonie du néoréalisme et certain retour au réalisme classique Reconnait l’importance du système international, mais reconnait aussi l’importance des facteurs internes à l’État (institutions politiques, personnalité des décideurs, opinion publique, etc.) pour expliquer les motivations et les capacités des États dans leur recherche de sécurité et de puissance. Perceptions Erreurs de perceptions fréquentes : I. Surestimer l’hostilité des opposants et sous-estimer la mesure dans laquelle ses propres actions peuvent être vues comme des menaces par les opposants. II. Surestimer les motifs internes et sous-estimer les contraintes externes pour expliquer les comportements indésirables d’un opposant. III. Surestimer leur contribution et sous-estimer les motifs internes pour expliquer les comportements souhaités de l’opposant. IV. Surestimer la centralité des opposants et sous-estimer leur fragmentation. V. Surestimer le potentiel des alliés et sous-estimer le potentiel des opposants. VI. Surestimer la probabilité de succès et sous-estimer la probabilité d’échec. Les théories libérales 4 composantes: L’égalité juridique La démocratie La liberté Le libre marché Idées libérales ont influencé les rapports entre le gouvernement et les citoyens Théorie de gouvernement et théorie internationale Analogie domestique: identité de l’État détermine son orientation extérieure – Tous les États disposent de droits naturels (noningérence dans les affaires intérieures), coordination par les institutions, primauté du droit pour un ordre juste. Identité de l’État : Guide sa politique étrangère. Droits naturels : Non-ingérence dans les affaires internes. Coordination : Via des institutions. Primauté du droit : Pour un ordre juste. Anarchie existe mais la source de la guerre est autre : impérialisme, échec de l’équilibre des puissances, maintien des régimes non démocratiques. Postulats 1.Reconnaissance de l’importance des États, de la rationalité des acteurs, de leur égoïsme, et de l’anarchie du système. 2. Les intérêts défendus par les États ne sont pas fixes, mais ils émergent plutôt des acteurs au sein de ces États. La théorie libérale voit la politique de bas en haut, où les demandes des individus et des groupes précèdent la politique. L’action politique est intégrée dans la société civile, composée d’individus aux rationalités, goûts, engagements sociaux et ressources variés. Postulats 1.Reconnaissance de la rationalité des acteurs, de leur égoïsme, de l’importance des États et de l’anarchie du système. 2. Les intérêts défendus par les États ne sont pas fixes, mais ils émergent plutôt des acteurs au sein de ces États. 3. Mais les acteurs poursuivent des gains absolus (jeu à somme non-nulle) plutôt que des gains relatifs. 4. Les relations internationales sont structurées par la distribution des préférences (plutôt que de la puissance) 5. Possibilité de coopération entre les États, car possibilité d’en tirer des gains mutuels. 6. La coopération interétatique se matérialise souvent par des institutions intergouvernementales. Voici un tableau récapitulatif : Sans spécialisation ni échange Royaume- Portu Mon Uni gal de 190 Coût 1 drap 100 $ 90 $ $ Coût 1 litre 200 120 $ 80 $ vin $ 390 Total 220 $ 170 $ $ tableau avec spécialisation et libre-échange : Royaume- Portu Mon Uni gal de 200 Coût de 2 draps 200 $ - $ Coût de 2 litres 160 - 160 $ vin $ 360 Total 200 $ 160 $ $ Critiques: les gains relatifs sont partout: Critique de la logique institutionnaliste libérale : o Ignore les gains relatifs. Théorie du commerce stratégique : o Les États doivent se concentrer sur les gains relatifs. o Aider les entreprises nationales à obtenir des avantages comparatifs. o Assurer la prospérité économique nationale. Logique psychologique : o Les individus comparent leur progrès à celui des autres. o Influence le comportement dans les accords coopératifs. John Mearsheimer critique la logique institutionnaliste libérale pour son ignorance des gains relatifs. Il explique que la théorie du commerce stratégique montre pourquoi les États devraient se concentrer sur ces gains. Les États devraient aider leurs entreprises à obtenir des avantages comparatifs pour assurer leur prospérité économique. Il ajoute que les individus, par nature, comparent leur progrès à celui des autres, ce qui influence leur comportement dans les accords coopératifs. Réalisme et libéralisme, complètement opposés? Postulat commun : o Absence d’autorité souveraine. o Opportunités pour les États de promouvoir leurs intérêts unilatéralement. o Coopération entre États difficile mais cruciale. Préoccupations des États : o Risque d’exploitation par d’autres États. o Nécessité d’accords pour minimiser la trahison. o Différence entre motivations lors de la signature et de la mise en œuvre des accords. o Importance de la crédibilité des promesses et des menaces. Désaccords entre réalisme et néolibéralisme : o Exagérés et mal compris. o Néolibéralisme voit plus de coopération potentielle non réalisée. o Divergence sur la nature des conflits mondiaux et leur évitabilité. La théorie des jeux Voici un tableau simplifié pour expliquer la théorie des jeux : Concept Description Joueurs Les participants à un jeu (ex. entreprises, pays, individus). Stratégies Les plans d’action possibles pour chaque joueur. Les gains ou pertes résultant des stratégies choisies par les Paiements joueurs. Équilibre de Situation où aucun joueur ne peut améliorer son paiement en Nash changeant de stratégie seul. Jeu Les joueurs peuvent former des alliances et partager les gains. coopératif Jeu non Les joueurs agissent individuellement sans former d’alliances. coopératif Jeu à somme Les gains d’un joueur sont exactement les pertes d’un autre nulle joueur. Jeu à somme Les gains et pertes ne sont pas nécessairement égaux entre les non nulle joueurs. Dilemme du Exemple classique où deux joueurs peuvent choisir de coopérer prisonnier ou de trahir. Stratégie Stratégie qui donne un meilleur résultat pour un joueur, peu dominante importe ce que font les autres. Bien sûr ! Voici un tableau comparatif pour expliquer les concepts de collaboration (Le dilemme du prisonnier) et de coordination (La guerre des sexes) : C o n Le dilemme du prisonnier La guerre des sexes ce pt Ty p e d Jeu de collaboration Jeu de coordination e je u D es Deux personnes doivent cr Deux prisonniers doivent décider de choisir entre deux activités, ip coopérer ou de trahir l’autre sans pouvoir préférant être ensemble ti communiquer. mais ayant des préférences o différentes. n St ra té gi - Choisir l’activité préférée es - Coopérer (ne pas trahir) - Trahir - Choisir l’activité p préférée de l’autre os si bl es R és ul - Les deux coopèrent : peine réduite pour - Les deux choisissent la ta les deux - Un trahit, l’autre coopère : même activité : satisfaction ts le traître est libéré, l’autre a une peine mutuelle - Choix p maximale - Les deux trahissent : différents : insatisfaction os peine modérée pour les deux mutuelle ou compromis si bl es Exe mp le Un couple choisissant entre Deux suspects interrogés séparément par cla aller au cinéma ou à un ssi la police. qu match de football. e Obj ect Atteindre une coordination if Maximiser le gain individuel tout en pri optimale malgré des considérant la possibilité de coopération. nci préférences différentes. pal Bien sûr ! Voici un tableau pour expliquer le concept de collaboration à travers le dilemme du prisonnier : As pe Description ct Typ e Jeu de collaboration de jeu Par tici Deux prisonniers pa nts Dé cis ion s - Coopérer (ne pas trahir) - Trahir po ssi ble s Ré sul - Les deux coopèrent : peine réduite pour les deux - Un trahit, l’autre tat coopère : le traître est libéré, l’autre a une peine maximale - Les deux s trahissent : peine modérée pour les deux po ssi ble s Obj ect if Maximiser le gain individuel tout en considérant la possibilité de pri coopération. nci pal Ex em ple cla Deux suspects interrogés séparément par la police. ssi qu e Im pli Montre les défis de la collaboration et les incitations à trahir pour un gain cat personnel. ion s Quelle est la meilleure stratégie ? D’accord, utilisons le Cameroun et la Côte d’Ivoire pour illustrer chaque concept de la théorie des jeux. Imaginons qu’ils doivent décider de coopérer ou non sur un projet de développement régional. 1. Joueurs Cameroun et Côte d’Ivoire sont les participants au jeu. 2. Stratégies Coopérer : Travailler ensemble sur le projet. Ne pas coopérer : Travailler indépendamment ou ne pas participer au projet. 3. Paiements Les gains ou pertes résultant des stratégies choisies par les deux pays. 4. Équilibre de Nash Situation où aucun pays ne peut améliorer son paiement en changeant de stratégie seul. 5. Jeu coopératif Les deux pays peuvent former une alliance et partager les gains du projet de développement. 6. Jeu non coopératif Les deux pays agissent individuellement sans former d’alliances. 7. Jeu à somme nulle Les gains d’un pays sont exactement les pertes de l’autre pays. Par exemple, si le Cameroun gagne 5 unités, la Côte d’Ivoire perd 5 unités. 8. Jeu à somme non nulle Les gains et pertes ne sont pas nécessairement égaux entre les pays. Par exemple, les deux pays peuvent gagner ou perdre des unités, mais pas de manière égale. 9. Dilemme du prisonnier Exemple classique où les deux pays peuvent choisir de coopérer ou de trahir. Voici un tableau des paiements pour ce scénario : Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Ne Coopère Coopère Pas Cameroun Coopère (3, 3) (1, 4) Cameroun Ne Coopère (4, 1) (2, 2) Pas 10. Stratégie dominante Une stratégie qui donne un meilleur résultat pour un pays, peu importe ce que fait l’autre pays. Par exemple, si le Cameroun trouve que ne pas coopérer donne toujours un meilleur résultat, c’est sa stratégie dominante. Tableau des Paiements (Dilemme du Prisonnier) Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Ne Coopère Coopère Pas Cameroun Coopère (3, 3) (1, 4) Cameroun Ne Coopère (4, 1) (2, 2) Pas (3, 3) : Les deux pays coopèrent et obtiennent des gains modérés. (1, 4) : Le Cameroun coopère mais la Côte d’Ivoire ne coopère pas. Le Cameroun obtient un gain faible, tandis que la Côte d’Ivoire obtient un gain élevé. (4, 1) : Le Cameroun ne coopère pas mais la Côte d’Ivoire coopère. Le Cameroun obtient un gain élevé, tandis que la Côte d’Ivoire obtient un gain faible. (2, 2) : Aucun des deux pays ne coopère, ils obtiennent des gains modérés mais inférieurs à ceux obtenus en coopérant. Équilibre de Nash L’équilibre de Nash est atteint lorsque les deux pays ne coopèrent pas (2, 2), car aucun pays ne peut améliorer son paiement en changeant de stratégie seul. J’espère que ces exemples vous aident à mieux comprendre les concepts de la théorie des jeux dans le contexte des relations entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Si vous avez d’autres questions ou souhaitez explorer un autre aspect, n’hésitez pas à me le dire ! D’accord, utilisons le Cameroun et la Côte d’Ivoire pour illustrer le concept de coordination, également connu sous le nom de “guerre des sexes”. Imaginons que le Cameroun préfère investir dans l’agriculture et la Côte d’Ivoire dans l’industrie. Ils préfèrent coordonner leurs efforts pour maximiser les bénéfices mutuels. Tableau des Paiements (Coordination) Industrie (Côte Agriculture d’Ivoire) (Cameroun) Industrie (Côte (2, 1) (0, 0) d’Ivoire) Agriculture (0, 0) (1, 2) (Cameroun) Explications des Paiements 6. Les deux pays investissent dans l’industrie (2, 1) o Cameroun : 1 (préférence pour être ensemble, mais moins pour l’industrie) o Côte d’Ivoire : 2 (préférence pour l’industrie) 7. Les deux pays investissent dans l’agriculture (1, 2) o Cameroun : 2 (préférence pour l’agriculture) o Côte d’Ivoire : 1 (préférence pour être ensemble, mais moins pour l’agriculture) 8. Cameroun investit dans l’agriculture, Côte d’Ivoire dans l’industrie (0, 0) o Cameroun : 0 (préférence pour être ensemble, mais ils sont séparés) o Côte d’Ivoire : 0 (préférence pour être ensemble, mais ils sont séparés) Équilibres de Nash Dans ce jeu, il y a deux équilibres de Nash : 9. Les deux pays investissent dans l’industrie (2, 1) 10. Les deux pays investissent dans l’agriculture (1, 2) Dans ces équilibres, aucun des deux pays ne peut améliorer son paiement en changeant de stratégie seul. PENSER A CE QUI EST BON POUR TOUS LE GROUPE POUR ARRIVER À LA MEILLEUR SOLUTION Conclusion La coordination est essentielle pour maximiser les bénéfices mutuels. Les équilibres de Nash montrent que les deux pays doivent choisir une stratégie commune pour obtenir les meilleurs résultats. J’espère que cela vous aide à mieux comprendre le concept de coordination dans le contexte des relations entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Si vous avez d’autres questions ou souhaitez explorer un autre aspect, n’hésitez pas à me le dire ! tableau des paiements pour la dénucléarisation entre le Pays A et le Pays B : Pays B : Désarmement Pays B : Armement Pays A : Monde moins risqué (3, Meilleur scénario pour Désarmement 3) B (1, 4) Pays A : Meilleur scénario pour Course aux armements Armement A (4, 1) (2, 2) tableau des paiements pour le libre-échange entre le Pays A et le Pays B : Pays B : Faibles tarifs Pays B : Tarifs élevés Pays A : Faibles Meilleur scénario pour Libre-échange (3, 3) tarifs B (1, 4) Pays A : Tarifs Meilleur scénario pour Protectionnisme (2, 2) élevés A (4, 1) Les institutions internationales Institutions: « Ensemble permanent de normes explicites et implicites, formelles et informelles, qui prescrivent le comportement des acteurs, limitent leurs activités et définissent leurs attentes. » - Keohane, R. (1984). After Hegemony. Princeton: Princeton University Press. Design des institutions Processus d’adhésion Centralisation Portée des enjeux Flexibilité des règles Contrôle et processus de prise de décision Design rationnel des institutions Bien sûr ! Voici un tableau avec les variables que vous avez mentionnées : Variables des problèmes d’action Variables des collective OIG Processus Incitatifs au resquillage d’adhésion Nombre de joueurs Centralisation Incertitudes Portée Asymétrie entre joueurs Flexibilité Prise de décision Est-ce que cela correspond à ce que vous aviez en tête ? Si vous avez besoin de modifications ou d’ajouts, n’hésitez pas à me le dire ! Critique de la conception libérale des institutions Le libéralisme “est institutionnalisé au niveau de pouvoir macro dans la restructuration quasi- légale des formes politiques nationales et internationales: le nouveau constitutionnalisme. […] Le nouveau constitutionnalisme peut être défini comme le projet politique tentant de faire du libéralisme transnational, et si possible du capitalisme démocratique libéral, le seul modèle de développement futur. Les régimes internationaux selon Stephen Krasner Un ensemble de principes, de normes, de règles et de procédures, implicites et explicites, vers lesquels convergent les attentes des acteurs d’un domaine donné des relations internationales. Les domaines d’étude (issue-areas) Un domaine d’étude est un ensemble de problèmes “gérés lors de négociations communes et par les mêmes bureaucraties, ou des bureaucraties fortement coordonnées” - Robert Keohane After Hegemony. Princeton University Press, 1984 p. 61. Traduction libre. Un domaine d’étude est “un groupe reconnu de problèmes impliquant de l’interdépendance non seulement entre les parties mais aussi entre les problèmes” - Ernst Haas “Why Collaborate?: Issue-Linkage and International Regimes”. World Politics, 32(3), 1980, p. 365 Traduction libre. La filiation institutionnelle Déclaration politique Convention cadre Protocole Annexe Décision Évolution ou Révolution des régimes Les régimes peuvent changer qualitativement parce que les participants changent d’intérêts ou d’objectifs, généralement parce qu’ils ont acquis de nouvelles informations ou développé de nouveaux savoirs. Ce type de changement est une évolution, parce qu’il se produit dans le cadre des procédures prévues par le régime.[…] Les changements révolutionnaires sont moins fréquents. La majorité des régimes profitent à quelques participants et en désavantagent d’autres. Ces participants désavantagés ont tendance à formuler et diffuser des normes de contre-régime, qui demeurent marginales aussi longtemps que les hégémons gardent leurs pouvoirs et leur capacité à récompenser la conformité et sanctionner la déviance. Critique du concept de régime international “Premièrement, l’étude des régimes est essentiellement une mode passagère, un de ces modes qui peuvent être expliquées sans trop de difficulté comme une réaction temporaire aux événements du monde réel, mais qui ne fait pas véritablement progresser les connaissances. Deuxièmement, c’est un concept vague et imprécis. Troisièmement, c’est un terme chargé de valeurs, aussi dangereux qu’un dé truqué. Quatrièmement, la notion de régime déforme la réalité en accentuant les forces statiques et en négligeant les éléments dynamiques des relations internationales. Et cinquièmement, c’est un concept étroit d’esprit, enraciné dans un paradigme stato-centré qui limite la perspective d’une réalité plus large.” Qu’est-ce que le libéralisme a à voir avec le Seigneur des Anneaux ?: La Communauté de l’Anneau (Film de 2001): Les États coopèrent et créent des alliances... Hommes, Elfes, Nains ou Hobbits se réunissent dans la ‘Communauté de l’Anneau’ avec un but commun (alliances pour atteindre des objectifs communs), détruire l’Anneau Unique (coopération face aux menaces globales). Les membres de la ‘Communauté’ dépendent les uns des autres pour parvenir à leurs objectifs (interdépendance entre les États). autour de règles, de lois et d’institutions... Le Conseil d'Elrond réunit les différents représentants des peuples de la Terre du Milieu. Cette institution exerce un rôle central dans la prise de décision collective et dans la résolution des conflits. Chacun peut intervenir dans des débats ouverts et s’assure que les intérêts de tous soient respectés (institutions internationales). La ‘Communauté de l'Anneau’, chargée de détruire l’Anneau Unique, se concentre sur un but précis et une mission spécifique, basée sur un ensemble de règles et de normes acceptées par tous ses membres, garantissant la coopération et la coordination des efforts (normes internationales). en respectant le rôle central de l’individu et de la société civile... Les membres de la ‘Communauté’ existent individuellement, en dehors de leurs différences, présentées comme des forces. Frodon Sacquet, simple Hobbit, joue un rôle central dans la lutte contre Sauron, le principal antagoniste. En même temps qu’il promeut la paix et la liberté, il représente le courage et la détermination pour résister face aux tyrannies (individualisme). Ensemble, Aragorn, Legolas, Gimli ou Gandalf, contribuent à la réussite de la mission (société civile, organisations non gouvernementales). pour promouvoir la paix et la liberté. La lutte contre Sauron, la quête de la ‘Communauté’, représente une résistance contre l’oppression mais la promotion d’un modèle libéral, celui de la paix et de la liberté. Les libertés individuelles, la justice, la tolérance ou la diversité sont des valeurs défendues par la ‘Communauté’. La promotion de ces valeurs contribue à un monde plus pacifique et prospère (paix et paix démocratique (Doyle, 1983), pacification des relations internationales, liberté individuelle et droits humains, sociétés libres et démocratiques) Tension interne au libéralisme 2 dynamiques opposées 1. Attachement à la liberté dans les domaines économique et social = rôle minimal du gouvernement 2. Culture politique démocratique nécessaire à la protection des libertés fondamentales exige la présence d’institutions vigoureuses et interventionnistes Question : Quel est le rôle des États libéraux ? : - Protéger le droit des individus de conserver leurs biens et leurs privilèges ? - Privilégier l’égalité plutôt que la liberté afin que les ressources soient redistribuées plus également entre puissants et moins puissants ? Riches ont subventions, favorise les inégalités Dépense publique Aide publique aux développement créé de alliances Moins de population = plus d’aide/capita Un stade du développement? Un manque d’infrastructure et de financement? Des politiques mal-adaptées au développement? Des problèmes de mauvaise gouvernance? ou des causes plus profondes qui échappent au contrôle des pays en développement ? Qu’est-ce que l’épistémologie? « Branche de la philosophie qui s’intéresse à la connaissance en tant que telle, soit à la réflexion sur ce que signifie connaitre, savoir et croire en la vérité, la validité ou la justice d’une proposition, d’une croyance, d’un fait ou d’une théorie » Différentes épistémologies, différentes théories Objectif est d’identifier les causes immédiates d’un Épistémologie positiviste phénomène afin de pouvoir éventuellement dégager des régularités. Objectif est de dévoiler les racines profondes d’un Épistémologie critique phénomène afin, éventuellement, de s’en émanciper. « [En agriculture], donné dans que le deux plus des commerce tiers est les»des vitalniveaux pauvrespour lade des réduction pays en de la pauvreté, etdéveloppement étant vivent rurale.des débouché zones Le les déstabilise rurales. important développement, pour rehaussant protectionnisme marchés Les locaux.ainsi des marchés les pays internationaux exportations en vie industrialisés sape peuvent provenance stimulant fournir cette -des pays l’économie demande Oxfam, 2002 un en et « Les États-Unis contributions dramatiquement du ont accusé Tiers-Monde inversés: Les le Tiers-Monde sont États-Unis prises doivent agricoles et 5,1 milliards $ en produits pharmaceutiques » de en 302piraterie compte, millions […] $les en mais rôles si les sont redevances Vandana Shiva, 1997 Points communs aux théories critiques Remettent en question les fondements de l’ordre établi et des discours dominants. Prennent de la distance face aux phénomènes observés par une mise en contexte historique. Favorisent l’holisme méthodologique (du tout vers les parties) plutôt que l’individualisme méthodologique (des parties vers le tout). Considèrent que les théoriciens font partie du monde qu’ils observent et que les théories dominantes soutiennent les systèmes politiques dominants Théorie de l’impérialisme Ex: Rosa Luxembourg Théorie de la dépendance Ex: Raúl Prebisch Théorie du système monde Ex: Immanuel Wallerstein Théorie néo-gramscienne Ex: Robert Cox Théories post-colonialiste Ex: Edward Said Théories féministes Ex : Laura Shepherd Impérialisme: 1. Concentration du capital : a. À mesure que le capitalisme se développe, le capital se concentre entre les mains de quelques grandes entreprises et banques. b. Cette concentration mène à la formation de monopoles qui dominent les marchés. 2. Recherche de matières premières : a. Le développement industriel nécessite de grandes quantités de matières premières. b. Les pays capitalistes cherchent donc à sécuriser ces ressources à l’échelle mondiale, souvent par des moyens agressifs. 3. Concurrence internationale : a. La concurrence pour les ressources et les marchés devient de plus en plus féroce entre les grandes puissances capitalistes. b. Cette concurrence mène à des conflits et à des guerres pour le contrôle des colonies et des zones d’influence. 4. Expansion coloniale : a. Les puissances capitalistes cherchent à étendre leur contrôle sur des territoires étrangers pour accéder aux matières premières et aux marchés. b. Cette expansion est souvent brutale et exploitative, renforçant les inégalités mondiales. 5. Impérialisme comme stade ultime : a. Selon Lénine, l’impérialisme est le stade ultime du capitalisme, où la recherche de profits mène à l’exploitation et à la domination mondiale. b. Il voit l’impérialisme comme une phase inévitable du capitalisme avancé, marquée par des crises et des conflits. 1. Période post-guerre : Après les années 60 et 70, l’Europe reconstruite voit un essor du capitalisme. 2. Expansion européenne : Les États européens se lancent dans une expansion vers les pays non capitalistes. 3. Conquêtes coloniales : Depuis les années 80, une nouvelle vague de conquêtes coloniales violentes se produit. 4. Nouveaux antagonismes : Ces événements créent de nouveaux conflits en dehors de l’Europe. 5. Guerre capitaliste : Une guerre latente entre États capitalistes sur le dos des peuples d’Asie et d’Afrique se développe. 6. Règlement de comptes : Cette guerre devait inévitablement conduire à un règlement de comptes général. 7. Retour de flamme : Les conflits en Asie et en Afrique intensifient la course aux armements en Europe, menaçant de revenir sous forme de tempête sur l’Europe. La décolonisation 1. Division du travail : a. Pays riches : Se concentrent sur les industries à haute valeur ajoutée (technologie, services financiers, produits manufacturés avancés). b. Pays pauvres : Principalement fournisseurs de matières premières (agriculture, extraction minière). 2. Termes de l’échange : a. Les pays riches achètent des matières premières à bas prix et vendent des produits finis à des prix élevés. b. Cette dynamique crée une balance commerciale défavorable pour les pays pauvres. 3. Inéquité structurelle : a. Les termes de l’échange sont biaisés en faveur des pays riches. b. Les pays pauvres restent dépendants des exportations de matières premières, souvent sujettes à des fluctuations de prix. 4. Sous-développement : a. La dépendance aux matières premières limite les opportunités de diversification économique. b. Les revenus instables des matières premières entravent les investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures. 5. Dépendance : a. Les pays pauvres dépendent des technologies et des produits manufacturés des pays riches. b. Cette dépendance perpétue une relation de pouvoir inégale, malgré la souveraineté politique des pays pauvres. 6. Solutions potentielles : a. Diversification économique pour réduire la dépendance aux matières premières. b. Renforcement des capacités locales pour produire des biens à plus haute valeur ajoutée. c. Négociations commerciales plus équitables et soutien international pour le développement. Sources des investissements directs en Afrique théorie des systèmes- monde La civilisation capitaliste a effectivement survécu et prospéré pendant des siècles, malgré ses nombreuses critiques et contradictions. Voici quelques raisons pour lesquelles elle a perduré : 1. Adaptabilité et innovation : a. Le capitalisme a constamment évolué, intégrant de nouvelles technologies et méthodes de production. b. Cette capacité d’innovation a permis une croissance économique continue et des améliorations dans les standards de vie. 2. Promesse de progrès : a. Le capitalisme a souvent été associé à l’idée de progrès et de modernité. b. L’espoir d’un réformisme progressif, où les inégalités pourraient être réduites, a maintenu l’adhésion de nombreux individus et sociétés. 3. Séduction et aspiration : a. Le capitalisme a su séduire par la promesse de richesse, de succès et de consommation. b. Même ceux qui en sont victimes ou opposants peuvent être attirés par les opportunités qu’il semble offrir. 4. Flexibilité politique et économique : a. Les systèmes capitalistes ont montré une grande flexibilité, s’adaptant à différents contextes politiques et économiques. b. Cette flexibilité a permis de surmonter des crises et de maintenir une certaine stabilité. 5. Globalisation : a. La mondialisation a renforcé le capitalisme en intégrant les économies du monde entier dans un réseau interconnecté. b. Cette intégration a créé des interdépendances qui rendent difficile l’abandon du système capitaliste. 6. Réformes et régulations : a. Des réformes et des régulations ont été mises en place pour atténuer les excès du capitalisme et répondre aux critiques. b. Ces ajustements ont permis de maintenir le système en place tout en essayant de corriger ses défauts. Ajustements dans les années 60 et 70 Création de Création du la Résolution G77 en 1964 en 1964 CNUCED de l’ONU La Banquedemondiale Embargo de 1970 fixant s’intéresse l’OPEP sur à la objectif d’aide enréduction de la publique pauvreté au développement à 0,7% du PIB Résolutions Adoption pays en développement. unleNouvel pétrole de la clauseàd’habilitation appelant 1973 Ordre Économique au GATT en 1979International en 1974 pour permettre avantages particuliers aux ANNÉES 80 Échec relatif des politiques protectionnistes Cartels difficiles à maintenir Divergences entre les pays en développement et coalitions fragiles Crise de la dette dans plusieurs pays Programmes d’ajustements structurels du FMI Ascension des idées néo-libérales Plafonnement de l’aide au développement Perspectives gramsciennes Antonio Gramsci. Membre fondateur du Parti Communiste italien; emprisonné par Mussolini. Pourquoi les classes ouvrières ne se révoltent pas malgré leur exploitation et les horreurs de la guerre? Pas besoin d’hégémonie Seulement besoin de diffusions d’idées Voici un tableau récapitulatif des différents types d’hégémonie en fonction du consentement des partenaires et de la fourniture de biens publics : Type Consentem Fournitur d’Hégémo Description ent des e de Bien nie Partenaires Public Impérialis Un partenaire n’a pas donné son Non Non me consentement Hégémon Domination avec une attitude paternalis Partiel Oui protectrice te Hégémon Exploitation des partenaires pour Non Non prédateur des gains propres Hégémon Domination culturelle et néo- idéologique basée sur le Partiel Oui gramscien consentement partiel Hégémon Domination avec des intentions bienveilla Oui Oui de bien-être pour tous nt Coopérati on Consentement éclairé des Oui Oui internatio partenaires nale DIFFÉRENTES CATÉGORIES HÉGÉMONIE Comment un « bloc historique » se maintient au pouvoir concept d’hégémonie décrit : 1. Union ou adéquation cohérente : L’hégémonie repose sur une relation harmonieuse entre différents éléments de pouvoir. 2. Configuration de pouvoir matériel : Cela inclut les ressources économiques, militaires et technologiques qui soutiennent la domination. 3. Image collective de l’ordre mondial : Une vision partagée de l’ordre mondial, incluant des normes et des valeurs acceptées globalement. 4. Ensemble d’institutions dirigeant cet ordre : Institutions internationales qui régulent et maintiennent cet ordre, donnant une impression d’universalité. 5. Semblant d’universalité : Ces institutions ne sont pas perçues uniquement comme des outils de domination d’un seul État, mais comme des entités ayant une légitimité globale. Voici un tableau comparatif des théories réalistes, libérales et critiques en relations internationales : Théories Réalistes Libérales Critiques Épistémolog positiviste positiviste critique ie états souverains états (qui Acteurs (perçus comme représentent les classes sociales centraux unitaires) intérêts individuels) Structure la distribution la distribution des un système mondiale de la puissance préférences d’exploitation Coopération possible mais fréquente puisque biaisée en faveur internationa difficile à les acteurs sont de certains le maintenir interdépendants acteurs répondre aux Objectif de assurer la survie la paix et la intérêts de la la politique de l’État prospérité classe étrangère dominante Fondement l’équilibre des d’une paix la coopération la justice sociale puissances stable Système contribue à favorise la engendre des capitaliste consolider les croissance inégalités mondial puissances économique Est-ce que ce tableau répond à vos attentes ? Y a-t-il des points que vous aimeriez approfondir ? Difficultés cartels : avantages à ne pas respecter l’entente Core country Semi-périphérie Périphérie Forces contre-hégémoniques Opposition à une hégémonie, hégémonie doit évoluer, contre-argumenter “Une théorie est toujours pour quelqu’un et pour quelque chose” Robert Cox “Social Forces, States and World Orders : Beyond International Relation Theory », in Keohane, R. O. (1986) (éd). Neorealism and its Critics, New York: Colombia University Press. Traduction libre Émergence des études globales en RI RECONNAISSANCE DES THÉROIES DOMINANTES ONT ÉMERGÉ DANS LE CONTEXTE DES ÉTATS DOMINANTS DES PERSPECTIVES ALTERNATIVES EXISTENT, BASÉES SUR L’ÉXPÉRIENCE DE COMMUNAUTÉS NON-OCCIDENTALES, MAIS SONT MARGINALISÉES EN FAVEUR DE LA DIVERSITÉ ET DE L’INCLUSION, POUR DÉCOLONISER LA DISCIPLINE RISQUE D’ESSENTIALISER LES TRADITIONS INTELLECTUELLES Les théories constructivistes Structures d’idées et de sens Idées orientent les comportements des acteurs internationaux Importance des idées fut notamment démontrée avec la fin de la Guerre froide S’intéresse aux idées plutôt qu’aux frais matériels (frontières, monnaies) Perspective (fusils (patriotique, crime, defense) S’intéresse aux idées intersubjectives et socialement construites; Les idées intersubjectives incluent les normes sociales et les visions du monde. Les idées sont importantes parce que le comportement découle plus de la « logique des convenances » que de la « logique des conséquences ». Alexender Wendt (chercheur important) “500 armes nucléaires britanniques sont moins menaçantes que 5 armes nucléaires nord-coréennes” car “les britanniques sont des amis et les nord-coréens ne le sont pas” Intersubjectivité ou réalité construite Cette réalité construite apparaît souvent aux individus sous les traits d’une réalité objective Les faits bruts ne reposent pas sur la volonté humaine: : les pierres, les fleurs, la gravité et les océans perdureront même si les humains nient leur existence ou disparaissent Les faits sociaux reposent sur la volonté humaine: : l’argent, les réfugiés, le terrorisme, les droits humains, la souveraineté Les faits sociaux déterminent la façon dont chacun.e se représente le monde Ce que le constructivisme n’est pas: L’étude de la propagande déployée stratégiquement par un acteur pour masquer la réalité objective; La relation agent/structure Contributions principales du constructivisme 1. a. Débat Central : i. Holisme : Analyse des structures globales. ii. Individualisme méthodologique : Analyse des comportements individuels. b. Structure Intersubjective de Sens : i. Guide le comportement des agents. ii. Influence et oriente les actions individuelles. c. Production d’Agents : i. La structure peut créer et former des agents. (Pays en développement, Pays Européens, Afrique, Occident) d. Rôle des Agents : i. Produisent et reproduisent la structure intersubjective. (Par des entrepreneurs de sens/entrepreneurs normatifs: Cas des armes qui deviennent tabou même en contexte de guerre, structure n’est pas exogène, agents co-construit/Co-constitué) ii. Entretiennent les dynamiques sociales. e. Entrepreneurs de Sens : i. Capables de modifier et transformer la structure. f. Structure et Interactions Sociales : i. La structure n'est pas extérieure aux interactions sociales. ii. Influence réciproque entre agents et structure. g. Co-constitution : i. Les agents et la structure se construisent mutuellement. ii. STRUCTURE DE L’ANARCHIE « L’anarchie est ce que les États en font » (Wendt, 1992) L’anarchie est instituée par les pratiques répétées des agents, et non pas une logique exogène. Culture hobbesienne les États se voient respectivement comme des ennemis. Culture lockéenne les États se voient respectivement comme des rivaux. Culture kantienne les États se voient respectivement comme des amis Possibilité de changer structure anarchie Différentes approches constructivistes Épistémologie positiviste ; Le/la chercheur.e doit être objectif et observer les faits sociaux avec une certaine distance; Ex: Approche Compatible avec l’idée d’anarchie du système Alexander conventionnelle international; Wendt Accents sur la coopération et le changement associés aux idées intersubjectives (par les agents); Épistémologie critique; Les théories ne sont pas neutres et le/la chercheur.e fait partie du monde social qu’il/elle Approche observe; Ex: Nicholas radicale Le système international est si normé qu’il est Onuf hiérarchique; Accent sur les relations de domination inhérentes aux discours (les structures); Normes et identités Les concepts fondamentaux Une norme délimite les comportements jugés convenables pour les acteurs ayant une identité donnée. Normes sociales se rapportent à l’identité des acteurs La diffusion des idées Phase 1: Phase 2: Phase 3: Émergence Diffusion Internalisation Acteurs: Entrepreneurs normatifs États et OIG Fonctionnaires Légitimité, Motivations: Altruisme, empathie Conformité réputation Mécanismes: Persuasion Socialisation Habitudes Les identités sont socialement construites 1. Relation à "l'autre" : a. La compréhension de soi se fait en interaction avec les autres. b. Transformation de la différence en altérité. 2. Alliance avec les Acteurs Similaires : a. S'allier aux acteurs ayant des similarités pour renforcer l'identité. 3. Identité et Comportements : a. Une identité prescrit une série de comportements attendus. b. Le comportement, en retour, contribue à définir l'identité. 4. Stabilité Relative de l'Identité : a. Une identité est relativement stable, bien qu'elle ne soit pas immuable. 5. Interactions Sociales : a. Les interactions avec les autres permettent de définir et de maintenir une identité. Les identités: Altérité et identité: Les États-Unis “Les que Leurs notreAméricains nous voyons leaders liberté désaccord se sont demandent iciavec dansles cette ‘pourquoi chambre auto-proclamés. d’expression, notre —est-ce Ils détestent liberté de voter etqu’ils nos nousrassembler un gouvernement nous détestent?’etIls détestent élu démocratiquement. de libertés—notre liberté en ce de culte, d’être - George W.les uns Bush, 2001 autres”. Altérité et identité: Union européenne Autres: Asiatique, Inde, Afrique Union européen: Défenseur de la liberté et de la paix Constructivisme et méthodes empiriques Importance des représentations: langage, représentations, iconographie, etc. Permet de représenter le monde; Socialement partagé; Permet évolution et changement; La métaphore des dominos 1. Question de la Presse : a. Importance stratégique de l'Indochine pour le monde libre. 2. Réponse d'Eisenhower (Théorie des Dominos) : a. Explication du principe du domino : i. "Vous avez une rangée de dominos en place, vous faites tomber le premier et vous pouvez avoir la certitude que le dernier va tomber très rapidement." 3. Dangers de la Théorie des Dominos : a. Attraction des Américains vers cette théorie. b. Considérée comme l'une des idées les plus dangereuses. 4. Réflexions des Experts en 1965 : a. Explication à Johnson par des experts sur l’Asie : i. Chaque nation du sud-est asiatique, malgré les similitudes, est unique. b. Importance de considérer les spécificités de chaque nation. 5. Conclusions Importantes : a. La théorie des dominos ne prend pas en compte les différences entre les nations. b. Les interactions et les résultats géopolitiques ne peuvent pas être simplifiés à une simple chaîne de réactions. La métaphore de la guerre “Les États-Unis doivent attaquer tous les aspects de la chaîne de la drogue car notre combat contre les drogues illégales ne peut être gagné sur un seul front. Il doit être lancé partout.” Melvyn Levitsky, secrétaire d’État adjoint aux narcotiques internationaux, 1991 Traduction libre La métaphore des voyous Utiliser pour intervenir et justifier l’intervention Néocolonialisme Critique du constructivisme «Les constructivistes [sont réticents] à mettre leurs affirmations dans une situation risquant leur disqualification empirique. Pratiquement aucune affirmation dans cet ouvrage n’est formulée ou testée de façon à pouvoir, même en principe, être déclarée empiriquement non-valide. Cet échec à tester vient fondamentalement de la quasi- absence de deux éléments cruciaux des sciences sociales, qui visent tous deux à mettre les conjectures en danger: (1) des hypothèses différenciées testables, (2) des méthodes permettant de tester lesdites hypothèses face à des théories alternatives ou une hypothèse nulle portant sur le comportement aléatoire d’un État. » 1. Réticence à la Disqualification Empirique : a. Les constructivistes sont réticents à soumettre leurs affirmations à des tests risquant de les disqualifier empiriquement. 2. Absence de Validation Empirique : a. Pratiquement aucune affirmation n'est formulée ou testée de manière à pouvoir être déclarée empiriquement non-valide. 3. Éléments Cruciaux Manquants : a. Hypothèses Différenciées Testables : i. Absence d'hypothèses spécifiques et testables. b. Méthodes de Test : i. Manque de méthodes pour tester les hypothèses par rapport à des théories alternatives ou une hypothèse nulle sur le comportement aléatoire d’un État. Résumé du constructivisme Comparaison matrix: Certains acteurs peuvent plus facilement changer les règles Notes de cours : Constructivisme en Relations Internationales 1. Définition : a. Le constructivisme en relations internationales examine comment les identités et les intérêts des acteurs sont construits par les interactions sociales et les normes internationales. 2. Identités et Intérêts : a. Les États et les acteurs non étatiques développent leurs identités et intérêts à travers des processus sociaux, pas seulement par des facteurs matériels. 3. Normes et Valeurs : a. Les normes internationales, les valeurs partagées et les cultures influencent le comportement des États et des autres acteurs sur la scène mondiale. b. Ces normes peuvent être changées par des pratiques sociales et interactions. 4. Interaction et Construction Sociale : a. Les relations internationales sont façonnées par les interactions continues entre les acteurs qui produisent et reproduisent les structures sociales. b. Les actions des acteurs sont influencées par leurs perceptions des autres et des règles de comportement socialement acceptées. 5. Changement et Transformation : a. Les transformations dans les relations internationales peuvent se produire lorsqu'il y a des changements dans les normes, les valeurs et les identités. b. Les changements peuvent être initiés par des acteurs influents, souvent appelés "entrepreneurs de sens". 6. Critiques : a. Le constructivisme est critiqué pour son manque de testabilité empirique et pour la difficulté à formuler des hypothèses différenciées et testables. Le genre comme type d’identité Théorie (post)structuraliste sur le genre Le discours est structuré par une série d’oppositions binaires Masculin Féminin Externe Interne Raison Passion Fort Faible Public Privé Actif Passif … … État Nation Exemple nation comme feminin : Jeanne D'arc Mère Russie Statue de la liberté Cuba pré-révolution CUBA Après: USA n’accepte l’identité de Cuba Théories Théories Théories Théories réalistes libérales critiques constructivistes La réalité étudiée est objective. objective. objective. intersubjectives. de nature… L’objectif de la expliquer expliquer. critiquer. comprendre. théorie est de…... les états souverain s les états (qui les Les acteurs centraux les entrepreneurs (perçus représentent classes de l’analyse sont… normatifs. comme les individus). sociales. unitaires). la un La structure distributi la distribution système le sens qu’on lui mondiale est basée on de la des d’exploita donne. sur… puissanc préférences. tion. e. possible fréquente biaisée mais puisque les en faveur La coopération difficile tel qu’imaginée acteurs sont de internationale est… à collectivement. interdépendan certains maintenir ts. acteurs.. répondre aux L’objectif de la assurer la intérêts socialement la paix et politique étrangère survie de la construit la prospérité. est … de l’État. classe (endogène). dominant e. l’équilibr Le principal e des la justice une identité fondement d’une la coopération. puissanc sociale. collective partagée. paix stable serait… es. contribue à engendre consolide favorise la Le système des génère sa propre r croissance capitaliste mondial… inégalités justification. les économique.. puissanc es. Exemple explications des quatres familles théoriques sur l’invasion de l’Irak Réalisme Maintien de l’unipolarité et évitement du déclin post 11-Septembre par la démonstration de la volonté américaine de recourir à la force; éviter la prolifération nucléaire, éliminer la menace irakienne d’armes de destruction massive; gagner des bases militaires régionales, faire pression sur la Syrie et l’Iran, aider Israël à sécuriser les approvisionnements américains en pétrole, réduire les vulnérabilités en énergie. Libéralisme Peur des démocraties de voir les dictatures les attaquer en premier. La sécurité provient de l’expansion de la démocratie et des droits humains. Démocratisation et théorie de la paix démocratique. Critique La guerre a profité aux intérêts capitalistes, qui ont utilisé des moyens publics (et privés) pour assurer des approvisionnements vitaux en pétrole tout en accumulant des profits, aux dépens des soldats américains et des populations locales Constructivisme Reproduction d’un discours sur le terrorisme et l’identité américaine: le tournant rhétorique de Bush a répondu à une attaque sur les lieux de pouvoir national (une attaque de “la nation”). Attentes croissantes du public pour une action donnant du sens à ces événements sans précédent tout en réaffirmant les idéaux politiques de la communauté.

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