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Dév.Enfant_Résumer intra et final Dév.Enfant_Révision Intra (35%) Cours 1 Histoire, théories et stratégies de recherche 1) Domaine du développement de l’enfant -Domaine de recherche : fait partie science développementale (toute la vie) interdisciplinaire But commun = décrire, identifier ce qui influ...

Dév.Enfant_Résumer intra et final Dév.Enfant_Révision Intra (35%) Cours 1 Histoire, théories et stratégies de recherche 1) Domaine du développement de l’enfant -Domaine de recherche : fait partie science développementale (toute la vie) interdisciplinaire But commun = décrire, identifier ce qui influence : la constance le changement pendant les deux premières décennies de la vie -Pourquoi étudier le développement?: Curiosité scientifique mieux comprendre la nature humaine Améliorer sort enfants professionnels parentage lois, programmes et politiques sociales -3 domaines (sphères) : -4 périodes : 2) Enjeux de base - Théorie : Ensemble ordonné et intégré d’idées, qui : décrit explique Comportements prédit Un outil, un cadre : organise la démarche sert à guider et interpréter les observations Vérification scientifique … existence de la théorie en dépend! (théorie ≠ opinion, croyance) Une fois vérifiée, théorie aide à : comprendre le développement … savoir comment l’améliorer - Théories : Nombreuses en psycho. du développement Chercheurs ont interprétations différentes Enfants = êtres complexes ! …(changements dans les 3 domaines) 1 seule théorie ne peut expliquer tous aspects Nombreuses, mais c’est utile et stimulant (avancement des connaissances) On peut organiser les théories selon leur position concernant 3 grandes questions : Le développement de l’enfant…: 1. est continu ou discontinu ? 2. suit une seule ou plusieurs trajectoires ? 3. est influencé surtout par nature ou culture? -1) Continu ou discontinu ?: Dév. Continu: Répond au monde comme les adultes, Ajout des mêmes habiletés + en + en quantité et en complexité Dév. Discontinu : Nouvelles façons de répondre au monde émergent, chaque stade a caractéristiques uniques Continu : Continuité, stabilité Changements quantitatifs Graduel Discontinu: Différences Changements qualitatifs, soudains Stades -2) Une ou plusieurs trajectoires ?: Les stades : à la recherche d’une séquence « universelle » VS. Contextes distincts :combinaison unique de circonstances Personnelles de l’environnement = propre trajectoire -3) Nature ou culture?: Qu’est-ce qui influence davantage le développement? Nature: Information héréditaire, bagage génétique Culture: Le monde social et physique qui influence le dév. biologique et psychologique avant et après la naissance Différences individuelles: diff. Inter-ind et diff. Intra-ind. Stabilité ou Plasticité Stabilité VS. Plasticité : Dév. = stable Si hérédité est + imp: « expériences n’ont pas d’effet »  Si expériences imp: « seulement si précoces, engendrant patron stable » Dév. = plastique/malléable Si environnement est + important: « expériences ont beaucoup d’effets, influencent le dév, qui est ouvert au changement » (à tout moment) -3 grandes questions… : Positions « adoucies » Plusieurs chercheurs croient… : 1) changements continus et discont. ont lieu 2) caractéristiques universelles et uniques 3) nature et culture inséparables, entrelacées Impact des expériences? Ça dépend… : domaine dév. à un autre; des enfants de nombreux facteurs impliqués -Biologie et Environnement: Enfants résilients : Résilience: Bonne adaptation malgré les facteurs de risque mettant le dév. en péril Caractéristiques personnelles: intelligence, talents, tempérament facile Relation chaleureuse avec parent « encadrant » Soutien social extérieur : adulte*, pairs Ressources et occasions dans la communauté 3) Fondations historiques -Fondations historiques : Réflexion philosophique: qu’est ce qu’un enfant? Science et théories actuelles sont encore influencées par ces idées (Europe) -Débuts de la science développementale : Évolution rapide fin 19e, début 20e siècle ! Observations, puis méthodes et théories améliorées 4) Théories 20e siècle -Perspective psychanalytique : Théorie psychosexuelle de Freud : Conflits entre les pulsions et les attentes sociales, à chaque stade La façon dont ces conflits sont résolus détermine l’ajustement psychologique * Importance de la façon dont les parents gèrent les pulsions sexuelles et agressives des enfants La relation entre les 3 parties de la personnalité = personnalité de base : Freud: stades psychosexuels: Erikson: Stades psychosociaux: Néo-freudien important Moi: médiateur entre les pulsions et la conscience Moi: acquière aussi habiletés utiles en société * Important de connaître le contexte culturel pour comprendre le dév. Contributions importantes: Freud: Importance relation parent-enfant Erikson: Moi acquière habiletés société Importance de la culture * dépeint essence du dév. personnalité* Limites: Freud: Accent sur aspect sexuel N’a pas étudié d’enfants Étude de cas seulement Idées ne peuvent être testées (vagues) -Behaviorisme traditionnel: Watson (US): psychologie = science objective, observations* -Théories de l’apprentissage social: Béhaviorisme… peut expliquer dév. social, façon plus précise, directe que la psychanalyse ? Bandura Apprentissage par observation (imitation, modelage) = base du dév. Récemment: théorie socio-cognitive * (cognition - - attention, mémoire, etc. affecte l’apprentissage) Auto-efficacité: croire en ses propres capacités -Béhaviorisme, apprentissage social : Contributions importantes: Modification du comportement (conditionnement, modelage) Ex.: diminuer comportements indésirables Limites: Vision trop étroite des influences environnementales Sous-estime contribution des enfants sur propre dév. (pas Bandura par contre) -La théorie cognitive du développement : Piaget Enfants construisent leurs connaissances, en manipulant et en explorant leur monde (actifs) - Adaptation: Les structures mentales se développent pour mieux correspondre au monde extérieur (mieux le représenter) Les stades de Piaget: Contributions importantes: Enfants = apprenants actifs Stades: ont généré beaucoup d’études Raisonnement à propos du monde (physique et social) Approches éducatives (découverte) Limites: A sous-estimé les compétences des jeunes enfants A porté peu d’attention aux aspects sociaux/culturels 5) Perspectives théoriques récentes -Approche du traitement de l’information : Comment les enfants pensent-ils? Spécifie précisément quels sont les processus impliqués, les étapes utilisées pour résoudre des problèmes, compléter des tâches Métaphore de l'ordinateur: L’esprit humain en tant que système manipulant des symboles, à travers lequel passent les informations Information: Perçue (sens) input Encodée activement Transformée, organisée… avant de générer un réponse comportementale output Les modèles… : Décrivent 1 ou qq tâches (très bien!) ou tout le système cognitif (moins bien) la résolution de problèmes sociaux aussi Rôle actif des enfants (pas de stade) Contribution: rigueur méthodologique méthodes d’enseignement efficaces Limites: composantes de la pensée (pièces détachées) pas de modèles pour créativité, imagination -Neuroscience développementale: Domaine interdisciplinaire Expansion recherche en traitement de l’information… Neurosciences : Méthodes afin d’analyser structures et activités du cerveau (mesures neuroanatomiques/ neurofonctionelles) Neuroscience cognitive développementale et (plus récent) neuroscience sociale développementale -Changements cérébraux -Changements cognitifs/comp. liens -Changements cérébraux -Changements sociaux/émotifs liens Identifie : Types d’expériences qui facilitent ou entravent dév. cérébral et habiletés (et contribuent à interventions efficaces) Corrélats cérébraux (bases neurologiques) qui sous-tendent des progrès, des différences individuelles, des troubles (ex. autisme) Mesure: impact des traitements sur le compt. et le fonctionnement cérébral Mesures physiologiques sensibles aux états psychologiques (ex. cortisol salivaire, rythme cardiaque, suivi du regard) parfois ajoutées en neuroscience sociale Ne pas ignorer influences environnementales (risque, si attribue phénomène seulement aux processus biologiques sous-jacents). -Éthologie: S’intéresse à la valeur adaptative (de survie) des comportements et de son histoire dans l’évolution (… Darwin) Lorenz, Tinbergen: ont observé comportements d’animaux Imprinting (empreinte ou imprégnation) bébés oiseaux suivent mère (ou autre !) Bowlby: lien d’attachement -Période critique: Période où “le petit” est prêt à acquérir un comportement adaptatif, si exposé stimulation appropriée -Période sensible, en développement humain : Période biologiquement optimale pour l’émergence de certaines habiletés, car l’individu est particulièrement sensible à l’influence de l’environnement Les limites sont définies de façon moins claire (que la période critique) -Psychologie du développement évolutionniste: Éthologie: similitudes entre humains et primates… Psychologues évolutionistes cherchent à comprendre la valeur adaptive des compétences humaines (cognitives, émotives et sociales), qui changent avec l’âge. Ex. préférence visuelle pour visage, jeux avec même sexe certains comp. ont perdu valeur adaptative? -Théorie socioculturelle: Souligne dimension sociale Contexte culturel de + en + étudié Vygotsky Transmission de la culture* à la nouvelle génération * Croyances, traditions, habiletés Intéractions sociales nécessaires pour apprentissages culturels Surtout dialogue coopératif avec membres de la société ayant plus de connaissances Dév.cognitif influencer par sociale Processus social (contribution biologique négligée) Dialogues… acquérir façons de penser, de faire aspects du langage aussi (discours privé, interne) Influence la recherche sur le développement cognitif Habiletés transmises varient selon culture -Modèle écologique: Bronfenbrenner Forces environnementales = Plusieurs niveaux Système de structures inter-reliées et emboîtées micro: maison, école, parc … méso: liens entre les microsystèmes exo: milieu de travail, réseaux amis, église … macro: valeurs, lois, traditions … chrono: événements changent relations enfant-milieu modèle bioécologique récemment -Enjeux sociaux: Chaos familial et bien-être des enfants : Quand les routines sont menacées, par (ex) Pauvreté Travail demandant, loin Multitâche Peu de repas en famille, ou hostiles Risque (enfants) : problèmes de comp., anxiété Ex. de soutien, aux niveaux exo/macro -Perspective du système dynamique: L’enfant (phys/cog/soc) et son monde (soc/phys) sont intégrés en un système guident, ensemble, l’acquisition d’habiletés Ce système est constamment en mouvement Un seul changement affecte tout le système: enfant ré-organise activement son comp., composantes travaillent autrement. Aspects communs (génétique et env.): mêmes « grandes lignes » universelles du dév. Différents milieux, habiletés varient! Même habileté: différentes façons Même enfant: habiletés à différents niveaux Débuts… vers une approche unifiée 6) Étudier les enfants -Observations systématiques: Observation en milieu naturel: Sur le “terrain” l’environment naturel où le comportement a lieu. Observations structurées : En laboratoire : Situation préparée afin de susciter le compt. à étudier Opportunité pour tous les participants de répondre à une situation -Mesures auto-rapportées : Entrevues:… Clinique: Flexible, style conversation Cherche le point de vue du participant Structurée: Mêmes questions pour tous les participant, de la même façon Peut utiliser des questionnaires, se faire en groupe Questionnaires : Réponses écrites, Ex. Fréquence d’un compt./émotion, intensité Parfois en groupe Tests : Performance Ex. niveau de l’attention soutenue -Étude de cas : Découle de la perspective psychanalytique Portrait complet du participant, Parfois combine méthodes Étudier petit groupe, individus varient entre eux (ex.: prodiges) -Études transculturelles : Étudier différences quantitatives (aspect universel, mais à différents degrés) Mêmes questionnaires, bien traduits Comprendre significations culturelles de certaines pratiques, croyances Ethnographies (observation participative) -Influences culturelles: Adaptation des jeunes immigrants : Plusieurs méthodes Bon ajustement (acad., psy.) pour plusieurs Famille, communauté ethnique éducation : importante la cohesion la supervision attentes élevées facilitent l’adaptation -Devis de recherche : Devis: Plan général, permet tester hypothèse 1) corrélationel (non-expérimental) ou 2) expérimental -1) corrélationel (non-expérimental) recueillir données sans changer quoi que ce soit Ainsi, on peut examiner les liens entre des caractéristiques Mais: * on ne peut pas déduire de lien causal -Devis corrélationnel : Coefficients de correlation: La taille du chiffre indique la force de la relation Le signe (+ ou - ) indique la direction de la relation (+) les variables vont dans le même sens ( - ) les variables vont dans sens opposés (très rare que ce soit un 1.00… généralement pas bon signe) -2) expérimental manipuler variable d’intérêt en exposant les participants à l’une ou l’autre des conditions (assignation aléatoire) et on mesure ce qui, selon hypothèse, devrait être influencé. Si, suite à leur expérience différente, les participants ne démontrent pas le même résultat (ex. traitement c. liste attente), on peut supposer que cette différence est due à la variable ayant été manipulée. déduire causalité * -Devis expérimental : Variables: Indépendantes: Celle que le chercheur change, manipule On s’attend à ce qu’elle cause un changement sur une autre variable Dépendantes Le chercheur la mesure, mais ne la manipule pas On s’attend à ce qu’elle soit influencée par la variable indépendante -Devis expérimentaux modifies: Expérimentation de terrain: Étude se déroule dans un milieu naturel Les participants sont répartis aléatoirement dans des groupes (ex.: 2 traitements) Étude quasi expérimentale (ou “naturelle”) : Compare différences entre traitements qui existent déjà Groupes sont choisis afin que les autres variables soient le plus similaires possible *quasi expérimentale : pas de distribution au hasard -Au fil du temps… : Étudier comment certaines variables changent avec le temps, avec l’âge… Utile pour décrire l’évolution Suivre des enfants (étude longitudinale) Ex. Caspi et Roberts, 2001 Comparer des enfants de différents âges (étude transversale = 1 seul temps de mesure) -Devis longitudinal : Peut-on généraliser les résultats d’une étude à d’autres enfants de cette population? Qui accepte de participer, et longtemps? (biais de sélection) Parmi eux, qui persévère? (biais d’attrition) Si progrès, sont-ils dus à l’effet de pratique? Ces enfants diffèrent-ils des enfants nés avant, ou après l’étude? (effet de cohorte) Coûteux, alors tenter de maximiser les retombées: Vastes études longitudinales mesurant plusieurs aspects du développement (échantillon représentatif) Au Québec : Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant -Cohorte : Enfants nés au même moment, et sont influencés par des conditions culturelles et/ou historiques Autre « époque » : valeurs, politiques, façons de faire (voir modèle écologique) Aussi: Événement particulier ? -Devis transversal : 1 collecte, auprès d’enfants de différents âges = rapide et pratique (efficace) Mais les différences sont inter-groupes… Représentent-elles des changements dus au développement, ou un effet de cohorte? Moyenne pour chaque groupe: pas d’info sur différentes évolutions possibles dans le temps - Devis: - Avantages et inconvénients des devis : -Éthique en recherche : Enfants: moins matures, plus vulnérables Responsabilité: Le chercheur, ultimement Comité (conseille, encadre) Équilibre: coût (temps, dérangement) et (bienfaits potentiels) * Prévenir tout tort possible * -Droits des enfants en recherche : Être protégé de tout tort possible Consentement éclairé (parent ou tuteur, enfant) Confidentialité (et limites) Pouvoir cesser et ce, en tout temps Dissimulation/ Débriefing ? Connaître résultats Droit au traitement pour tous (expérimental si bénéfique, ou autre) Cours 2 Les fondations biologiques et environnementales 1) Fondation génétique -Terminologie : Phénotype = caractéristique observable Génotype = information génétique déterminant notre espèce et influençant toutes nos caractéristiques uniques -Une cellule typique : Le noyau: Là où se cachent les chromosomes -Les 46 chromosomes humains : Les chromosomes conservent et transmettent info génétique Ils sont faits d’ADN -Codage génétique : Un gène est une séquence d’ADN ~ 20 000 gènes codant des protéines chez humains Les protéines, elles, envoient messages (réactions chimiques) dans le corps Il y a aussi ~ 18 000 gènes régulateurs Protéines: la base biologique sur laquelle sont basées toutes nos caractéristiques (définissent ce que nous sommes) ~ 10 et 20 millions de protéines ! Nous avons une beaucoup plus grande variété de protéines que les autres espèces (mais pas beaucoup plus de gènes!) 23 paires de chromosomes correspondants un membre de la paire est hérité de la mère et l’autre du père *sauf la dernière, chez les hommes (XY) Les deux chromosomes correspondants (homologues) Celui provenant du père, celui provenant de la mère Les variantes d’un même gène sont appelées des allèles. Chaque gène occupe un emplacement précis (locus) sur un chromosome. Les 2 allèles d’un gène donné ont le même locus. Ex: Gène, « couleur des cheveux » allèle B (détermine la couleur foncée) allèle b (détermine la couleur blonde) B et b sont 2 allèles d’un gène déterminant la couleur des cheveux -Méïose : Processus de division cellulaire utilisé afin de créer des gamètes (cellules sexuelles) divise par 2 le nb de chromosomes Spermatozoïde + ovule = zygote de 46 chromosomes un échange de gènes peut se faire entre deux chromosomes homologues Permet la transmission de quantité constante de matériel génétique, et de grande variété (1 chance/700 billions d’être identique sans être jumeau) But: promouvoir la diversité Toutes les cellule ont le même matériel génétique (sauf ovule et spermatozoide) -Méiose; crée des gamètes (ovule et spermatozoide) -23 chromosomes -le hazard -Héritage dominant-récessif : La fécondation et le hasard BB et bb: homozygotes Bb: hétérozygotes pour ce gène homozygotes (même recete des 2 parents) L’allèle B est dit dominant sur l’allèle b et l’allèle b est dit récessif par rapport à l’allèle B -Phénylcétonurie (PKU) : Maladie génétique récessive grave : Enzyme manquant, devant transformer la phénylalanine en tirosine, qui est essentielle. La phénylalanine, non-métabolisée : niveau toxique pour le cerveau. 1 chance sur quatre d’avoir le gène récessif slmt si le 2 parents sont porteurs de cette génétique -Maladies, traits … : la très grande majorité des maladies génétiques sont dues à d’autres patrons d’héritage génétique Souvent, quand caractéristique varie de façon dimensionnelle (VS. catégorielle): implique plusieurs gènes = polygénique Ne pas oublier rôle des gènes régulateurs, et de l’environnement *Dimensionnelle= passe de pas du tout à bcp (c ceci pr la majorité de problèmes mentale) *Catégorielle= Oui ou Non -Jumeaux : Fraternels (Dizygotes, DZ) Deux zygotes distincts (deux ovules fécondés) Identiques (Monozygotes, MZ) Un seul zygote, qui se divise en deux individus… qui ont donc le même bagage génétique -Identiques (Monozygotes, MZ): proviens du même ovule fécondé -Fraternels (Dizygotes, DZ): 2 ovules fécondés (ne partagent pas le meme baggage génétique) *Zygote= ovule fécondé par spermatoxoide -Facteurs maternels, jumeaux DZ : Ethnicité Historique familiale (si c dns la famille) Âge (se passe entre pr plus agé (entre 35 et 39 ans)) Nutrition Nombre de naissances (plus qu’il y en a eu, plus c possible…) Médicaments de stimulation d’ovulation, et fécondation in vitro 2) Contextes environnementaux Facteurs de risque et Facteurs de protection - Famille : (microsystème) Famille: vaste étendue de son influence ! Découvre le monde physique et social* Apprend habiletés, valeurs, langue… * Liens et ajustement Influence sont bidirectionnelles entre membres - La famille: un système : Influences sont: 1) Directes (relation entre 2 personnes) Ex.: Comportement de la mère influence un enfant Comportement de l’enfant influence la mère 2) Indirectes La relation entre ces 2 personnes est influencée par d’autres (ex. une tierce personne) Ex. Conflit conjugal et piètre coparentalité Chroniques, ces conflits sont associés à des troubles émotifs - Chronosystème : Adaptation aux changments Changements perpétuels à l’intérieur, et à l’extérieur de la famille - Développement des enfants - Celui des parents (oui-oui) Chaque membre s’adapte au dév. des autres - Période historique Ex.: plus de diversité familiale de nos jours (moins d’enfants/famille, parents plus âgés, familles monoparentales, homoparentales, etc.) - Le statut socio-économique (SSE) : Une mesure, un « indice » intégrant: Scolarité (nb années) Prestige occupationnel/habiletés requises (statut social) Revenu (bien-être et statut économique) *Prestige occupationnel; ex, plus de pers sont capable de faire ton boulo, moins c prestigieux - SSE et fonctionnement familial : SSE: influence fonctionnement familial Associé avec: Le début de la vie familiale, nombre d’enfants Les valeurs, attentes (désirabilité sociale c. auto-régulation) Les styles interpersonnels (explications c. coercion) Le développement cognitif et langagier de l’enfant dès 2 ans Ajustement académique, toute enfance/adolescence L’apparition de problèmes de comportement chez l’enfant *Le début de la vie familiale, nombre d’enfants; plus tard qu’on commence a avoir d’enfants, moins ona tendance d’avoir d’enfant -Enjeux sociaux: L’éducation des filles dans le monde : PLUSIEURS millions d’enfants/jeunes ados ne reçoivent aucune éducation, majoritairement des filles; 750 millions d’adultes analphabètes: les 2/3 sont des femmes L’éducation des filles/mamans améliore : La survie et santé des membres de la famille Les pratiques éducatives; langage/éducation des enfants L’éducation des fillles = le moyen le plus efficace de lutter contre les plus grandes menaces au développement humain (ex. pauvreté, maladie/mortalité des mères et des enfants; Nations Unies) -Éducation= facteur de protection -pauvreté= facteur de risque -Richesse= facteur de protection et de risque - Richesse : (*pk la richesse pt être un facteur de risque*) Plusieurs parents au SSE élevé ne sont pas disponibles physiquement et émotivement pour l’enfant. Ces parents exercent souvent une pression excessive pour que l’enfant « réussisse dans la vie ». Les adolescents dont les parents valorisent plus ce qu’ils FONT (réalisations) que ce qu’ils SONT (personnalité) présentent souvent des problèmes académiques et émotifs. - Les repas en famille peuvent faire une différence… : Positif pour toutes les familles (que le SSE soit faible ou élevé) -Pauvreté : Les plus durement touchés: Femmes Enfants Familles monoparentales Minorités ethniques Autochtones *Pauvreté= Facteur de risque Enfants = groupe d’âge avec le plus haut taux de pauvreté (18% des enfants sous seuil, aux ÉU; 27 à 34% si enfant membre minorité ethnique) Parmi les pays occidentaux, ÉU le plus haut taux de pauvreté extrême chez les enfants (10%) Plus ça commence tôt, plus c’est profond, et plus ça dure… pire sont les effets Un grand stress Rend l’existence difficile, au quotidien Impact sur parentage et développement des enfants, qui risquent de souffrir de : Problèmes de santé, long-terme Problèmes cognitifs, académiques Problèmes de santé mentale Impulsivité, agression, compt. antisocial -L’itinérance: Aux ÉU, avec pauvreté ↑ et logement sociaux ↓ augmentation du taux de sans-abris. >3% vécu période sans-abris au cours de sa vie. La plupart des familles sans abri sont composées de femme avec enfants de < 5 ans Effets: Problèmes de santé importants, majorité Délais développementaux Stress émotif chronique Absentéisme scolaire Problèmes académiques Interventions: multidi-dimensionnelles ex. Wadsworth et al. 2013: coping, parenting - La communauté: La communauté offre des ressouces et des liens sociaux qui jouent un rôle primordial dans le développment des enfants. *liens* famille-communauté ↓ stress familial, ↑ ajustement Amis, voisins, membres groupes religieux, sportifs, etc. Quartiers : rues, ruelles, cours, parcs, centre communautaires… - Quartiers : Étude: familles SSE faible Assignation aléatoire… offre un « bon » pour déménager dans un quartier mieux nanti ! En comparant aux enfants n’ayant pas déménagé… : meilleure santé physique meilleure santé mentale meilleure performance scolaire *mieux nanti = ex; de biblio avec plus de livre (quartier plus favorisé avec des meilleures ressources) Ressources dans le quartier: Les bénéfices sont encore plus grands pour les enfants défavorisés (Les familles à revenu élevé dépendent moins de leur entourage) Activités parascolaires à l’école et activité communautaires (ex, arts, sport, scoutisme) peuvent « compenser » dans quartiers défavorisés: favorisent l’ajustement socio-affectif et académique (enfants/ados) Mais plus la situation familiale et communautaire est désorganisée, moins les enfants y participent … enfants qui en ont le Plus besoin qui ont Moins accès *liens* famille-communauté ↓ stress familial,↑ ajustement Comment? * Soutien social* qui amène: Estime de soi/confiance (rôle de parent) Accès à des informations, des services Parentage: de bons modèles enfants soutenus, supervisés - Les écoles : institution plus formelle connaissances et habiletés… systèmes sociaux complexes varient : lieu physique vision de l’éducation type de liens sociaux Au moment de graduer de l’école secondaire, les enfants ont passé en moyenne 14 000 heures à l’école (scolarité obligatoire). La communication parent-école est bénéfique pour le développement, à tout âge. Parents impliqués et meilleure réussite scolaire Encore un risque associé au SSE faible… besoins efforts spéciaux du personnel pour tisser liens -Le contexte culturel : La culture façonne tous les aspects de la vie. On ne peut comprendre le développement sans considérer le contexte culturel. Ex.: Valeur : indépendance et nature privée de la famille (ÉU). … Moins portés à endosser le soutien public (subventionné) aux familles (ex.: congé parental, garderies, soins de santé). Sous-cultures et valeur de coopération, familisme Ex: Grande implication des grands-parents dans les familles hispaniques = positif pour la famille. -Influences culturelles, Le familisme favorise la compétence des enfants et des jeunes hispaniques : Valeur culturelle fondamentale au sein de sous-cultures hispaniques. Favorise interactions parent-enfant positives; comportement sociaux des enfants. Besoins de la famille au-dessus des préoccupations individuelles (relations loyales et cohérentes dans la famille). Qualité des liens familiaux: essentielle à l’estime de soi et à l’identité. Familialisme de quartier offre aux adolescents du soutien pour un développement favorable. -Les valeurs individualistes et collectivistes : Individualiste: Les individus se définissent comme étant distincts des autres. Les préoccupations sont orientées vers des objectifs personnels. Soi indépendant Collectiviste: Les individus se définissent comme faisant partie d’un groupe. Les préoccupations sont orientées vers des objectifs sociaux, collectifs. Soi inter-dépendant Sociétés endossent plus ou moins ces valeurs, de différentes façons -Politiques sociales : Afin d’aider à régler graves problèmes sociaux (pauvreté, itinérance, maladie, décrochage, etc.) Pays et leurs politiques sociales (lois et programmes) Ex.: logements à prix modiques, subventions aux écoles -Indicateurs santé et bien-être des enfants : Les ÉU tirent de l’arrière Canada = mieux, mais plusieurs pays devant -Autres lacunes, ÉU: Enfants sans assurance-maladie (> 5 millions) Garderies abordables (rares, piètre qualité) Suivi pensions (divorce) Manque de formation vocationnelle Décrochage scolaire Retour au travail = plus ou moins pauvre? Valorisation de l’indépendance, programmes coûteux (compétition), enfants ne peuvent parler, ni voter (!) -Les droits des enfants : Marian Wright Edelman** Experts et citoyens plaident en faveur de meilleures politiques sociales pour améliorer la condition des enfants 1989: Convention sur les droits des enfants (ONU) 3) Relation génétique et environnement -Relation génétique et environnement : Génétique comportementale Contributions de la génétique et de l’environnement sur la diversité des : traits habiletés troubles souvent polygénique (ex. intelligence) Quelle question doit-on se poser? 2 groupes a) « Combien? » partie expliquée par gènes, par l’env. b) Impossible d’y répondre… plutôt « Comment? » - Estimer la « part » de génétique, Combien? (a) : On tente de calculer à quel point la différence entre les individus est expliquée par les gènes Une méthode : estimé d’héritabilité *(Petit mémo sur les jumeaux) : Monozygotes (identical twins) 1 zygote (1 ovule fécondé) qui devient 2 bébés, partageant même matériel génétique (100%) Dizygotes (fraternal twins) Deux ovules sont fécondés, chacun par spermato. Matériel pas plus semblable qu’autre frère/sœur (environ 50%) - Estimé d’héritabilité: “Différences individuelles” = la variabilité entre les gens, sur un aspect (ex. la taille, un trait de personnalité) Deux individus avec génotypes semblables : ils auront plus tendance de se ressembler. Deux individus avec génotypes plus différents : ils auront moins tendance de se ressembler. Si les premiers se ressemblent plus (phénotype)… rôle de la génétique La différence entre les corrélations… Études de parenté (kinship) Ex. parents bio c. adoptifs ; jumeaux MZ c. DZ Compare 2 corrélations Ex. Intelligence;.86 MZ c..60 DZ *86 MZ (+grande correlation) *MZ (Monozygote) (jumeaux identiques) Estimé : le chiffre varie entre 0 et 1.50 (explique ½ de la variance) Études (jumeaux, pays industrialisés, occidentaux) Intelligence:.50 Plusieurs traits personnalité: entre.40 et.50 Schizophrénie, trouble bipolaire, autisme: >.70 Dépression, antisocialité:.30;.40 *.50 = 0.50 *Plus le nbr est élevé, plus c attributable à la génétique - Combien… : Limites de ces études : 1) valides si les participants étudiés représentent bien la variabilité gén. et env. de la population générale Dans un milieu très homogène : différences entre les individus? … attribuées à la génétique (estimés élevés) Dans un milieu très hétérogène: différences entre les individus … attribuées au milieu (estimés faibles) Problème: jumeaux grandissent dans conditions similaires, (moins variées que la pop. générale) : donc les estimés sur-estiment le rôle de la génétique. 2) Peut facilement être mal compris, appliqué Ex. différences ethnique en QI… base génétique? Erroné, car études héritabilité faites avec pop. blanche (ne dit rien sur la différence entre groupes) 3) Utilité limitée pas d’info : comment se développent, aider Ex.: QI SSE élevé: héritabilité élevée (chacun atteint potentiel) SSE faible: héritabilité plus faible (le milieu empêche les enfants d’atteindre leur potentiel) - Comment?: On sait que la génétique et l’environnement sont très intimement liés et qu’ils interagissent Comment affectent-ils, ensemble, le développement? Quelques concepts a) Interaction génétique-environnement b) Corrélations génétique-environnement Priorité gènes c) Influence de l’environnement sur l’expression des gènes a) Interaction génétique-environnement : Façon prédéterminée de répondre à l’environnement Mélanges uniques de gènes et d’env. Différences et similitudes au niveau du comportement b) Corrélation génétique – environnement: Gènes influencent les milieux auxquels nous sommes exposés Corrélation passive; ex. parents athlètes Corrélation évocative; ex. bébé calme, ou pas… Corrélation active (Niche-picking) Choisir milieu qui correspond à nos aptitudes -Plus j’ai des gènes favorables, plus il est possible que je me retrouve dns un environnement favorable (vice-versa) -les gènes entrainent un certain contexte environnemental *évocative: évoquer qqch en toi c) L’environnement influence l’expression des genes : Ex. Garçons avec (c. sans) gène marqueur antisocialité sont plus agressifs seulement si aussi histoire d’abus Ex. Schizophrénie: parents biologiques atteints avec parents adoptifs santé (ou pas…) Les parents peuvent “désamorcer” une corrélation génétique-environnement défavorable Ex. Étude de jumeaux Quand traités différemment par leur mère… antisocialité a décliné ou augmenté 2 ans plus tard -Le modèle épigénétique: Bidirectionnel, continuellement Gènes Env. (tous les niveaux) L’environnement (comportements, expériences) influence l’expression du génotype (pas la séquence, l’activité du gène) Stimulation Interne (ex. hormones) Externe (ex. quartier) Ex. de mécanisme : Méthylation: processus biochimique déclenché par certaines expériences, permettrait de modifier l’expression de certains gènes et leur impact La modification de l’expression d’un gène pourrait survenir à tout âge, même avant la naissance, et peut avoir des conséquences importantes (effet favorable, ou pas) Ex. piètre parentage et M de gènes impliqués gestion stress, pauvreté chronique et santé -Biologie et environnement – Le génocide tutsi et la transmission épigénétique du stress maternel aux enfants : (transfert générationnel de trauma) Exposition à l’adversité extrême augmente méthylation du gène GR, partie intégrante de la régulation des hormones de stress. Femmes tutsies enceintes pendant le génocide de 1994 et leurs enfants :  18 ans plus tard, scores de stress post-traumatique et de dépression plus élevés, méthylation GR plus forte, niveaux de cortisol inférieurs (vs. témoins). Changements épigénétiques par méthylation, induits par l’exposition à un stress sévère. Cours 3 Développement prénatal 1) Motivations devenir parent -Pourquoi avoir des enfants?: De nos jours, dans pays industrialisés, de + en + un choix personnel Mais ~ 30% des nouveau-nés issus de grossesses inattendues (ÉU) Occasions de réfléchir aux motivations et à la planification et choix éclairé/significatif -Combien d’enfants?: Limiter le nombre ? Intelligence des enfants: Pas reliée au rang de naissance Pas reliée à espacement entre naissances Reliée au nb enfants/famille (mais ce lien est dû au SSE; tendance à avoir davantage d’enfants des mères de faible SSE) Qualité parentage? Non, mais parents réorganisent énergies -Quand?: Âge plus avancé … de la mère: Risque anomalie trouble chromosomique du père: Risque troubles génétiques (autisme, schizophrénie) Moins d’énergie (mère, père) Mais plus stables $ et plus matures -Problèmes de fertilité : Chez les femmes: 25 à 34 ans: 12 % 35 à 39 ans: 39 % 40 à 44 ans: 47% Succès des techniques reproduction diminue avec l’âge Chez les hommes: (après 35 ans, déclin graduel de concentration et qualité spermatozoïdes) 2) Développement prénatal -La conception et l’implantation : -Conception : Ovule, trompe de Fallope, survit 1 jour Spermatozoïdes, survivent 6 jours Fécondation (ovule fécondé) (surtout si relation le jour de l’ovulation ou les 2 qui précèdent) - Les 3 périodes du développement prénatal : -Période germinale : Les deux gamètes unies forment le zygote 1re division (mitose) prend ~ 30 h Autres divisions plus rapides… 4e jour: zygote est formé de 60 à 70 cellules. cavité se creuse = blastocyste cellules à l’intérieur … bouton embryonnaire cellules périphériques… trophoblaste (structures de soutien) Implantation du blastocyste ~7e et 9e jour Trophoblaste: 1) Amnios: membrane remplie du liquide amniotique 2) Chorion: deviendra le cordon et le placenta Période délicate, ~30% ne survivent pas -Le placenta et le cordon ombilical: Sang bébé et mère assez près pour l’échange de nutriments, oxygène, déchets, mais sans se mélanger -Embryon : Changements les plus rapides, jette toutes bases! Sem. 3 et 4: SNC (tube neural) Aussi: Cœur, peau, os, muscles, poumons, syst. circulatoire, digestif, glandes, etc. Sem. 4 à 8: organes + distincts, membres, yeux, oreilles, ovaires/testicules neurones (très grande vitesse!), Répond au toucher, bouge -Fœtus : Semaine 9 à 38 Croissance, organisation, connections, « finition » Mouvements variés, nombreux Croissance SNC: neurones en place fin 2e trimestre cellules gliales synapses cortex cérébral Imp de savoir que les neurones sont en place fin 2e trimestre Capacités sensorielle et comportementale Rythme éveil-sommeil, Coordination des systèmes du SNC Activité fœtale (plus est bon signe), reliée au tempérament futur Distingue (et mémoire) sons, voix, histoire ( : Poids, anticorps, activité décline, position 3) Influences environnement -L’influence de l’environnement prénatal : Les agents tératogènes : Agents tératogènes : Facteurs environnementaux qui perturbent le dév. prénatal normal Dose Hérédité Autres influences négatives Âge - - période sensible -Périodes plus sensibles lors du développement prénatal : *bleu= période sensible* Période embryonnaire est la période la plus sensible Le SNC est fragile plus longtemps que le reste -Agents tératogènes: Agents chimiques Médicaments prescrits et en vente libre Drogues Tabac Alcool Radiation Pollution Maladies et Infections -Médicaments : 1960s : Thalidomide (nausées) Malformations importantes, intelligence 1945-1970 : DES (fausse-couches) Anomalies génitales, probl. de fertilité Un effet d’un agent tératogène peut apparaitre plus tard (mêmes des années plus tard) -Médicaments (vendus actuellement) : Isotrétinoïne (acné) : Anomalies yeux, oreilles, cerveau, cœur, syst. immun. Aspirine : Intelligence, motricité, faible poids naissance (FPN), décès Antidépresseurs : Prématurité, complications naissance -Autres drogues : Cocaïne, héroïne/méthadone prématurité, FPN, décès, anomalies physiques, probl. resp., dépendance, pleurs stridents, irritabilité - Héroïne/méthadone: attention, dév. moteur - Cocaïne : vastes risques perceptuels, cognitifs, moteurs Marijuana: probl. cognitifs (attention, mémoire), impulsivité, affectifs (dépression, agression) -Les études et leurs défis : Résultats de différentes études se contredisent parfois Ex. Cocaïne Nombreux défis ! Ex: quantité/puissance/pureté du produit difficile d’isoler l’impact d’un agent tératogène, car souvent, les mères consomment/sont exposées à d’autres bébés souvent exposés à d’autre facteurs de risque, p. ex. pauvreté, stress -Effets bien établis : Tabac Alcool: voir Syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) Radioactivité: cancer, malformations Pollution (ex. mercure, plomb, BPC) -Drogues légales : Caféine Faible poids de naissance (FPN) Tabac: surtout FPN prématurité, décès probl. cardiaques, resp., cancer attention, impulsivité intelligence, mémoire -Syndrome d’alcoolisation foetale: critères diagnostique: TNDLA=troubles neurologiques du développement liés à l'alcool ACLA=anomalies congénitales liées à l'alcool -Radioactivité : 1945 (seconde guerre mondiale): Bombardements atomiques à Hiroshima et Nagasaki (Japon) 1986: Accident nucléaire à Chernobyl (Ukraine) Fausses-couches, malformations cérébrales et physiques importantes Même exposition plus faible: effets long-terme sur intelligence, dév. langagier, émotif * Éviter radiographie médicale ou exiger le tablier protecteur -Pollution : Nouveau-nés choisis au hasard (ÉU), analyse de leur cordon ombilical : vaste éventail de polluants ! (287) Dommages sévères associés au: Mercure (poissons, surtout gros, prédateurs) Dioxines, BPCs Accumulé dans la chaîne alimentaire, par consommation de denrées contaminées. Plomb Inhalation de particules, ingestion de poussière contaminée -Mécanismes : Constriction vaisseaux sanguins Nicotine: moins nutriments Cocaïne: moins oxygène pendant 15 minutes, suite à dose Diminue oxygénation Alcool : requiert oxygène pour être métabolisé Affecte la duplication et la migrations neurones Alcool Mercure -Maladies infectieuses: -Autres facteurs maternels: (Bonne choses a faire comme facteur de protection) Exercice (régulier, modéré) Favorise syst. cardiovasculaire, poids, Diminue risque complications Alimentation saine Correlation + poids cerveau, Favorise syst. Immunitaire Acide folique (grains fortifiés) Iodine (sel fortifié) Stress (Facteurs de risques) Fausse-couche, prématurité, FPN, probl. respiratoires, digestifs et immunitaires; sommeil, irritabilité et coliques Anxiété/dépression, attention, aggression, intelligence, infections Maladies (cardiovasculaire, diabètes) -Mécanismes (stress) : Réponse du stress « fight-flight » = Moins de sang vers utérus: moins de nutriments et d’oxygène… Hormones de stress traversent placenta, augmentent stress fœtal, peut altérer sa neurologie et affecter la réaction au stress de l’enfant (cortisol anormal) Changements épigénétiques prénataux par methylation de genes *Soutien social aide bcp -Autres facteurs maternels: (Facteurs de risques) Âge Les complications augmentent après 40 ans -Soutien social: Interventions efficacies: Femmes enceintes (1re fois), faible SSE Visites à domicile d’une infirmière (soutien, conseils) 1/sem le 1er mois 2/mois reste de la grossesse 1/mois jusqu’à 2 ans Effets nombreux et long-terme! Très rentable -Pourquoi des femmes négligent-elles les soins prénataux?: Difficultés financières (EU) Obstacles à accès (obtenir médecin, rdv, se déplacer) Facteurs personnels (stress, autres demandes, etc.) Comportements risqués (ne veulent pas révéler) -Soins prénataux et sensibilité Culturelle : Communication difficile avec les professionnels Discrimination Groupe = mieux Plus satisfaction Moins de prématurité et de FPN *Groupe…(solution) *FPN= faible poids de naissance* La naissance et le nouveau-né 4) Les stades de l’accouchement -Donner naissance : Le « travail » va commencer Signes précurseurs: fausses contractions bébé descend bouchon muqueux -Les trois étapes de l’accouchement : Stade 1: Dilatation et effacement du col de l’utérus : Contractions de l’utérus → canal permettent au col de s’ouvrir (dilatation) de s’amincir (effacement) - sont régulières - de + en + fortes, rapprochées, longues Transition (apogée du stade 1 = col est assez ouvert et effacé, canal est prêt) Stade 2) Expulsion du bébé : Mère pousse avec chaque contraction Bébé descend le long du canal typiquement, tête la première, visage vers bas Stade 3) Expulsion du placenta : Le placenta se détache et est expulsé par les dernières contractions -L’expérience du bébé : Semble risqué ! - pression sur la tête - compression placenta et cordon, oxygène Bébé est bien équipé: hormones de stress (cortisol) augmentées, adaptatif pour ce moment - beaucoup sang au cerveau, cœur - prépare poumons - éveillé, alerte -Il est si… : Surprenant grosse tête, forme peut être allongée vernix, peau plissée Mignon visage rond, bonnes joues, front large, grands yeux -L’indice d’Apgar: Rapidement évaluer si besoins de soins spéciaux - 1 min. 5 min. Apparence (couleur) Pouls (fréquence cardiaque) Grimace (réponse stimulus) Activité (tonus musculaire) Respiration 5) Approches -Donner naissance: plusieurs approches : Différences culturelles quotidien? accompagnement par proches? Pays occidentaux jusqu’à fin 19e : maison, familial industrialisation, villes, maladies… hôpital responsabilité, connaissances : médecins 1950s-60s: procédures médicales remises en ? -L’accouchement naturel/prepare: Un ensemble de techniques visent à diminuer douleur interventions médicales et rendre l’expérience plus gratifiante Lamaze, Dick-Read : Femmes ont appris à en avoir peur (la peur augmente la douleur) Cours (connaître, comprendre) Techniques de relaxation et respiration Accompagnement Soutien social élément-clé Études: mères accompagnées c. isolées plus courte durée moins complications, césariennes, instruments, médic. meilleur Apgar ! -L’accouchement naturel: Vertical c. horizontal Études: plus oxygène, pouls plus régulier (bébé) moins épisiotomie moins médication, instruments L’accouchement dans l’eau bénéfique aussi (mère faible risque) -Donner naissance à la maison : Populaire, certains pays (UK, Suède, Pays-Bas) Am. Nord : 70s 80s mais demeure faible (1%) Sécuritaire Si personnel bien formé Si mère en santé 6) Complications à la naissance -Complications à la naissance : Anoxie Prématurité risques pour dév. Faible poids de naissance (FPN) Probabilités plus élevées si problèmes de santé chez la mère, peu ou pas de soins prénataux, problèmes lors de la grossesse -Anoxie (carence d’oxygène): Causes : cordon ombilical serré décollement du placenta, placenta praevia absence de respiration à la naissance Dommages au cerveau 2e phase de mort cellulaire qq heures plus tard Conséquences: Dommages cérébraux, paralysie cérébrale Problèmes langagiers et cognitifs *carence(manque) -Prévenir la mort des cellules cérébrales en cas d’anoxie : “Cooling cap” L’hypothermie cérébrale des nouveaux-nés, pendant 72 heures peu après leur naissance, réduit les risques de lésions cérébrales et améliore leurs performances à divers types d’évaluation “Cooling blanket” Des couvertures d’eau froide sont aussi utilisées afin de réduire les risques de mortalité et les incapacités ou dysfonctions sévères. - Prématurité et Faible poids de naissance (FPN) : Bébés « prématurés » : Nés avant terme ou de faible poids ( < 2 500 g ) Plus fréquent quand pauvreté (stress, nutrition)                             Afro-américains                             transmis de génération en génération                             grossesse multiples Poids est le meilleur prédicteur de problèmes, nombreux et persistants Durée de grossesse affecte aussi *grossesse multiples(jumeaux, triplets, …) -Survie et déficits selon la durée de la grossesse : « Preterm » Naissance avant-terme Naissance ≥ 3 semaines avant terme Le poids peut être approprié à la durée de la grossesse « Small-for-date» Faible poids pour l’âge gestationnel Peut être né à terme ou prématurément Le poids est sous la normale, pour la durée de la grossesse « Malnutrition » prénatale Problèmes plus sévères -Naître avant terme: 1 ou 2 semaines de plus dans l’utérus peuvent faire une grande différence pour la santé et le dév. de l’enfant. Ex.: Les bébés nés à 35 ou 36 semaines sont moins malades et hospitalisés moins longtemps que ceux qui sont nés à 34 semaines. Ex. naître qu’une ou deux semaines avant terme est lié à de moins bonnes performance en math et en lecture en 3e année (c. à terme) -Impact sur soins reçus : Bébé réagit peu, est irritable… cible de pratiques moins sensibles, moins chaleureuses Prématurité est un facteur de risque pour abus Étude auprès bébés prématurés: Tempérament difficile + Parent intrusif ou colérique = grand risque probl. de compt. à 2 ans Mais va bien si parent chaleureux et sensible Interventions: parent ↔ enfant *(un facteur de risque pt entrainé un autre facteur de risque) -Interventions bébés nés avant-terme : Incubateur Respirateur artificiel Nutrition intraveineuse Médication intraveineuse “Isolette” Besoin Stimulation/Contact appropriés Bercer, masser Voix, battements cœur mère vs. bruits hôpitaux Bienfaits : physiques, mentaux, moteurs… * Peau-à-peau: “Kangaroo care” Attachement et sensibilité du parent Étude sur 10 ans, nombreux bienfaits! -Infant Health Development Project: Nés avant terme + pauvreté… Visites domiciles + garderie stimulante de 1 à 3 ans Intervention c. pas 39% c. 9% : dév. normal à 3 ans Si garderie régulièrement, gains QI, à 5 et 8 ans (ici, voir figure) Bienfaits même à 18 ans ! -Politiques de santé familiales: parents et nouveaux-nés : Mortalité infantile: Nb décès 1re année/1000 naissances Indice santé enfants d’un pays ÉU, un des pire taux parmi pays industrialisés Risque 2 fois plus élevé chez Afro-américains Mortalité néonatale: décès 1er mois de vie 2 facteurs: anomalies physiques sévères FPN… Pauvreté, soins de santé, congé maternité -Complications, parentage et résilience: Étude: île de Kauai, Hawaï (Werner & Smith) suivi de 700 bébés nés avec complication, comparés avec bébés « ok » (même SSE, ethnicité) Si trauma sévère, plus difficultés long-terme Si trauma faible ou modéré: famille stable: semblable aux enfants nés ok famille à risque: plus problèmes ajustement, apprentissage sauf quelques uns… voir résilience Cours 4 Le développement physique petite enfance (0 à 2 ans) 1) Les capacités du nouveau-né -Les capacités du nouveau-né : Actif! Plusieurs capacités: survie, attirer attention et soins Réflexes États de conscience Capacités sensorielles -Les réflexes du nouveau-né : Réponse innée automatique, en rép. stimulus Certains : valeur adaptative Certains : base d’habiletés motrices complexes, d’interactions gratifiantes Les évaluer, signe de dommage cérébral si absent, exagéré, persiste… Sont un indice de la santé du système nerveux du bébé Les réflexes : Clignement des yeux Points cardinaux “Rooting” (bouche vers le sein) *Déf. Internet: (Lorsque nous caressons la joue d’un bébé, il tourne la tête de ce côté en ouvrant la bouche. C’est ce qui lui permet de trouver le sein et d’être nourri.) Succion Nage *Déf. Internet: (Lorsqu’un bébé est plongé dans l’eau, il va automatiquement bloquer sa respiration et faire bouger ses bras et ses jambes pour nager.) Réflexe de Moro (tombe, arc le corps et regroupe) *Déf. Internet: (Lorsqu’un mouvement soudain ou un bruit fort se produit, le bébé écarte les jambes, les bras et les doigts en croix avant de les ramener près de son corps.) Agrippement Réflexe tonique du cou *Déf. Internet: (Quand le bébé tourne la tête d’un côté, le bras du même côté s’allonge alors que l’autre bras se plie. Ce réflexe peut le préparer à atteindre des objets et à les prendre dans sa main. C’est aussi le signe d’un bon tonus musculaire.) Marche Réflexe de Babinski (orteils ferment) *Déf. Internet : (mouvement réflexe d'« extension lente et majestueuse du gros orteil » provoqué par la stimulation cutanée de la région externe de la plante du pied.) La plupart des réflexes des nouveau-nés disparaissent au cours des 6 premiers mois de vie. -Les états de conscience du bébé : Sommeil profond Sommeil actif (REM) « mouvement oculaire rapide » Somnolence Éveil calme Pleurs et pleurnichements Les nouveau-nés dorment 16 à 18 heures/jour -Sommeil : 50% du sommeil est actif (REM) (VS. 20% vers 3-5 ans, comme adultes) Stimulation du SNC, vitale pour sa croissance Cycles de sommeil perturbés… fréquent chez bébés vécu naissance traumatique peut indiquer anomalie SNC associé retards de dév. au préscolaire -Le syndrome de la mort subite du nourrisson : 1re cause de mortalité chez les bébés âgés entre 1 semaine et 1 an (pays industrialisés). Surtout si : né avant-terme, FPN, Apgar faible, pouls, respiration, trouble cycles sommeil-éveil*, IVRs (rhumes) Plus fréquent entre 2 et 4 mois de vie Hypothèse: quand comp. survie liés respiration et états de conscience devraient remplacer réflexe anomalies neurologiques empêchent de les acquérir Diminuer les risques: Pas drogue durant grossesse Cesser de fumer Dodo sur le dos Surface dure Pas trop emmitouflés *(Se couvrir chaudement, des pieds à la tête.) Suce (aide à s'éveiller); s’éveiller plus facilement si détecte respiration ou rythme cardiaque irrégulier -Pleurs : 1re façon communiquer Efficace! Guide parent vers cause de détresse La faim, le plus souvent Parents apprennent avec le temps Sommet vers 6 semaines (lien SNC) Coliques = pleurs persistents, intenses Pleurs différents … SNC? risque abus bébés prématurés ou malades : plus grand risque de vivre de l’abus de la part de leurs parents, qui vivent des niveaux de stress très élevés -Apaiser un bébé en pleurs : Parler doucement, Sons continus, rythmés Suce Masser Emmailloter* (*Différences culturelles) *Déf. Internet : (Cette pratique consiste à envelopper bébé dans une couverture) Prendre dans ses bras et marcher ou se balancer Poussette, auto, balançoire Combinaison des méthodes ! Le déposer endroit sécuritaire et le laisser pleurer pendant un moment -Le sens du toucher des nouveau-nés : Bien développé à la naissance Réflexes… répond au toucher surtout autour : bouche, paume de la main, plante du pied Peuvent distinguer forme, texture Sensibles à la douleur Endurer la douleur: hormones de stress dans SNC… risque d’affecter capacité future de gérer le stress Soulager la douleur avec analgésiques, sucre, et le toucher (endorphines) - Le sens du goût des nouveau-nés : Distinguent certains goûts expressions faciales (aigre, amer) Préférence pour le sucré, comme lait maternel Exposition à saveurs (liquide amniotique, lait maternel) influencent préférences gustatives des bébés Apprend rapidement à aimer de nouvelles saveurs ex.: formule de soya Ces enfants apprécient davantage l’amertume (4-5 ans) - Le sens de l’odorat des nouveau-nés : Préférence pour certaines odeurs ex: banane c. œufs Initiation par le liquide amniotique (ex: anis) Reconnaître maman Dès 4 jours, préfèrent l’odeur des seins de leur mère VS. celle d’une autre mère allaitante Attrait lait maternel VS. formule (nouveau-nés, allaités ou non) - L’audition des nouveau-nés : S’améliore pendant premiers mois de vie Exploration, regarde vers sons Préfère sons complexes (voix) aux tonalités monotones Distingue des configurations de sons dès les premiers jours Ex: rythme, ton, accent Sensible à la voix humaine Biologiquement préparé à apprendre langue (n’importe quelle langue!) Sons ne faisant pas partie de sa langue: nouveau-nés les distinguent mieux que les adultes Méthode: téter pour entendre un bruit « ba » habituel = moins intéressant (tète moins) « ga » tète plus Préfèrent voix de leur mère, et de sa langue -La vision des nouveau-nés : Le sens le moins développé à la naissance structures de l’œil immatures Incapable voir clairement (focus) de loin, de proche Détecte visages humains, préfère celui maman Explore, tente de trouver des objets intéressants La vision de la couleur s’améliore jusqu’à 4 mois 2) Croissance physique + Dév. cérébral -La croissance physique : Taille: gain de 75% à 2 ans Poids: a quadruplé à 2 ans Poussées de croissance (pas graduel) Le “gras de bébé” (sommet vers 9 mois) amincissement par la suite; aide à maintenir température corporelle Différences individuelles et intergroupes (sexe, ethnicité) -Changements de proportions : Croissance de différentes parties du corps à un rythme différent, à différents moments Céphalocaudal: “De la tête aux pieds” Croissance de la tête est la plus rapide (prénatal, 1re année). Ensuite (2e année) la croissance du reste du corps est rapide (se rattrappe). Proximodistal: “Du centre vers les extrémités” Croissance prénatale: tête, tronc en premier. Ensuite, bras + jambes puis mains et pieds. -Maturité physique : Le meilleur estimé de la maturité physique est « l’âge du squelette » (Radiographie ) De cartilage à os: Cellules de cartilage formées, se durcissent graduellement *l' épiphyse se durcit -Développement cerveau : Développement des neurones : Les neurones (cellules nerveuses), communiquent entre eux, en libérant des neurotransmetteurs (molécules biochimiques) qui traversent les synapses (espaces) entre eux Prénatal: très, trop grande quantité de neurones, ils ont migré et se sont différenciés (propres fonctions) et entament connections synaptiques (ou synapses) Neurones ont besoin d’espace pour communiquer entre eux Petite enfance: + en + d’axones, de connections synaptiques (rapide !!!) … mort de nombreux neurones avoisinants Stimulation de l’environnement * permet aux neurones d’établir connections synaptiques 1° Surabondance de synapses Certaines servent les mêmes fonctions (contribue à l’acquisition d’habiletés essentielles) 2° Élagage « pruning » Élimine les synapses sous-utilisées Neurone peu stimulé = perd ses connections Myélinisation des axones : Près de la moitié du volume du cerveau est composé de cellules gliales, en forte croissance durant la petite enfance Responsables de la gaine de myéline autour des axones (accélère conduction nerveuse) … cerveau croît rapidement Développement du cortex cérébral : En croissance longtemps, donc sensible longtemps L’ordre dans lequel les régions du cortex se développent correspond à l’ordre dans lequel les habiletés se développent. -Les principales étapes: 0 à 2 ans: vert, suivi de bleu : Formation rapide des synapses, surtout régions auditive, visuelle et langagière S’étend sur plus grande période pour cortex préfrontal -Mesurer l’activité cérébrale: - Les régions du cortex cérébral : - Latéralisation du cortex cérébral : Les deux hémisphères remplissent des fonctions différentes Chaque hémisphère reçoit infos sensorielles du côté opposé du corps H. Gauche : Traite l’information de façon séquentielle et analytique … Infos : verbales, émotions positives H. Droit : Traite l’information de manière intégrative … Infos spatiales, émotions négatives On appelle cette spécialisation: latéralisation -Latéralisation et plasticité du cortex cérébral : La latéralisation permet de soutenir une vaste gamme d’habiletés : valeur adaptative On étudie quand la latéralisation se produit afin d’étudier la plasticité cérébrale Plasticité : région n’a pas encore de « spécialité » … flexibilité, grande capacité d’apprentissage … si dommage, une autre région peut remplir le rôle - Signes de latéralisation présents dès la naissance - Plasticité plus grande durant l’enfance (synapses en cours) - La plasticité cérébrale : Participants ayant lésion cérébrale (prénatale, ou 0 à 6 m): retard de langage jusqu’à environ 3 ½ ans. À 5 ans, ces enfants ont rattrapé les autres enfants (grammaire et vocabulaire), suggérant compensation par les régions non-endommagées du cerveau. Mais les habiletés spatiales sont plus affectées par une lésion cérébrale. Les fonctions spatiales seraient donc plus latéralisées dès la naissance. La plasticité cérébrale joue aussi un rôle à l’âge adulte, notamment dans le cas des victimes d’ACV. -Les périodes sensibles du développement cerebral : Études avec animaux: Privation sensorielle précoce et extrême : conduit à des dommages permanents au cerveau et à la perte de certaines fonctions. Ex.: chaton sans lumière Ex.: milieu isolé c. stimulation (physique et sociale) …différences en densité des connections synaptiques Études enfants: Cataractes (empêchent images claires) Bébés nés avec des cataractes aux 2 yeux: amélioration seulement si opérés au cours des 4 à 6 premiers mois de vie plus la chirurgie est retardée, moins la récupération complète de la vison est possible. Orphelinats roumains (privation extrême) Suivi d’enfants adoptés (UK) Au niveau cognitif: gains impressionnants si adoptés avant l’âge de 6 mois déficits intellectuels sévères si adoptés après l’âge de 6 mois Corrélat: petite circonférence crânienne - Niveau de stimulation approprié : Deux types de croissance cérébrale 1) Croissance venant des expériences attendues (tôt) Les expériences ordinaires, habituellement “attendues” par le cerveau pour se développer normalement Bénéfique 2) Croissance dépendant des expériences (toute la vie) Expériences spécifiques, Elles varient d’un individu à l’autre Risqué, en surchargeant le jeune cerveau. - États de conscience : Le sommeil Moins de périodes par jour Périodes plus longues Correspond plus au cycle nuit-jour Besoins diminuent de 18 à 12h 2 siestes, puis 1 vers 18 mois Vers 6 mois, mélatonine favorise somnolence, surtout la nuit Changements dus aux dév. cérébral… env. affecte aussi Ex. culture, horaires, routines! Routines de dodo et meilleur sommeil (endormissement, moins de réveils nocturnes, plus de temps endormi). Bon sommeil est important pour la mémoire et l'apprentissage. - Variations culturelles : habitudes de sommeil : « Co-dodo » = controversé Dormir avec un parent = la norme (90% des bébés) Am. Nord : plus frequent qu’avant, relié à allaitement Collectivisme c. individualisme Valeur adaptive? Moins de longs rituels pr se séparer de l’adulte RISQUE si obésité, abus substances, literie lourde, matelas mou 3) Influences sur développement physique - La croissance physique : Les influences : Polluants Hérédité Nutrition Allaitement Malnutrition Le bien-être émotif -Enjeux sociaux: Exposition au plomb : Le plomb est un élément excessivement toxique Malgré lois (peinture, essence), 5% des enfants ÉU auraient des taux trop élevés de plomb dans le sang Ex. quartiers près d’industries utilisant plomb “Un peu trop” de plomb dans le sang = risque Le plomb est associé à un QI faible, des problèmes cognitifs variés et des problèmes de comportements et ce, souvent à long-terme (ex. antisocialité à l’adolescence) L’impact est exacerbé si faible SSE -Hérédité : La taille et le poids sont fortement déterminés par l’hérédité jumeaux MZ c. DZ Croissance de rattrapage (maladie, piètre nutrition) si pas trop sévère - Nutrition : Les bienfaits de l’allaitement: Équilibre gras/protéine adéquat Valeur nutritive complète Facilite la digestion Meilleure croissance Protège des maladies Meilleur développement mâchoire/dents Facilite transition vers les aliments solides OMS: Allaitement 2 ans, exclusif premiers 6 mois - Allaitement, facteur protecteur : Bienfaits de l’allaitement sont peu connus dans régions pauvres Contribue à sauver vies Protecteur pour bébés prématurés (pas différence pour ajustement affectif/cognitif) - Bébé potelé… adulte obèse?: La plupart des bébés dodus s’amincissent par la suite Manger nourriture saine sans restriction Lien: gain de poids rapide du bébé et obésité (adulte) Mauvaises habitudes (Sondage aux ÉU) Quoi faire? Allaitement au moins 6 mois Éviter les aliments très sucrés, salés et gras (saturés) et limiter temps télé (écrans). - Malnutrition : Près d’un enfant sur trois en souffre, avant l’âge de 5 ans Anémie (déficit en fer) Aussi associé: passivité, irritabilité, retrait Insécurité alimentaire (accès incertain à nourriture en quantité suffisante pour mener une vie saine et active) Croissance physique et capacité d’apprendre affectées -  Bien-être émotif : L’affection est vitale pour la croissance physique (comme la nourriture) “Growth faltering” ou « défaut de croissance » : bébés dont le poids, la taille et la circonférence crânienne sont sous la norme, et qui démontrent aussi de l’apathie et du retrait Peut découler d’une relation parent-enfant très perturbée Intervention précoce : enfants rattrapent leur retard Sinon, la plupart demeureront de petite taille et auront des problèmes cognitifs et émotifs persistants 4) Capacités d’apprentissage - Capacité d’apprentissage : Bébé naît avec ses capacités d’apprentissage, qui lui permettront de profiter des expériences, stimulation que lui procure l’environnement Conditionnement classique Conditionnement opérant Préférence naturelle pour la nouveauté Imitation Les chercheurs utilisent ces capacités naturelles, déjà « installées » pour étudier les bébés, déduire … - Conditionnement classique : Remarque quand des choses se produisent en même temps: Permet d’anticiper! L’entourage est prévisible Apprend par CC surtout si lié à la survie (ex. nourriture) Un stimulus est conditionné (caresse sur le front) car il suscite la réponse réflexive après avoir été associé plusieurs fois au stimulus inconditionné (lait) - Conditionnement opérant : suite à un comportement de bébé… : Renforcement: Augmente la probabilité que le comportement se reproduise Présenter un stimulus désirable Retirer un stimulus désagréable Punition: Diminue la probabilité que le comportement se reproduise Présenter un stimulus désagréable Retirer un stimulus désirable Outil utile, pour savoir ce que bébés perçoivent, préfèrent, retiennent… Ex.: faire bouger un mobile en secouant jambe - L’habituation : Nouveau-nés: Préférence innée pour la nouveauté … la recherchent activement, aide à acquérir connaissances! 1) Habituation: la réponse (l’intérêt) diminue plus le stimuli est répété, réagit moins si devenu habituel 2) Récupération: augmentation de la réponse (l’intérêt) parce que c’est nouveau! Outil: permet d’étudier leur perception, leur mémoire Utile pour étudier la mémoire de travail (récente) Utile pour étudier la mémoire long-terme L’habituation: bon moyen pour étudier la perception et la cognition - Apprentissage statistique : Dès la naissance… Capacité à détecter la structure d’un flux complexe d’informations, en extrayant des patrons fréquents. Ex. isole “mot” prévisible (3 syllables) des sequences moins constants (1 ou 2 min. d’expositon!) Automatique (sans rétroaction des autres). Présente à travers les modalités sensorielles (ex. arrangements spatiaux de stimuli visuels). - Imitation : Expressions faciales, gestes de la tête, des doigts Plusieurs cultures Plus difficile à induire chez le bébé de 2 à 3 mois que chez le nouveau-né Comme un réflexe? Ou Geste délibéré, fait avec effort? (Meltzoff) déclin pcq bébé occupé à interagir? Neurones miroirs: envoient influx nerveux même façon: perçoit une action ou l’émet! Ce système est possiblement efficace dès la naissance, mais continue de se développer, comme imitation Expériences contribuent à compétence 5) Développement moteur - Le développement moteur : Motricité global (se déplacer) Ramper, se tenir debout, marcher, etc. Motricité fine (gestes plus petits) Atteindre, saisir et manipuler des objets Habiletés sociales, motrices, cognitives… influencent entre elles - Habiletés motrices: systèmes dynamiques : Une habileté : grâce à un système de plusieurs autres habiletés, combinées Facteurs pour chaque nouvelle habileté: Développement du SNC Capacité de mouvement du corps Les objectifs de l’enfant Capacité cognitive et perceptuelle capacités cognitives et perceptuelles des bébés, qui aident à planifier et guider les actions Le soutien de l’environnement ex. escaliers à la maison? Raffinement ex. ramper de reculons d’abord! Moins de stabilité du système lors de l’apprentissage d’une nouvelle habileté (ex. équilibre en marchant) Beaucoup de pratique! Variations sur le même « programme » génétique  - Systèmes moteurs dynamiques : Études microgénétiques Ex: jouet sonore …bébés tendent les jambes avant les bras, pour tenter de l’atteindre! = Violation du principe céphalocaudal, car la hanche « contraint » la jambe (plus que l’épaule, pour le bras), donc plus facile à contrôler ! Transporter et déplacer des objets: bambins tombent moins lorsqu’ils tiennent des objets! Intégré dans leur « système » de marche, pour améliorer équilibre - Atteindre et saisir : Grand impact sur le dév. cognitif (apprendre: objets) (tenter) atteindre… sans saisir (« prereaching »): nouveau-né saisit, même dans obscurité (proprioception): 3-4 mois Saisir, améliorations/raffinemenr : Perception profondeur, forme objects Contrôle du corps Position assise (deux mains libres), coordination Attention, anticipation - Variations culturelles : Ex.: orphelinats iraniens et grands délais Devrait-on encourager motricité? influences des croyances, besoins (danger?) … Ici: Dodo sur le dos…, …mais sur le ventre quand il est éveillé ! - Atteindre et saisir : 3-4 mois : saisie palmaire (ajuste pour taille) 4-5 mois : transfert main à l’autre 9 mois : pince digitale (pouce-index) 6) Développement perceptuel -Le développement perceptual : Recherche : ordre et constance Audition Au cours de la 1re année, bébé organise les sons Musique: distingue airs par le rythme, accent reconnaît mélodie, octave différent ! * Détecte régularités * qui facilitera langage -Perception du langage : Percevoir la structure de la langue: Analyse la régularité des sons, reconnaît quand des syllabes ont tendance à être entendues ensemble… localise le mot Ex.: « pretty baby » distingue pretty (c. « tyba ») Remarque les patrons d’accents toniques Remarque aussi régularité l’ordre des mots -Période sensible: Apprentissages spécifiques à sa culture : 6 - 12 mois: Bébé distingue tous les sons… puis que les sons de sa langue Discrimine des visages semblables de singes, d’humains… puis seulement ceux des humains Remarque déviation de rythme pour toutes formes musicales…puis seulement pour la musique de sa culture Effet du « rétrécissement perceptuel » -L’amélioration de la vision : Gros progrès au cours des 7- 8 premiers mois Maturation rapide des yeux, des aires visuelles du cortex 2 mois: peut focaliser 4 mois: peut voir les couleurs 6 premiers mois: balayage, suivre objet des yeux Acuité s’améliore graduellement -La perception de la profondeur : Juger de la distance entre objets, entre soi et objet Se déplacer* et apprendre à percevoir la profondeur détecter le danger de tomber Assis Rampant Marchant Nouvelle posture? Ré-apprendre! Plus d’expérience = découvre comment éviter de tomber et comment ajuster leur position Perception profondeur ↔ déplacement -Falaise visuelle : Peur de ramper du côté « profond » -La perception des formes : -Les limites subjectives dans la vision des formes : Premières semaines: Un aspect à la fois 2-3 mois: balayage, explore tous aspects Puis, les intègre en un tout unifié Connaissance des objets et actions aident à la perception Stimuli utilisés pour l’étude de la perception des visages du nourrisson Tendance à rechercher, détecter les régularités, s’applique à la perception des visages Les nouveau-nés préfèrent images de visages (c. mêmes formes mais mal placées) Attrait pour les visages… inné (débat) -Perception des objets (3D) : Images sur la rétine: une seule représentation Constance de la taille (même si + loin, semble + petit) Constance de la forme (même si change quand tourne) Distinguer les objets les uns des autres Au début, bébés se fient surtout au mouvement Puis, aussi sur les formes, couleurs, textures … -Perception intermodale : Stimulation provient de plusieurs sens (modalités) et ce, simultanément Nous percevons et intégrons les infos (ex. sons, images) de façon unifiée (intermodale) Les bébés aussi détectent propriétés amodales (non-sensorielles) Ex. le rythme, la durée s’attendent à ce que le son, l’image et le toucher « aillent ensemble » -Perception intermodale : Même les nouveau-nés sont sensibles aux propriétés amodales, ils seraient « prédisposés » à les détecter Tonnes d’infos nouvelles… remarquer les corrélations (ce qui a tendance à aller ensemble) permet de donner un sens au monde qui les entoure! Stimulation intermodale rend les propriétés amodales saillantes, facilite la perception Facilite traitement de l’information physique et sociale (ex. émotions, voix-visage) Cours 5 Développement cognitif au cours de la petite enfance (0 à 2 ans) 1) Théorie cognitive du développement de Piaget - Théorie de Piaget : Enfants = explorateurs, actifs! Stades Le 1er : La période sensorimotrice (0 à 2 ans) Bébé « pense » avec yeux, oreilles, mains… Schème: façon organisée pour en arriver à comprendre ses expériences - L’élaboration des schèmes : Schèmes changent avec l’âge, grâce à 2 processus: 1) Adaptation (élaborer des schèmes) 2) Organisation (liens entre les schèmes) - 1) Adaptation: 1) Adaptation : crée schèmes via interaction directe avec env. Bébé répète gestes qui ont effet intéressant! Par 2 activités complémentaires: a) Assimilation : utilise le schème actuel pour interpréter nouvelles choses qui arrivent b) Accommodation: modifie un schème ou en crée un nouveau pcq ce qui se passe ne correspond pas Schèmes deviennent de plus en plus précis, efficaces avec le temps - Quand enfant fait surtout de l’assimilation… en équilibre cognitif - Quand doit surtout accommoder… en déséquilibre (moins confortable, doit changer souvent) - 2) Organisation: Se fait mentalement, pas en contact avec l’env. Façon d’inter-relier, d’associer ses schèmes Schèmes forment un réseau -Période sensorimotrice : Les schèmes sont construits à partir de l’exploration sensorielle et motrice Réactions circulaires : nouvelle expérience, causée par l’activité motrice tente de répéter l’expérience Façon dont bébés créent schèmes Difficulté à inhiber nouveaux gestes… répète = adaptatif ! -Sous-stades (période sensorimotrice) : -Suite… études sur le dév. Cognitif : La Permanence de l’objet: Comprendre que les objets continuent d’exister même lorsqu’on ne les voit pas Selon Piaget, survient au sous-stade 4 de la période sensorimotrice (8 - 12 mois) Mais… Baillargeon: signes dès premiers mois vie! Permanence de l’objet qui se voit a 2 ½ à 3 ½ mois ….contrairement à ce que Piaget disait… Sa maîtrise serait un processus graduel Avoir la notion de la permanence (requiert simple réaction) Chercher un objet = bien plus complexe! (au niveau moteur et cognitif) Degrés de difficulté… 8 à 10 mois : Objet partiellement c. complètement caché 10 mois : Objet sur table, le cacher d’un linge Vs. objet dans main, le cache sous un linge 14 mois : Retrouve objet caché la veille en revenant sur lieux Erreur de recherche A-non-B (8 - 12 mois) Après avoir retrouvé un objet à l’endroit A plusieurs fois, bébé continue de le chercher là (A) même s’il nous voit le cacher ailleurs (B) Difficulté d’inhibition? A porté peu d’attention lors de la 2e cachette? Plusieurs facteurs Compréhension des objets et de leur permanence se complexifie graduellement (dév. cérébral; expériences). -Représentations mentales : Représentation internes des objets, personnes, événements et de l’information Permet l’imitation différée et le jeu symbolique Selon Piaget, pas avant 18 mois … Mais : 8 à 14 mois, se souvient où objet est caché Études récentes: a) imitation différée et inferée b) résolution de problème c) compréhension symbolique suggèrent : représentation bien avant 18 mois ! -a) imitation différée: Recherches récentes: 6 semaines: imite expressions faciales (le lendemain!) 6 et 9 mois: imite une série de gestes (le lendemain! et généralise (le fait sur autre marionnette) = flexibilité - Soutenue par gains en mémoire - Enrichit éventail des schèmes! 12 mois: imitation devient rationnelle Déduit l’intention du modèle, adapte son imitation au but du modèle Ex: petit chien par la cheminée (fun c. efficace) 14 - 18 mois: imite (et complète) des actes intentionnels, même si l’action du modèle était inachevée -b) résolution de problems: Comportement intentionnel Séquence « moyen-but » Ces gestes (moyens) ayant un objectif (résoudre un problème) émergent bien vers 8 mois, comme disait Piaget) Étude: jouet et petit râteau (14- 22 mois) Vers 18 mois, l’utilisent spontanément Se représentent une solution mentalement « Comment utiliser un outil peu familier pour obtenir un objet désiré » -c) compréhension symbolique : Entendre mot fait appel à une image mentale Vers 1 an, peut se référer à un objet qui n’est pas présent physiquement, grâce aux mots (ex. réagit nom sœur) Cette « référence déplacée » élargit la capacité d’apprentissage Entendre étiquettes verbales (sons) aide Utiliser le langage pour acquérir de nouvelles infos = difficile! Bébés de 22 mois utilisent l’info Pas ceux de 19 mois Utiliser le langage pour acquérir/modifier ses schèmes s’améliore autour de 2 ans Réaliser la fonction symbolique des photos: Nouveau-nés voient déjà relation photo et son référent (regardent plus longtemps photo représentant mère) 9 mois: ne tentent plus de « saisir », comme un objet Exploration manuelle diminue de 9 à 18 mois Étude: bébés de 15 à 24 mois Photo couleur d’un objet non familier « bliquet » « Ou est le bliquet ? » Plupart répondent symboliquement à la question: choisissent l’objet (avec ou sans la photo) À cette période, bambins se servent d’images pour communiquer et apprendre Souligner lien symbole/son référent facilite (ex. culturel) -L’effet déficitaire du vidéo chez les bébés : 50% des bébés de 2 mois (U.S.) regardent la télé régulièrement 90% des bébés de 2 ans Les poupons répondent initialement à des gens sur vidéo comme s’ils étaient vraiment là Difficulté à appliquer ce qu’ils voient sur la vidéo dans la vie réelle Effet déficitaire du vidéo: moins bonne performance suite à une directive sur vidéo versus une directive “par la fenêtre” (démonstration réelle) Cet effet décline vers 2 ½ ans Déconseillé d’exposer écrans : interagir directement avec autres et explorer alentours permet dév. cérébral optimal Corrélation négative avec dév. langage -Quelques accomplissements cognitifs à la petite enfance : *(colonne de droite; prendre avec un grain de sel… prof a dit quelle ne essaierait meme pas de mettre sa dns sa tete…) -Évaluation des sous-stades sensorimoteurs : Plusieurs habiletés semblent apparaître plut tôt que Piaget ne le croyait: Signes de la permanence de l’objet, réactions circulaire secondaires, imitation différée, résolution de problèmes par analogie, référence déplacée Piaget: bébé construit des connaissances par l’action Plupart chercheurs croient en « équipement cognitif » inné Débat à savoir à quel point ! biais attention, capacité analyser infos c. perspective des connaissances centrales (doté de connaissances innées dans plusieurs domaines de la pensée; déjà « installées »). -Connaissances… numériques!: Bébés de 5 mois Souris; écran cache; main amène 2e souris, ressort vide Bébés regardent plus s’il n’y a qu’une souris (c. 2) et encore plus s’il y en a trois (distinguent jusqu’à 3) Distinguent entre grandes quantités si l’écart est grand (ex. 16 c. 8, pas 16 c. 12) Bébés ont des patrons d’ondes cérébrales similaires à ceux des adultes lorsqu’ils détectent des erreurs; traitent des grandes quantités d’items Études démontrent connaissances physiques aussi (solidité, permanence objets, la gravité) *Mais encore controversé* -Piaget : Valeur pratique Inspiration Pas encore de consensus concernant comment modifier, remplacer sa théorie Les changements cognitifs durant la petite enfance se font de façon graduelle (pas stades) Différents aspects changent de façon inégale, selon les tâches/expériences du bébé 2) Approche du traitement de l’information -Approche du traitement de l’information : Comme Piaget, considère bébés actifs Se penchent sur divers aspects de la pensée, savoir précisément ce qui se passe chez le petit, face à la tâche Information circule dans les 3 parties du système cognitif: registre sensoriel (représentations de ce qui est perçu, bref) mémoire à court-terme (MCT; information manipulée) mémoire à long-terme (MLT; base de connaissances permanentes) Exécutif central: partie consciente du système, qui coordonne infos, choisit stratégies (atteinte de buts) -Modèle du système de traitement de l’information : -Traitement de l’information : Stratégies mentales: on transforme, travaille avec l’info, permet de mieux l’utiliser, de la retenir Mémoire de travail: capacité de la MCT, que l’on mesure par le nb d’éléments que l’on peut garder en tête tout en les manipulant (ex. répéter série de chiffres à reculons) Processus automatique: capacité cognitive qui ne requiert aucun espace de MCT MLT: parfois ardu de récupérer l’info! La capacité du système s’améliorerait avec l’âge: rapidité et fonctionnement des stratégies, capacité de stockage (surtout MCT) grâce au dév. cérébral et à la rapidité du traitement de l’information Fonctions exécutives: tâches cognitives permettant d’atteindre but lors situations demandant un effort cognitif (ex. contrôle de l’attention, l’inhibition, la planification). -L’attention : Contrôle de l’attention émerge et progresse 2-3 mois: porte attention à plus d’une partie du stimulus + en + d’aspects; gestion de l’attention + efficace (+ info,+ vite) Habituation-récupération (stimuli visuel complexe) - nouveau-nés: 3 à 4 min… - 4 à 5 mois: 5 à 10 sec ! très jeune: difficile de changer, de se dégager d’un stimuli vers 4 mois, plus flexible (structures SNC contrôle mouv. yeux) Pendant la 1re année, porte attention à la nouveauté Transition 2e année (sous-stade 4) devient capable de comportements intentionnels et de mieux soutenir son attention (ex.: jouer) + activité est complexe, + durée attention Aide adulte contribue intelligence -La mémoire : Reconnaître Méthode du conditionnement opérant (tâches: mobile par pied; train par levier) La mémoire s’améliore de façon linéaire de 2 à 18 mois Dépend beaucoup du contexte au début (2 à 6 mois) beaucoup moins à partir de 9 mois (plus flexible, généralise) Ramper facilite aussi la mémoire flexible La mémorisation de tâches de conditionnement opérant, de 2 à 18 mois Même lorsque les 2 à 6 mois oublient, ils ont seulement besoin d’un bref rappel (indice) pour réactiver leur mémoire. Méthode de l’habituation Étre actif physiquement n’est pas nécessaire pour acquérir et retenir de nouvelles informations. Avant 6 mois, reconnaissent mouvements (gens, objets) plusieurs semaines plus tard Ensuite, (6 à 12 mois) mémoire aussi pour caractéristiques des gens, objets (leur apparence) P.S. actif physiquement contribue (ex.: ramper, manipuler) Se rappeler Se souvenir, sans soutien perceptuel, générer image mentale Capable avant 1 an (trouve objet caché, imitation différée) et progrès graduellement Imitation différée: rétention persiste longtemps! même séquence (ordre) de gestes (relation entre actions) MLT : connections (régions) se dév. rapidement petite enfance Performance imitation différée (20 mois) liée mémoire 6 ans -Amnésie infantile : Nous n’avons aucun souvenir 0 - 3 ans Peut-être dû: Dév. hippocampe (rôle vital formation nouveaux souvenirs) Hippocampe continue d’ajouter de nouveaux neurones: dans des circuits déjà existants, pourrait perturber souvenirs déjà emmagasinés Changements dans la façon dont on emmagasine l’information (non-verbale, avant 3 ans) Étude « Shrinking Machine » bambins se souviennent (en non-verbal) mais incapable de raconter verbalement -Catégorisation : Regrouper objets et événements similaires Très utile, réduit (trop) grande quantité d’infos Méthode conditionnement opérant: (3 mois) mobile, bouge pied après délais si même forme (A) Premiers mois: catégorise à l’aide d’une caractéristique À partir de 6 mois, catégorise en fonction de 2 caractéristiques (ex.: couleur et forme). Méthode habituation: Montre images d’objets d’une catégorie… récupère à une image qui n’en fait pas partie 6 à 12 mois: bébés organisent objets familiers sous toutes sortes de catégories ex.: nourriture, meubles, oiseaux, véhicules, lieux. Catégorisent aussi gens, leur voix (âge, sexe) et émotions Apparence générale et saillante à aspects + en + subtils Catégories précoces (0 - 6 mois) sont perceptuelles surtout aspects saillants Ex.: pattes (animaux), roues (véhicules) Fin 1re année, peut distinguer même si le contraste perceptuel est subtil (ex. avions c. oiseaux) Après 6 mois, catégories davantage conceptuelles Ex. fonction 2e année: catégorisation est active et flexible Balles et blocs (durs et mous): 14 mois: touchent ceux qui vont ensemble selon un aspect (ex. forme), puis selon un 2e (ex. texture) si on y attire leur attention Jeux révèlent le sens accordé… Donne à boire à figurine lapin, pas à la petite moto Bouge jouets « objets animés » ≠ c. inanimés (ex. mouvement non-linéaire) Ce qui contribue à la catégorisation: Exploration, connaissances, vocabulaire (ex. adultes nomment) -Approche du traitement de l’information : Souligne la continuité du dév. de la pensée Résultats: capacités de bébé… contredit Piaget (représentations mentales = tôt) Bébés sont des êtres sophistiqués au niveau cognitif Décortiquer = force et faiblesse (pas d’intégration) - Perspective des systèmes dynamiques? Tenter de voir comment une habileté résulte d’un ensemble d’autres habiletés et des buts de l’enfant 3) Le contexte social du dév. cognitif Différences individuelles en dév. mental -La théorie socio-culturelle de Vygotsky : Contextes sociaux Les autres contribuent au développement cognitif Zone de développement proximal : tâches que l’enfant ne peut pas faire par lui-même, mais qu’il peut apprendre s’il est aidé ou accompagné Membre plus mature ajuste le niveau de difficulté, l’aide offerte et cet échafaudage favorise l’apprentissage, dès la petite enfance -Origines sociales du jeu de rôle : Société offre aux bébés des occasions de se représenter des activités qui y sont importantes C’est en se joignant aux autres (adultes, fratrie) que bébé apprend à « faire semblant » Capacité cognitive + expériences sociales Étude: mères donnent plusieurs indices, aide bébé à distinguer « semblant » Vs. réalité Parents favorisent en jouant avec, guidant et élaborant thèmes avec eux. Variations culturelles, fratrie > parent -Développement cognitif… : Approche piagétienne Approche du trait. Info processus (comment) Différences individuelles : performance (combien) (mesure cpt qui reflètent niveau de dév. mental) Mesurer l’intelligence… Chez les bébés? Surtout perception, motricité… + récemment: aussi langage, cognition et dév. social -Quotient développemental : Bayley-III (1 mois et 3½ ans) 1) Échelle cognitive 2) Échelle langagière 3) Échelle motrice 4) Échelle socio-émotive 5) Échelle de comportements adaptatifs se base sur les réponses du parent QD (quotient développemental) Vs. QI Plus utile comme outil de dépistage, identifier bébés à risque de problèmes développementaux (Vs. prédire perf. cognitive et académique) -Distribution normale : À quel point score dévie de la moyenne, pour son âge À chaque âge, distribution normale: plupart autour de moyenne, - en - plus on s’en éloigne Calculé à partir de grands échantillons, les résultats sont le standard pour interpréter un score -Prédire le QI : La plupart des tests pour bébés évaluent des habiletés différentes des habiletés évaluées par les tests de QI plus tard (verbal, conceptuel, résolution problème). Échelles cognitive + langage (Bayley-III) corrèlent + Meilleurs prédicteurs du QI? On les connaît! habituation-récupération (vitesse) Mesurent mémoire, rapidité et flexibilité de la pensée, résol. problème…sous-tend intelligence (tout âge) -Favoriser le développement mental : Environnement familial de bonne qualité: Critères du HOME: Réponse émotive et verbale du parent Acceptation parentale (≠ intrusif) Env. physique sécuritaire Matériel de jeu approprié Engagement parental (garde contact) Stimulation quotidienne variée (mange, sort avec parent) Milieu familial de qualité (0 - 3 ans; mesuré par HOME) relié au dév. mental ultérieur Ne pas oublier que les parents partagent aussi leurs gènes (corrélation génétique-environnement) + de chances de donner gènes favorables, qui évoquent plus de stimulation mais l’hérédité n’explique pas tout à elle seule lien entre la qualité env. et le dév. mental est présent au-delà du QI et de l’éducation des parents -Qualité du milieu de garde : Longues heures dans garderie de piètre qualité : facteur de risque pour dév. cognitif, social, langagier (que les enfants viennent d’un SSE faible ou moyen) Garderie de bonne qualité, constante: facteur protecteur (pour enfants de milieux défavorisés) U.S. : valeurs individualistes, peu de régulation et de fonds Qualité souvent moins bonne que ce que croient les parents (incapables d’identifier un bon milieu) Caractéristiques de milieux de garde appropriés Personnel disponible, interactif, et bien formé Lieux propres sécuritaires, non-bondés Jouets appropriés, rangés à des endroits facilement atteignables pour l’enfant Équipement sécuritaire Petit ratio éducateur - enfant Horaire quotidien flexible Atmosphère chaleureuse Parents bienvenus n’importe quand Accréditation -Intervention précoce : Carolina Abecedarian Project (tous SSE faible) Traitement Vs. groupe contrôle la seule différence: garderie stimulante durant la petite enfance et la période préscolaire En plus des différences en QI … Meilleure performance lecture et math Plus scolarisés Plus inscrits collège, travail spécialisé Moins drogue, parentalité précoce L’intervention favorise (à 3 ans): conduites parentales: plus chaleureuses et stimulantes développement enfants: favorise cognition, langage diminution de l’agressivité gains sont plus grands pour enfants recevant peu de stimulation à la maison maintenir l’intervention durant période préscolaire 4) Le développement du langage -Langage : discrimine sons, segmentation au cours premiers mois Premier mot vers 1 an combine 2 mots avant 2 ans conversations élaborées à 6 ans (~ 14 000 mots) Doit être inné… (théorie nativiste) -Théories du développement du langage : -Perspective nativiste : Capacité remarquable se retrouve déjà dans le cerveau. Grammaire universelle: les règles communes à toutes les langues, dans le LAD Vrai que… - Nouveau-nés sensibles aux sons du langage - Tous bébés atteignent mêmes bornes, dans même ordre - Maîtrise de la grammaire est unique aux humains - Régions cérébrales spécialisées - Période sensible pour le dév. du langage -Carence en thiamine (0-12 mois) et troubles du langage ultérieurs : Étude avec bébés en Israël nourris avec des préparations défectueuses dépourvues de thiamine (vitamine B1) : Retards imp. compréhension et production du langage à 2-3 ans Déficits grammaire et/ou de rappel du vocabulaire 5-7 ans  Les enfants affectés ont obtenu des scores typiques aux évaluations de l’intelligence: ces troubles du langage ne découlaient pas d’une faible intelligence -Aires du langage dans le cerveau : Hémisphère gauche, 2 structures importantes Étudier fonctions avec adultes ayant lésions (aphasies, troubles de la communication) Aire de Broca: lobe frontal gauche, joue un rôle dans le traitement grammatical et la production* du langage Aire de Wernicke: lobe temporal gauche, joue un rôle dans la compréhension* de la signification des mots * déficits si région endommagée -Les aires de Broca et de Wernicke : Relation entre structures cérébrales et fonctions du langage complexe Coopération nombreuses régions -Période sensible pour le développement du langage : Si oui, correspond idée que le dév. langage a des propriétés biologiques uniques Adules sourds… plus compétents langue signes s’ils l’ont appris durant l’enfance (c. durant adol., âge adulte) Immigrants… plus compétents dans 2e langue plus l’arrivée est tôt dans la vie Période sensible, oui, les limites de cette période ne sont pas clairement définies -Chomsky : Grand impact Accepté par la plupart, que humains aient une capacité biologique unique pour acquérir le langage Mais « grammaire universelle » pas été spécifiée Quelles sont ces règles universelles? Comment bébés font liens entre sons et ces règles? Inné? observations l’utilisation de structures gramm: se fait avec erreurs, apprend longtemps L’expérimentation et l’apprentissage seraient plus importants que ne le croyait Chomsky -Perspective interactionniste : Accent sur l’interaction entre les capacités innées et les influences de l’environnement. Deux approches: Perspective du traitement de l’information Capacité cognitive générale Structure/système spécialisé (Chomsky) en plus Perspective de l’interaction sociale (habiletés et expériences sociales influencent dév.) capacité biologique unique, stratégies cognitives, exp. Social -Les étapes du développement du langage de 0 à 2 ans : -Babillage : Début au même âge pour tous, même enfants sourds (mais besoin entendre pour continuer se dév.) Enfants sourds (exposés langue des signes) babillent avec leurs mains Enfants de parents sourds (qui signent) aussi … sensibilité au rythme du langage soutient la découverte et la production d’unités langagières -Prêt à parler : Les premiers sons Pleurs, gazoullis Babillages Devenir un communicateur Attention conjointe/partagée (observent même chose) Donnant donnant (observe, “timing”, chacun son tour) Gestes préverbaux -Premiers mots : Comprendre sens mots (6 - 12 mois) Indices perceptuels intermodaux par adultes (entendre + toucher + regarder) Dire premiers mots (1 an) Catégories importantes (maman, lait, sale, auto…) Liens tâches cognitives (« apu », « coucou! », « oilà ») Sous-extension: pas appliquer le mot a autres choses (ex: ours) Surextension: appliquer le mot a tout (ex: auto) surtout -Plus de mots... : 1-2 mots par jour! (18 - 24 mois) Augmentera graduellement pendant préscolaire Pcq progrès: mémoire, catégorisation, social, intérêts (parc!) et concept de soi (moi, pied…) Langage télégraphique vers 200 mots… Phrases à deux mots Ex.: « veux bicuit » Acquiert les « pièces concrètes » puis les règles gramm. (ordre des mots) de sa langue maternelle. -Compréhension Vs. expression: La compréhension toujours en avance (~ 5 mois) Reconnaître c. se rappeler La compréhension rapide libère de l’espace dans la mémoire de travail pour apprendre de nouveaux mots et pour la tâche plus exigente de les utiliser pour communiquer. Les enfants qui sont plus rapides en compréhension ont un vocabulaire plus riche l’année suivante. -Différences individuelles dans le développement du langage : Genre (*fille plus que gars) Tempérament (*chy ppl less, then become like the rest) Environnement SSE Langage modulé (infant-directed speech) Style de langage Reférentiel Expressif Retard de langage -Soutenir le développement précoce du langage : *Ceci est un résumer, pas besoin.* Dév.Enfant_Révision Final (45%) Cours 6 (1) Développement socio-affectif durant la petite enfance 1) Le développement émotif - Les émotions : Communiquer les nôtres Interpréter celles des autres Rôle primordial (relations, exploration monde, soi) Émotions = partie intégrante des systèmes dynamiques d’action des bébés énergie, “moteur” de dév. se complexifient, se raffinent - « Lire » les émotions de bébé : Vocalisation, gestes, surtout expressions faciales Associations expressions faciales avec émotions de la même façon autour du globe Mais se fier seulement à l’expression faciale peut induire en erreur Ex.: falaise visuelle, pas d’expression faciale de peur Ex.: bébés aveugles, peu d’expressions faciales Une expression, diverses émotions (ex. sourire) Utiliser plusieurs indices (vocal, facial, gestuel et situationnel) pour les interpréter. Émotions se complexifient, avec le développement et la coordination des capacités (dév. du SNC) et avec les expériences, les buts et les contextes changeants. Début: deux états (attirance ou retrait) Les expressions deviennent + en + organisées (claires) Reflet, contingence des parents aiderait - Premières apparitions des émotions de base : - Joie : Quand réussit; quand lien unissant aux autres Sourires (nouveau-nés): dodo, repu, caressé… (vers 1 mois): voit qqchose spécial (vers 2 mois*) il m’a souri ! : sourire social *Variation culturelle! Ex. Nso du Cameroun Rires (3 à 4 mois): suite à une sensation forte, puis + subtile Rires et sourires: + souvent avec gens familiers (vers 6 mois) différents sourires (vers 1 an) - Colère : À partir de 4 à 6 mois, situations variées! Augmente jusqu’à 2e année Capacités augmentent, comportement intentionnel… veut contrôler propres actions et leurs effets Plusieurs situations et de + en + variées Valeur adaptative: se défendre, surmonter obstacles motive adulte venir et consoler - Tristesse : À partir de 2 mois, situations variées Moins fréquent que la colère Tristesse surtout si privé d’affection (personne, relation) Étude: visage immobile ou triste de l’adulte bébé tente de le faire réagir… pleure, se retire (même réaction, bébés de plusieurs pays) N.B. absence communication = grand risque pour dév. - Peur : À partir de 6 mois, quand nouveau (jouet, endroit) Augmente jusqu’à 2e année Peur de l’étranger (la plus fréquente) nuances: tempé

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